Le "Barnum Hollande" du Bourget, ou l'insulte faite aux français....
Qu'est-ce qui était le plus consternant, sur les écrans, ce dimanche après-midi : entendre le (boni)menteur oser dire ce qu'il a dit - c'est-à-dire, de fait, promettre encore la Lune, et même un peu plus... - ou voir ce public applaudir à tout rompre ?
Ce qu'on n'osera même pas appeler un "discours" était pourtant tellement "hénaurme", avec ses promesses tellement grand-guignolesques ! Et il y en a - oui, encore... - qui y ont cru; et qui y croient...
Déverser un tel tombereau de promesses, dans les circinstances actuelles, ce n'est plus seulement ridicule, c'est indécent, c'est presqu'obscène.....
Qui a dit que la bêtise humaine était la seule chose qui pouvait donner une idée de l'infini ?.......
Commentaires
Il n'est pas le seul à faire des promesses irréalisables ou non réalisées car une promesse pour des raisons extérieures ne peut parfois pas être tenue . A force de haïr le ou les candidats parce qu'ils ne sont pas de votre bord et à faire du racisme anti-gauche comme ceux du bord opposé qui font du racisme anti-droite , ce sont des gens comme vous qui font dégoûter les français de la potitique. Et le roi, s'il revient un jour , ce que j'espère , ne sera , je l'espère , ni dans un camp ni dans l'autre.
S'il devait, un jour, non pas revenir mais renaître un roi, à moins qu'il n'ait aucun sens de ce qu'il est, de la nature singulière de son pouvoir, il me paraît très vraisemblable qu'il ne serait ni d'un camp ni d'un autre. Et au sens actuel, ni de droite ni de gauche.
Pour un simple citoyen, dans le contexte politique qui est le nôtre, c'est beaucoup plus difficile. La "neutralité" y est, sans-doute, illusoire ou feinte. A preuve la réaction de DAVENNE à la lecture de propos, en effet, peu amènes pour le candidat qui a probablement - il se garde bien de l'avouer - sa secrète préférence ... Pierre BOUTANG, déjà, il y a trente ans, observait que l'on n'osait plus, de nos jours, "avouer le parti" ...
Alors, si HOLLANDE "n'est pas le seul à faire des promesses irréalisables", ce qui est, d'évidence, exact, si, de fait, "ils" en font tous, et plus souvent qu'à leur tour, s'il advient que nombre de Français finissent, un jour ou l'autre, par s'en rendre compte, pourquoi rendre ce blog responsable de ce qu'ils soient dégoûtés de la politique ? Soyons sérieux : les politiques s'en chargent assez bien eux-mêmes et tout le système médiatique avec eux ... A cette échelle, lafautearousseau compte pour du beurre.
Quant au racisme anti-gauche ou anti-droite, je n'ai jamais eu l'impression que ce blog l'ait jamais pratiqué. Tout simplement parce qu'il n'a cessé d'être extrêmement critique à l'égard de Nicolas SARKOZY et des aspects les plus inconséquents de sa politique, et surtout parce qu'il a constamment prétendu que, par delà les discours, et leur démagogie intrinsèque au système des partis, au "système" tout court, la différence qu'il y a, très concrètement, entre une politique menée par ce qu'on appelle, aujourd'hui, la gauche ou la droite, est aussi mince qu'un papier à cigarette, aussi minuscule qu'un Hadron. En voulez-vous des preuves ? Allons donc ! Songez que, sans le ridicule épisode d'une chambre d'hôtel new-yorkais, DSK, avec tout ce qu'il représente, aurait été le candidat du Parti Socialiste Français...
Vous croyez vraiment que c'est ce blog qui dégoûte les Français de la politique ?
Puisqu'il s'agit de parler d'insultes aux Français, parmi
lesquelles il faut noter la célèbre "Casse toi pov con ",
la principale insulte faite aux Français est l'imposture de
Nicolas Sarkozy, pour avoir abaissé la France à tout point de
vue, à des niveaux jamais atteints auparavant, alors qu'il
promettait avoir changé; belle duperie en effet, que seuls
ignorent aveuglément les sarkozystes.
Ce site n'est pas là pour faire des procès d'intention à tel ou
telle, mais pour analyser les faits. Il y a un bilan Sarkozy à
établir sans complaisance, c'est ce que l'on attend d'un site tel
que lafautearousseau, pour pouvoir parler ensuite de
l'avenir, et non pas des procès d'intention qui discréditent la
hauteur de vue d'un site de débat royaliste, censé oeuvrer à
la concorde nationale.
Je ne suis pas d'accord avec DC parce que, sans-doute, comme Patrick HAIZET, mais en sens inverse, il a une neutralité qui penche plutôt en faveur de l'un des candidats. Dans son cas, il s'agit de de François Hollande.
Chez Sarkozy qualités et défauts sont portés à un paroxysme, qui, s'agissant des défauts, et, même, parfois, des qualités, frise souvent le ridicule ou le grotesque. Les passionnels diront qu'il n'a que des défauts; point de qualités. Mais, passons notre route, ce n'est pas sérieux.
Chez Hollande, de toute évidence, aucun risque de paroxysme n'est à envisager. Il a passé sa vie à concilier les courants contraires du PS; à pratiquer des compromis subtils entre tendances, à camoufler les combines des uns et des autres, à couvrir les pratiques douteuses, à protéger les gens à risque, comme DSK pour qui la loi du silence, l'obligation de "protection du grand secret" était une "règle d'or". Mitterrand n'en a pas fait un ministre. Il n'a été qu'un homme de parti et plus : un homme d'appareil. Il se veut, aujourd'hui, peut-être avec une certaine sincérité, ce que De Gaulle appelait "l'homme de la Nation" et que, selon lui, devait être le président de la République, le Chef de l'Etat. Hollande peut-il réussir pareille transmutation ? Il est assez raisonnable d'en douter. Comme d'ailleurs, en doutaient, encore hier, et, certainement, en doutent toujours, ses compagnons et rivaux du PS ou, hors PS, des diverses autres gauches ... Dont je me risquerai à dire, d'ailleurs, loin de toute racisme anti-ceci ou cela, que, sur bien des sujets, je me sens beaucoup plus proche que du PS et de la Droite confondus.
Si je ne suis pas d'accord avec DC, c'est parce que, plus que les hommes eux-mêmes, qui ne sont pas sans qualités, qui en ont même, souvent, beaucoup, c'est le "système des partis" et, bien au delà, le "système" politique français dans l'ensemble clos qu'il constitue, droite et gauche réunies, qui doit être mis en cause; qui, d'ailleurs, a eu, en grande partie, raison de ce que les Institutions de la Vème république avaient, indéniablement, de positif et, nous le savons, de monarchique.
Les chasses aux sorcières à l'encontre des hommes ne servent plus à grand chose, si tant est qu'elles aient jamais servi, d'autant que pouvoir et marge de manœuvre se sont érodés pour tous ... A l'encontre de Sarkozy elle a, parfois, été excessive ou minable. Je n'en souhaite pas une autre de même niveau à François Hollande.
Pour le reste, si nous devons, en effet "œuvrer à la concorde nationale", nous n'avons aucune raison d'oublier les différentes guerres que l'idéologie de gauche a allumées en France (guerre religieuse, guerre contre les provinces, guerre contre notre Histoire, guerre scolaire..) et dans le monde ... sans qu'il soit besoin de préciser.
lafautearousseau n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre de la politique ou des diverses politiques de Sarkozy. Voudrait-on ménager Hollande ? Pourquoi donc ? On peut simplement souhaiter des notes plus "analytiques" plus "politiques" que simplement "d'humeur". (Point sur lequel je puis rejoindre DC).
Si nous sommes royalistes, cher DC, c'est pour ne pencher ni d'un côté, ni ... d'un autre. Et pour nous situer – au moins nous - dans une perspective royale, ou, au moins, dans ce que le Prince Jean appelle "un esprit de royauté".
La proposition de Monsieur Hollande de réaliser un traité franco-allemand et de dire que ceux qui veulent y adhérer le fassent n'est pas , à mon avis une bonne idée car c'est constituer un noyau directeur ou les autres pays, même si on sollicite leur adhésion ,peuvent se sentir compter pour moins et se considérer comme des satellites . L'Europe doit être homogène et chaque pays doit faire partie du tout de la même façon que la France et l'Allemagne. Autrement dit ,faire bande à part ne m'apparaît pas une bonne solution car elle peut engendrer la susceptibilité pour ne pas dire la suspicion des autres Etats.
"La proposition de Monsieur Hollande de réaliser un traité franco-allemand et de dire que ceux qui veulent y adhérer le fassent" n'est peut-être pas une bonne idée mais certainement pas pour les raisons qu'en donne ce Monsieur DAVENNE.
Je ne connais pas "davenne" mais je trouve qu'en employant le mot "haïr" il dit une chose fausse, tout simplement; je lis régulièrement ce Blog, et j'y ai lu au moins dix fois, si ce n'est vingt ou trente, la pensée et les propos d'Hubert Védrine encensés et cités en exemple; j'ai même lu que Védrine s'inscrivait dans la ligne de Bainville ! (je suis, d'ailleurs, tout à fait d'accord avec cette analyse...). Pourtant, il me semble bien qu'Hubert Védrine a été Ministre des Affaires Etrangères de Mitterand... J'ai pu découvrir aussi deux vidéos d'Edgar Morin, et les propos qu'il y tenait étaient eux aussi encensés par ce Blog. Peut-être "davenne" est-il nouveau sur ce Blog, mais parler de "haïr" dans ces conditions, et de "racisme anti-gauche" me paraît relever tout simplement du faux et de l'excessif, pour rester poli; et je partage l'opinion de Talleyrand : tout ce qui est excessif est insignifiant....
Hélas ne vous en déplaise cher monsieur ou chère madame, le racisme anti-droite et le racisme anti-gauche existent bel et bien et la haîne qui va avec aussi !
Pour répondre à la question posée, à savoir qui a dit que" la bêtise humaine est la seule chose qui puisse nous donner une idée de l'infini" eh bien ! c'est notre notre cher Flaubert qui en est l'auteur. Cet excellent Normand a dit des choses impérissables sur cette bêtise qui triomphe présentement sur les tréteaux électoraux. Par ailleurs je voudrais ajouter à cette pensée, une autre, celle de notre également cher Friedrich Schiller, le grand poète et dramaturge allemand. Elle est la suivante : "Gegen die Dummheit kämpfen die Götter selbst vergebens". En français : contre la bêtise même les Dieux luttent vainement !
Pour Sorel comme pour Proudhon, le combat pour la justice sociale était d'abord une affaire de valeurs et de réforme morale.
C'est précisément ce que ne propose pas la gauche. Sous prétexte de réalisme, les idéaux de gauche se sont au fil des années dilués dans le pragmatisme économique. Le socialisme a été remplacé par un moralisme humanitaire et pleurnichard, qui dénonce les abus et les dysfonctionnements du système sans jamais le remettre en cause. Elle fait la même politique que la droite, mais en trainant les pieds.
Champion de la "société juste" et de la compassion programmée, plus prompt à défendre le droit des minorités, le discours sur les "genres", le "politiquement correct", les sans-papiers, les phobies corporelles, que la classe ouvrière, François Hollande, en désignant le financier comme son "seul" ennemi, a poussé son discours jusqu'a la caricature.
Mon propos n'était pas de soutenir tel ou tel candidat, mais
lorsque lafautearousseau titre Le "Barnum Hollande" du
Bourget, ou l'insulte faite aux français..., ceci n'est pas à la
hauteur d'un site de débat royaliste.
Et si ce site avait pour objet de faire une campagne
anti-Hollande, il serait primordial qu'il ne soit pas lui-même
insultant, et qu'il démontre les propos qu'il avance, en matière
de "boni-menteur et de promesses intenables". Ceci est
d'ailleurs valable pour n'importe quel candidat ou candidate,
dont le site aurait à débattre.
Car dans le discours de François Hollande, d'atteindre
l'équilibre budgétaire en fin de mandat par des efforts
justement répartis, si l'on devait chercher la lune, on la
chercherait désespérément, tant les moyens de retrouver
notre liberté d'action résident avant tout dans notre volonté
de renégocier effectivement les traités européens,
mais d'une autre manière que celle que propose François
Hollande, à la de Gaulle, pour faire simple.
Anatole a parfaitement compris que Patrick Haizet défendait
la Sarkozie, quant à moi, je me contente de trouver ce qu'il y
a de meilleur dans chaque candidat avant de faire un choix,
si choix il y a. Que Nicolas Sarkozy se déclare déjà. Mais,
sans procès d'intention cette fois, il suffit de regarder son
bilan pour s'interroger sur ce qu'il y a de meilleur. J'entends
meilleur par ce qui a apporté un progrès, une amélioration à
ce que vivent quotidiennement les Français, et à l'image et la
place de la France dans le monde.
Il ne vous aura pas échappé que de l'extrême gauche à l'extrême droite aucun candidat ne propose de changer de société. Les élections, depuis longtemps déjà, consacrent des alternances, non des alternatives.
François Hollande ne peu que proposer de poser un sparadrap social sur la tumeur libérale. Il ne parle de justice qu'en termes de morales parcequ'il n'est pas capable d'en donner une définition en termes politiques (dans son discours du Bourget le mot "socialisme" est employé avec une extrême parcimonie).
C'est le représentant de la classe politico-médiatique, confrontée à un peuple qu'elle redoute et qu'elle méprise à la fois. Les "people" ont remplacé le peuple.
Le fait que les classes populaires votent en faveur du FN permet ainsi de les disqualifier. Par voie de contraste la grande bourgeoisie possédante, libérale libertaire, se voit attribuer un brevêt de bien-pensance et de supériorité morale. Protégée par son niveau de vie, elle est à l'abri des "idées mauvaises" où se complait le peuple.
Sarkozistes, Hollandais, les mêmes crabes sont dans le même panier. Tès peu pour moi.
Je ne savais pas que la "droite" et la "gauche" étaient des races.
Mais bon, c'est toujours la même rengaine: on ne croît pour vrai que ce que l'on a envie de croire.
Einstein aussi avait eu ce beau mot:"Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, je ne sais pas laquelle est arrivée en premier."
Puisque nous en sommes aux aphorismes, je vous propose celui-ci: Quand le doigt montre la lune les imbéciles regardent le doigt.
Le terme : xénophobie au lieu de racisme vous conviendra peut-être mieux , cher monsieur, car il s'agit bien là d'hostilité exagérée de gens de droite vis à vis de la gauche ou de gens de gauche vis à vis de la droite. C'est une réalité que vous ne pouvez ignorer ! Et je n'ai pas besoin de citer Einstein ou un autre pour celà.
Changer de société, c'est replacer l'humain au centre des
préoccupations premières, nous serons sûrement d'accord sur
ce point. Pour le reste, il faut faire avec ce qui existe, et en tirer
le meilleur, en vue de cet objectif, tout en prônant un pouvoir à
visage humain, le Roi. Sinon, autant aller se coucher.
A Monsieur DAVENNE.
Je vais essayer d'être plus clair.
Un sondage réalisé récemment montre que 6 Français sur 10 ne
parviennent plus à différencier la droite de la gauche. C’est évidemment une conséquence du recentrage des programmes des partis, qui n’est lui-même qu’un aspect d’un processus d’uniformisation du discours politique, entraînant sa
neutralisation de fait.
Ce recentrage des programmes a des causes multiples, mais
résulte avant d’un consensus implicite sur les finalités sociales, qui empêche toute remise en cause globale du système.
Du coup, l’alternative (remplacée par la simple alternance) devient impossible, et un nombre croissant d’électeurs
réalisent que les élections ne sont libres que dans la mesure où elles assurent la reproduction, sous des étiquettes interchangeables, de la même classe dominante.
Le système politique, en d’autres termes, est codé par avance pour que seuls puissent y triompher ceux dont on est assuré qu’ils ne changeront rien à ce système. Le pluralisme affiché n’est que de principe.
Le discrédit du système n’est jamais apparu plus évident que lors du référendum sur l’Europe du 29 mai 2005. Unanimes dans leur position en faveur du "oui", les grands partis de gouvernement ont été incapables de convaincre le peuple du bienfondé de leur choix, alors même que leurs consignes de vote étaient relayées par tous les grands médias.
Le "non", qui l’a finalement emporté, a été essentiellement
porté par les forces politiques "anti-système", décidées à réagir contre ce qui est apparu comme une entente des élites pour imposer le libéralisme et la mondialisation au peuple.
Grande a donc été leur surprise de constater que le peuple considérait au contraire qu’il s’agissait là d’une vraie question, et qu’on pouvait aussi bien y répondre "non", ce qu’il a d’ailleurs fait en majorité.
Tout montre que ce qui a disparu, c’est la relation de confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Or, là où il n’y plus de confiance, il n’y a plus de consentement possible, car la première est la condition nécessaire du second.
Nous sommes donc, comme l’ont déjà constaté une multitude d’observateurs, devant une crise majeure de la représentation. Ce qui doit conduire à s’interroger sur les limites de la démocratie représentative, mais aussi sur les rapports qui existent entre la démocratie et la représentation.
Si vous estimez que mes commentaires sont encore xénophobes, alors mon Cher Monsieur DAVENNE, je ne peux rien pour vous.
L'analyse de Thulé me paraît, de toute évidence, juste.
C'est pourquoi l'on peut critiquer (si possible, bien-sûr, sous forme argumentée) Hollande ou Sarkozy, Sarkozy ou Hollande, sans que ceux qui, en réalité, penchent plutôt vers l'un ou plutôt vers l'autre, même s'ils n'aiment pas à l'avouer, se mettent à pousser des cris d'orfraie et à s'entraccuser de racisme ou de xénophobie, termes, d'ailleurs, l'un et l'autre, excessifs et parfaitement impropres au sujet traité.
L'analyse de Thulé explique aussi pourquoi certains d'entre nous, dont moi, qui n'ont aucune envie de tomber dans le clivage droite-gauche, ni la « haine » de personne, se sont sentis, récemment, beaucoup plus en phase avec le discours d'un Chevènement, d'un Montebourg, d'un Mélenchon, ou, même, d'Henri Guaino, dans ses meilleurs jours, plutôt qu'avec les positions officielles, en fait très équivalentes, et toutes les deux menteuses, des deux principaux candidats. (Principaux pour le moment ? Nous verrons bien).
Mais il ne s'agit ni de Thulé ni de vous mais de bien d'autres !Ecoutez les gens dans la rue, dans les lieux publics ou privés et vous constaterez que ce que j'exprime est une réalité.
En accord parfait avec les propos de Thulé et Anatole, en y
ajoutant également Nicolas Dupont Aignan.