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Les prix du mardi...

          le prix citron: à Bertrand Delanoë. Il a voulu faire un coup de pub, à usage interne, en nommant le Dalaï Lama citoyen d'honneur de la Ville de Paris.

          Il ne pouvait bien sûr pas ignorer que cette décision n'aurait strictement aucune incidence sur la marche des évènements; il ne s'agissait à l'évidence que d'une gesticulation purement démagogique, visant à lui faire marquer des points face à ses rivaux (la compétition étant acharnée au PS en vue des prochaines présidentielles...)

          Oui, mais voilà: après avoir mesuré les "remous" créés par son initiative, il a présenté ses excuses.... à Nicolas Sarkozy !

          Celui-ci a fait savoir en effet que Bertrand Delanoë l'avait appelé pour "s'excuser"d'avoir interféré dans les négociations sur les Jeux olympiques en faisant le dalaï-lama "citoyen d'honneur de la Ville de Paris". Selon le président de la République, le maire de la capitale a été surpris par la virulence avec laquelle les autorités de Pékin ont réagi à son initiative.....

          C'est un peu facile. Il n'y a que deux solutions: ou Delanoë est sincère, ou il ne l'est pas. S'il est sincère, force est de constater qu'il est un peu (beaucoup...) léger. Un enfant de 6° se serait douté, avant, que cette décision allait faire des vagues... Et s'il n'est pas sincère, alors, c'est tout simplement qu'il n'a pas le courage personnel d'assumer son geste, maintenant que les conséquences du-dit geste l'effrayent....

          Bref, dans un cas comme dans l'autre, Bertrand Delanoë ne sort pas grandi de cette affaire. Et ce qui, croyait-il, devait lui faire marquer des points le laisse en réalité piteux et déconfit, comme pris à son propre piège...

          le prix orange:à Xavier Darcos. On voit qu'il résiste courageusement à la démagogie des manifestations lycéennes, manipulées en sous-main par des syndicats d'enseignants jaloux de leurs privilèges et désirant les défendre "perinde ac cadaver".Mais Xavier Darcos ne fait pas seulement front dans la rue au mauvais esprit de ceux qui font preuve, en plus, du pire des sectarismes.

          A l'Assemblée nationale, le député UMP Yves Nicollin (Loire) a dénoncé l'incident suivant: 2 groupes de 6 élèves inscrits à des stages de rattrapage, durant la première semaine des vacances de Pâques, devaient être encadrés par un enseignant du public et un enseignant du privé. Mais ce dernier s'est vu interdire l'accès à l'établissement public "en vertu du principe de laïcité", annulant du coup les cours pour six élèves !... Réponse du Ministre:

    "Comment peut-on refuser un enseignement a des élèves volontaires ? Est-ce acceptable qu'un professeur qui est sous contrat d'association avec l'État, donc qui a la même responsabilité, le même diplôme, la même compétence et les mêmes engagements vis-à-vis du service national de l'éducation soit écarté au motif qu'il vient de l'enseignement privé sous contrat ? Il y a là quelque chose qui n'est pas acceptable, et le maire adjoint de Roanne, sous prétexte qu'il est socialiste, qui a décidé de prendre cette décision, doit être condamné par ses amis politiques"...

    Face à l'idéologie, à la mauvaise foi et au mauvais esprit, une seule solution: aller "à la castagne". Il semble que ce soit la voie choisie par le Ministre......

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