CHU de Nantes, plus de 100 lits fermés en pleine crise sanitaire !, par Julien Rémy.
L’URBVM dénonce l’incurie du gouvernement qui faute d’avoir prévu assez de lits en réanimation, préfère le choix du couvre-feu. Ce choix aura un coût social et économique beaucoup plus dramatique ! Ainsi au CHU de Nantes, une centaine de lits ont été fermés en pleine crise sanitaire.
Début octobre, deux lits ont fermé en réanimation pédiatrique (sur les douze que compte la région entière), dix en neurochirurgie fin septembre, 24 à l’Ehpad de Pirmil (fermés entre fin 2019 et septembre 2020) et encore 66 autres à l’Ehpad de La Seilleraye en 2019, deux établissements gérés par le CHU. « Ces 66 chambres doubles y ont été transformées en chambres simples « . C’est tout bonnement impensable, l’URBVM soutient le personnel entré en grève illimitée et demande à l’ensemble des élus de tout bord politiques, de faire pression sur le gouvernement pour que la république retrouve un peu de bon sens !
14 services sont en grève depuis lundi dernier, il s’agit notamment des services d’urologie, de néphrologie, de dermatologie et d’hématologie.
Le personnel du CHU réclame la création de 3 postes d’aide soignantes de nuit supplémentaires, 1 poste d’infirmier et un poste d’agent de service hospitalier.
Le syndicat demande également le remplacement de tous les départs à la retraite et des arrêts maladie, quel que soit le grade et dénonce un fonctionnement des services à flux tendu et l’épuisement des personnels. « Dans un service de soins on ne peut plus se permettre d’avoir un arrêt parce que toute la charge de travail retombe sur les autres collègues. Conséquence, en réanimation pédiatrie, ils ont fermé deux lits parce qu’il y a dix infirmières en arrêt ».
Source : https://urbvm.fr/