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Quelques instants en bonne compagnie: Extraits d'Un Prince français (15/20)....

            Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...

            Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...

            Quelques mises en bouche ?.....

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                                                                       237 pages, 19,50 euros

- Vous jugez nécessaire la réforme de l'Etat en matière économique. Qu'entendez-vous par là ?

  L'urgence dans ce domaine, c'est de réformer les finances publiques pour pouvoir diminuer les prélèvements obligatoires. A force d'intervenir tous azimuts, sans vision politique globale, l'Etat s'est dilué. Il n'est plus capable de résister aux nombreux "lobbies" qui l'assaillent. En a-t-il d'ailleurs la volonté ? Les plus acharnés à demander toujours plus sont les ministres.... L'Etat est prisonnier d'une clientèle qu'il s'est constituée à des fins politiques et dont il est aujourd'hui l'obligé. D'où l'accroissement de la dette.

- Est-ce si grave ? Après tout, les Etats ne peuvent pas tomber en faillite !

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 (évidemment, les lignes suivantes, et toutes les précédentes ont été écrites bien avant les développements actuels de la crise: Grèce etc...etc...ndlr)

  Détrompez-vous ! Je me garderai des comparaisons hâtives, mais souvenez-vous de l'Allemagne de Weimar. Plus près de nous, l'Argentine a fait faillite en 2002, elle ne s'en est jamais totalement remise. L'Islande ne se porte pas mieux aujourd'hui. Fin juin 2009, le gouvernement français estimait que notre dette publique atteindrait 83% du PIB en 2010 et 88% en 2012. La Grèce et l'Italie ont déjà toutes les peines du monde à trouver des financements à des taux raisonnables sur les marchés internationaux. La dette et le déficit sont de fausses solutions. Une fois la crise purgée, l'Etat devra orienter ses crédits, c'est-à-dire nos impôts, vers des dépenses d'avenir.   

(Chapitre 8 - Economie - pages 163/164).

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Commentaires

  • Avant de diminuer les prélèvements obligatoires, l'Etat devrait s'atteler à faire rentrer l'argent dans ses caisses plutôt que de contribuer à la pénurie organisée des recettes fiscales : fraude fiscale massive, taxes non perçues sur les transactions commerciales transitant par les paradis fiscaux, évasion fiscale, insuffisance des prélèvements sur les profits financiers et bancaires.

    Aujourd'hui, l'Etat souffre davantage d'un manque de recettes que d'un excès de dépenses. Qu'il s'agisse de la France ou d'autres Etats en difficulté financière.

    Les politiques sont effectivement prisonniers d'une oligarchie financière qui dicte ses lois et organise la pénurie financière des Etats en s'exonérant par tous les
    moyens légaux et illégaux de ses contributions à la puissance publique, afin de faire supporter de manière de plus en plus contraignante la charge des dépenses publiques sur le dos de la majorité des contribuables, essentiellement salariés.

    Ces pratiques, quoique l'on pense, ne pourront pas perdurer, faute de croissance économique, il faudra bien que ceux qui en profitent finissent par en payer le prix, pour le bien de tous.

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