La gifle
Devant la nouvelle consternante de l’agression d’un ancien premier ministre en tournée électorale, il paraît utile de faire un petit point sur les cinq raisons pour lesquelles on ne doit pas gifler un responsable politique.
1. C’est interdit par la loi. Cet argument se suffit à lui seul. Certes, il arrive que la loi dise n’importe quoi, proclame des droits théoriques, comporte des déclarations de principes et porte aux nues toutes sortes de bons sentiments et de pensées politiquement correctes que l’on peut ignorer sans trop de dommages, mais là, c’est assez simple : on n’a pas le droit. Même la fessée sera interdite dans les prochains jours, et par conséquent elle ne constituera plus une alternative à la gifle au motif fallacieux que certains politiques seraient de grands enfants.
2. Ça peut coûter cher. Si l’incrimination retenue par le parquet et, à sa suite, par le tribunal, est seulement la violence légère n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail (il semble que la victime continue à courir les routes), la peine sera au maximum une amende de 750 € (C. pénal, art. R.624-1). Mais si, pour protéger la dignité de la fonction, la justice retient la circonstance aggravante d’un acte commis contre un dépositaire de l’autorité publique, alors la sanction pourra aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (art. 222-13). Cela peut paraître sévère mais les violences faites aux avocats et aux prostitué(e)s, notamment, sont passibles des mêmes peines ; il est utile de le rappeler en passant.
3. L’excuse régionale n’est pas admise. « Ici c’est la Bretagne » aurait déclaré l’agresseur en assenant son coup. C’est assez étrange, il faut bien le dire, beaucoup moins fort et moins cohérent que : « souviens-toi du vase de Soissons ». En prononçant cette phrase, Clovis avait fendu le crâne du soldat qui l’avait outragé quelques mois auparavant dans la capitale du royaume des Francs (mais Clovis faisant la loi, il n’y avait pas eu de suites judiciaires).
4. Ça peut faire mal à l’agressé. Cette considération se suffit à elle-même : il n’y a que dans les salons et les universités où l’on peut soutenir que la violence morale est pire que la violence physique.
5. Ce peut être dangereux pour l’agresseur. Les gardes du corps sont des gens nerveux et surarmés. Heureusement, ils sont aussi surentraînés et très sélectifs dans leur riposte, mais si l’on imagine un instant un fonctionnaire un peu dépressif, un tantinet contrarié, levé du mauvais pied – c’est humain – alors… paf ! Comment dit-on « bavure » en breton ? •
Commentaires
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire dans votre article. Est-ce de l'humour?
Ce jeune homme de 18 ans est courageux, il a mis un geste au bout de sa pensée et il a dit ce qui lui tenait le plus à cœur : le fait d'appartenir à une culture régionale celtique... et à une Région qui est malmenée depuis si longtemps.
Tandis que par ailleurs la plupart des hommes d'âge mur se taisent ou attendent une campagne électorale de plus... D'autres font semblant de ne rien voir ou encore continuent de discourir dans d'interminables colloques et autres réunions stériles d'une soit-disant dissidence. C'est un fait.
Tous ces politicards qui ont capturé le pouvoir nous maltraitent depuis si longtemps. Il y a tant de souffrance dans les Pays et terroirs de France et dans nos familles. Alors, une gifle ou un lancé de paquet de farine, ce n'est pas ce que l'on peut appeler de la violence. C'est tout juste un petit réajustement!
Faut-il rappeler de quels noms nous traitent ces "puissants de ce monde" : les sans-dents (Hollande), les péquenots, les ploucs (Sarkozy), la France d'En-bas (j'ai oublié son nom à celui-là.. Ah, oui! : Raffarin.), les pourris-moisis sur inter-net (Philippi), les sangs pourris (Carla Bruni), et sans oublier les mots doux de BHL dans son livre. Je fais confiance à ceux qui l'on lu et rapporté car jamais je n'achèterai de livre de celui-là.
Et bien sûr, en point d'orgue : nous devons nous rappeler chaque jour que nous ne sommes que des "profanes" tandis que eux, ces Messieurs-dames sont tous des "initiés..." Vous savez bien : ceux de "l'état dans l'Etat!"
Et bien sûr, chiffres à l'appui : il y a ces paysans qui se suicident (1 chaque jour) il y a ces petits commerçants et artisans qui sont ruinés ou accablés de fiscalité, il y a ces travailleurs indépendants qui se suicident aussi (1 tous les 2 jours). Il y a ces jeunes gens qui sont interdit de travail à pôle emploi et ailleurs et qui ne peuvent pas envisager de s'accomplir ni sur le plan professionnel, ni en fondant un foyer... car ils ne peuvent pas faire face à un loyer! Heureux sont ceux qui peuvent encore habiter chez leurs parents! Il y a aussi les conditions de vie déplorables, que dis-je de survie, de tous les vieux travailleurs à la "Retraite" qui perçoivent moins de 1000 euros et qui doivent choisir entre le chauffage et l'alimentation à partir du 15 du mois. De même, il y a tous ces pans entier de la France vendu à l'encan à l'islam et autres émirats arabes, Il y a l'implosion de notre identité personnelle et d'autochtones, avec la participation de tous "les puissants" et aussi du conditionnement de l'E.N. , Et, n'oublions pas cette mixité et ce vivre ensemble généralisée tandis que le métissage de force devient la norme, etc.
Non, vraiment, ce n'est pas une affaire d'état que cette gifle donnée à ce Français de papier de fraîche date tellement arrogant et prétentieux... et comme l'a précisé un autre jeune homme sur les ondes d'une radio : de la part de beaucoup d'entre nous!
Ils doivent savoir "ces puissants" combien nous les tenons en peu d'estime... Ils doivent savoir que nous ne les aimons pas ; nous les méprisons.
Ils doivent savoir ces "puissants" que nous voyons clair dans leur jeu cynique et que nous ne sommes plus dupes. Il semblerait que la peur est en train de changer de camp et que la chape de plomb de la fausse culpabilité entretenue, jusqu'à la nausée, par la propagande de leurs médias est aussi en train de se lever.
Ils doivent à leur tour goûter à l'humiliation. Ce n'est que justice!
Revenons au Réel : encore un homme de chez nous est mort de froid dans la rue, à Paris, il y a 2 nuits à 100 mètres d'un lieu d'hébergement pour "migrants" envahisseurs... alors, vraiment, les états d'âme des politicards véreux en quête de pouvoirs illégitimes... au mieux, nous laissent indifférents et au pire la petite satisfaction de constater que ces Messieurs-dames au pouvoir ne sont pas hors d'atteinte d'un paquet de farine ou d'une gifle donnée par un gamin de 18 ans.
En hiver, nous sommes plus ou moins sujets à des épidémies de grippes, c'est ainsi ; c'est la saison! La saison électorale venant... une idée m'est venue : et si c'était la saison des lancées de paquets de farine dans les Terroirs de France?! Après tout, les "puissants" qui ont la conscience tranquille et qui nous aiment ; ceux qui ont à cœur le souci du Bien Commun n'ont rien à craindre de nous les gens du Peuple... vous savez : de ceux que l'on nomme entre-soi dans certains cercles d'élus : "le troupeau de bétail."
Que Notre-Dame de France veille sur nous!
Bonne journée.
Bonjour chère Patricia ! Bravo voilà un article revigorant !
Cet agréable article humoristique ne mérite pas ce très long commentaire dramatique.
J'écris comme j'écris et du fait de mon vécu et de mon âge... de mon expérience.
Je déteste les considérations abstraites qui emmurent dans l'intellectualisme. C'est bien de cela dont la France se meurt, aussi!
Beaucoup de personnes fuit le réel dans les considérations abstraites.
Tous ces politiques véreux nous ont fait tellement souffrir et depuis tellement longtemps... qu'un paquet de farine ou une gifle en retour, ce n'est vraiment pas cher payé.
Je me demande : où vivez-vous?! Dans une bulle, c'est évident.... mais la réalité va vous rattraper ces mois et années à venir, si vous ne vous réveillez pas pour voir "ce qui est."
Les violents, ce sont eux. Et nous sommes en droit de dire NON ou d'en rire.
Approuver l'agression contre un politique, c'est ouvrir la boite de Pandore. Surtout qu'à l'extrème gauche, il y a un grand nombre d'individus hyper violents, qui rèvent de s'en prendre aux personnes proches de nos idées.
Vous savez, ils n'ont besoin d'aucun prétexte pour s'en prendre aux autres...
Ils sont tellement mal en eux-mêmes qu'ils font feu de tous bois.
Nous sommes arrivés à une telle dégénérescence de l'esprit, en France et ailleurs que tout est possible... et puis, si les gens ne se réveillent pas de leur coma par eux-mêmes parce qu'ils sont lâches ou presque déjà morts en tant qu'être, il est bien probable que nous allons vivre prochainement certaines situations encore plus difficiles.
Hélas, ce n'est pas pour vous faire peur que je dis cela!
Non, cela ne me réjouit pas tout ce gâchis!
Mais, nous récoltons ce que nous avons semé. Nous le savons bien. C'est une vérité pour chacun et aussi pour un Pays.
Alors, si les gens ne se réveillent pas et ne sont pas plus raisonnables quant à la réalité de la situation.... La Vie va nous apprendre en situation, à faire face aux conséquences de nos actions ou de nos lâchetés.
Voir les choses comme elles sont, ce n'est pas désespérer de la vie ni entretenir la négativité.... bien au contraire, c'est faire la moitié du chemin.
Comment peut-on poser une solution efficace si l'on ne voit pas la situation dans son ensemble?.... au-delà des émotions et des systèmes de pensées. Il nous faut agir avec détachement.... mais il nous faut passer à l'action, de toutes façons.
Et puis, c'est vrai qu'à vue humaine, la situation est "fichue" ; nous avons trop tardé.
Il faut inclure dans nos vies la dimension de la Transcendance.... nous ne pouvons rien faire sans le Bon Dieu ; c'est d'autant plus vrai maintenant.
Il s'agit ici plus de l'Esprit-Saint que des dogmes, vous l'aurez compris... enfin, je l'espère! Il nous faut nous ouvrir à Plus Grand Que Soi et agir au mieux, en conscience.
C'est tout! Nous n'avons pas ou plus d'autres choix.
Patricia semble avoir ouvert un oeil... DIEU soit loué ! Que leur comportement fasse rire notre futur ROI de FRANCE !
Vous savez quoi?! Il y a un petit moment que je suis réveillée et que je guette le réveil des Français et des êtres humains en général.
Croyez-vous que ce soit la vraie vie que nous vivons sur La Terre, depuis un long moment? Je ne sais pas quel âge vous avez pour me parler ainsi. Sachez que je suis consciente de cette réalité depuis l'enfance. La méchanceté au quotidien est ce qui est le plus partagée en ce bas monde alors pourquoi s'étonner de voir notre Pays dans cet état de délabrement spirituel?! Il en est des Pays comme des personnes. Si nous ne sommes pas relié au Transcendant, nous ne seront pas nourrit correctement et nous mourrons dans l'ignorance et la souffrance.
Il me semble qu'il est temps de le réaliser et de se faire un peu plus humble car si nous n'arrêtons pas de violer la loi naturelle, la vie sur La Terre continuera sans nous.
Merci Patricia. Comme vous je reste dubitatif à la lecture de cet article que je ne comprends pas très bien. Le petit catalan a pris une baffe, soit, mais il n'a récolté que ce qu'il a semé et il n'y a vraiment pas de quoi en faire un plat !Pour le reste, et comme me le disait déjà en 1996 le colonel Argoud : "A vue humaine, la situation est désespérée, seule une intervention divine peut nous sauver"
Oui, c'est évident : à vue humaine la situation est désespérée!
Pour nous ressourcer, à titre personnel, il nous reste la prière, les techniques de méditation ou encore l'oraison. La plupart des gens sont tellement hors d'eux-mêmes, si je puis dire, qu'ils ne peuvent pas ou ne veulent pas comprendre que la paix commence déjà à l'intérieur de soi... afin de vivre en accord spontanément avec la loi naturelle et poser l'action "juste."
Tout est prétexte à fuir "ce qui est" : les idéologies laïcs ou "religieuses", la politique politicienne, les passions, etc,
Si 10% des gens se réveillaient, nous serions sauvés.
Patricia nous gratifie d'un sorte de journal intime politico-mystique ibien construit mais très égotique et plutôt hors champ de réflexion de ce site. C'est bien mais à dose régulée. Dosis facit venenum. Classique.
C'est vrai que j'ai un style d'écriture un peu "rétro" mais je suis comme je suis... c'est-à-dire comme le Bon-Dieu m'a faite.
Je pars du particulier pour aller au général, ou du général pour aller au particulier. Je ne sais pas écrire autrement. J'aurais l'impression de travestir la réalité et la vérité. La mode de la pensée dialectique s'est répandue par le biais de l'EN, c'est un fait... et je ne sais pas écrire comme çà! Je ne suis pas matérialiste, ni une matérialiste-religieuse non plus.
Et puis, je l'ai noté : souvent les gens parlent d'une manière abstraite, sous quelques prétextes que ce soient, car ils ne veulent pas voir les choses en face et les nommer tout simplement : c'est encore une manière de fuir la réalité.
Mais, vous avez raison : je suis une contemplative... le Bon-Dieu m'a donné cette sensibilité particulière et je perçois les choses bien avant qu'elles n'arrivent.
Ce n'est pas toujours aisé à vivre car les gens ne veulent pas entendre. Sans doute n'ont-ils pas encore assez souffert pour se réveiller, enfin, de leur coma ou hypnose collective et sociale.
Cela doit-être ainsi, sans aucun doute!
De fait, soyez rassuré, à un moment donné, je m'en retournerais à mes affaires "perso" et je ne m'occuperais plus des autres.... Je ne viendrais plus vous ennuyer sur ce site. J'aurais fait ce que j'ai à faire en mon âme et conscience.
Après tout, chacun est responsable et comptable de sa vie, de ses paroles et de ses actes.
Mais, Madame, je ne vous fais pas de reproches. Certains passages de vos nombreux et longs commentaires m'ont intéressé. Simplement, nous sommes différents. Il y a beaucoup de "je" dans vos textes; je suis d'une génération encore classique où l'on nous apprenait que le moi est haïssable et l'individualisme égotique révolutionnaire. La culture à laquelle j'appartiens nous enseignait à ne pas nous étaler nous-mêmes, à ne pas parler plus que les autres. D'autre part, j'ai été toute ma vie un militant politique, ne méprisant pas le domaine religieux, ne l'ignorant pas, tout au contraire, mais le distinguant du politique, considérant qu'il nous appartenait de batailler sur ce terrain pour qu'éventuellement Dieu, s'il existe, nous donne la victoire. Comme par surcroît. La restauration du Politique - réflexion, pensée, action, gouvernement politiques - fera sans-doute aussi le plaisir de Dieu. Dieu ne nous en dispense pas. S'il existe.
Je vous remercie pour votre réponse. Je comprends ce que vous voulez dire. Et je le replace dans votre contexte culturel et personnel.
Je ne vous en veux pas. Je vous assure que ce n'est pas de l'égotisme de ma part... je veux parler vrai, c'est tout ; de personne à personne et d'âme à âme. Je veux toucher l'intelligence et la sensibilité des gens, alors j'écris comme je parle.
Il me semble que la France meurt aussi de son intellectualisme... La situation actuelle est très grâve. Et je me demande si elle n'a jamais été aussi dramatique car nos ennemis sont nombreux à l'intérieur, maintenant.
Je ne veux pas me montrer ni manquer de respect : ma situation n'est pas pire ou meilleure que tout un chacun dans notre Pays. Je suis un être humain qui veut parler à d'autres êtres humains, dans le respect bien sûr, mais en vérité.
J'ai la certitude intérieure qu'il nous faut être qui l'on est, tel que le Bon-Dieu nous a fait, tout simplement. Et demeurer simple et naturel.... le reste Lui appartient. Nous sommes tellement séparés les uns des autres. Ils ont tout fait pour que nous soyons seuls et isolés ; c'est évident. Tandis que les autres, tous ceux qui nous envahissent se constituent en groupe et en communautés! Je le sais par expérience, je les ai côtoyé pendant plus de 10 ans, par la force des choses.
Bref, je n'ai pas voulu vous choquer en aucune façon!
Cela me rapelle un couplet du chant des camelots que nous reprenions à l'unisson il y a quelques (nombreuses) années: "Vive Lucien Lacour, ma mère, vive lucien Lacour! Il a giflé Briand un jour!". Il le paya de 3 mois de prison. Autres temps, mêmes moeurs.