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En Espagne : Monarchie, ou République ? par Frédéric de Natal

Monarchie versus république, le combat a commencé en Espagne.

Érigé en défenseur de la monarchie, Santiago Abascal (au centre, photo ci dessus) a pris la tête d’une marche composée de monarchistes et d’anti-indépendantistes à Barcelone où il a réaffirmé que son parti serait le « garant de la constitution » contre ceux qui tentent de renverser la monarchie.

A la veille de sa nouvelle rencontre avec le roi Felipe (Philippe) VI au palais de la Zarzuela, le leader de Vox, la droite conservatrice espagnole, a averti le souverain Bourbon du danger que courrait actuellement la maison royale si elle nommait le leader du parti socialiste (PSOE) à la tête du gouvernement. Pour Santiago Abascal, qui craint de vivre le scénario de 1931, la reconduction au pouvoir du premier ministre Pedro Sanchez serait une menace pour la stabilité de l’institution monarchique.

« Nous serons cette forteresse qui protégera notre constitution [royale] ». Interrogé lors de cette marche, organisée le 6 décembre, Santiago Abascal a dénoncé un complot visant à détruire la monarchie et accusé le PSOE et ses alliés de vouloir s’accrocher au pouvoir à tout prix. Un message qu’il entend faire passer au monarque. Selon le porte-parole de Vox, Iván Espinosa, Santiago Abascal profitera de cette visite au palais royal pour renouveler ses vœux de loyauté à la couronne, ce «symbole d’unité menacé aujourd’hui » selon lui.

Ce week-end dernier, pressenti pour être un vice-premier ministre, Pablo Iglesias, leader de Podemos, l'extrême-gauche populiste, a réuni tout ce que l'Espagne compte comme de mouvements, associations républicaines de tout bord. A l'issue de ce congrès qui a réuni pas moins de deux cents personnes, une Plateforme de consultation populaire (Plataforma para la Consulta Popular Estatal*) a été mise en place et organisera le 9 mai prochain, un référendum national , sur la question de la monarchie. "(...) Un grand jour de participation démocratique et de libre expression populaire au cours duquel nous pourrons voter et décider si nous voulons une monarchie ou une république comme forme d'État" ont déclaré d'une voix commune les organisateurs de cette convention qui a rassemblé 37 organisations sociales, politiques, syndicales et de jeunesse.

Interviewé par le journal monarchiste ABC, en marge de cette convention, l'ancien premier ministre Mariano Rajoy a rappelé que "le règne du roi Juan Carlos et celui de l'actuel roi Felipe VI, chacun avec leurs personnalités différentes, avaient démontré toute l'importance de l'institution monarchique comme facteur de stabilité et qui explique comme permet de comprendre tous les progrès de l’Espagne ces dernières années ".

Copyright@Frederic de Natal

https://plataformaestatalmonarquiaorepublica.org/

Commentaires

  • L'Espagne a la chance d''être un Royaume, je pense que la majorité des Espagnols restera fidèle au Roi, qui symbolise l'union nationale, par opposition aux forces centrifuges qui veulent détruire leur pays.

  • Parmi les moteurs économiques de l'Espagne, les deux plus importants sont républicains dans l'âme.

    Pour continuer ce royaume "de toutes les Espagnes" il faudrait plus d'imagination que n'en montrent les souverains actuels, bloqués sur le compromis historique de l'après-franquisme. L'inauguration des chrysanthèmes ne durera pas.

    La Maison de Bourbon ne pourra pas rester sur son quant-à-soi en brandissant la Constitution de 1978, ce qui semble être sa limite infranchissable. L'affaire Franco a montré sa pusillanimité, pour rester gentil, sa lâcheté pour devenir méchant. Il y avait une réplique possible, ils n'ont pas su l'exprimer si tant est que l'idée de contrer un président du gouvernement minoritaire leur soit venue !!!

  • Les républicains espagnols , avant leur déroute , eurent soin de livrer à Staline le stock d' or espagnol ( des centaines de tonnes ) ; ils volèrent donc le peuple Espagnol . Pourquoi la droite espagnole , ne met elle le problème sur la table ?

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