Sacré Zemmour, sacré Maurras ! : "Quand Charles Maurras inspire Emmanuel Macron", par Eric Zemmour
Dans Le Figaro magazine d'hier, Zemmour consacre sa chronique à Emmanuel Macron, mais surtout à... Charles Maurras, d'où son titre : Quand Charles Maurras inspire Emmanuel Macron.
Lisez-là, elle ne vaut la peine, comme toujours chez Zemmour, et même encore un peu plus cette fois-ci.
Vous aurez droit, en prime, à la fin de la chronique, au lien vous donnant accès au chapitre 24 de Kiel et Tanger, de Maurras, auquel fait référence Zemmour et qui constitue le deuxième de nos Grands Textes...
Il est né le divin enfant ! Les médias proclament la bonne nouvelle. Emmanuel Macron est sacré grand diplomate. Un mélange de Mazarin et de Talleyrand. En mieux. On souligne la manière habile avec laquelle il a circonvenu Trump - toujours présenté comme un éléphant un peu benêt dans un magasin de porcelaine. On exalte l'effet de surprise provoqué par la venue de l'Iranien à Biarritz. Sans oublier l'invitation à Poutine qui avait précédé le G7. C'est le triomphe de la France médiatrice, conciliatrice, faiseuse de paix. Une France indépendante, imaginative, transgressive. Bref, le retour de la France gaullienne. Peu importe le résultat concret de cette opération diplomatique. L'important est dans la manière.
Justement, arrêtons-nous sur la manière. Celle d'un président français qui fait des coups dans son coin. Où est le couple franco-allemand ? A quoi sert l'Europe ? Que faisait Donald Tusk, sinon tapisserie ? C'est la France, et elle seule, appuyée sur sa tradition diplomatique, qui a joué un jeu classique. Avec des relations d'homme à homme, d'Etat à Etat, de nation à nation. Le G7 n'est pas l'ONU, l'UNESCO ou les grandes conférences internationales. Ce n'est pas le droit qui y règne mais la diplomatie traditionnelle bilatérale. Pas les grands principes, mais les rapports de force. On est plus près du chancelier Bismarck que d'Aristide Briand.
Et maintenant, voici, comme promis, le lien vers notre deuxième Grands Textes ("un acquis pour la suite des temps..." disait Pierre Boutang) : L'inoxydable 24ème chapitre de "Kiel et Tanger", de Charles Maurras
Bonne lecture !