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Travailler moins et gagner plus? Et si certains arrêtaient de dire n'importe quoi!.....(2)

          Et puis il y a ceux qui énoncent "la totale": ainsi l'inénarrable Gérard Aschiéri lorsqu'il formule sa sempiternelle demande ("plus de moyens"!...), ce qui revient à demander et plus de fonctionnaires et une augmentation des salaires! Quand on sait que la sur-administration est l'une des causes principales, voire la principale, du déséquilibre et du désordre général des finances publiques!....

          On ne peut que poser la question: à quoi jouent ces responsables politiques et syndicaux? Et pour qui prennent-ils les Français?.....

          Le peuple, en ses profondeurs, a bien souvent plus de bon sens que les princes qui nous gouvernent. Ainsi, pas forcément heureux mais très lucides et profondément réalistes, les salariés de l'usine de pneumatiques Continental à Sarreguemines (Moselle) ont massivement voté en faveur du paiement d'une partie de leur RTT et du retour à la semaine de 40 heures dans leur entreprise, Sur les 1.300 inscrits, 1.164 ont pris part au vote, soit un taux de participation de 89%. Le "oui"a remporté 75% des suffrages, la proportion étant de 96% chez les cadres et de 69% chez les ouvriers. Quel désaveu pour l'utopie des gouvernants (Martine Aubry, Lionel Jospin) et pour l'irresponsabilité des syndicats! Oui, vraiment, quand on aura associé l'ensemble des travailleurs -par leur adhésion aux syndicats, et ce de la manière qu'on voudra...- on aura des syndicats plus ouverts, plus réalistes et, au vrai sens du terme, "progressistes"....On donne bien des tickets-repas aux salariés: pourquoi pas des tickets-cotisation syndicale, afin que -gratuite- celle-ci ne soit plus refusée?.....

          Terminons cette réflexion par une constatation. Travailler plus pour gagner plus : c’est la dure règle depuis l’origine des temps. Si les Français en sont venus à en douter c’est aussi que la part qui leur est retirée sur les fruits de leur travail est excessive ; c’est surtout qu’ils ont le sentiment confus que cette ponction théoriquement destinée à leur être redistribuée sous diverses formes, est largement dilapidée et qu’elle sert davantage à faire vivre trop de structures inutiles, trop de monde mal employé, trop de profiteurs venus des quatre coins du monde, à financer trop de gaspillages de toutes sortes, publics et privés, plutôt qu’à faire prospérer la France et les Français. La France est malade de son État. Les Français aussi, qu’il a, peu à peu, contaminés. On s’étonne qu’ils manquent de dynamisme, de confiance dans l’avenir. Mais quand on regarde le spectacle qui vient d’être dit, il faut bien admettre que l’on serait dégoûté à moins … (fin)

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