vendredi 16 octobre 2020 10h24

Arménie agressée par l'Azerbaïdjan : des nouvelles du front...

Dans les hôpitaux d'Erevan on soigne des blessés arrivés du front et touchés par des mines "antipersonnel" : interdites par les accords internationaux, ces mines et des bombes à sous munitions M095 DPICM sont en possession des forces azéries, à qui elles ont été livrées par Israël (Zemmour rappelait hier soir, dans Face à l'info, qu'Israël soutenait l'Azerbaïdjan...)...

Les morts se compteraient par centaine, côté arménien, peut-être par milliers, mais le moral des Arméniens, luttant pour leur terre, est "un moral d'acier", confie l'un des jeunes (Rafayel) organisant le transport de colis de vêtements et de nourriture pour les soldats partis au front...

Pendant ce temps, en France, on est face à la lâcheté et à l'inconscience de Jean-Yves Le Drian, jadis bon ministre des Armées, aujourd'hui mauvais ministre des Affaires étrangères, qui nous répète que "la France doit rester neutre" et qu'il est urgent d'attendre.

Mais, attendre quoi ? Que la Turquie, avec sa marionnette Azérie, reprenne et achève son génocide de 1915, jamais reconnu d'ailleurs ?

Une vingtaine de députés français ont sauvé l'honneur, en demandant la reconnaissance "sans délai" par la France du Haut Karabagh. François Pupponi et Guy Tessier ont déposé une résolution demandant au gouvernement de "procéder sans délai à la reconnaissance de la République d'Artsakh et à l'établissement de relations diplomatique avec ses autorités en vue d'obtenir un règkement définitif du conflit". Le texte affirme par ailleurs "la nécessité absolue que le Haut Karabagh assure sa pleine souveraineté en dehors de toute administration azerbaïdjanaise, sous peine d'une éradication des populations arméniennes, au sein de frontières finales déterminées dans une négociation multilatérale incluant les autorités de l'Artsakh."

Cette résolution a été signée par une vingtaine de députés, toutes tendances politiques confondues.

Sur le terrain, il ne reste plus qu'à souhaiter, et attendre, que - d'une façon ou d'une autre - la Russie intervienne pour aider nos frères arméniens et pour leur permettre, tout simplement, de vivre en paix, à l'intérieur des frontières sûres du pays qui est le leur depuis la nuit des temps, et qu'ils défendent héroïquement contre la volonté hégémonique d'un Islam exterminateur...