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Le manque de masques en France vient du dogme libéral, par Patrice de Plunkett.

Les premières enquêtes sur le scandale du manque de masques renvoient au délire anti-Etat et anti-stocks qui a formaté les années de la glorieuse “révolution libérale” :

5.jpg2011, avant-dernière année de celui qui voulait être appelé “Sarko l’Américain” : une “grande concertation” avec le privé est organisée par le gouvernement, qui veut se défaire du stock d’Etat d’un milliard de masques chirurgicaux et 700 millions de masques FFP2. Motifs de cette braderie : 1. l’existence de stocks en tous domaines est condamnée par le dogme libéral au profit de la fameuse “logique des flux” ; 2. en vertu du dogme, lors des crises sanitaires graves le “flux” d’approvisionnement de la France en masques sera censé reposer désormais sur… la Chine, usine du monde. One world, free trade.

Où passent les stocks de masques français après 2011 ?  En principe ils partent dans les entreprises, l’Etat se déchargeant désormais de la protection sanitaire des salariés (toujours en vertu du dogme) ; mais au vu de la situation de 2020, on peut se demander ce qu’il est réellement advenu des stocks après leur dispersion. Gaspillés ?  Vendus à l’étranger ? Mystère. La transparence du privé est très relative. Toujours est-il – constatent les enquêteurs – qu’en janvier 2020 l’Etat ne détient plus que 145 millions de masques chirurgicaux et aucun masque FFP2. Quand le coronavirus explosera en territoire français, ce sera juin 40... D’autant que l’industrie de la Chine ne sera plus capable de fournir de masques au monde dont elle était censée être l’usine. Et que la principale usine de masques en Europe est en Allemagne, Etat qui s’est empressé de mettre l’embargo sur sa production ! On mesure en cela ce qu’est réellement l’Union européenne… ("sans laquelle nous serions en guerre les uns contre les autres”, disent les conformistes).

L’affaire des masques s’ajoute ainsi à l’ensemble de la crise du virus pour condamner la globalisation libérale.

Reste à venir maintenant le tsunami de la crise économique mondiale, qui s’annonce pire que 2008 et 1929, et qui consacrera l’effondrement du système sur nos têtes – au prix d’indicibles souffrances humaines. Il y a des cas où l’on souhaiterait n’avoir pas eu raison d’avance...

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