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A la découverte de l'homme Maurras : Illustrations du Mur des Fastes (III/XIX)

C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (III/XIX)...

"...au sommet de l'autre, le relief ovale des Tremaïe, réunissant les trois personnages cités par Plutarque : Marius, viril sous la toge; Marthe, la prophétesse syrienne, long voilé à l'oriental; Julie, à la toge romaine, la tante de César et femme de Marius, le fondateur des Légions romaines. Sur la stèle des Baux, Marthe est au centre, avec la mitre d'Orient, la crosse fleurie, le manteau agrafé sur l'épaule; Marius porte la toge d'avant Auguste; Julie est en retrait...."

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La "stèle" des Baux, dont parle Maurras, rocher sculpté des Baux de Provence (ci dessus).
Enorme bloc de rocher, qui s'est détaché voici plus de deux mille ans de la falaise sur laquelle se dresse le château, ce bloc a été sculpté, après la victoire de Marius, pour commémorer son triomphe.


On l'appelle les "Tremaïe", ce qui veut dire, en latin, "tres marii imagenes" : les trois images de Marius : Marius lui-même; sa femme Julie, la tante de Jules César; et la prophétesse Marthe, qui lui insuffla l'ardeur nécessaire en lui prophétisant sa victoire; sans Marthe, qui a su créer l'enthousiasme, rien n'aurait été possible : voilà pourquoi, sur cette stèle, c'est elle qui est au centre, et non Marius, pourtant général victorieux...


Le nom de "Tremaïe" est la transposition, en grec, du latin "tres marii imagenes" : en effet, à l'époque, toute la région d'Arles faisait partie de la Massalie, où l'on parlait grec, et non latin...

lafautearousseau

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