lafautearousseau bien d'accord avec François Renié (sur sa page facebook)...
"Le jour d'après ne sera pas celui d'avant", disent nos dirigeants. Et pourtant...
Ce soir, les même groupes de black-boches qu'en décembre pourrissent la manifestation des soignants. Ils sont trois cent, tous les services de police les connaissent, et les médias tournent en boucle autour de cette poignée de provocateurs de basse police et dévalorisent, aux yeux des Français, l'action et les justes revendications de ceux qui ont sauvé tant de vies. A la plus grande satisfaction des nains de Bercy qu'effrayait la perspective d'augmenter les rémunérations dans l’hôpital public. Comme pour les GJ, comme lors des manifestations contre la réforme des retraites, les mêmes méthode, les mêmes mercenaires, les mêmes médias complices, les mêmes faces de carême sur les plateaux télé pour dénaturer le combat de tant de Français et pour ne rien lâcher...
Hier et ce matin, nombre de médecins urgentistes commencent à alerter sur la reprise à l’hôpital : aucun moyen supplémentaire et les gnomes de ministère n'abandonnent aucun de leur projets de fermer des lits et de réduire les dépenses et les coûts. On parle à nouveau de la fermeture de plusieurs grands hôpitaux, dont Bichat. Malgré les morts et l'épuisement du personnel hospitalier, le pouvoir n'a visiblement rien appris et ne veut rien changer.
Ce soir, devant la commission parlementaire de l'Assemblée nationale, le Directeur général de la santé conteste toutes les évidences : manque de masques, dilapidation des stocks, utilité même du port du masque, absence des tests (encore aujourd'hui, alors que partout en Europe, on teste à tour de bras...). C'est à nouveau, comme avant, le mensonge, la dissimulation, la morgue et le mépris d'Etat qui reprennent le dessus.
"Le jour d'après ne sera plus comme celui d'avant", disent ils. Ils ont raison : il risque d'être pire, bien pire pour ceux qui s'étaient forgés quelques illusions pendant la crise.
A moins que nous ne préparions à la rentrée un jour d'après bien pire pour nos dirigeants. Ce n'est pas impossible.