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Le comte de Paris veut récupérer le château d’Amboise et la chapelle royale de Dreux, par Dominique Bonnet.

Le prince Jean d’Orléans, comte de Paris, avec sa femme et leurs deux aînés, le 2 mai 2019 Le château d’Amboise en 2017 - La chapelle royale de Dreux en 2019 - Le prince Jean d’Orléans, comte de Paris, avec sa femme et leurs deux aînés, le 2 mai 2019 David Niviere-POOL/SIPA - GILE MICHEL/SIPA - P LE FLOCH/SIPA

Coup de poker pour le comte de Paris. Jean d’Orléans, comte de Paris, a assigné en justice la Fondation Saint-Louis de Dreux « afin de récupérer les biens de sa famille, dont le château d'Amboise et la chapelle royale de Dreux » et réclamant « un million d’euros pour le préjudice subi ». La première audience est prévue le 12 mai prochain écrit le magazine « Paris Match ». Un prétendant au trône de France qui entend abattre ses cartes et faire valoir ses droits sur son héritage bafoué par les membres de la Fondation dont certains lui ont toutefois apporté un soutien indéfectible. FDN

(Relayé par Frédéric de Natal sur sa page FB.)

https://www.facebook.com/frederic.denatal

Selon le «Parisien», Jean d’Orléans, le nouveau comte de Paris, a assigné en justice la Fondation Saint-Louis de Dreux. Objectif: récupérer les biens de sa famille, dont le château d'Amboise et la chapelle royale de Dreux et recevoir 1 million d’euros pour le préjudice subi.

Nouvel épisode dans la guerre concernant la succession d’Henri d’Orléans, comte de Paris, décédé en 1999. Son petit-fils Jean d’Orléans -qui a hérité du titre de comte de Paris le 21 janvier 2019, à la mort de son père, et est l’actuel prétendant orléaniste au trône de France- vient d’assigner la Fondation Saint-Louis de Dreux et ses dirigeants devant la chambre civile du tribunal judiciaire de Paris, a indiqué ce samedi 6 février 2021 «Le Parisien». Le quotidien rapporte: «Le chef de la maison France réclame aujourd’hui la restitution de la totalité des biens dont la Fondation est garante de la préservation. Parmi ceux-ci, quelques joyaux comme la chapelle royale de Dreux et le château d’Amboise (Indre-et-Loire), mais aussi un immeuble rue de Miromesnil à Paris (VIIIe)». Des biens qui ne lui ont jamais appartenus mais dont «il est l’héritier», a précisé son avocat.

D’après ce que cet homme de loi a confié au «Parisien», le litige ne porte pas seulement sur l’occupation gratuite par Jean de France et sa famille de la maison Philidor à Dreux, source de tension entre les deux parties. «Le fond du problème, c’est le non-respect social de la Fondation. Il y a un désaccord fondamental entre mon client et l’organisme qui a été créé par son grand-père pour maintenir l’histoire du patrimoine, créer un musée de la maison capétienne… Une mission que la Fondation n’a pas remplie, selon le comte de Paris», a expliqué son avocat. En conséquence, outre la restitution des différents bâtiments, Jean de France «réclame à la justice civile la somme de 1 million d’euros pour le préjudice subi», signale «Le Parisien», ajoutant qu’une première audience est prévue pour le 12 mai prochain.

 

La famille a vendu aux enchères les «biens historiques du trésor des rois de France»

 

La Fondation Saint-Louis de Dreux a été créée en 1974 par feu le comte de Paris, dans le but de sauvegarder le patrimoine historique de la famille d’Orléans et développer ses différentes propriétés. «L’organisme, reconnu d’utilité publique et sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a succédé à la Société civile de Dreux née à la fin du XIXe siècle par la volonté des descendants du roi Louis-Philippe», rappelle «Le Parisien». Après son décès en 1999, ses héritiers ont contesté devant la justice la donation qu’il avait faite à la Fondation. Ils ont, en partie, obtenu gain de cause en septembre 2014 en se voyant restituer les «biens historiques du trésor des rois de France». Un an plus tard, ils vendaient aux enchères chez Sotheby’s quelque 200 tableaux, meubles et souvenirs historiques, pour un montant de 6,2 millions d’euros, auxquels s’ajoutaient 6 autres millions pour des toiles de maître préemptées par l’Etat. En revanche, la justice avait décidé de laisser à la Fondation les biens immobiliers.

Source : https://www.parismatch.com/

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