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"Mythes et réalités des violences policières", par Yves Michaud.

Source : https://frontpopulaire.fr/

Le philosophe Yves Michaud réagit aux accusations de violence et de racisme contre la police en huit remarques qui échappent à l’hystérie actuelle sur ce sujet.

Beaucoup de choses que l'on sait très bien, excepté nos sociologues islamo-gauchistes (dont certains ont eu des pères fachos bon teint. - ils se reconnaîtront, j'espère...).

1) Les policiers font un métier où la peur est constante. C'est leur métier mais c'est aussi leur quotidien.

2) Cette peur et les dangers qui la causent sont encadrés par des procédures dont toutes ne sont pas claires - et pas non plus utilisables quand la situation dégénère, ce qui est de plus en plus souvent le cas.

3) Dans les très nombreux "territoires perdus de la République" qui sont devenus effectivement des zones de non-droit, la police n'intervient plus ou seulement avec des déploiements de force qui suscitent immédiatement des dénonciations vertueuses, ne serait-ce qu'en raison des images. Les guet-apens sont fréquents.

4) La paix dans ces zones repose sur:

a) l'ordre imposé par les trafiquants de drogue et d'autres « denrées », y compris de filles.

b) les associations généreusement financées par des maires qui veulent avoir la paix. Depuis cinquante ans, beaucoup de "grands frères" sont devenus de vieux et riches" parrains. Quand ils ne sont pas aussi des Frères musulmans tout court.

c) la distribution d'avantages sociaux (apparts, locaux communautaires, cantines, etc.).

Un livre récent Le maire et les barbares (Eve Szeftel, Albin Michel, 2020) a révélé comment la mairie de Drancy, très centre-droit, faisait la part belle à des personnes et associations liées au...n° 2 du Gang des Barbares (martyre d'Ilan Halimi en 2006) bientôt libérable.

Les romans policiers de Norek, qui a été flic dans le 93, décrivent parfaitement tout ça (Code 93, Territoires, Surtension).

5) Les aberrations statutaires en matière de police sont typiques de notre énarchie oligarchique planante:

a) police et gendarmerie en dépit de tous les rapprochements proclamés n'ont toujours pas les mêmes règles d'engagement des armes, pas les mêmes impératifs de service;

b) les critères de performance sont lunaires - un peu comme à l'hôpital! - nombre de contrôles d'identité, nombre d'affaires élucidées – d'où les plaintes non reçues pour manipuler les statistiques - Voir là-dessus Code 93 de Norek;

c) inspection générale des services qui fait à peu près son travail mais fort lentement et peut toujours être accusée de partialité.

6) Il y a effectivement des cas de racisme mais ils sont presque toujours accompagnés et surtout précédés par des insultes, agressions, crachats de la part de racailles elles-mêmes racistes et qui utilisent un langage totalement disproportionné ("on s'est fait massacrer!", "on va niquer ta mère", "sale race de keuf ") pour provoquer les dérapages. Ces agressions ne sont jamais sanctionnées - et pour cause, elles sont commises en groupe et risquent de dégénérer à tout moment!

7) La formation de la police est mal faite. Si on apprend aux flics des techniques physiques, on ne leur apprend pas les modes d'exercice de l'autorité: d'abord saluer les personnes, se tenir à la bonne distance en n'étant ni débonnaire ni hautain. Je vois souvent des contrôles d'identité où les flics se mettent en danger en se tenant trop près, tous groupés, sans personne en couverture, en faisant ça de manière routinière et relâchée.

8) La motivation à devenir policier est complexe. Les rémunérations sont faibles en comparaison des risques, du stress et des astreintes. Il y a des vocations d'origine familiale et/ou de personnalité (dévouement, amour de l'ordre, psycho-rigidité). Raisons de plus de mettre en place des formations psychologiques de qualité - ce qui est loin d'être impossible. J'avais été intéressé, il y a des années, par une étude sociologique insistant sur le caractère stressant de la situation policière: alors que la plupart d'entre nous sommes attentifs aux régularités (et avons confiance en elles), le policier a pour métier de faire attention aux irrégularités, à ce qui ne va pas … Pas facile.

9) Si la formation de la police est déficiente, celle du citoyen l'est encore plus. Ce devrait être un article du code de la route que, pour un contrôle d'identité de véhicule, le conducteur doit obligatoirement placer les mains en haut de son volant sous peine d'amende et surtout de mise en joue immédiate. On pourrait aussi facilement enseigner aux enfants dès l'école primaire que l'on doit le respect à la police comme elle-même vous le doit. Est-ce si difficile?

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