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La tactique du diable de C.S Lewis (Pré­sen­té par Oli­vier Per­ce­val).

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Le texte ci-des­sous repré­sente, plus qu’une vision pré­mo­ni­toire, une véri­table intui­tion pro­phé­tique de CS Davis (le texte aurait été écrit en 1942, même si pro­ba­ble­ment il serait apo­cryphe), à la lumière de ce que nous vivons aujourd’hui. La véri­table pan­dé­mie qui se tra­duit par l’exacerbation de l’individualisme, (per­çu par cer­tains socio­logues comme un accès à la matu­ri­té humaine), au repli sur soi et à la déla­tion, n’est autre que le maté­ria­lisme et la réduc­tion de nos contem­po­rains à la peur sans objet, comme si la vie et les condi­tions de celle-ci venaient d’être décou­vertes.

olivier perceval.jpg« Cet ani­mal est triste et la crainte le ronge » nous dit le fabu­liste Jean de La Fon­taine deux siècles plu­tôt, quand l’homme n’a déjà comme seule pauvre ambi­tion de paraître et comme seule crainte de dis­pa­raitre. (Ndlr)

Voi­ci ce que dit la pro­cure de l’ouvrage de C.S Lewis

Si ce sont Les Chro­niques de Nar­nia qui ont fait la répu­ta­tion de C.S. Lewis, le lec­teur aver­ti ne pas­se­ra pas à côté de Tac­tique du diable, un de ses pre­miers livres. On y découvre les lettres de Screw­tape, un démon expé­ri­men­té, à son neveu qui débute dans le métier. Screw­tape lui pro­digue des conseils pour mener à sa chute le jeune chré­tien dont il a la charge, en s’appuyant sur sa propre connais­sance de l’homme et de ses fra­gi­li­tés. C.S. Lewis pointe avec finesse et beau­coup d’humour les tra­vers dans les­quels tout chré­tien peut tom­ber. Il illustre à mer­veille l’adage « le diable est dans les détails ». Screw­tape ne conseille pas à son neveu de conduire son pro­té­gé à com­mettre une grande erreur mais à mul­ti­plier les petits faux pas dans son quo­ti­dien, en par­ti­cu­lier dans ses rela­tions. Cet ouvrage apporte bien plus qu’un agréable moment de lec­ture, il nous offre un outil sub­til et concret de dis­cer­ne­ment pour mener notre vie, et nous rap­pelle que l’amour de Dieu est plus fort que le mal.
EB

Il semble, après véri­fi­ca­tion que l’extrait de « la tac­tique du diable » ci-des­sous ait été écrit par un autre et plus récem­ment « à la manière de », dom­mage, mais nous le livrons quand même pour le plai­sir.

Un vieux démon ten­ta­teur « Screw­tape » fait part de son expé­rience à une nou­velle recrue « Worm­wood ».

W – Et com­ment as-tu fait pour ame­ner autant d’âmes en enfer à l’époque ?

S – Grâce à la peur.


W– Oh, oui. Excel­lente stra­té­gie : vieille et tou­jours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur ? Peur d’être tor­tu­rés ? Peur de la guerre ? Peur de la faim ?

S– Non. Peur de tom­ber malade.


W– Mais per­sonne d’autre ne tom­bait malade à l’époque ?

S– Si, ils tom­baient malades.


W– Per­sonne d’autre ne mou­rait ?

S– Si, ils mou­raient.


W– Mais il n’y avait pas de remède à la mala­die ?

S– Il y en avait.


W– Alors je ne com­prends pas.

S– Comme per­sonne d’autre ne croyait ou n’enseignait sur la vie éter­nelle et la mort, ils pen­saient qu’ils n’avaient que cette vie, et ils s’y accro­chaient de toutes leurs forces, même si cela leur coû­tait leurs affec­tions (ils ne s’embrassaient plus, ne se saluaient plus, ils n’ont eu aucun contact humain pen­dant des jours et des jours!); leur argent (ils ont per­du leur emploi, dépen­sé toutes leurs éco­no­mies, et pen­saient encore avoir de la chance parce qu’ils n’avaient pas à gagner leur pain!) leur intel­li­gence (un jour, la presse disait une chose et le len­de­main elle se contre­di­sait, pour­tant ils croyaient à tout!), leur liber­té (ils ne sor­taient pas de chez eux, ne mar­chaient pas, ne ren­daient pas visite à leurs proches… C’était un grand camp de concen­tra­tion pour pri­son­niers volon­taires ! Aha­ha­ha­hah !). Ils ont tout accep­té, tout, tant qu’ils pou­vaient pro­lon­ger leur misé­rable vie un jour de plus. Ils n’avaient plus la moindre idée que c’est Lui, et Lui seul, qui donne la vie et la ter­mine. Ça s’est pas­sé comme ça ! Ça n’avait jamais été aus­si facile.

Source : https://www.actionfrancaise.net/

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