Rions un peu...: Espèces invasives ou envahissantes: la France et l'Europe menaçées! TF1 sonne l'alerte!.....
Voici la retranscription du sujet "envoyé"par Patrick Poivre d'Arvor le 17 janvier, lors du JT de 20 heures de TF1, et "dit"par Carole Venuat:
"Plus de 10.000 espèces exotiques prolifèrent de façon incontrôlée partout en Europe. Selon les scientifiques elles pourraient mettre en danger la biodiversité...Sous ses airs inoffensifs cette coccinelle asiatique est classée ennemi numéro un pour ses congénères européennes....
La grenouille taureau, originaire d'Amérique, ne se contente pas de toiser les petites françaises avec ses longues cuisses musclées: elle les dévore tout simplement!....
Animaux, micro organismes, végétaux: toutes ces espèces dites invasives ou envahissantes ont un point commun: elles menacent notre bio diversité...
Après trois ans de travaux, et pour la première fois, ces spécimens exotiques viennent d'être répertories dans le cadre d'un programme européen. Parmi les 10.700 recensés 15% produisent des dégâts avérés sur l'environnement et l'économie....
Importés volontairement par des amateurs d'exotisme, ou accidentellement via les transports, le rythme de ces introductions n'a cessé d'augmenter au cours de ces dernières années...
Sans prédateurs pour la plupart, et sans solutions efficaces pour les éradiquer, ces espèces s'acclimatent sous nos latitudes......."
Pour illustrer le sujet, on voit d'abord une énorme grenouille, puis un animal qui pourrait ressembler à un castor, et pour finir la caméra filme longuement, au fond des eaux, un herbier de posidonie envahi et asphyxié par la désormais très connue "caulerpa taxifolia": on sait les ravages que provoque, dans les fonds méditerranéens, cette algue "venue d'ailleurs"....)
TF1 a raison de nous alerter: il est urgent de réagir, et de défendre.... la bio diversité! Aux armes, citoyens!... Attention, cependant: comme le dit la formule célèbre -et consacrée- toute ressemblance avec une situation existante etc...etc.... serait bien sûr purement fortuite et n'engagerait en aucun cas etc... etc....
Commentaires
Ce texte nous amène à nous demander pourquoi ce que l'on trouve néfaste pour les animaux ne l'est plus quand on parle des hommes. Ne font-ils pas, eux aussi, partie de la biosphère ? Pourquoi une telle différence de traitement ?
La réponse à cette question est pénible, non pas parce qu'elle n'est pas évidente, mais parce qu'elle remet gravement en cause nos certitudes. En effet, la modernité reprend en la généralisant et en la déformant la doctrine chrétienne, et avant elle, hellénistique de la place de l'homme dans le Cosmos. C'est en effet parce que la doctrine platonicienne établit une césure radicale de l'homme avec la nature qu'il est indécent (dans cette optique) de vouloir appliquer à l'humain les règles naturelles du vivant. Ainsi Albert Jacquard écrit que toute la pensée démocratique tend à soustraire l'homme aux impératifs du vivant. D'où l'imposture écologiste, qui prétend nous imposer des contraintes pour préserver l'environnement sans remettre en cause ce postulat mortel.
Et nous, oserons-nous nous remettre en cause ?
Ce texte nous amène à nous demander pourquoi ce que l'on trouve néfaste pour les animaux ne l'est plus quand on parle des hommes. Ne font-ils pas, eux aussi, partie de la biosphère ? Pourquoi une telle différence de traitement ?
La réponse à cette question est pénible, non pas parce qu'elle n'est pas évidente, mais parce qu'elle remet gravement en cause nos certitudes. En effet, la modernité reprend en la généralisant et en la déformant la doctrine chrétienne, et avant elle, hellénistique de la place de l'homme dans le Cosmos. C'est en effet parce que la doctrine platonicienne établit une césure radicale de l'homme avec la nature qu'il est indécent (dans cette optique) de vouloir appliquer à l'humain les règles naturelles du vivant. Ainsi Albert Jacquard écrit que toute la pensée démocratique tend à soustraire l'homme aux impératifs du vivant. D'où l'imposture écologiste, qui prétend nous imposer des contraintes pour préserver l'environnement sans remettre en cause ce postulat mortel.
Et nous, oserons-nous nous remettre en cause ?