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« Migrants » : quand François Hollande joue avec les nerfs des Français

 

Par Gabriel Robin

François Hollande a décidé de s’attaquer au problème calaisien. Et Gabriel Robin fait de cette décision une excellente analyse ...

 

2008088630.jpgConcentré sur une mission quasi impossible qui devrait l’amener à être réélu en 2017, François Hollande a décidé de s’attaquer au problème calaisien. Présent à Calais le lundi 26 septembre, le très impopulaire dixième président de la Ve République a pris soin d’éviter le cœur du problème en ne se rendant pas directement dans la « jungle » pour constater par lui-même les dégâts provoqués par l’immigration de masse. François Hollande n’est pas un homme courageux, comme le démontre sa venue à Calais sous le faux prétexte de poser la première pierre de « Calais Port 2015 ».

Si le Président sent bien que les Français sont excédés par la crise migratoire, il n’a pas les armes pour y répondre et ne le sait que trop bien. Ainsi, il s’attache à détourner l’attention en ne s’attaquant qu’à la « jungle de Calais » de sinistre réputation. Plutôt que de placer les « migrants » dans des charters comme cela devrait être fait, le Président soutient la construction de Calais miniatures sur l’ensemble du territoire français, à l’exception de la Corse. Évidemment, si l’on tient compte de la démographie et du manque de volonté politique contre l’immigration massive en France et en Europe, ces petits Calais en gestation sont appelés à s’agrandir considérablement.

« Notre volonté, c’est de démanteler Calais entièrement et de pouvoir avoir des centres d’accueil et d’orientation répartis sur l’ensemble du territoire », a affirmé François Hollande. Avant d’enfoncer le clou en déclarant avec un aplomb incroyable que « la France, ce n’est pas une France où on trouvera des campements.  

Nous prendrait-il tous pour des idiots ? En Australie, il n’y a pas de camps puisque les bateaux chargés de « migrants » sont abordés puis ramenés chez eux. En France, il y a des camps et il continuera à y en avoir avec les politiques menées par le gouvernement. Quant à Nicolas Sarkozy, il tenait exactement le même discours daté lorsqu’il était lui-même président de la République. Non, il ne suffira pas de « lutter contre les passeurs », de « démanteler les camps » ou de demander aux Britanniques de « prendre leur part dans l’effort humanitaire que la France accomplit ici et continuera à accomplir demain », comme l’a dit le candidat socialiste aux primaires.

Pour ne plus voir de situation calaisienne en France, il faut en finir avec une logique mortifère d’accueil inconditionnel à l’autre imposée par les politiques européennes et le lobbying d’associations subventionnées de l’extérieur pour abolir les frontières nationales. Il convient, aussi, de révéler la vérité sur ces « migrants » dont on nous rebat les oreilles. L’ultra-majorité d’entre eux ne vient pas de Syrie mais de pays d’Afrique comme l’Érythrée ou le Soudan… Fuyant la guerre chez eux, pour certains du moins, ils finiront par l’apporter chez nous.

En l’état des choses, démanteler Calais revient à généraliser Calais à la France entière. Si François Hollande l’ignore, c’est qu’il n’est pas à la hauteur de ses fonctions. Mais ça, nous le savions déjà. 

Juriste

Boulevard Voltaire, 27.09

Commentaires

  • Excellente analyse, effectivement le problème doit être traité en amont, fermer les frontières ou ce qui en reste. La majorité des "néo Calaisiens" vient de la corne de l'Afrique, voire d'Egypte, Pakistan et même du KOWEIT.
    90% d'hommes et 10% de femmes et d 'enfants.
    Entendra t-on prochainement, une voix qui nous dira: Ici Douvres, les Calaisiens parlent aux futurs Calaisiens( ceux qui vont récupérer la patate chaude.)
    Anecdote authentique: les bureaux de l'OFII se trouvent..... Place de la République à Calais.

  • Le sieur Hollande, en bon petit saboteur, applique les techniques de l'agit-prop à même de mettre suffisamment de désordre pour autoriser une récupération politique, tout en faisant semblant de résoudre un problème, auquel il refuse une réelle solution. Air connu, et rebattu, de la lâcheté au service de la médiocrité coupable. Psychologiquement, ce président de Conseil Général, échoué dans les habits trop grands d'une fonction dont il ne distingue même pas les contours, ne peut que repousser toute solution efficace qui le mettrait en demeure d'exercer les responsabilités dont il aime tant parler, et qu’il répugne à exercer. Le coup de pied dans la fourmilière, car c'en est un, et pas des moindres, ne peut conduire qu'à l'explosion générale d'un problème non réglé avant dispersion, il le sait ou s'en doute, mais il s'en moque, éternel frileux de lui-même et des obligations de la vie, il continuera à se complaire pour le temps qu'il plaira à la providence de lui laisser, dans le nirvana artificiel des délices de l'irresponsabilité d'un pouvoir à lui échu par la grâce des alcôves transgressives de son coreligionnaire, en socialie menteuse et congressiste jusqu’à la nausée. Il n'y a rien à attendre de bon de cet homme-là, ni de ceux qui le servent, car ce sont gens de marécages. Pauvre France.

  • Le sieur Hollande, en bon petit saboteur, applique les techniques de l'agit-prop à même de mettre suffisamment de désordre pour autoriser une récupération politique, tout en faisant semblant de résoudre un problème auquel il refuse une réelle solution. Air connu et rebattu de la lâcheté au service de la médiocrité coupable. Psychologiquement, ce président de Conseil Général, échoué dans les habits trop grands d'une fonction dont il ne voit même pas les contours, ne peut que repousser toute solution efficace qui le mettrait en demeure d'exercer les responsabilités dont il aime tant parler, et si peu les exercer. Le coup de pied dans la fourmilière, car c'en est un, et pas des moindres, ne peut conduire qu'à l'explosion générale d'un problème non réglé avant dispersion, il le sait ou s'en doute, mais il s'en moque, éternel frileux de lui-même et des obligations de la vie, il continuera à se complaire pour le temps qu'il conviendra à la providence de lui laisser, dans le nirvana artificiel des délices de l'irresponsabilité d'un pouvoir qui lui échut par la grâce des alcôves transgressives de son coreligionnaire en socialie menteuse et congressiste. Il n'y a rien à attendre de bon, de cet homme-là, ni de ceux qui le servent, car ce sont gens de marécages. Pauvre France.

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