À l’Action Française, « chaque section rendra hommage à Jeanne d’Arc ».
Source : https://www.infos-toulouse.fr/
L’Action française organise deux concours dans le cadre des fêtes johanniques. Jeanne d’Arc faisant partie intégrante de l’identité du mouvement royaliste, hors de question de la laisser de côté, malgré le coronavirus.
Le coronavirus aura eu raison de la traditionnelle marche pour Jeanne d’Arc qui se déroule chaque année à Paris. Mais les organisateurs, l’Action française en tête ne compte pas laisser de côté le centième anniversaire de la canonisation de la sainte patronne de France. Plusieurs initiatives sont prévues pour rendre les honneurs à sainte Jeanne d’Arc.
Infos-Toulouse : La traditionnelle marche pour Jeanne d’Arc ne pourra pas avoir lieu cette année, prévoyez-vous une solution alternative pour honorer la sainte patronne de France ?
Enzo Sandré : Bien entendu. Le déconfinement débutera le 11 mai. À partir de cette date et pendant tout le mois de mai, chaque section rendra hommage à Jeanne d’Arc, parfois plusieurs fois afin de respecter la limite de rassemblement de 10 personnes.
Comment y participer ?
La limite de 10 personnes nous oblige à n’inviter aux hommages officiels que les militants que nous souhaitons spécialement distinguer. Cependant, n’importe qui peut participer aux deux concours qui rythmeront ce mois de mai : un concours de fleurissement des statues de Jeanne d’Arc et un concours de rédaction de discours. Des récompenses sont prévues. Toutes les informations se trouvent sur le Discord.
© Étienne Lafage / Infos-Toulouse
Pendant le confinement vous avez mis en place des conférences quotidiennes. Comment cela s’est passé ?
Beaucoup de nouvelles têtes ont été ravies de pouvoir se nourrir l’esprit pendant le confinement. Ce Discord a été un succès, tant par la qualité des conférences que par la fréquentation. Le direct oscille chaque soir entre 110 et 200 personnes. Les auditeurs sont nombreux en différé, sur Spotify ou Soundcloud. Nous espérons que la reprise sera l’occasion d’intégrer cette masse de sympathisants aux activités normales des sections.
Est-ce une forme que vous allez perdurer ?
Oui, même si l’activité baissera probablement. La place des militants est sur le terrain, Internet est seulement un levier.
Avez-vous prévu de nouvelles actions à la sortie du confinement ?
Ce n’est pas prévu, mais qui sait ?
Comment analysez-vous la gestion de cette crise par le gouvernement ?
Il serait imprudent de critiquer la gestion de crise en elle-même, il faudra attendre le retour à la normale pour juger, avec du recul. Cependant, il est atterrant de constater l’état d’impréparation du gouvernement avant la crise. Gouverner c’est prévoir, la République n’est clairement pas au niveau. Où sont les stocks stratégiques ? Pourquoi n’a-t-on aucune indépendance dans l’approvisionnement ? Qui a pillé le domaine ? Toutes ces questions sont politiques, donc à notre portée.
© Étienne Lafage / Infos-Toulouse
Vous reconnaissez vous dans cette union nationale décrétée par le pouvoir ?
L’heure est grave, il faut faire France. Une fois cette épidémie endiguée, nous demanderons non seulement des comptes, mais surtout la chute de cette « machine à mal faire » qu’est la République. L’union nationale est légitime, aujourd’hui comme en 14. Au siècle dernier l’Action française a fait l’erreur de ne pas conserver ses sources d’information et ses experts, se livrant pieds et poings liés à la République, au nom de l’Union Sacrée. Nous ne recommencerons pas cette erreur. Nos experts médicaux sont au niveau des comités scientifiques du gouvernement et notre réseau nous offre un aperçu exhaustif de l’état du pays.
Un dernier mot ?
Cette crise aura rendu évidente la nécessité pour la France d’être une puissance. Une puissance, qui ne peut pas être autre chose qu’indépendante, souveraine et affirmée. La république s’en montre incapable, il ne faut pas avoir peur de conclure à l’obsolescence de cette forme de gouvernement. À la fin de ce confinement, les français auront deux alternatives : manifester stérilement une fois de plus contre les joueurs que sont les politiciens ou renverser le plateau et refuser le jeu absurde qu’est la République.