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Comment Louis "Sept millions sept" ose-t-il encore regarder "ses" (?) salariés en face ?.....

          Louis Schweitzer, on le sait, est Président de la Halde. Il est aussi président du conseil de surveillance du Monde. Il amis le feu aux poudres en déclarant, le 7 mai, sur France Inter:

    "Si Le Monde ne rétablit pas son équilibre, il condamne son indépendance... (un plan social) ça doit toujours être quelque chose qu’on décide en dernier recours, mais là je crois qu’il faut le faire".

          Aussi sec, des salariés du Monde, menacés de licenciement ont installé une banderole près du siège de la Halde: "Le monde en lutte" (récit de la journée dans Libération du 7 mai...), et l’assemblée générale intersyndicale a répliqué :

          "Nous nous étonnons, que vous, président de la Halde, vous ne fassiez pas la différence entre un plan de départs volontaires - revendication de notre intersyndicale - et un plan de départs contraints, comportant, obligatoirement, des critères de licenciements discriminatoires (âge, ancienneté, «adaptabilité», situation de famille, etc.). Ajoutons que des départs contraints ne garantissent en rien l’indépendance du journal.»

           La lettre de l’intersyndicale (CGT, CFDT, SNJ) a été remise à la Halde: un des manifestants a déclaré : "M. Schweitzer, avec ses 7,7 millions d’euros de plus-values avec Renault en 2007, ne se rend pas compte de ce que signifie 129 licenciements. Quant à

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notre vice-président du directoire, David Guiraud, il s’est négocié un parachute doré proprement scandaleux."

          Sept millions sept cent mille euros de plus-value ! Ce salarié du Monde, en danger, a raison d'être scandalisé de l'éloignement dont fait preuve Louis Schweitzer, par rapport à ses angoisses personnelles et professionnelles. Son patron, donneur de leçons professionnel et moralisateur attitré de la république, ne fait-il pas partie de ces personnes qu'a si bien croquées La Bruyère, dans ses "Caractères": "Quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ?".  

          Tout est dit.... Mais que Schweitzer ne vienne plus, à tout bout de champ, nous faire la morale avec sa Halde.....

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