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Nouvelle attaque de la Cour Européenne des droits de l'homme contre les racines chrétiennes de l'Europe. Les contre-attaques fusent.....

            La Cour européenne des droits de l'homme a estimé, le mardi 3 novembre, que la présence de crucifix dans les salles de classe en Italie est "une atteinte à la liberté de conscience". On notera juste que, dans le même temps, de nombreuses entités, et parfois la Cour des droits de l'homme elle-même, ne cessent de reconnaître à de nouveaux venus en Europe le droit à des signes distinctifs.

            La ficelle n'est-elle pas un peu grosse ? D'un côté, toujours le même, on prétend effacer toutes traces de ce qui est chrétien, pour ne pas effaroucher "les autres", "les nouveaux", qui ont le droit -eux- de ne pas être agréssés par les symboles religieux d'un continent chrétien, héritier d'une histoire bi-millénaire chrétienne. Mais d'un autre côté -et là aussi, toujours le même- on ne cesse de reconnaître à ces "nouveaux venus" et "différents" leur droit à vivre et afficher leurs différences: que ce soit dans la rue (burqas) ou dans l'intimité (excision, charia). Et sans se poser la question de savoir si cela nous agresse, nous.

           Question naïve: pourquoi n'aurions-nous pas, chez nous, sur notre continent, dans nos pays, le droit à nos signes distinctifs ? La Cour européenne des droits de l'homme serait, d'ailleurs, bien embarassée si on lui demandait d'expliquer clairement pourquoi et en quoi un crucifix serait une atteinte à la liberté de conscience. Et si on lui demandait de rédiger sa réponse par écrit, en la motivant par des arguments de droit....

            Face à cette inconscience -ou complicité ?- dans laquelle on peut voir, au fond, une façon de vivre et pratiquer le Je te prends ton pays et tu la fermes... les réactions, heureusement, n'ont pas manqué. En voici deux, en attendant les autres car, manifestement, l'affaire ne passe pas et les réactions hostiles à la Cour se multiplient...

Réaction n° 1: celle du Ministre italien de l'Enseignement:

            "La présence du crucifix dans les classes ne signifie pas une adhésion au catholicisme, mais c'est un symbole de notre tradition. L'histoire d'Italie passe aussi à travers des symboles: en les supprimant on supprime une partie de nous-mêmes. Dans notre pays, personne ne veut imposer la religion catholique".

            "Personne, et encore moins une cour européenne idéologique, ne réussira à supprimer notre identité. Notre Constitution reconnaît en outre, justement, une valeur particulière à la religion catholique".

Réaction n° 2 : celle du Vatican

             "Il est surprenant qu'une Cour européenne intervienne de façon lourde dans un domaine très profondément lié à l'identité historique, culturelle (et) spirituelle du peuple italien. Il semble qu'on veuille désavouer le rôle du christianisme dans la formation de l'identité européenne, qui, au contraire, a été et demeure essentielle".

              A noter, parallèlement, la réaction du cardinal Bertone, entre humour et sagesse:

              "Malheureusement, cette Europe ne nous laisse que les citrouilles et nous prive des symboles les plus chers... Nous devons chercher à conserver de toutes nos forces les signes de notre foi, pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas..."

    Question à la Cour: A quand le texte sur l'interdiction des citrouilles ?....

P.S.: l'affaire est à suivre, car elle fait des vagues en Italie. Les sondages sont ce qu'ils sont, et valent ce qu'ils valent, mais 84% des personnes interrogées, qu'elles soient pratiquantes ou non, ont répondu qu'elles avaient été choquées par l' "arrêt" de la Cour... L'exaspération des peuples monte ? Elle monte.....

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