La guerre civile aura bien lieu
Tous les facteurs – politiques, économiques, sociaux – d’une crise majeure sont réunis. Pour Jean-Pierre Fabre, à l’origine de cette situation qui risque de dégénérer en conflit explosif, il y a une idéologie : le multiculturalisme. C'est ce qu'il expose dans la dernière livraison de Politique magazine.
« Cela va exploser ! » « La situation va dégénérer ! » « La France est mûre pour la guerre civile ! »…
Voilà des expressions que l’on entend chaque jour aussi bien dans les cafés du commerce que dans les bureaux les plus feutrés. Ces mots sont dits avec fatalisme ou répulsion, mais ils explicitent une prise de conscience. Ils indiquent mieux que de longues phrases l’état d’une société.
Dans une situation explosive, il faut deux protagonistes pour s’affronter. Actuellement nous en avons trois : la population autochtone encore enracinée venant généralement des peuples d’en bas, la masse migratoire communautarisée et souvent islamisée et les « élites » mondialisées et « boboïsées » issues des classes supérieures. La confrontation de ces diverses strates de populations et la lente maturation de ce face à face conduit inexorablement à la guerre civile ou au minimum à une intervention de la force armée.
Je ne suis pas le seul à le penser.
Des voix se font entendre partout en Europe
Eric Zemmour explique ainsi depuis longtemps que, pour lui, « la guerre civile est inévitable » en France. Michel Onfray n’est pas en reste qui, parlant du polémiste, s’écrit : « La France est dans une situation de guerre civile, et l’on n’est plus capable de débattre. » Il y a un mois, Yvan Rioufol écrivait un livre spécifique sur le sujet : « La guerre civile qui vient ». Enfin, Jean Raspail, interrogé par Boulevard Voltaire le 28 avril dernier, prédit le pire : « Il n’y aura pas de solution sans force et comme la force ne peut s’employer qu’avec une certaine violence, il n’y aura pas de solution sans une certaine violence. Ce n’est pas ce que je souhaite, c’est ce que je vois. »
Cette levée de bouclier n’est pas le fait de l’hexagone. Dans toute l’Europe des voix se font entendre qui expriment une forte inquiétude devant les évolutions de nos sociétés. En Allemagne : Henryk Broder et Necla Kelek. Aux Pays-Bas : Geert Wilders. Au Danemark : Nicolai Sennels. En Italie : Oriana Fallaci. D’autres, d’origine musulmane, comme Hamid Zanaz, Boualem Sansal (2084) Zineb El Rhazoui et Ayan Hirsi Ali font entendre aussi leur voix discordantes.
Derrière eux, la peur et la colère s’emparent d’une partie des peuples européens. Ces émotions fortes traduisent des positions politiques radicales voire activistes. Même les pays européens réputés jusque là pour leur esprit de tolérance tels la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande se sont joints à ce mouvement. Tous sont les porte-voix d’une réalité que des gouvernants inconscients, irresponsables et cyniques ne veulent prendre en compte.
Pourtant, ils font une erreur, celle de brandir leurs justes analyses comme des épouvantails et non comme une réalité future. Ils sont les sonneurs d’une destinée funeste, les annonceurs d’un conflit incompris des puissants mais veulent croire encore que l’ont peut stopper le cataclysme.
L’origine du mal
Pour moi nous n’en sommes plus là, la tragédie s’est codifiée, la guerre civile est devenue inexorable. La lente érosion durant cinquante ans de notre société, sans qu’aucune autorité ne se dresse pour la stopper, à entraîner cette conjoncture. Aujourd’hui, il ne s’agit plus que d’une simple question de temps avant que l’incendie ne se propage.
Mon but n’est pas d’émettre un jugement sur ce type de lutte armée et de jouer un rôle moralisateur. Mon but est d’analyser l’enchaînement futur de ce conflit intérieur inéluctable.
Mais d’abord, quelles en sont les causes ?
Tout vient au départ de l’idéologie multiculturaliste qui ignore les réalités d’une cohabitation impossible entre des populations vivant sous le même toit. Cela a commencé par la disparition progressive des civilités qui autorisent un vivre ensemble paisible. Puis par l’ethnicité des zones de non droit. Ensuite ce fut l’apparition de clans criminels allant de pair avec le mépris puis la haine du pays d’accueil. Enfin émergea la montée d’un Islam radical et revendicatif se nourrissant dans les banlieues d’un manque d’idéal. Si vous ajoutez une crise économique mondiale qui n’en finit pas et une perte de pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires, vous obtenez tous les ingrédients d’un cocktail Molotov qui n’attend plus qu’une mèche pour exploser.
Pendant ce temps, nos fausses élites, telles des autruches, ont mis la tête dans le sable de peur de découvrir la réalité : l' « Homo Universalis » n’est qu’une vue de l’esprit conduisant à l’abîme. •
Commentaires
Que faites-vous de l'Esprit Saint qui mène le monde ?
Baudouin
Mon pauvre Monsieur, si c'est le Saint Esprit qui mène le monde, il y a grande apparence qu'il n'est ni saint ni esprit. Restons en à une réflexion politique plutôt que mystique. Laicii non predicant.
Ce sont plutôt les simples d'esprit qui dominent le monde
UNE GUERRE CIVILE SE JOUE PAR DEFINITION ENTRE 2 PARTIES D'UN MEME PEUPLE PAR EX EN ESPAGNE JADIS OU EN SYRIE DE NOS JOURS . EN FRANCE IL EST A CRAINDRE QUE CE SOIT UNE GUERRE FRANCO-ETRANGERE SUR NOTRE SOL ENTRE INDIGENES ET ALLOGENES INSTALLES DANS LA PLACE . C'EST CE QUI SE PASSA AU LIBAN EN 1975-90 LORS DE LA GUERRE DITE A TORT CIVILE CAR ELLE FUT LIBANO-PALESTINIENNE OU SI ON PREFERE MARONITO-ISLAMIQUE . Je le sais , j'y étais ...
Entièrement d'accord avec Péroncel-Hugoz : ce ne sera pas une guerre étrangère, mais une guerre de libération nationale... Il faudra "bouter hors du Royaume" ceux que le Système a "fait" français, mais "français de plastique" seulement...
En tout cas, merci à Péroncel-hugoz d'avoir rectifié un vocabulaire inadapté. La distinction qu'il opère ainsi est de taille !
D'accord avec cette analyse des risques qui viennent sûrement et avec le correctif de M. Peroncel-Hugoz sur la nature du conflit à venir, mais :
1/ ce texte aurait plus de force s'il était expurgé des coquilles dont il est parsemé (un détail, mais quand même) ;
2/ le diagnostic étant posé, que faire ? Le peuple de France est désarmé, moralement, mentalement et physiquement et se trouve en situation attentiste et pleurnicharde donc en situation de défaite possible, voire probable (les seules armes disponibles étant des arme de chasse en nombre limité), tandis que les allogènes sont armés sur ces mêmes plans et sont en situation offensive et conquérante (les armes de guerre en attente étant, elles, bien plus nombreuses dans leurs réseaux activistes).
3/ Reste l'armée, insuffisante en nombre et matériels, peut-être gangrenée par l'entrisme de gens à la loyauté incertaine.
4/ Quel est "l'homme providentiel" en mesure d'assurer le redressement de la situation au plus court délai, celui de l'échéance présidentielle qui vient ? Et comment lui assurer une majorité pour une prise de pouvoir légale et suivie d'effets ? Ou bien faudra-t-il un coup d'Etat ?....
Ce qu'écrit Fabre-Bernadac sur l'origine du mal est lumineux,imparable. Et Peroncel-Hugoz a également raison,mais il manque une donnée capitale a son propos : il n'y a pas deux adversaires futurs en présence,mais trois. La classe politico--intellectuelle qui detient le pouvoir,notamment mediatique qui joue et jouera un role essentiel, peut-etre davantage encore que le pouvoir politique est ACQUISE au Grand Remplacement .Elle se bat déja de toutes ses forces et met toute son energie contre ceux qui s'y opposent,et demain elle jettera tout le poids de son hégémonie contre le camp qui luttera pour la défense et la survie de la France de toujours..Une part de cette classe HAIT CLAIREMENT cette France (Rappelons-nous "Le mal français" de BHL) et accepte consciemment l'avènement d'un nouveau monde (Yann Moix chez Ruquier l'a revendiqué) et une autre part,plus naive ,"bien-pensante" croit encore (et n'en demordra probablement pas,ou trop tard) au "vivre-ensemble" dans un monde de bizounours ou il suffira de s'agenouiller devant ces immigrés a qui nous avons fait tant de mal ,de leur demander pardon,de leur donner les clés de nos villes et les corps de nos femmes (Cologne et autres lieux....) pour qu'ils acceptent ,magnanimement d'etre maitres chez nous sans nous imposer une trop cruelle dhimmitude.Alors nous vivrons tous ensemble une merveilleuse histoire de paix et de fraternité dans la "diversité" si féconde que tous les évènements actuels et historiques liés a l'Islam promettent clairement.
Pour finir,la question qui me hante aussi,et peut-etre davantage est celle-ci : Spengler a écrit :"Pour sauver la civilisation, 50000 hommes en armes,sinon rien....."
Y-aura-t-il en France 50000 hommes pour se battre? J'ai peur de la réponse;;;;;;
Dire que le multiculturalisme est la cause du mal me paraît incomplet. Plus déterminant encore me paraît le principe de non-discrimination, qui interdit aux peuples européens de "faire la différence" avec ses envahisseurs. Nos murs et nos écrans sont remplis de ces affiches et de ces saynètes qui nous enjoignent, sous peine d'encourir des sanctions ruineuses et infamantes, de ne pas voir la domination qu'on nous impose, la préférence étrangère qu'on nous applique. Les "autorités morales", y compris la plus grande partie de l’Église, nous obligent à boire ce poison mortel de l'antiracisme.
S'il faut en passer par "la guerre franco-étrangère" pour se débarrasser du système qui nous y a conduit comme des bêtes à l'abattoir, alors tant pis, préparons-nous au pire. Mais le pire, on le connaît. Si seulement les islamistes voulaient bien commencer par nous débarrasser de nos "fausses élites", cela ferait un protagoniste en moins. Malheureusement, il y a peu de chance !
Derrière ces discours moralistes prêchant l'"ouverture à l'autre",la"diversité",l'antiracisme,avec tous les appels aux bons sentiments,se cache en réalité une idéologie devenue de plus en plus totalitaire en Occident:celle de l'interchangeabilité de tous les êtres humains,horizon indépassable à la fois de l'égalité et de la liberté individuelle érigés en principes absolus et du mercantilisme généralisé de la société de consommation.
Ce nouveau bonheur obligatoire orwellien passe par les mélanges ethniques,le métissage généralisé et l'indifferenciation sexuelle,elle aussi obligatoire.
Qui ne voit que tout est fait pour imposer partout,de maniere dictatoriale,ce nouveau modèle anthropologique,qui permet les manipulations les plus féroces et les plus cyniques des plus faibles?
Ce n'est pas seulement d'un combat pour sauver la civilisation française,ses racines,son peuple et ses traditions nationales dont nous voyons les débuts, mais d'une guerre contre les nouveaux maîtres de la "globalisation" planétaire et leurs relais médiatiques, financiers et politiques...Cela nécessitera un réveil moral et spirituel d'une toute autre ampleur qu'une simple résistance armée.
Vous avez bien sur raison sur le fond et votre analyse est juste mais pour conduire un "reveil spirituel et moral" il faut "etre maitre chez soi" a tous égards, et et c'est cette maitrise de notre destin qui ne peut passer que par le conflit qui s'annonce et qui nous sera imposé.
Vous avez tout à fait raison de souligner cette nécessité prioritaire.
Ce qui implique des choix stratégiques...A mon sens il faut d'abord que tout espace de liberté vraie soit défendu, et élargi pied à pied.
Merci à Lafautearousseau d'en être un.