Le cinéaste gauchiste américain Michael Moore contre les énergies renouvelables, par Thierry Martin.
Source : https://www.bvoltaire.fr/
Contrairement à presque tous les éminents climato-bien-pensants comme Robert De Niro, Madonna, Nicolas Hulot ou l’inénarrable chanteuse Angèle, ces repus de la société de consommation confinés dans leur loft ou dans leur « mansion » à la campagne, contrairement à Juliette Binoche qui est à l’initiative de cette pétition « Non à un retour à la normale » qu’ils ont signée, Michael Moore a finalement admis que le roi de l’énergie renouvelable était nu. Loin d’être une énergie « propre », les énergies renouvelables sont en vérité un échec, qui plus est sale, laid et destructeur de la planète.
Planet of the Humans, le documentaire environnemental produit par Moore et réalisé par Jeff Gibbs, compte maintenant plus de sept millions de vues sur YouTube. Mais leurs alliés naturels de gauche ne sont pas du tout contents. « Il faudrait être de marbre pour ne pas rire des gémissements, des grincements de dents et de la décoloration générale au sein du mouvement vert provoquée par cette bombe anti-énergie renouvelables », s’amuse Delingpole, l’auteur de Pastèques : comment les écologistes tuent la planète, détruisent l’économie et volent l’avenir de vos enfants.
Le professeur Mark Z. Jacobson, de Stanford, qui a essayé de descendre le documentaire, avait publié, en 2015, une étude, raconte Robert Bryce, dans Forbes, selon laquelle il était possible d’alimenter la planète avec des énergies renouvelables à 100 %, étude accueillie avec enthousiasme par des gens comme Leonardo DiCaprio. Bernie Sanders avait d’ailleurs adopté « le plan entièrement renouvelable de Jacobson comme plate-forme énergétique pour sa candidature présidentielle de 2016 ».
Mais en juin 2017, le mathématicien Chris T.M. Clack et vingt autres grands scientifiques publièrent un article dans les Proceedings of the National Academy of Sciences qui a démoli l’article de 2015 de Jacobson. Clack et ses coauteurs, dont Daniel M. Kammen, de l’université de Californie à Berkeley, l’ancien président du Conseil consultatif scientifique de l’EPA, Granger Morgan, et Jane C.S. Long, du Lawrence Livermore National Laboratory, ont conclu que les travaux de Jacobson contenaient « de nombreuses lacunes et erreurs » et utilisaient « des outils de modélisation non valides » qui rendaient les hypothèses invraisemblables. Peut-être que le défaut le plus évident dans le plan était que Jacobson préconisait l’installation de près de 2,5 térawatts de capacité d’énergie éolienne, la majorité de cette quantité se trouvant à terre, « près de 500.000 kilomètres carrés, ce qui représente environ 6 % de la superficie continentale des États-Unis, soit plus de 1.500 mètres carrés de terre à éoliennes pour chaque Américain ».
Plutôt que de s’engager dans un débat public, Jacobson a poursuivi Clack pour diffamation. Résultat : il a perdu et fait maintenant face à des « frais juridiques de plus d’un million de dollars pour avoir intenté une poursuite qui n’aurait jamais dû être intentée ».
L’énergie renouvelable est l’un des rackets les plus honteux de la planète. En le signalant dans son documentaire, Michael Moore nous a rendu un immense service, conclut Delingpole, dans Breitbart News. « Je me demande s’il n’est pas l’agent dormant le plus dangereux de Donald Trump. Le premier documentaire de Moore, Roger & Me, avait un thème trumpien classique : la destruction de la base industrielle des cols bleus (en l’occurrence l’industrie automobile de Flint, au Michigan) délocalisée au Mexique. Moore aime porter une casquette de baseball. Il devrait peut-être essayer une casquette MAGA (Make America Great Again), pour changer. »
Dirigeant d’entreprise, sociologue de formation