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Quand un terroriste révolutionnaire a peur… de lui-même, finalement.

            Ou : le cri du coeur de Cesare Battisti…..

            On hésite, en lisant l’entrefilet du journal : Battisti redoute son extradition. On hésite entre l’indignation ou la franche rigolade.

            Comment ! Voilà quelqu’un qui a allègrement tué, et qui a répandu la mort et la terreur autour de lui, sans la moindre gêne ; et qui, maintenant, vient nous sortir – quelle indécence ! – que sa vie serait, son lui, en danger s’il était extradé du Brésil vers l’Italie. Le pauvre homme !

            Il fait grand cas de sa vie, lui qui a fait si peu cas de celle des autres !

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            « Je suis certain que si je vais en Italie je serais l’objet de vengeance. Je serais assassiné », n’a-t-il pas craint de déclarer à l’hebdomadaire Epoca, qui publie l’entretien sur son site internet (1). On hésite donc entre le rire franc et le dégoût le plus complet.

            Nous l’avons dit souvent : nous ne sommes pas des charognards; nous ne demandons pas la vengeance, mais la simple justice ; et nous ne souhaitons pas qu’il soit extradé pour être lynché, ce qu’il ne risque à l’évidence pas, lui qui est bien mieux protégé que les innocents qu’il a odieusement assassinés ! Nous demandons simplement qu’il réponde de ses actes, devant la justice de son pays, qui lui offre infiniment plus de garanties –contrairement à ce qu’il feint lâchement de croire…- que lui n’en a offert ( !) à ses innocentes victimes.

             En réalité que fait-il Battisti, dans cet entretien accordé à Epoca ? Il continue à mentir, à vivre dans la dissimulation et la manipulation; il montre qu’il n’a pas changé, et qu’il ne changera probablement jamais. Il reste un « bon » ( !) révolutionnaire, vivant dans le mensonge et l’intox. Il fait semblant d’avoir peur qu’on lui donne la mort, alors qu’il est est absolument sûr et certain qu’il ne la risque pas une seconde, lui qui, encore une fois, l’a si volontiers donnée, et sans faire tant d’histoires, à des malheureux qui n’avaient strictement rien fait.

             C’est lamentable, et c’est minable. Il faut, sans cesse et même si on l’a fait mille fois , au point que cela en devient lassant, démythifier et démystifier ces révolutionnaires sanguinaires, et irrécupérables; leur esprit tordu et leur(s) mensonge(s) perpétuel(s); et la clique de toutes celles et tous ceux qui les soutiennent…..

(1) : Condamné à la prison à perpétuité par contumace en Italie pour l’assassinat de quatre personnes entre 1977 et 1979, ce criminel est actuellement incarcéré à Brasilia, s’étant fort courageusement ( !) enfui au Brésil, depuis la France où il s’était d’abord réfugié, n’ayant pas le courage d’assumer les conséquences de ses actes ignobles dans son propre pays. Et on voudrait nous faire prendre des minables pareils pour des héros ou des militants !.....

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