Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?
La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 4 : La notion de service.)
L’historien et journaliste belge Paul Vaute, à la suite du philosophe ardéchois Gustave Thibon, avance des arguments plus psychologiques que purement politiques : « Le Roi est, en quelque sorte, consubstantiel à l’État […].
La monarchie gardienne des réalités humaines, repose sur la plus humaine des réalités : “Cette réalité que chacun peut constater, suggère Philippe du Puy de Clinchamps, est qu’il est du propre de l’homme, à de très rares exceptions près, de désirer transmettre à ses fils un héritage non seulement conservé, mais encore enrichi et mieux adapté aux nouvelles conditions posées par le temps qui a coulé. [...] De cette évidence très charnelle découlent toutes les lois non écrites du royalisme” ».
Il apparaît donc que la notion de “service” est au cœur même de la Monarchie royale, par le principe même de la succession héréditaire. Jean Jaurès évoquait, en une formule abrupte, mais en définitive réaliste et tout compte fait avantageuse, « l’égoïsme » royal qui forçait le roi à agir dans le sens de l’intérêt public et national. Servir, et non « se servir » comme le font trop souvent les politiciens avides de pouvoirs et d’honneurs. Servir, c’est-à-dire travailler, envers et contre tout, pour le pays, ses habitants et ses communautés, son unité et ses diversités ; servir, non en prévision d’une réélection mais en fonction des nécessités du moment et des défis de l’avenir…
Bien sûr, cela doit s’accompagner d’une lecture la plus complète possible des situations et des enjeux, et d’une stratégie qui garantit le présent pour préparer le lendemain. Humilité devant les faits, non pour s’y soumettre mais pour en tirer le meilleur possible ou en corriger les aspects négatifs ; humanité devant les classes sociales et pour les plus faibles, ceux qui nécessitent plus d’attention et de bienveillance, non par démagogie mais par démophilie, c’est-à-dire l’amour du peuple…
Pour la Monarchie royale, le service n’est pas une option, c’est une fonction première.
(à suivre)