Ce Vendredi Saint, malgré tout, un temps de méditation, et surtout : l'espérance, à Notre Dame de Paris...
Il y a presque un an, le 15 avril, Notre-Dame de Paris s'embrasait. Si aucune messe publique pour Pâques n'a lieu cette année, en raison de l'épidémie de coronavirus, l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a malgré tout observé ce Vendredi saint un "temps de méditation" à l'intérieur de la cathédrale.
"Cette célébration sera toute simple, en huis clos bien sûr... Il y a la couronne d'épines qui a été sauvée par les pompiers. Nous ferons la vénération de cette couronne pour montrer que la cathédrale, bien qu'à moitié détruite, est encore vivante."
Après l'entrée dans la cathédrale par le couloir du Trésor et la présentation de la Couronne d’épine du Christ, l'archevêque de Paris a ensuite pris la parole pour un temps de méditation, accompagné du violoniste Renaud Capuçon ainsi que des comédiens Philippe Torreton et Judith Chemla pour une lecture de textes d’auteurs chrétiens. Etaient également présents Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale et Mgr Denis Jachiet, évêque auxiliaire de Paris.
Avec cette cérémonie, "c'est aussi un message d'espoir" que voulait faire passer l'archevêque de Paris. "Nous allons fêter Pâques, où la vie sera plus forte que la mort", avait-il expliqué en amont de la cérémonie.
"Il y a un an la cathédrale était détruite, aujourd'hui le pays est terrassé par une pandémie. Il y a toujours un message d'espoir, et cette célébration au cœur de la cathédrale sera le signe de notre espérance."
L'archevêque avait déjà béni ce jeudi la capitale et ses habitants depuis l'esplanade de la basilique du Sacré-Cœur sur la butte Montmartre.
(source : BFM/TV)