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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Gilles-William Goldnadel : « Si on parle de Mohamed, alors il faut parler tout autant de la personnalité du meurtrier ».

    Théo, ce jeune vendeur de 18 ans, a été poignardé à mort, samedi, pour une banale affaire de facture téléphonique, dans le centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Me Gilles-William Goldnadel, qui a lancé le hashtag #Theoccultation, pour dénoncer l’occultation, par la plupart des grands , du fait que le meurtrier est un délinquant migrant sénégalais. 

    Il s’explique au micro de Boulevard . Occultation ?

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    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-90536342

     

    Pourquoi le hashtag «  pour Théo », en particulier, vous a fait réagir ?

    Je partage le hashtag « Justice pour Théo », mais j’ai aussi lancé « Théoccultation » puisque, parmi mes sources de chagrin que m’inspire cette terrible affaire, l’occultation par les médias conformistes de la personnalité de l’agresseur – à savoir un migrant sénégalais délinquant récidiviste – a été totalement occultée. À la différence du Figaro qui, dès le départ, a été exhaustif, a délibérément occulté la personnalité du meurtrier. Personne, aujourd’hui, ne nie que l’immigration est un facteur d’insécurité particulier et particulièrement grave. Lorsqu’on cache cela délibérément au public, ce n’est pas gratuit. Vous pourriez me dire que c’est peut-être dangereux de parler de l’origine des gens, mais je répondrais que la gauche a focalisé de manière obsessionnelle sur la couleur de peau de George Floyd et de Derek Chauvin. Dès l’instant où il s’agit de l’altérité, il n’y a pas de limites à se pencher sur la couleur des gens.

    Derek Chauvin et George Floyd étaient tous les deux américains. Le meurtrier du jeune Théo était un migrant étranger. Par conséquent, cela n’a strictement rien à voir avec l’aspect racial.

     

    Vous qui connaissez bien le monde médiatique depuis plusieurs décennies, autan, dans les années 90, c’était jouable de nier la relation entre l’immigration et l’insécurité, autant, aujourd’hui, cela crève les yeux de tout le monde. Comment expliquer que cette gauche-là refuse encore d’ouvrir les yeux ?

    Vous avez parfaitement raison. C’est d’autant plus pathétique que dans les années passées, les médias conformistes détenaient un monopole sur l’information, alors qu’aujourd’hui, il y a des brèches, y compris à l’intérieur du monopole, et il y a également Internet. De toute manière, la population est au courant. C’est donc une posture presque religieuse. Les mêmes insistent sur la couleur de peau de manière raciale.

    Le hashtag « Théoccultation » est justement fait pour briser cette posture idéologique. Le Monde l’a caché. Inter l’a caché. France 2 a fait un reportage sur le drame de Théo en parlant de lui et en montrant Mohammed qui s’est courageusement jeté sur le meurtrier et en a d’ailleurs parlé avec humilité. Si on parle de Mohammed, alors il faut tout autant parler de la personnalité du meurtrier. Or, rien n’a été dit ! Les gens qui regardent la télévision de service public France 2 sont dans l’ignorance de la personnalité de l’agresseur, alors que c’est un fait de .

    La criminalité particulière de la migration est un fait de société totalement incontournable.

    Ce matin, sur France Inter, on ne parlait plus de Théo. La revue de presse de M. Askolovitch aurait pu reprendre l’excellent article du Figaro.

     

    Pendant ce temps-là, cette gauche-là fêtait la libération de Bagui Traoré…

    Oui, et en le représentant presque comme un innocent total, alors qu’il est multi-délinquant.

    On peut comparer l’affaire Théo avec son célèbre homonyme. Ce dernier est toujours en vie et les faits sont autrement plus compliqués. M. Hollande s’était rendu au chevet de Théo, alors que là, je n’ai pas entendu un mot de son successeur. L’affaire Théo est allée jusqu’au Conseil des droits de l’homme de l’, où la France était mise en cause. Il y a, dans cette différence, quelque chose de terrible. Le « Théoccultation » me paraît effectivement une thématique électronique intéressante.

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Vers la stagflation et un krach, par Marc Rousset.

    La Bourse de Paris a terminé, ce vendredi, tout comme Wall Street, dans le rouge à 6.460, plombée par des inquiétudes sur une américaine non temporaire, sur les variants du Covid et l’inégalité vaccinale dans le monde, sur la vigueur de la reprise et un ralentissement en Chine au deuxième trimestre. 

    marc rousset.jpgL’indice des consommateurs américains de l’université du Michigan est ressorti à seulement 80,8, contre 87, de consensus de marché, suite à la hausse des prix de 5,4 % sur un an aux États-Unis (7,3 % pour les prix de gros, au plus haut depuis onze ans). La Fed pourrait resserrer sa politique monétaire avant même, comme elle le prétend, que « la reprise soit complète ». En Europe, l’inflation a atteint 2,5 % en juin, en Espagne et au .

    Le prix des logements aux États-Unis augmente plus rapidement qu’au sommet de la bulle des subprimes, il y a quinze ans. L’indice immobilier américain (FHFA) progresse à un rythme record de 15,7 % par an. Sur la base des 4.500 milliards de dollars créés depuis le début de la pandémie, l’inflation américaine pourrait osciller entre 5 et 10 % jusqu’à fin 2022. Les taux d’intérêt sont toujours nuls et la Fed achète toujours 120 milliards de dollars d’obligations chaque mois, alors que les programmes de relance de Biden vont conduire à un budgétaire de 3.000 milliards de dollars, soit 15,5 % du PIB, ce qui équivaut à des chiffres d’une période de guerre, contre une moyenne de 8 % environ dans la zone euro.

    De plus, les ménages américains ont amassé 2.400 milliards de dollars d’épargne excédentaire qui est gelée depuis quinze mois, ce qui est très supérieur aux ménages français (180 milliards d’euros). Dès que les reprendront, la vélocité de la monnaie, source d’inflation, reprendra son cours normal. La Fed, prise au piège de la dette, fait face au dilemme du resserrement monétaire immédiat qui conduira à un krach sur les marchés ou à ne rien faire, ce qui laissera le génie de l’inflation sortir de sa bouteille. La BRI (Banque des règlements internationaux) craint que les marchés ne réagissent avant la Fed, ce qui conduirait aussi à un krach.

    Il semble également que l’effet déflationniste des 800 millions de travailleurs faiblement rémunérés de la Chine et de l’Europe de l’Est soit épuisé car les salaires ont augmenté d’une façon substantielle, même s’il y a encore de la réserve trop nombreuse en Inde et dans les pays émergents. La réalité, c’est qu’il y a trop d’argent pour trop peu d’offre. La Fed risque d’être forcée de réajuster le calendrier de sa réduction d’achats d’actifs et, comme l’écrit la BRI : « Plus les banques centrales tarderont, pire ce sera. »

    De nombreuse pénuries hors normes perturbent l’industrie mondiale. 47 % des industriels français ont des difficultés d’approvisionnement. La politique des flux tendus sans stock de est remise en question et il peut être intéressant de produire local. Les coûts du transport maritime atteignent des records, à 8.800 dollars le conteneur de 40 pieds, et les fabricants chinois de conteneurs n’arrivent pas à produire suffisamment. En un an, les cours du cuivre et de l’aluminium ont progressé de 50 %.

    Le professeur américain Nouriel Roubini est encore plus soucieux que la BRI : il estime que nous nous dirigeons, en fait, vers la stagflation car « la stagflation des années 1970 va bientôt se télescoper avec les crises de la dette de la période post-2008 ». Il écrit, dans le Guardian, que « la question n’est pas de savoir si cela aura lieu mais quand, car les ratios d’endettement sont beaucoup plus élevés que dans les années 1970 ». Il énumère les causes de stagflation : « retour du protectionnisme, vieillissement démographique dans les économies avancées et émergentes, restrictions d’immigration dans les économies avancées, relocalisation de la fabrication dans des régions à coût élevé, balkanisation des chaînes d’approvisionnement mondiales ».

    Les marchés risquent de bientôt connaître le « moment Minsky » (autre célèbre professeur américain), suite au changement de politique des liquidités ou par peur du changement de politique à venir des banques centrales, c’est-à-dire le moment où les investisseurs surendettés, après avoir pris des risques élevés mettant en péril la stabilité du système, décident de vendre en masse, déclenchant une spirale de baisse -entretenue – ce que l’on appelle un krach.

     

    Marc Rousset

     
    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Robert Ménard : « Pardon de vous dire que dans les familles d’origine immigrée, on a plutôt besoin de mieux apprendre le

    Le 2 octobre, aux Mureaux, dans les Yvelines, Emmanuel Macron, accompagné de six ministres, a prononcé un discours très attendu sur « les séparatismes », et particulièrement le séparatisme islamiste radical. Il a annoncé les grandes lignes de la stratégie « La République en actes ».

    Réaction de Robert Ménard au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/robert-menard-384354931

    Emmanuel Macron a prononcé, aujourd’hui, son discours très attendu sur le séparatisme. Ce discours a déçu beaucoup de monde. Faites-vous partie de ces derniers ?

    En partie, seulement. D’abord, il a enfin eu des paroles qu’on attendait. Derrière le mot « séparatisme », c’est l’islamisme qui était le problème. Il l’a dit fortement. Lorsqu’il parle de faire respecter la neutralité du service public, je ne peux qu’acquiescer. Tous les jours, je vois qu’un certain nombre de gens tentent de violer cette neutralité. Lorsqu’il dit qu’il faut arrêter de subventionner un certain nombre d’associations, je dis qu’il serait temps !
    J’ai personnellement dénoncé le communautarisme de certaines associations. Il dit qu’il faut faire signer des chartes. Très bien ! J’ai demandé aux cinq mosquées de Béziers de signer les chartes. Certaines ont refusé de les signer. Que fait-on lorsqu’elles refusent de les signer ?
    Je suis rassasié de bonnes intentions. Concrètement, j’ai envie que les choses changent. Je veux bien signer des chèques aux gens, mais pas des chèques en blanc. Or, je constate aujourd’hui que certaines choses ne marchent pas.

    Emmanuel Macron a également évoqué le passé colonial de la France. Comment avez-vous interprété cette parole du chef de l’État ?

    C’est insupportable. Il y en a marre ! C’est la politique de l’excuse par définition. Je viens de l’Algérie. Les musulmans, les Maghrébins et les Algériens qui venaient dans les années 60 en France avaient, eux, connu la colonisation. Ils n’invoquaient jamais la colonisation pour justifier les manquements de leurs enfants. Quatre générations après, on vient nous expliquer que ces petits chéris ont subi un tel traumatisme qu’il faudrait se battre la coulpe. Ça suffit !
    Rien ne saurait justifier un certain nombre de comportements.
    Aujourd’hui, invoquer cela pour expliquer qu’on serait responsable, d’une manière ou d’une autre, d’une espèce de traumatisme est invraisemblable. Rappelez-moi quel a été le passé colonial de la Turquie ?

    Dans les mesures concrètes, il y a l’interdiction de l’école à la maison dès la rentrée prochaine. C’est rogner sur les libertés individuelles… Est-ce un contrôle de l’État sur l’éducation ?

    J’ai commencé à vous dire le positif du discours. Maintenant, je vais vous parler du négatif. Il est vrai que c’est un problème. Au nom d’une vraie raison, il faut lutter contre cela. On va menacer toutes les familles qui préfèrent garder leurs enfants à la maison et toutes les écoles hors contrats. N’y aurait-il pas un vrai problème ?
    On dit qu’on veut garder la neutralité du service public, mais ils n’ont pas été foutus de faire en sorte que les mamans qui accompagnent lors des sorties scolaires sortent sans voiles.
    Lorsqu’on n’est pas capable de faire respecter cela, pardon de vous dire que je peux être dubitatif, sans faire de procès d’intention. On m’explique qu’on va supprimer les ELCO, les classes que l’on prêtait à l’Éducation nationale pour donner des cours dans des langues ; en l’occurrence, à Béziers, c’était l’arabe et le turc, par des enseignants qui étaient nommés par les pays en question, sans aucun contrôle. Cela fait des années que l’on demande la suppression. Et là, on va vraiment les supprimer ! Très bien, mais c’est, dans le même temps, expliquer que l’on va développer l’enseignement de l’arabe à l’école. Pardon de vous dire que, dans les familles d’origine immigrée, on a plutôt besoin de mieux apprendre le français à l’école. Encore une fois, c’est ça le problème.
    Cette mesure est le contraire de l’intégration. C’est flatter un certain nombre de gens, sans prendre la mesure des difficultés que cela représente pour un gosse qui n’est pas d’une famille où on parle le français comme vous et moi. Aidons ce gosse-là plutôt que de flatter un certain nombre de courants.

     

    Robert Ménard

     
    Maire de Béziers
    Ancien journaliste. Fondateur de Reporters sans frontières et de Boulevard Voltaire
     
  • Un crime barbare de plus. Les vrais responsables devront un jour rendre des comptes, par Isidore.

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    Enfant, je n’aurais jamais imaginé, sauf dans mes pires cauchemars, voir dans ma douce France ce qui s’est passé vendredi. Quand on pense à notre nouveau ministre de la Justice qui, le jour de son intronisation, a résumé son objectif en déclarant qu’il allait combattre le racisme, on se dit « Quel orateur » ! Mais de quel racisme parlait-il ? Personne ne sait. Même lui, l’avocat, ne doit plus savoir où il en est. À force d’être payé pour trouver des excuses aux criminels ou les transformer en victimes.

    Et Macron prétend que c’est un méchant réflexe nationaliste de fermer les frontières : « C’est du repli sur soi », selon lui. Oh, mais c’est pas bien, ça ! Pour une majorité de Français de bon sens, c’est tout simplement la même chose que de fermer sa maison à clé. Cela n’empêche pas d’ouvrir et d’accueillir.

    Et nos juges qui sapent tout le travail de la police en libérant à tour de bras, car ils n’aiment pas les prisons. Ce ne serait pas une bonne solution. Mais c’est quoi, leur solution à eux ? On attend toujours.

    Tous ces gens – « qui sont aux responsabilités », comme ils disent – du pouvoir et des médias se disent gaullistes. Ils ont fêté, cette année, son anniversaire en grande pompe. Mais est-ce que le général de Gaulle aurait attendu une seule année pour réagir contre cette avalanche de crimes odieux, barbares et honteux – car il s’agit bien de ça. La France est devenue un pays faible, impuissant devant le terrorisme, la délinquance, le trafic de drogue. « On fait bloc », disait, vendredi soir, le gouvernement. Jusqu’au fin fond de l’Aveyron, on doit en rigoler devant sa télé. Ou plutôt en pleurer !

    Il y a quarante ans, la gauche de Mitterrand a préféré créer SOS Racisme. Était-ce par générosité ? Ou plutôt idéologie et clientélisme ? Et cette droite moribonde qui a peur de son ombre et d’être jugée trop à droite ! Pendant quatre décennies, tous ces gens se sont gentiment partagé le pouvoir tout en nous faisant regarder ailleurs le grand ennemi, le diable, dont il fallait se méfier. C’était . Pourtant, Les Républicains disent désormais, mais du bout des lèvres, ce que lui martelait hier.

    Il faut entendre Mélenchon oser déclarer, juste après le massacre de ce malheureux professeur, que ce barbare fait honte à sa religion. Non, Monsieur, ne « mélenchons » pas tout : il ne fait pas honte mais honneur à sa religion, vous diront certains. C’est écrit dans le Coran. Malgré la violence qui gagne tout le pays, l’Insoumis et ses amis islamo-gauchistes demeurent sur leur cheval de bataille : l’islamophobie. Se sont-ils seulement demandé combien de « jeunes », parmi leur « clientèle », ont applaudi ce crime, vendredi soir ?

    En revanche, Éric Zemmour, le plus patriote de nos journalistes, qui ne pense qu’à protéger la France de ces barbares, lui, est critiqué pour ses propos par la presse en général et attaqué, poursuivi régulièrement par le CSA ou le parquet pour « incitation à la haine ». On se moque du monde. Des oreilles chastes de plusieurs animateurs de grandes radios se sont indignées parce qu’il proposait d’empêcher tous les mineurs migrants isolés de rester sur notre sol. La polémique reposait sur le fait qu’il aurait dit que « tous étaient des délinquants ». Non, non et non ! Il a seulement dit qu’il fallait tous les empêcher de venir pour éviter ces crimes odieux.

    Mais ces animateurs de radio aiment le sensationnel et le scandale, ça fait de l’audience. Alors, on n’est pas à un mensonge près. Ces professionnels des médias, ces responsables au pouvoir, cette justice et ces juges rouges ont une immense responsabilité devant le crime horrible d’hier.

    Chaque fois que vous les entendez se justifier par la République ou ses valeurs, méfiez-vous, ça ne signifie rien mais ça sent l’entourloupe ! Un jour, sûrement, la Cour suprême du peuple retrouvera son pouvoir, les rattrapera un à un et ils devront rendre des comptes.

     

    Isidore

    Chroniqueur
     
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (21) : L'erreur initiale de Louis XVI, "trop notre Père et point assez notre Roi..." (Malesherbes)

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    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (21) : L'erreur initiale de Louis XVI, "trop notre Père et point assez notre Roi..." (Malesherbes)

     

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    De Jacques Bainville, Journal, Tome III (1927-1935)

    15 juillet 1929

    Supposons qu'on apprenne ce soir qu'une bande de communistes, grossie des éléments louches de la population, a donné l'assaut à la prison de la Santé, massacré le directeur et les gardiens, délivré les détenus politiques et les autres. Supposons que cette journée reste dépourvue de sanctions, que, loin de là, on la glorifie et que les pierres de la prison emportée d'assaut soient vendues sur les places publiques comme un joyeux souvenir. Que dirait-on ? Que se passerait-il ?

    D'abord les citoyens prudents commenceraient à penser qu'il ne serait pas maladroit de mettre en sûreté leurs personnes et leurs biens. Tel fut, après 1789, le principe de l'émigration. Mais peut-être y aurait-il aujourd'hui plus de français qu'en 1789 pour accuser l'imprévoyance et la faiblesse du gouvernement et pour les sommer de résister à l'émeute.

    Aujourd'hui le sens primitif du 14 juillet devenu fête nationale est un peu oublié et l'on danse parce que c'est le seul jour de l'année où des bals sont permis dans les rues. Mais reportons-nous au 14 juillet 1789 comme si nous en lisions le récit pour la première fois. Il nous apparaîtra qu'il s'agissait d'un très grave désordre, dont l'équivalent ne saurait être toléré sans péril pour la société, qui a conduit tout droit en effet à la Terreur et au règne de la guillotine, accompagnée des assignats. Et le gouvernement qui a laissé s'accomplir sans résister ces choses déplorables serait digne des plus durs reproches.

    Nous avons connu un vieux légitimiste qui disait, en manière de paradoxe, que Louis XVI était la seule victime de la Révolution dont le sort fût justifié. Quel avait donc été le tort de Louis XVI ? Quand on lit les Mémoires de Saint-Priest, on s'aperçoit que l'erreur du gouvernement de 1789 n' a pas été d'être tyrannique (il n'était même pas autoritaire) ni d'être hésitant, ni d'être fermé aux aspirations du siècle. Son erreur, énorme et funeste, a été de ne pas croire au mal. Elle a été de ne pas croire qu'il y eût de mauvaises gens, des criminels capables de tout le jour où ils ne rencontrent plus d'obstacle.

    Saint-Priest montre Louis XVI dans toutes les circonstances, et jusqu'au 10 août, ou peu s'en faut, convaincu que tout cela s'arrangerait et que ni les émeutiers de la Bastille ni les révolutionnaires n'étaient si méchants qu'on le disait, et d'ailleurs, au moins au début, bien peu de personnes le lui disaient. A la Convention, pendant son procès, Louis XVI répondait encore poliment, comme à des juges impartiaux et intègres. D'ailleurs on peut voir dans les Mémoires de Broussilof, qui viennent d'être présentés au public français par le général Niessel, que Nicolas II avait sur l'espèce humaine exactement les mêmes illusions, les mêmes illusions mortelles. Malheur aux peuples dont les chefs ne veulent pas savoir qu'il existe des canailles et restent incrédules quand on leur dit qu'il suffit d'un jour de faiblesse pour lâcher à travers un pays ses plus sinistres gredins !

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Affaires Halimi, Viry-Châtillon : le débat sur la Justice d’Éric Dupond-Moretti mal engagé, par Bernard Hawadier.

    La question sécuritaire est d’actualité, d’une part en raison du sentiment justifié des Français que les délits et les crimes augmentent, d’autre part parce que la n’est pas à la hauteur de nos espérances. Et les récentes décisions intervenues, qu’il s’agisse de celle de la Cour de cassation dans l’affaire Halimi ou de celle de la cour d’assises de l’Essonne dans l’affaire de Viry-Châtillon, ne sont pas pour restaurer le de confiance.

    8.jpgAffaire Halimi. Ce n’est pas la Justice qui est en cause mais une imperfection de la loi sur cette question tant décriée, et tant discutée depuis de si nombreuses années, de l’altération des facultés mentales de l’auteur d’un crime. Tout avocat pénaliste s’est battu à propos de ce texte et de ses ambiguïtés. Les effets hallucinogènes des drogues consommées par l’auteur du crime n’auraient pas dû être exonératoires, sauf qu’ils n’étaient apparemment pas prévisibles. La décision qui nous choque à juste titre était donc prévisible en l’état de la loi. Nous voyons ainsi, à la lumière de cette première affaire, combien nos commentaires et l’écho médiatique d’une décision de justice peuvent avoir des effets totalement hors de propos et injustifiés dans un débat ô combien complexe et d’actualité.

    Qu’en est-il, ensuite, de l’affaire de Viry-Châtillon ? Haro sur les juges ! A-t-on raison ? Pour avoir si souvent mené le combat judiciaire, je ne suis pas de ceux qui ont pour habitude de les protéger. Mais, ayant fréquenté les tribunaux pendant des années et ayant déversé beaucoup de sueur et de bile afin de jouer mon rôle d’auxiliaire de justice, je peux dire ici que, de manière très générale, les juges français ne sont pas d’une mansuétude particulière, même si certains sont infestés par l’idéologie de l’excuse. Mais ils sont une minorité et celle-ci imprègne plus les ministères et le Parlement que les tribunaux. Et ici, le problème principal n’est pas celui de l’insuffisante répression par les juges mais d’un dossier mal ficelé, d’une enquête bâclée ou mal conduite et, en tous les cas, de manière inefficace. Que pouvaient faire d’autre les jurés de la cour d’assises, car n’oublions pas que ce sont des jurés qui ont jugé, que d’acquitter des accusés dont la culpabilité n’était pas établie ?

    Le procès médiatique n’est pas le bon. L’ire justifiée du peuple s’en trouve elle-même dirigée à l’encontre de ceux qui ne sont pas les responsables de l’iniquité constatée et du scandale provoqué par l’incapacité de notre institution judiciaire à appréhender les vrais coupables et à les condamner ; car il est certain que les coupables sont passés à travers les mailles de la Justice.

    C’est l’État qui est en cause. Le besoin de justice est insatisfait pour des raisons qui lui incombent de manière exclusive !

    Il est donc évident qu’eu égard au sentiment d’ des Français, n’en déplaise à notre garde des Sceaux, de pareilles orientations du débat médiatique et des récriminations du peuple assoiffé de justice sont de nature à fausser la discussion et, une fois encore, à faire porter le débat public sur des questions ou des personnes qui ne sont pas les premiers responsables.

    Que dire, enfin, du projet de loi soutenu par notre garde des Sceaux, autrefois avocat, qui a tout oublié de ses combats anciens au point de se contredire de manière insupportable avec la suppression des jurés populaires, et que l’on ne découvre pas sans ironie drapé dans le costume sécuritaire ? Devenu plus politicien que ministre, il soutient les manœuvres politiques de son Président pour tenter de faire croire que notre État se déciderait à conduire une enfin pertinente en matière pénale alors qu’Emmanuel s’en est soucié comme d’une guigne pendant quatre ans ?

    Le débat est donc bien mal engagé et je ne sais pas si les mois qui nous séparent de l’élection présidentielle suffiront à le remettre sur les bons rails…

    Le blog de Bernard Hawadier

     

  • Inflation, pénuries : le « quoi qu’il en coûte » en bout de course…, par Olivier Piacentini.

    Plusieurs indices économiques donnent aujourd’hui des signes très inquiétants pour les mois à venir. Tout d’abord, on assiste à des pénuries pour de très nombreux produits : bois, matériaux de bâtiment, fer, aciers, matières premières, produits alimentaires de base, semi-conducteurs.

    9.jpegJe décrivais, le mois dernier, les fermetures temporaires d’usines Peugeot liées à des pénuries de semi-conducteurs, tous fabriqués en . En France, de nombreux chantiers sont retardés faute de matériaux. Et l’inflation pointe dangereusement le bout de son nez : 5 % aux États Unis sur 12 mois glissants en mai, 1,4 % en Europe, encore sous contrôle malgré le frémissement, mais la vague ne tardera pas à nous atteindre. Déjà, certains produits alimentaires (fruits, légumes, beurre, huile) flambent aux rayons des supermarchés.

    Dans la presse économique classique, ces phénomènes s’expliquent par un décalage entre une reprise forte et des chaînes de production qui peinent à retrouver leur rythme de production. Surtout, la plus forte des pays asiatiques, Chine en tête, capte l’essentiel de la production et ne laisse aux autres que les miettes : la mondialisation place donc nos industries sous le bon vouloir des principaux pays exportateurs, nous met en dépendance des vraies puissances industrielles qui daignent nous livrer une fois qu’elles se sont d’abord servies. Normal, me direz-vous, chacun pense d’abord à soi : mais alors, pourquoi nos dirigeants n’ont-ils jamais anticipé ce qui nous arrive, qui était somme toute largement prévisible ?

    Étrangement, la cause majeure de ces phénomènes est largement sous-estimée dans les grands : c’est le fameux « quoi qu’il en coûte ». Depuis des années, mais particulièrement depuis un an et demi, les banques centrales états-unienne et européenne endettent massivement les États et inaugurent une technique moderne de « planche à billets », déguisée sous des termes techniques comme le « quantitative easing », qui ne servent qu’à euphémiser un laxisme monétaire dangereux. De fait, on inonde nos économies de monnaie alors que la production ne suit pas. Les agents se retrouvent avec de l’argent surabondant alors qu’il n’y a pas l’offre en face : de tout temps, cela se traduit par de l’inflation et des pénuries, n’en déplaise aux tenants de la fumeuse « théorie économique moderne », promue par Bernie Sanders mais appliquée à la lettre par Biden. Avec son plan de relance, des dizaines de millions d’Américains ont reçu des chèques de l’État fédéral : comme la production nationale ne suit pas, les consommateurs se tournent vers les importations chinoises. Les Américains s’endettent, les Chinois encaissent… En Europe, nous ne sommes guère mieux lotis et la France de et sa doctrine du quoi qu’il en coûte est le pays qui s’est le plus endetté cette année…

    La fin probable de tout cela ? La remontée des taux d’intérêt est la seule solution pour enrayer l’inflation, et cela se traduira très vite par la flambée du coût de service de la , qu’il faudra solder par les impôts… Rien d’étonnant, me direz-vous, du simple bon sens : et pourtant, nos économistes de plateaux télé expliquaient encore, il y a quelques semaines, qu’il fallait s’endetter, cela serait sans douleur… Qui, donc, nous informe ? Des experts ou des propagandistes du et de la finance internationale ? Nous ne tarderons plus à le savoir, à nos frais…

     

    Olivier Piacentini

    Ecrivain, politologue
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Bravo à Robert Ménard qui, cette année encore, veut installer une crèche dans la Mairie de Béziers !

    https://www.leparisien.fr/politique/a-beziers-robert-menard-tient-a-sa-creche-dans-la-mairie-27-11-2020-8411002.php

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    2. Le sandale des envahisseurs, baptisés "migrants" : à Marseille, 4 gymnases, dans le 13ème, sont réquisitionnés pour loger des clandestins. Cela signifie que les gymnases que nous payons par nos impôts pour que les enfant fassent du sport sont soustraits à l'usage normal pour lequel ils ont été construits, et que les "minots" ne font pas de sport pendant tout le temps que dure ce scandale. La Mairie du 13-14, dirigée par les LR, propose de les loger dans d'autres secteurs. La solution est beaucoup plus simple : ils doivent être expulsés immédiatement !

    3. Le Système fait la guerre aux Français qui travaillent : il interdit aux restaurateurs d'ouvrir jusqu'à mi-janvier, condamnant ainsi à une mort certaine peut-être le tiers de la profession ! Mais, pendant ce temps...

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    La soupe est bonne, pour les privilégiés du Système ! Et dire qu'il y en a qui croient qu'on a fait la Révolution !!!!!

     

    4. C'est quand même incroyable qu'un tabassage (évidemment indigne) qui permet à un type de se présenter sans stigmates une semaine après dans une émission suscite une vague d'indignation bien supérieure à des attentats mortels... Les medias, la gauche et les politiciens racoleurs s'engouffrent dans l'affaire Michel Zecler, ne se posant pas la question de savoir pourquoi cet excès de violence à été perpétré à l'encontre de ce type, très vidéo-surveillé et à la cicatrisation si rapide. Par contre, 20 policiers agressés quotidiennement, 63 commissariats attaqués depuis le début de l'année, pour cela, il n'y a personne ! Personne non plus pour le commissariat de Dax attaqué à la voiture bélier ce vendredi, ou les trois policiers blessés face à 40 voyous, toujours ce vendredi, ni pour la Commissariat de Cahors attaqués ce vendredi, qui est décidemment un... "vendredi noir"... : 2 véhicules sérigraphiés endommagés, 1 véhicule #personnel d'un FDO carrément brûlé. Personne non plus pour s'enflammer du fait que, dans le Pas-de-Calais, un policier a été percuté et grièvement blessé par un chauffard refusant le contrôle à Auchy-les-Mines (le mis en cause a reconnu qu'il était en situation irrégulière en France)... 

    5. Bien d'accord avec Charles de Meyer : On ne peut pas renvoyer les islamistes mais on peut abattre des calvaires ! Vive la gauche laïcarde ! Vive la libre pensée !

    https://www.valeursactuelles.com/societe/en-bretagne-la-justice-ordonne-le-demontage-dun-calvaire-vieux-de-74-ans-125887?fbclid=IwAR0v3amqEo0WcCPj4-f_Jl8iEKnkh-X21tGf1xAfWc_-3v_XJIoK1ceKk7E

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    6. Ex "Douce France " et déni des réalités : France2 annule une émission en banlieue parce que "la police ne peut pas assurer la sécurité" ! Voilà ce qui arrive quand l’audiovisuel de sévice public nie depuis des lustres les problèmes de sécurité en banlieue, décrit l’immigration de manière extatique et dénigre la police de façon systématique. Et le plus farce, c’est qu’il s’en plaignent : 

    https://www.valeursactuelles.com/politique/france-2-annule-une-emission-en-banlieue-parce-que-la-police-ne-peut-pas-assurer-la-securite-126108

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    7. Et, pour terminer cette page avec le sourire, l'humour bienvenu de l'Abbé Bertrand Cardinne (sur tweeter) :

    Un petit message pour le @gouvernementFR. Merci de votre attention. #Eglises #30personnes

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

      On manque d'argent partout et pour tout, alors que nous sommes le pays le plus taxé au monde, et pendant ce temps-là 50 milliards € de fraude s'envolent chaque année, 2,5 millions de fausses cartes vitales permettent à des escrocs facilement repérables d'être bénéficiaires de prestations sociales ! Charles Prats propose un effrayant mais remarquable réquisitoire étayé de documents et rapports d’État... 

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    • Interdire le "Vendredi noir" Carrément : OUI ! Dans une Tribune, publiée par Le Journal du Dimanche, quatre fédérations de magasins de Centre-Ville et Centres commerciaux ont demandé au gouvernement de restreindre les ventes en lignes "aux seuls produits de première nécessité" mais surtout d' "interdire le Vendredi noir", pratique anglo-saxonne, appelée aux États-Unis "black friday". Comme la hideuse fête d'Halloween - bien que dans un tout autre domaine - ces deux pratiques/coutumes importée d'ailleurs sont étrangères en tout à nos habitudes, et n'obéissent qu'à une logique mercantile (faire vendre des produits, transformer toujours plus la personne en consommateur), en même temps qu'elles contribuent à effacer notre personnalité, en nous "calquant" encore plus sur d'autres. En plus, cette année, avec la crise économique, autoriser un "vendredi noir" serait asséner un nouveau coup, probablement mortel, à un grand nombre de nos acteurs économiques...

    L'incompétent notoire Véran est l'un des principaux responsables de la gestion cataclysmique de la crise sanitaire. Il vient de se ridiculiser en perdant ses nerfs en pleine Assemblée. Le voilà qui valide la fermeture du CHU de Garches, au motif qu'il ne serait pas assez rentable : tiens, c'est l'hôpital où exerce le Pr Peronne, l'un des meilleurs virologues du monde ! Et peut-on sérieusement utiliser cet argument en pleine pandémie ? Combien d'hôpitaux l'incompétent Véran fera-t-il fermer pour museler ses détracteurs ? Combien de français est-il prêt à faire mourir pour régler ses comptes ?
     
    La tension monte à Marseille, au Centre de rétention de "migrants" du Canet ? Du coup les assosses collabos de l'armée barbare d'invasion essaient de faire libérer ces "migrants" (en fait, envahisseurs, pour parler français) ! Énorme, non ? Et pourtant vrai ! La réalité est que si nous avions un vrai gouvernement qui expulsait immédiatement les clandestins/escrocs, les centres de rétention seraient tout simplement... inutiles !
     
     
     
    Comme elle a raison, Jeanette Bougrab ! "Vous vous rendez compte à quel point on a été aveugles ? On a donné l'asile à Khomeini, on a accueilli des gens du GIA, du FIS... On s'est toujours trompés" (à noter, en sens inverse, que le Pays légal a refusé l'asile à Soljénitsyne, au temps où l'Empire du Mal existait encore...) Et le Pays légal continue de se tromper (ou plutôt de tromper les Français) en refusant de reconnaître qu'il y a un lien entre l'immigration et le terrorisme islamiste...
     
    • AU FOU ! Connaissez-vous Philippe Cavat ? Si non, vous ne perdez rien ! Ce membre de LREM pense - à sa façon, c'est-à-dire insultante et débile - que demander tout simplement, calmement, la liberté de culte, comme l'ont fait des Versaillais devant leur cathédrale ce serait haineux envers le "progressisme" ! Que dira-t-il alors des terroristes, qui décapitent, dans les rues ou dans les églises ? Là, les mots vont lui manquer...

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. En invitant "les Blancs" à "se taire", Audrey Pulvar rouvre les fractures de la Gauche et, en même temps, révèle le virage à 180° de la FI sur les réunions non-mixtes, qu'elle défend désormais, et la victoire des "woke" en son sein. Il faut se souvenir que Mélenchon déclarait, en 2019 : "Je suis contre les réunions racisées parce qu'elles excluent au lieu d'unir." 

    https://www.marianne.net/politique/gauche/en-invitant-les-blancs-a-se-taire-audrey-pulvar-rouvre-les-fractures-a-gauche

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    2. Un article (en anglais) nous apprend que la fermeture du nucléaire allemand a augmenté les émissions de CO2 de 5%, induit un coût additionnel de 12 milliards par an pour ce pays et tué 1.200 personnes (travail récent de chercheurs de l'université US Carnegie Mellon) :

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    https://www.wired.com/story/germany-rejected-nuclear-power-and-deadly-emissions-spiked/?utm_source=twitter&utm_brand=wired&utm_medium=social&utm_social-type=owned&mbid=social_twitter

     

     

    3. Dans Face à l'Info, sur CNews, Zemmour remarque finement qu'une large majorité des Français (il estime cette majorité à 70%...) se retrouve sur un "socle de réactions communes"; que cela dure depuis des années; mais que cette majorité bien réelle ne trouve personne, dans le personnel politique actuel en qui elle puisse, toute, se reconnaître; et que, du coup, cette large majorité laisse la place à des partis ou des personnages de fait minoritaires...

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    4. En pleine crise sanitaire, Macron dépense des millions d’argent public pour... sa réélection ! :

    https://www.lemondemoderne.media/macron-millions/

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    5. Comment le Système gaspille à tour de bras "notre" argent, qui serait bien mieux employé - par exemple... - dans les Hôpitaux... En réalité, le coût de prise en charge des MNA dépasse 2 milliards puisque 40.000 MNA, c'est le nombre estimé d'arrivées en 2020. Le stock de MNA était déjà de 40.000 au 1er janvier 2020 même si certains sortent ensuite du dispositif. 

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    (extrait vidéo 1'41) :

    https://twitter.com/iFRAP/status/1376466614556749826

     

     

    5 BIS. Selon un nouveau rapport parlementaire, en 2019, 75% des "mineurs isolés non-accompagnés" déférés sont Maghrébins. Sur 229 retours d'identifications formelles de migrants "mineurs", 216 sont en réalité majeurs, soit 96 %. Rien que pour l'année 2020 (mais il faut ajouter les précédentes, et la suivante, puis encore les suivantes...) cela coûte 2 milliards d’€ par an aux départements !...

    Autant de moins pour notre Santé, nos Armées, la Recherche, l'entretien de nos infrastructures (routes, ponts, canaux, SNCF...), les salaires notoirement insuffisants de beaucoup de Français...

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    7. Goldnadel a bien fait de dénoncer les agissement répugnants d'une journaleuse :

    G-William Goldnadel
    Question : Quand une « journaliste » transforme systématiquement et sans aucune raison valable tous les prénoms étrangers en prénoms français n’est on pas dans la triste obligation de constater un racisme anti- autochtone autant inconscient que fréquent ?

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    Encore une "collabo de l'invasion"...

     

    8. On terminera cette chronique d'aujourd'hui en se remémorant - pensant à Jean-Michel Blanquer - qu'il est toujours plus prudent de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !... :

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    À DEMAIN !

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  • Laurence Trochu : « La pensée conservatrice est en train de redessiner le paysage politique français ».

    Laurence Trochu, vous êtes présidente du Mouvement conservateur. Dimanche 26 septembre se tient, à Asnières, la Journée du conservatisme avec, à l’affiche, de nombreuses personnalités du monde médiatique et politique (Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté, Christine Kelly…), réunies autour de plusieurs tables rondes. Qu’attendez-vous de cette rencontre ? 

    gabrielle cluzel.jpegCette rencontre est assez unique en son puisqu’elle réunit une trentaine d’intervenants de premier plan du monde médiatique, intellectuel et politique. Elle est le signe que la pensée conservatrice est en train de redessiner le paysage politique français. Le Mouvement conservateur est précurseur, depuis maintenant plusieurs années, pour convertir ce débat d’idées en réalité politique. Aujourd’hui, il est clair que l’élection présidentielle se jouera sur des thématiques conservatrices. Quand la menace sanitaire, économique, sécuritaire est omniprésente, chacun réalise ce à quoi il tient, ce qu’il veut conserver et transmettre.

    Au-delà de la bioéthique, le clivage conservatisme/ serait donc, selon vous, une grille de lecture pertinente pour aborder tous les grands sujets – sécurité, souveraineté, identité, écologie, santé, pouvoir d’achat… – de la campagne électorale ?

    Certains se perdent et perdent du temps dans des castings et des compétitions d’ego. Le Mouvement conservateur s’est placé sur le débat des idées : nous avons déterminé des lignes claires qui fondent le socle conservateur. Elles s’inspirent d’une vision de l’homme et de la qui sont à l’opposé du qui liquide et détruit au motif que ce qui est nouveau serait nécessairement un progrès. Mais notre rôle n’est pas d’être un think tank, nous sommes un parti politique. Nous avons décliné, l’année dernière, notre vision politique en propositions politiques très concrètes. Ce n’est pas une énumération de mesures exhaustives. Face à l’urgence à laquelle la France est confrontée, nous raisonnons en termes de priorités.

    Nous avons ouvert la voie du conservatisme politique, qui en appelle au bon sens, à ce qui unit à la fois la bourgeoisie et les classes populaires : l’amour de notre pays, l’attachement à notre civilisation, la volonté de retrouver la confiance en l’avenir pour reconstruire ce qui a été détruit. Je pense particulièrement à l’école, la souveraineté juridique et politique, la famille, tout ce qui est à même d’apporter de la stabilité dans un monde qui danse sur un volcan !

    Le conservatisme est pétri de réalisme quand le est un rêve béat pétri d’une croyance mortifère dans le changement pour le changement : réalisme face au risque que représente l’immigration, réalisme face au carcan que représente l’actuelle Europe pour notre souveraineté, réalisme face au fait que le travail et l’éducation ne sont plus au niveau pour reconquérir notre souveraineté économique.

    a suggéré, il y a quelques semaines, à la cantonade – ou pas -, qu’Éric Zemmour se présente à la primaire de la droite. Une galéjade ou une bonne idée ? Plus largement, quel est votre avis sur cette primaire ?

    La primaire ou le congrès : du bruit dans la cuisine et un soufflé qui retombe ! Nous n’avons plus le temps de disserter sur le « comment », et ça n’intéresse pas les Français qui attendent depuis trop longtemps qu’un candidat de droite affirme une différence de nature avec le d’En Marche ! La question de cette présidentielle n’est pas tant de savoir ce qu’il faut inventer de nouveau que de savoir ce qui mérite d’être conservé ou restauré.

    Quand vous entendez les discours des différents candidats, la rhétorique conservatrice est bien installée. Mais nous les interrogeons sur les moyens politiques qu’ils comptent mettre en place pour passer des paroles aux actes.

    Comment comptent-ils arrêter le flux de l’immigration incontrôlée et les menaces que cela génère sans remettre en cause le droit du sol ? Comment comptent-ils retrouver notre souveraineté en gardant le statu quo par rapport à l’Europe ? Comment peuvent-ils faire des choix crédibles de protection de la nature en laissant détruire l’espèce humaine avec des projets transhumanistes ?

    Éric Zemmour est un grand conservateur. Il a pris le temps de l’analyse et du diagnostic et cela lui donne l’audace de déployer des solutions qui s’attaquent aux racines des problèmes que nous avons sous les yeux. Je crois que sa force, comme ce fut le cas d’Emmanuel Macron, est de transcender les partis. Mais En Marche ! est une coquille vide, car Emmanuel Macron n’a pas su transformer l’essai et penser l’après-élection. Gagner ou perdre l’élection présidentielle n’est pas le seul objectif. Il faut ensuite avoir les moyens de gouverner en cas de victoire ou de faire vivre, en cas d’échec, une opposition forte et efficace, dans les hémicycles et, donc, avec des parlementaires. C’est aussi ça, le réalisme politique.

    Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

    Laurence Trochu

    Présidente de Sens commun, conseillère municipale de Guyancourt, conseillère départementale des Yvelines
     
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    L'utile rappel d'Eugénie Bastié, à propos de la possiblement scandaleuse intervention de Macron, ce soir :

    "En janvier 2012, Nicolas Sarkozy avait fait un entretien télévisé pour évoquer son bilan sans se déclarer candidat. Le CSA audiovisuel avait décidé de décompter son temps de parole en tant que "candidat présumé". En sera t-il de même pour Macron demain ?" :

    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-temps-de-parole-de-sarkozy-a-la-tv-sera-decompte_1075883.html

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    Rappelons la raison qui avait motivé la décision du CSA : décompter le temps de parole du Président Sarkozy "pour les interventions qui contribuent à dresser un bilan..."

    1. 1052 actes antichrétiens recensés en 2019 : Plus que les chiffres de la christianophobie, c’est la nature même de ces actes qui devrait inquiéter. De même qu’un nouvel antisémitisme est apparu, une nouvelle cathophobie émerge dans ces quartiers conquis par les islamistes, autorisant "la chasse aux mécréants"... :

    (extrait vidéo 1'26)

    https://twitter.com/rstainville/status/1470698055678767105?s=20

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    2. Cette pauvre Hidalgo, dont la soi-disant "candidature" (?) n'en finit plus d'agoniser, vient, en plus, de perdre une bonne occasion de se taire; et cela lui vaut de se faire "atomiser" par Goldnadel : l'auteur du Manuel de résistance au fascisme d’extrême-gauche (Nouvelles Éditions De Passy), a fustigé lundi la comparaison de la Maire de Paris, candidate du parti socialiste à l’élection présidentielle, sur une prétendue similarité du sort des juifs des années 1930 à celui des musulmans aujourd’hui :

    https://www.lemondejuif.info/2021/12/lavocat-goldnadel-atomise-hidalgo-je-lui-rappelle-que-cest-au-cri-dallah-akbar-quon-a-abattu-des-enfants-juifs-a-toulouse/

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    3. Dans Marianne : Le RSA coûte 11 milliards à la France chaque année. Les immigrés touchent 6,1 milliards de RSA selon les économistes de l’OCDE.  Plus de la moitié du montant du RSA bénéficie à des immigrés...

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    4. Sur CNews, Dimitri Pavlenko révèle que 20.000 personnes étrangères, qui n'ont jamais travaillé en France, touchent le minimum retraite. Un Français qui a moins de 120 trimestres cotisés au régime général, touche 645,50 € par mois...

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    5. Le coup de gueule en direct de Jean-Marc Morandini contre la grève à la SNCF: "C'est dégueulasse de faire ça la veille de Noël aux Français qui galèrent depuis des mois avec le Covid ! C'est minable !" :

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-483466-le-coup-de-gueule-en-direct-de-jean-marc-morandini-contre-la-greve-a-la-sncf-c-est-degueulasse-de-faire-ca-la-veille-de-noel-aux-francais-qui-galerent-depuis-des-mois-avec-le-covid-c-est-minable-video.html

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    6. Le couple Pécresse a touché plus de 2 millions d'€ suite à la vente d'Alstom (fleuron industriel stratégique) par Macron... : la chronique de Patrick Edery sur Ligne droite, de Radio courtoisie...

    https://www.tysol.fr/a76043-Val-rie-P-cresse-l-39-autre-candidat-de-la-nomenklatura

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    7. Agnès Verdier-Molinier l'affirme, on attend un démenti de Gérald Darmanin. Sinon, le silence ou la non-réponse vaudra confirmation... :

    "40.000 mineurs étrangers non-accompagnés nous coûtent 2 milliards d’€ par an, et en plus 76% sont déférés au Parquet de Paris, pour des faits de délinquance. En fait 92 % ne sont pas de vrais mineurs mais des majeurs !" 

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    En 52 secondes, Mathieu Bock-Côté revient sur le "voyage" de Macron à Marseille, qui illustrait bien la partition de fait que le Système a fini par créer en France... :

    https://twitter.com/fdevoyer/status/1472634970036477964?s=20

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    1. Jordan Bardella a raison de dénoncer "la" faute qui provoque la crise de l'Hôpital : les fermetures de lits, depuis des années par les gouvernements successifs. Accuser les non-vaccinés est, pour le gouvernement et pour le Système, une façon honteuse de se défausser de ses lourdes fautes et responsabilités directes...

    "Ce qui met en colère les personnels soignants, c'est d'avoir été abandonnés par le gouvernement en première ligne face à la crise sanitaire, c'est de voir que des milliers de lits continuent d'être fermés alors que nous sommes censés être en « guerre »."

    https://twitter.com/J_Bardella/status/1472929791766638596?s=20

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    1 BIS. Sur les fermetures de lit, des précisions importantes ici :

    https://basta.media/carte-des-suppressions-de-lits-hopital-covid-reanimation-ARS-CHU

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    Certes, Macron n'est pas le seul responsable : là encore, c'est bien "le Système" qu'il faut remettre en cause, et dont il faut se débarrasser...

     

    3. "Affaire de Sciences Po Grenoble" : Laurent Wauquiez et la Région Auvergne viennent de suspendre leur financement de l'établissement, à cause de ses dérives communautaristes... Cela vaut aussi bien pour les subventions directes (environ 100.000 euros) que pour la participation à des projets d'envergure, sur plusieurs années, pour un montant estimé de 160.000 euros. Frapper au portefeuille, il n'y a que cela qu' "ils" comprennent... Wauquiez a bien raison. À noter aussi l'appui clair et net d'Éric Ciotti au professeur de cet établissement injustement accusé d'islamophobie : on attend celui de Valérie Pécresse !...

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

     

    3 BIS. Retour sur "l'affaire", pour ceux qui auraient raté un épisode : Klaus Kinzler, l'enseignant qui avait dénoncé une «chasse idéologique», suspendu de Sciences Po Grenoble... Bien que l'article du Figaro soit réservé aux abonnés, ses premières lignes en disent déjà long sur la partialité et la sévérité du "pays légal" de Sciences Po : on n'est plus très loin de la Chine de Xi Jin Ping, ou de la Corée du Nord !... :

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/klaus-kinzler-l-enseignant-qui-avait-denonce-une-chasse-ideologique-suspendu-de-sciences-po-grenoble-20211220?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

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    5. Grabuge sur les Champs-Élysées, causé par des jeunes "algériens avant tout", même s'ils sont "français de plastique", titulaires d'une Carte d'identité que le Système leur a remis sans que jamais le Peuple (soi disant) souverain n'ait été consulté sur l'immigration... Charlotte d'Ornellas revient sur les incidents de ces derniers jours... 

    https://twitter.com/F_Desouche/status/1473029246591414280?s=20

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    6. La mort d'un routier à Calais, battu par des migrants : la caste médiatique "migrantiste" et "créoliste-à-la-Mélenchon" cache soigneusement l'affaire... Gilbert Collard a bien fait de dénoncer ce scandaleux silence :

    Gilbert Collard
    Calais, un chauffeur décède après avoir été frappé par des migrants qui se cachaient dans son camion : où sont les associations "humanitaires" ? Les médias ? Darmanin ? On meurt mais, chut, il ne faut pas le dire !"

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/calaisis-un-chauffeur-de-camion-decede-apres-une-altercation-avec-des-migrants-1639999792

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    6 BIS. Puisque la dite caste médiatique parle beaucoup d'elle en ce moment (dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es !...) notons que ce silence - qui équivaut à un mensonge... - relève du même mauvais esprit qui fait dire, par exemple, à Christiane Taubira :

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    Tout est dit, non ?...

     

     

    À DEMAIN !

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  • Le vent tourne-t-il ?

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    L’Union européenne peut bien prendre des mesures lors de son « sommet » de Bruxelles des 28 et 29 juin. Elles n’engagent à rien puisque l’accueil des bateaux de migrants dans des centres contrôlés, puis leur répartition et leur délocalisation « se feront sur la base du volontariat ».

    Quant aux « plateformes de débarquement » hors Europe, c’est-à-dire en Afrique du Nord, elles relèvent de la souveraineté des éventuels pays d’accueil, apparemment très réticents, si ce n’est hostiles. L’Union a peut-être sauvé la face mais surtout prouvé une fois de plus sa médiocrité. 

    M. de Villepin peut bien répondre de façon incantatoire à une question sur ce qu’aurait été son attitude dans la récente affaire de l’Aquarius détourné vers Valence (France Inter, 27 juin) : « C'est une occasion unique de respecter à la fois nos valeurs et le droit maritime […]. J'accueille l'Aquarius, et je prends la parole devant les Français pour expliquer ce qui est en jeu derrière l’Aquarius.» M. Legrand, éditorialiste politique militant, approuve au nom de « l’identité historique et philosophique de la France » (France Inter, 28 juin). On l’a compris, l’expression « nos valeurs » ne signifie rien d’autre ici que faire passer l’intérêt des autres avant le nôtre. Quant au droit maritime, rappelons deux choses : il fait certes obligation de secourir un navire mais un navire en danger, ce qui n’était pas le cas de l’Aquarius ; ce secours incombe par ailleurs au pays le plus proche mais, curieusement, l’Aquarius fait toujours en sorte que ce soit l’Italie et non la Tunisie géographiquement bien plus proche des côtes libyennes. La manoeuvre est trop grossière et Mme Le Pen a raison : il faut mettre sous séquestre au plus vite ce navire irresponsable. 

    MM. Toubon et Lévy peuvent bien faire mentir les chiffres de l’Insee et déclarer que le nombre des migrants diminue année après année. C’est ignorer volontairement et que la notion de « solde migratoire » n’est pas, pour l’Insee, en rapport avec la nationalité et qu’il existe toujours un nombre considérable d’entrées illégales et donc non comptabilisées. C’est, de toute façon, refuser d’aller à l’essentiel, à savoir que, depuis bientôt un demi-siècle, la France a été victime de vagues migratoires incessantes, avec la complicité des autorités politiques, économiques, médiatiques et religieuses. Vivent donc en France des millions de personnes, soit dans l’illégalité, soit dans la légalité et même avec des documents d’identité français, en formant une ou plutôt des communautés avant tout soucieuses de rester elles-mêmes c’est-à-dire étrangères à ce que nous sommes. Dès lors, même s’ils ne sont que mille de plus, que cent de plus à arriver, c’est la goutte d’eau… Voilà le ressenti des Français. 

    M. Macron vient quand même de reconnaître que le navire Lifeline  fait « le jeu des passeurs » en échappant volontairement aux garde-côtes libyens pour se diriger en toute illégalité vers l’Europe. Et M. Larcher, président du Sénat, déclare tout haut ce que tout le monde sait mais qu’on se garde bien de dire : « Des Aquarius, il y en aura des dizaines et des dizaines. » Ces propos dénoncent bien un trafic d’êtres humains fondé sur la complicité objective des « humanitaires » et des « passeurs » : ceux-ci pour de l’argent et ceux-là par idéologie visent le même objectif, entretenir le flux migratoire. C’est au fond ce que nous écrivions il y a un an et demi, le 28 novembre 2016 exactement, dans ces colonnes*. Ça commence donc enfin à bouger au sommet de l’Etat. Le vent est peut-être en train de tourner.  ■ 

    * Le mouvement perpétuel

  • Mémoire & Actualité • Mai 68 : 50 ans plus tard

     

    Par  Mathieu Bock-Côté 

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans  cette chronique du Journal de Montréal [8.05] Mathieu Bock-Côté dit en seulement quelques mots, quelques lignes, ce qu'est le véritable héritage de Mai 68. Au moment où les médias - dont nous-mêmes - sont emplis de l'évocation de cet épisode d'exaltation que Malraux qualifia jadis de psychodrame et qui le fut, sans-doute vraiment pour ceux qui l'ont vécu, il est salutaire de dire, à contre-courant, ce qu'il en est fondamentalement ressorti : « depuis une cinquantaine d’années, nous avons appris à nous détester comme civilisation ». Détestation radicalement mortifère, pathologie dont on ne sort comme le professait Pierre Boutang que par une métanoia, un retour sur nous-mêmes, nos racines, nos origines, nos enfances, au double sens historique et anthropologique.   LFAR

      

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    Ces jours-ci, en France, on cherche à commémorer les 50 ans de Mai 68.

    On se souvient évidemment des émeutes, des conflits avec la police et des slogans révolutionnaires dont les étudiants tapissèrent alors les rues de Paris.

    Individualisme

    Mais l’essentiel, à l’époque, se trouvait ailleurs que dans ce carnaval révolutionnaire que cherchent à répéter sur une base régulière les nouvelles générations militantes. 

    Mai 68, en France comme ailleurs en Occident, marque plutôt un changement de civilisation et le passage d’un monde à un autre. Notre civilisation bascule.

    Mai 68 annonce l’avènement d’une société où triomphera un individualisme de plus en plus absolu. Certains s’en réjouissent en applaudissant la liberté nouvelle de ceux qui ne se retrouvent pas dans les valeurs dominantes. On peut comprendre. 

    Dans les faits, on doit surtout constater que cet individu ne connaissant plus que ses droits et ne voulant plus entendre parler de ses devoirs a quelque chose de troublant. L’héritage de Mai 68, c’est celui d’une société qui sacralise les désirs de chacun comme s’ils étaient des commandements divins. L’enfant-roi en est le symbole indiscutable.

    Surtout, Mai 68, à la grandeur du monde occidental, ouvre une époque vouée à la déconstruction de toutes les grandes institutions, notamment l’école. On voudra faire disparaître la relation d’autorité entre le maître et l’élève. On renoncera aussi à transmettre à ce dernier un vrai savoir, de peur de brimer son développement personnel.

    Occident

    Mais ce refus de transmettre l’héritage culturel ne s’explique pas seulement par de nouvelles techniques pédagogiques débiles.

    Fondamentalement, depuis une cinquantaine d’années, nous avons appris à nous détester comme civilisation. Nous nous accusons de racisme, de sexisme, d’homophobie, d’islamophobie, et ainsi de suite. Pourquoi poursuivre une civilisation si détestable ?

    Et nous diabolisons systématiquement ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’accusation.

    Tel est le véritable héritage de Mai 68.     

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).