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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    D'accord avec Jean Messiha, "cru" mais - hélas... - juste (sur CNews, chez Morandini) :

    "#Macron n’a pas eu un seul mot pour le policier #Eric tombé en héros face à la #racaille à #Avignon lors de la conférence de presse ce matin. La France il n’en a en réalité rien à foutre. Et les Français, il n’en a rien à foutre non plus !"

     

    https://twitter.com/JeanMessiha/status/1390333071417876482?s=20

    1. À Marseille, ceux qui ont voté écolo (pardon : escrolo ! ) se retrouvent avec un maire socialiste. À Nice, ceux qui ont voté LR se retrouvent avec un défroqué, hargneux et mauvais perdant, qui insulte ses anciens "amis" (?) et devient LAREM. Ce Système est vraiment pourri jusqu'au trognon, et, en plus, il ne fonctionne plus : les électeurs floués méritent de nouvelles élections. Elles arrivent...

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    En Provence, pour nous ce sera lui : lafautearousseau votera et appelle à voter Thierry Mariani !

     

    2. Et c'est reparti ! Au lendemain de l’assassinat d’un policier en Avignon, le site internet de Libération fait sa "Une" sur le racisme dans la police française ! Et ce ne serait pas, un peu, de l'incitation à la haine ? De la préparation des esprits au meurtre ?  En tout cas, de l'islamo-gauchisme, ça, ça en est ! :

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    3. Anne Hidalgo avait promis de planter 170.000 arbres d’ici à 2026, soit 28.000 par an. Ce qu’elle n’avait pas dit, c’est qu’elle commencerait par abattre plus d’arbres qu’elle n’en planterait… 10 mois après sa réélection, le bilan est de -368 arbres dans la Capitale…
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    3 BIS. Anne Hidalgo et son équipe avaient aussi eu "l'idée du siècle" : hélas, elle ne dura même pas les "Cent jours" de ce Napoléon que certains célèbrent à l'envi, en ce moment...

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    Contre tout cela (ci dessus), contre ces installations étranges et dramatiquement durables (ci dessous), contre la politique folle d'une Mairie malfaisante, aidez à dénoncer la situation ! Abonnez-vous à @saccageparis

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    5. Deux policiers tués en service en l’espace de 12 jours : le syndicat France Police – Policiers en colère adresse une lettre ouverte au président Macron :
     

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    6.  Légaliser le cannabis ? Sûrement pas ! Il n'y a pas de drogue "douce", et toute "substance" conduit infailliblement et de plus en plus vers les drogues "dures". Les "consommations" actuelles sont le résultat de l'école de Jules Ferry : ce sont ses enfants, "sans Dieu et sans roi", qui "fument". Une tête vide, cela n'existe pas : elle est forcément pleine de quelque chose. Si elle n'est pas pleine de vrais idéaux et principes (religieux/spirituels, politiques, culturels, esthétiques...) elle le sera de sexe, de fric, de drogue et... de télé débile genre Cyril Hanouna ! Le vrai combat est de redonner aux jeunes Français la colonne vertébrale et l'armature solide qu'ils avaient "avant". Avant Jules Ferry et son ministère de la des-Éducation nationale, qui a déversé le mensonge et l'absence de toute transcendance dans les têtes des élèves. Privés de leur(s) héritage(s), sans repères, sans rien, ils vont vers le n'importe quoi, le plus facile, le plus bas. C'est désespérément logique. Et donc, sur ce point, nous ne sommes pas d'accord avec Éric Zemmour (ce jeudi soir dans Face à l'info), mais bien plutôt avec Philippe Bilger :
     
    "Regrette que Éric Zemmour tombe dans ce panneau : comme on ne sait pas interdire le trafic et l’usage de cannabis il faudrait les légaliser ! Grave démission : Marc Menant a raison ! Naïf de croire que la légalisation par impuissance ferait fuir la délinquance des quartiers et cités !"

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    Qui a privé les enfants de ces Héritages ? Les "hussards noirs de la République" idéologique... Le Système a d'abord changé le Peuple dans son mental, son moral, hier, avec son École sectaire: il le change physiquement aujourd'hui... C'est bien lui le responsable de tout; lui qu'il faut abattre...

     
     
    7. Et, pour finir cette série d'aujourd'hui avec le sourire... : lafautearousseau vous conseille, après l'avoir visionné, cette excellent méthode d'auto-défense en cas de vol de voiture avec violence (que ceux qui ont la flemme de parler correctement français appellent "car jacking"!

    https://twitter.com/scorpion8559/status/1388555129054498824?s=20

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Poignardé à mort pour s'être interposé lors d'une bagarre : le jeune Erwan, 19 ans, un de ces innombrables héros du quotidien... L'auteur du très court article suivant a raison : combien faudra-t-il d'Erwan pour que "cela" change ? :

    https://www.bvoltaire.fr/un-militaire-de-19-ans-poignarde-a-mort-a-angers-erwan-avait-une-gueule-de-gamin-franche-et-claire/?feed_id=7&_unique_id=601ad948d7bae

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    2. Sur CNEWS, Jean Messiha a très bien répondu au récent propos ridicule et scandaleux de Darmanin : "...L’essentiel des terroristes étaient Français et donc rien à voir avec l’immigration...". Propos bien sûr faux et archi faux, dont on se demande, comme on vient de le dire, s'il est plus grotesque que scandaleux, et comment quelqu'un qui se prétend "sérieux" (?) a pu le tenir.  Réponse de Jean Messiha, aussi juste que "carrée" : "Vous rigolez ? Chérif et Said Kouachi, Amedy Coulibaly, Sid Ahmed Glam, Yassin Salhi, etc. c’est quoi ? Des descendants de Clovis peut-être ?". KO technique...

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    Quelques uns des "Français" (accessoirement, terroristes ?) pour ce pauvre Darmanin !

     

    3. Erdogan, le petit Hitler du Bosphore, est très contesté dans son pays. Un seul exemple : il a perdu les dernières élections dans les deux plus grandes villes du pays (Ankara, la capitale, et Istanbul/Constantinople) et, ayant exigé que l'on y revote, les a a nouveau perdu lors du second scrutin... Aujourd'hui, les étudiants descendent en masse contre lui dans la rue. Il les traite de "terroristes", lui qui a organisé l'envoi de mercenaires djihadistes syriens pour épauler l'armée azérie en Artsakh/HautKarabakh contre les Arméniens : chose bizarre, le ministre Le Drian - qui fut "très bon" aux Armées mais qui est "très mauvais" aux Affaires étrangères - ne trouve pas ce propos "inacceptable"...

    https://www.rfi.fr/fr/europe/20210204-turquie-erdogan-r%C3%A9pond-%C3%A0-la-contestation-en-accusant-les-%C3%A9tudiants-d-%C3%AAtre-des-terroristes?ref=tw 

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    4. Certes, le gouvernement promet que les quatre dernières Centrales à charbon françaises fermeront en 2022. Mais, d'une part, ce ne sont que des promesses, qui - c'est bien connu - n'engagent que ceux qui les croient; et, d'autre part, c'est la folie suicidaire de la fermeture de Fessenheim qui a obligé la ré-ouverture en urgence de ces Centrales. On pouvait très bien, si l'on voulait fermer Fessehnheim, attendre que l'EPR de Flamanville soit en capacité de production. Par idéologie folle, "on" a sacrifié l'intérêt général : on a, immédiatement, la conséquence !

    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/pourquoi-la-france-a-t-elle-du-rallumer-ses-centrales-a-charbon-7800910494

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    La Centrale de Saint Avold

     

    5. Sondage IFOP : 53 % des Français ne souhaitent pas voir apparaître d’éoliennes près de chez eux. À lafautearousseau, on en fait partie !...

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/53-des-francais-ne-souhaitent-pas-voir-apparaitre-d-eoliennes-pres-de-chez-eux-20210204

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    6. Affaire des "magistrats affamés" (les pauvres !) qui ont carrément déjeuné dans un restaurant clandestin : suite...

    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-deux-demissions-demandees-apres-le-dejeuner-des-magistrats-dans-un-restaurant-clandestin-02-02-2021-8422794.php

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Bien mal en point toutes les deux, où en sont la Droite et la Gauche du Pays légal, bien mal en point lui aussi ? André Bercoff dépeint assez justement la situation :

    "La #droite aujourd’hui : une moitié couche déjà avec #Macron2022, l’autre cherche gîte désespérément. La #gauche aujourd’hui : une moitié a remplacé la lutte des classes par la lutte victimaire des races, l’autre moutruche sous la moquette en attendant la fin de #COVID19."
     
    On est obligé de (se) dire : et la France, là-dedans ?...

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    2. Le constat est bon. Manque juste la question du "pourquoi ?" : c'est le Système qui ruine et déclasse la France, et c'est de lui qu'il faut la libérer !... :

    De Jean-Yves Le Gallou, dans Polémia : "Les records français ont changé : 1er pays de l’OCDE pour le poids des impôts, 1er pays européen pour le nombre d’homicides, 1er pays occidental pour les demandes de censure des réseaux sociaux, 1ère population musulmane de l’Union européenne"

    https://www.polemia.com/covid-19-autopsie-dun-desastre-francais/

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    3. Connaissez-vous Claire Koç, cette journaliste harcelée parce qu’elle aime trop la France ? Figaro Vox dresse le portrait de cette fille d’immigrés turcs, qui clame son amour pour sa nouvelle patrie, ce qui lui vaut insultes et menaces de mort de la part de militants pro-Erdogan !...

    Claire Koç fait désormais l’objet d’une discrète protection policière. JEAN LUC BERTINI/Le Figaro Magazine

    (Début de l'article, réservé aux abonnés) : "Elle défend l’assimilation à la française, et, sans renier ses origines, clame «son amour à la France qui (lui) a permis d’être libre». Fille d’immigrés turcs, Cigdem Koç est devenue Claire Koç en 2008, comme elle le raconte dans son livre Claire, le prénom de la honte*. Mais ses interviews, notamment dans le Figaro Magazine , n’ont pas plu à tout le monde: «Dès les premiers articles, j’ai commencé à recevoir beaucoup d’insultes sur les réseaux sociaux, surtout sur Twitter, raconte la jeune journaliste. Puis des menaces.» Elle vient de porter plainte pour incitation à la haine, harcèlement et menaces de mort contre des militants pro-Erdogan. Et fait désormais l’objet d’une discrète protection policière..."

     

    4. Quand le Système et ses lois pourries favorisent... les hors la loi, contre les honnêtes citoyens... :

    https://www.midilibre.fr/2021/03/22/locataire-squatteur-dans-laude-il-vit-chez-moi-pendant-que-je-suis-a-la-rue-le-cauchemar-de-solange-pour-recuperer-sa-maison-9441940.php

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    5. Une idée originale à creuser : Laurent Wauquiez crée un fonds souverain pour défendre les entreprises et les emplois : "Je ne veux pas que nos entreprises, amoindries par la crise deviennent des proies faciles et soient rachetées par des investisseurs extérieurs..." :

    https://www.lyon-entreprises.com/actualites/article/laurent-wauquiez-confirme-la-creation-prochaine-dun-fonds-souverain-regional-pour-aider-les-entreprises-surendettees

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    6. Nîmes : deux jeune femmes arrêtées par la DGSI pour financement du terrorisme via les Allocations familiales ! :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/nimes-deux-jeunes-femmes-arretees-par-la-dgsi-pour-financement-du-terrorisme-via-les-allocations-familiales-2010586.html

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    7. Et nous terminerons cette série d'aujourd'hui en n'oubliant pas : "Qui ose gagne", un portrait inédit du colonel Beltrame... :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/qui-ose-gagne-un-portrait-inedit-du-colonel-beltrame-129735

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Voici l'organisateur de la manifestation anti-Zemmour devant les locaux de C-News : Elias Imzalène (de son vrai nom Eli Yess Zareli), "fiché S", ancien assigné à résidence par la justice française, fondateur du site Islamiste : Islam info...

    "Le Système" est bien bon pour certains...

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    1. "Affaire Chalençon" : d'accord avec Gilbert Collard... :

    "#OnVeutDesNoms : Il faut que l'on ait les résultats de l'enquête afin de savoir qui sont ces goinfres qui, pendant que l'ensemble de la population est soumis à des restrictions, à des amendes, vont dans ces restaurants clandestins dans un total mépris du partage du fardeau."

    (extrait vidéo 1'54)

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1379330735245508614?s=20

     

    2. ...Et d'accord aussi avec Collard sur l'analyse qu'il fait de ce qu'est LaRem, et de sa "nullité"... :

    "#LREM n'est pas un mouvement politique, c'est un mouvement associatif de gens qui s'ennuieraient sans cela et qui ont trouvé, en s'inscrivant sur internet, l'occasion de faire une présence politique, mais pas de la politique."

    (extrait vidéo 1'36) :

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1379334388698251267?s=20

     

    3. Et ça continue ! Encore une église qui brûle, et l'acte est "volontaire" ! ça continue ! L'église ogivale d'Avesnes-sur-Helpes, édifiée au XIIIe siècle et classée au titre des monuments historiques, a été ravagée par les fkammes...

    https://www.leparisien.fr/faits-divers/nord-un-incendie-dans-la-collegiale-davesnes-sur-helpes-provoque-dimportants-degats-06-04-2021-A2YXSY2SSZDOFKETY6FXK7IOKA.php

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    4. De Dunkerque à Bonifacio, on aimerait voir la même chose tous les jours, partout en France, dans les Cités et autres "zones de non-droit", euphémisme pour parler des régions de France qui ne sont plus... en France ni de France !...

    https://www.midilibre.fr/2021/04/05/montpellier-405-damende-pour-avoir-bu-du-rose-entre-amis-sur-la-plage-du-grand-travers-9469113.php

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    Montpellier est devenu un foyer de délinquance et Lunel, un bastion islamiste, mais c’est sur les plages de l’Hérault que le Préfet Witkovski sévit. Une famille en a fait les frais. 3 amendes à 135 € pour avoir bu ensemble une bonne bouteille de rosé, avant de se quitter !...

     

    5. Jean Messiha a raison ! :

     

    6. Oui, c'est un peu facile, mais... : puisqu'il est scandaleux et révoltant d'entendre Marlène Schiappa expliquer doctement que le porte parole du gouvernement était au courant de dîners clandestins dans la capitale et que rien n’a été fait, on ne voit pas pourquoi on s'en priverait !

    "Je sais de source sûre qu'il y a effectivement eu une invitation et que Gabriel Attal l'a fermement refusée en disant qu'il y avait des mesures sanitaires" (Marlène Schiappa, à propos des dîners clandestins).

    https://twitter.com/dragonduclos/status/1379208391994785800?s=20

    Et puis n'oublions pas que ce sont parfois ces mêmes personnes qui nous ont demandé de couper la buche en deux pour que papy et mamy mangent dans la cuisine et nous dans la salle à manger pour les fêtes de Noël ...

     

    7. Et on clôturera cette série d'aujourd'hui par une touche d'humour (trouvée sur tweeter) sur les escrolos et "khmaires verts", légaux mais pas légitimes :

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Affaire de la "Tribune des militaires" : dix-huit signataires en activité vont passer devant un conseil militaire, le chef d'état-major des armées "souhaite que leur mise à la retraite d'office soit décidée"

    • d'accord avec G-William Goldnadel :
    La ministre des armées sanctionne des militaires dont la plupart à la retraite qui se sont contentés de dire leur mécontentement contre le manque d’autorité. La ministre de la Justice avait refusé de sanctionner des magistrats en activité qui avait injurié des parents de victimes
     
    • d'accord aussi avec Jordan Bardella :
     
    Ils auront été plus indignés et vindicatifs pour une tribune inoffensive de généraux retraités, que pour tous les attentats terroristes et émeutes urbaines qui frappent le pays

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    Lecointre, ci-devant Général, chef d'état-major des armées : entre la France et le Système pourri, il a choisi le Système pourri... 

    "PAS MES RESPECTS, MON GÉNÉRAL..."

     

    - Comme le dit un tweeteur : "Macron est en train de se mettre à dos les militaires, les FDO, les pompiers, les retraités, les patriotes, les non-vaxx, les non-mask, les jeunes, les restaurateurs, les gérants de commerces non-essentiels, etc... Heureusement, il lui reste la racaille, qui représente 40%"

     - Comme le dit une tweeteuse : "Jean-Michel Fauvergue, commissaire de police et Chef du RAID de 2013 à 2017 a été investi par le mouvement En marche pour les élections législatives de 2017. Là c'est pas un problème ? Lui avait le droit de sortir de la réserve ?

    - Et comme le dit un petit dernier (pour aujourd'hui) : "Cet exécutif veut punir 18 militaires qui ont signé la tribune dénonçant le délitement de la France et le risque grave de guerre civile. On peut dire qu'avec les militaires, la sanction arrive plus vite qu'avec la racaille islamiste qui brûle les quartiers, caillasse les pompiers"

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    L'idéal comme Chef des Armées, pour Lecointre ?

     

    1 BIS. Selon un sondage - comme tous les sondages, à prendre avec les précautions d'usage... - 58 % des Français soutiennent les militaires qui ont signé la tribune publiée dans Valeurs Actuelles :

    https://www.tvlibertes.com/actus/58-des-francais-soutiennent-les-militaires-qui-ont-signe-la-tribune-publiee-dans-valeurs-actuelles-selon-un-sondage

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    1 TER. La palme de la réaction la plus drôle à Gilbert Collard :

    Gilbert Collard
     
    La #TribuneDesGénéraux transforme le gouvernement en magasin de chaussures : pour #PannierRunacher on a des « charentaises », pour #Darmanin on a des « bottes ». En tout cas, pour être #EnMarche, il faut des godillots ! #SoutienAuxGénéraux

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    4. Le Danemark va placer 900 réfugiés syriens dans des "Centres de retour", jugeant leur pays sûr. Il s’agit du premier pays européen à procéder ainsi. Qu'est-ce qu'on attend, en France ?

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    5. On aura vraiment tout vu ! À Valence, trois détenus ont été remis en liberté, faute d'escorte pour les emmener au tribunal ! Bravo Dupond-Moretti...

     https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/valence-trois-detenus-remis-en-liberte-faute-d-escorte-pour-les-emmener-au-tribunal_4602429.html

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    Gilbert Collard a dit ce qu'il fallait :

    Gilbert Collard
     
    #DupondMoretti plus fort que Chéri-Bibi ! 3 détenus libérés car les agents qui devaient les emmener au #tribunal étaient tous en formation obligatoire : plus besoin de s'évader des #prisons françaises, l'administration s'en occupe !

     

    6. Excellente Sonia Mabrouk ! :

    Ayons foi en nos figures héroïques. Ayons le regard accroché aux cimes. Ayons l’audace de porter fièrement cet héritage. On peut être née ailleurs et défendre avec force le rêve français. Retrouvons cette liturgie. Mettons fin à nos hébétudes. Place à la reconquête existentielle.

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  • Sur la page FB de nos amis du Courrier Royal : le 15 septembre 1887, le comte de Paris propose aux français un pacte nat

    Durant l’été 1886, depuis sa résidence de Sheen House, à l’ouest de Londres, prêtée par un ami anglais, le comte de Paris (Philippe VII de France) forme un comité d’union royaliste, dit « conseil des Sept », composé à la fois de collaborateurs personnels, comme Émile Bocher, Ferdinand Duval et Lambert de Sainte-Croix, de personnalités proches de l’ancien orléanisme, comme les ducs d’Audiffret-Pasquier et de Broglie, et de légitimistes ralliés, comme Cazenove de Pradines, ancien collaborateur du « comte de Chambord », ou le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia. Le prince demande à ce comité de l’aider à préparer un programme politique.

    Le comte de Paris entend faire savoir que la monarchie peut être fidèle à sa tradition historique, permettre un gouvernement fort tout en étant compatible avec un ordre égalitaire et démocratique : « Il faut prouver que la monarchie, fidèle à ses anciennes traditions, sera un gouvernement fort, démocratique, égalitaire. Pour cela il faut lui dire ce qu’elle sera et ce qu’elle ne sera pas».

    Plusieurs documents préparatoires sont établis et le texte définitif est rendu le 15 septembre 1887 sous le titre Instructions aux représentants du parti monarchiste en France : il cherche à réconcilier deux légitimités, celle, historique, de la couronne et celle, démocratique, de la souveraineté nationale. Il s’agit d’expliquer aux royalistes la méthode pour rétablir la monarchie et l’organisation des pouvoirs publics qui en résulterait.

    Sur le premier point, le comte de Paris récuse tout recours à la force ou aux conspirations. Le suffrage universel et la démocratie ne sauraient être remis en cause et ils devraient d’ailleurs fonder la la restauration, celle-ci devant être rendue possible soit par la voie d’une assemblée constituante, soit par un vote populaire, le comte de Paris préférant cette formule, « plus solennelle et [convenant] mieux à un acte qui ne doit pas se renouveler». La monarchie y est présentée comme reposant « sur une base plus ferme et plus large qu’une simple prise de possession du pouvoir ou qu’une délégation de souveraineté du nombre ». Selon ces Instructions, la monarchie étant par essence historique, elle transcende toutes les oppositions internes de la nation et seule leur permet de s’exprimer dans l’ordre.

    Sur le second point, les instructions débouchent sur l’adoption d’un Pacte national renouvelant celui qui fut conclu aux premières heures du royaume de France et servant de nouvelle constitution, composée d’un préambule et de trois articles organiques. Le premier article définit la Maison de France comme la descendance française d’Henri IV et en exclut les Bourbons d’Espagne. Le deuxième article est consacré au pouvoir législatif, qui appartiendrait concurremment au roi, à une Chambre des députés élue au suffrage universelle et à un Sénat réunissant les représentants des grandes forces et des grands intérêts sociaux. Deux originalités peuvent être soulignées :

    • En premier lieu, l’introduction du parlementarisme rationalisé, série d’instruments destinés à empêcher les Chambres, sous l’emprise exclusive des partis, de contraindre l’exécutif à l’impuissance, tout en préservant les droits de la représentation nationale ;
    • En second lieu, l’instauration d’un contrôle de constitutionnalité des lois, assuré par un organe juridictionnel spécifique composé des plus hauts magistrats de l’ordre judiciaire. Le troisième article organique énonce d’ailleurs précisément les principes de protections des libertés constitutionnelles, définies dans l’avant dernier paragraphe de l’article précédent précédent et auxquels le pouvoir législatif devra se conformer. Le Pacte national consacre sans ambiguïté le caractère supra-législatif des grandes libertés publiques de conscience, des cultes, de la presse, de réunion et d’association, d’enseignement et de défense judiciaire.

    Ce projet de Pacte national empruntait conjointement au légitimisme, à l’orléanisme, au bonapartisme. Au légitimisme, le comte de Paris apportait la réaffirmation de la primauté du droit historique, l’éloge de la technique associative, un souci des questions sociales et l’importance accordée à l’éducation religieuse ; à l’orléanisme, il offrait un système parlementaire dualiste et la constitutionnalisation des libertés politiques et économiques ; au bonapartisme, il concédait le suffrage universel sans entrave, y compris sous la forme plébiscitaire afin de fonder le Pacte national

     

    A lire également :

    1890, la IIIe République fait incarcérer l’héritier du Comte de Paris

    Le 24 août 1883, le Comte de Paris succède au Comte de Chambord

    Loi d’Exil de 1886, quand la République tremble devant le Comte de Paris

    30 janvier 1933: le duc de Guise s’adresse aux Français

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Signaux de krach financier en provenance de Davos, des États-Unis et d’Europe

     

    Par Marc Rousset 

     

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    L’euphorie règne en apparence sur les marchés, mais certains responsables ne sont pas victimes de l’exubérance irrationnelle. À Davos, des financiers et des économistes réunis par Bloomberg se sont demandé si la « complaisance » ne régnait pas sur les marchés. Certains s’inquiètent de la folie du « bitcoin ».

    Jes Staley, le président de Barclays, a pu dire : « La situation actuelle me rappelle le forum de 2006, quand tout le monde pensait qu’on pouvait surfer sur les crises financières. » Un an plus tard éclatait la crise des « subprimes » outre-Atlantique puis, en 2008, la faillite de Lehman Brothers.

    David Rubenstein, le fondateur du groupe Carlyle, lui aussi présent dans la station suisse, s’interroge sur le très haut niveau des dettes publiques : « C’est lorsque tout le monde s’estime heureux et satisfait que quelque chose survient. »

    Quant à Kenneth Rogoff, professeur à Harvard, il souligne le cocktail explosif que constituent les niveaux stratosphériques de la Bourse et les très bas taux d’intérêt. Dans son ouvrage à succès Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière, il a stigmatisé l’optimisme béat, naïf et congénital des marchés financiers qui ont toujours de bonnes raisons pour justifier les bulles boursières. 

    En Europe, la BCE continue sa course folle en actionnant la planche à billets au rythme diminué de trente milliards d’euros par mois, alors que la Fed a stabilisé la sienne. C’est ainsi que, selon Holger Zschäpitz, du journal Die Welt, le bilan de la BCE atteint désormais 41,45 % du PIB de la zone euro, contre 22,78 % seulement pour la Fed dans le PIB américain, soit pratiquement le double ! Tout se passe comme si la BCE était un gigantesque « trou noir » dans la galaxie financière qui absorbe sans cesse des quantités astronomiques d’obligations européennes avec, en contrepartie, des émissions de monnaie en euros. 

    Les liquidités créées par la BCE ont pour effet d’aplatir la courbe des taux, de ne plus rémunérer l’épargne, de permettre à des sociétés parasites, inutiles et non compétitives de perdurer en empruntant à des taux proches de zéro. On estime le montant pourri des créances bancaires douteuses dans la zone euro à plus de 1.000 milliards d’euros, dont 350 milliards pour la seule Italie.

    Comme déjà mentionné sur Boulevard Voltaire, les bilans totaux des quatre grandes banques américaines représentent 44,5 % du PIB des États-Unis et les totaux des bilans des quatre grandes banques françaises représentent 3 fois le PIB de la France. Quant à l’effet de levier moyen de ces banques qui caractérise le niveau et, donc, le risque d’endettement par rapport aux capitaux propres, il est de 25,53 en France et de seulement 11,63 aux États-Unis.

    Aux États-Unis, c’est surtout le niveau d’endettement global démentiel du pays qui continue de s’élever avec Trump et la bulle boursière qui sont préoccupants. Quant aux produits dérivés des banques, ils sont aussi démentiels aux États-Unis qu’en Europe.

    Tout se passe, en fait, comme si, partout dans le monde, de l’Europe aux États-Unis en passant par la Chine, le Japon et les pays émergents, nonobstant les risques géopolitiques, des cygnes noirs étaient partout blottis, cachés sous les roseaux. La mare aux canards est tranquille et sans rides ; en apparence, rien ne se passe, mais gare au premier cygne noir qui sortira de sa tanière aquatique, incitant et obligeant ses congénères à faire de même. Le premier cygne noir, malgré l’optimisme injustifié du banquier Macron à Davos prenant ses désirs pour des réalités, pourrait bien faire son apparition dans la zone euro, tout autant qu’à Wall Street !  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • Al Nosra abat un appareil russe à Idleb

     

    Par Antoine de Lacoste

     

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    Pour la première fois depuis le début de l’intervention russe en Syrie (septembre 2015), les islamistes ont abattu un avion russe.

    Il s’agit d’un Soukhoï SU-25 piloté par le major Roman Filippov. Il a réussi à s’éjecter mais en pleine zone ennemie. Vite encerclé par plusieurs dizaines de djihadistes, il s’est courageusement défendu avec son pistolet. Sur le point d’être pris, il a préféré se faire sauter avec une grenade plutôt que d’être pris vivant et de soumettre la Russie à un odieux chantage.

    Son sacrifice n’est pas sans rappeler celui d’un autre officier, Alexandre Prokhorenko, mort en mars 2017 pour la reconquête de Palmyre. Encerclé par des combattants de Daesh, il avait commandé à l’aviation russe une frappe aérienne pour mourir en tuant un maximum d’islamistes.

    Depuis cet incident, les Russes ont ordonné à leurs pilotes de voler au dessus de 5000 mètres, distance à partir de laquelle les missiles sol-air sont inopérants.

    Les Russes ont pu récupérer le corps de leur pilote, ce qui en a étonné plus d’un. L’explication est simple : c’est l’armée turque qui s’en est occupée, ce qui en dit long sur son implantation à Idleb et sur son influence sur les islamistes qui avaient récupéré le corps.

    Les spécialistes russes aimeraient aussi examiner les débris de l’avion afin de déterminer l’origine du missile : fabrication américaine, française ? Plusieurs hypothèses sont envisageables et il est important pour la suite des opérations militaires de connaître le type d’armement dont disposent les combattants islamistes.

    Les Américains se sont dits « préoccupés », expression diplomatique signifiant quelque chose comme « ça nous est complètement égal ».

    Ce sont pourtant bien eux qui ont, les premiers, armé des insurgés avec du matériel sophistiqué, par le biais de la CIA. La fiction des combattants « modérés » n’a pas longtemps résisté à l’épreuve des faits. La désinformation occidentale a même été jusqu’à inventer le concept d’ « islamiste modéré » ce qui ne manque tout de même pas de sel. Mais il a fallu attendre fin 2015 et le scandale des insurgés entraînés et armés à grands frais par la CIA, passés chez Daesh aussitôt envoyés sur le territoire syrien, pour que cessent les livraisons d’armes.

    Aujourd’hui, personne ne connait la quantité et la qualité des armes en circulation dans la province d’Idleb, mais on peut pressentir que l’élimination des islamistes du dernier territoire qu’ils détiennent en Syrie ne sera pas simple.

    Les progrès de l’armée syrienne, qui a lancé une grande offensive au sud-est de la province, sont d’ailleurs lents et les islamistes savent qu’après Idleb, il n’y a plus rien pour eux. Leur résistance sera donc farouche.

    Ce qui est sûr, c’est que, depuis la mort de leur pilote, les Russes ont accentué leur pression sur les groupes d’Al Nosra (ou Tahrir el Cham comme on dit maintenant). L’aviation pilonne sans cesse les positions islamistes et il est probable que la reprise de la province d’Idleb soit devenue un objectif majeur pour  les Russes et les Syriens.

    Mais pour cela, il faudra s’entendre avec les Turcs. C’est, entre autres, pour cela que les Russes ont laissé les Turcs attaquer les Kurdes à Affrin.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

  • L’Union européenne va-t-elle tenir le choc ?

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    Le sommet européen de Sofia (mercredi 16 et jeudi 17) aurait été, à en croire certains commentateurs, un succès. Dès jeudi matin, n’y tenant plus, M. Guetta claironnait sur France Inter : « De Sofia, les nouvelles sont bonnes. »

    Bonnes parce que les vingt-huit participants (Grande-Bretagne incluse) ont présenté une sorte de front commun contre M. Trump, faisant preuve d’une réelle fermeté au moins verbale à l’encontre de ce dernier, à qui ils ont fait savoir qu’ils entendent bien et répliquer à ses mesures commerciales hostiles par des contre-mesures, et rester dans l’accord passé avec l’Iran. On a même pu entendre M. Tusk, président du Conseil européen, déclarer que « grâce à lui [M. Trump], toutes nos illusions ont disparu ».  Ce n’est pas si sûr. La pire des illusions reste de se croire capable de résister, en l’état, c’est-à-dire sans une remise en cause radicale de la nature même de l’Union européenne, à l’hyper-puissance américaine. 

    Dans les deux dossiers qui fâchent, les taxes commerciales et l’accord iranien, on décèle déjà derrière l’unanimité de façade, les points faibles de l’Union. Ainsi, concernant la guerre commerciale qui semble se profiler (« L’Europe contre-attaque » titre Le Figaro de samedi 19), l’Allemagne, première puissance sofia.jpgéconomique de l’Union a aussitôt fait comprendre par la bouche même de Mme Merkel qu’il y a des limites et qu'elle préférera toujours un compromis avec celui qui est désormais son partenaire privilégié. Concernant l’Iran, c’est bien une illusion de penser que l’Union puisse avoir une véritable « capacité d’initiative diplomatique » (Le Monde, vendredi 18), le risque étant que son impuissance naturelle ne profite en fin de compte à d’autres, comme la Russie qui, elle, a forcément cette capacité-là : M. Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères russe a immédiatement approuvé le projet européen d’une très prochaine réunion à Vienne, confirmant ainsi les prétentions de Moscou. 

    Reste le pire pour l’Union européenne : la poursuite inexorable de son lent délitement qui donne aux propos tenus à Sofia un côté « surréaliste ». Il est illusoire de faire fond sur une construction idéologique à ce jour écartelée au sens propre : à l’ouest, les britanniques hissent les voiles pour en sortir ; à l’est, le groupe de Visegrad (Tchèquie, Slovaquie, Pologne, Hongrie) rejette catégoriquement l’immigrationnisme et le multiculturalisme de Bruxelles, rejoint en cela par l’Autriche ; au nord, les germano-scandinaves continuent de privilégier un « fétichisme » budgétaire (dixit M. Macron) qui leur profite aux dépens des autres ; au sud, la Grèce et l’Italie notamment sont dans une situation épouvantable, l’Italie venant d’opter pour une politique (économique, migratoire, étrangère, etc.) en contradiction totale avec les plans de Bruxelles, laquelle politique « fait trembler l’Europe » selon la presse française.

    Alors oui, si l’on en reste au plan de la communication, les nouvelles peuvent paraître bonnes pour l’UE. Au plan de la communication seulement. Faut-il s’en plaindre ?  

  • « Ce mot hideux de province »*

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    103879671.jpgOn connaissait l’agacement de nombre de « continentaux » à l’égard de certaines exigences corses.

    Aujourd’hui, c’est une large majorité des sondés (environ deux tiers d’après Le Figaro du 8 février) qui approuve la fermeté du discours du chef de l’Etat à Bastia. L’exaspération provoquée par la stratégie de la frange indépendantiste paraît certes légitime, toute avancée n’étant pour elle qu’une étape d’un processus dangereux. En revanche, et même si c’est vrai d’un point de vue purement comptable, faire grief à la Corse de bénéficier de la « solidarité nationale », c’est oublier et que les Corses ont largement payé le prix du sang dans les conflits où la France s’est engagée et que c’est sans doute la nature même de notre république qui génère cette situation. 

    D’aucuns pensent que M. Macron, en l’occurrence plus politicien que politique, a voulu tirer profit de cette opinion publique. On peut en douter. Nous l’avions écrit ici même, M. Macron, tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas, n’annoncerait pas en Corse une prise en compte des revendications de MM. Simeoni et Talamoni. Certes, avec bon sens et surtout habileté, il a reconnu la double spécificité corse, géographique et culturelle, envisageant même son inscription dans la constitution (article 72) mais pour mieux l’étouffer « dans le giron de la République ». Il est en effet avant tout le président d’une République fondée sur l’individualisme des Lumières. On décrète qu’il n’y a que des individus formant peuple (en l’occurrence formant plutôt masse) et que doit disparaître tout ce qui pourrait s’opposer à cette conception. Condamné, donc, le sentiment d’appartenance à ce que l’on a longtemps et joliment nommé la « petite patrie » provinciale. Pour mieux « émanciper » les nouveaux citoyens, on pratique la politique de la table rase. Etre « français » ce sera en fait être républicain, se reconnaître dans les « valeurs » de la République. Logique insensée qui, parce qu’elle nie toute racine, tout héritage, amène à considérer n’importe quel être humain comme un « Français » potentiel ; logique mortifère dans ses conséquences ultimes avec l’attribution du droit du sol à la progéniture de millions d’immigrants déracinés, devenus « enfants de la République ». 

    Ce n’est donc pas nous qui reprocherons à certains Corses de vouloir maintenir une forme assumée d’identité, en demandant la co-officialité de la langue corse et le statut de résident. Evidemment, ces demandes ont une résonance « ethnique » : tout le monde n’est pas corse, c’est ainsi. Mais ceux qui nous expliquent qu’il faut pratiquer, sur l’ensemble du territoire national,  le « vivre ensemble » avec des communautés importées, fortement ethnicisées et identitaristes, sont les mêmes qui dénient à une population originale vivant chez elle la possibilité de rester elle-même. En Corse, les Corses sont bien évidemment chez eux et, qu’on le veuille ou non, un peu plus que les autres malgré tout - sauf à traiter l’île comme les Chinois traitent le Tibet. Si les mesures demandées avaient été appliquées ailleurs en France, par exemple en Provence, ladite Provence n’en serait pas réduite à n’être plus que le prête-nom d’un territoire climatique. La vraie Provence est moribonde et la Corse ne veut pas mourir. 

    Peu ou prou, tout président de la République française est l’héritier des principes chers à Robespierre. Pour les établir, les « grands ancêtres » de 1789 ont inventé « la terreur ». Point de terreur aujourd’hui mais le résultat sera le même : après tant d’autres provinces de France, la Corse sera sacrifiée sur l’autel des valeurs d’une République radicalement hostile à tout ce qui ne serait pas elle.  L’Etat républicain est un Etat faible qui, confondant autoritarisme et autorité, craint et méprise les composantes provinciales historiques du pays. Seul un état naturellement « fort » pourrait s’accommoder d’une décentralisation de fait et de droit.  •

    * André Malraux, discours d’Amiens, 19 mars 1966

  • La leçon de Davos

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    103879671.jpgM. Macron avait sans doute raison de chercher à profiter du sommet de Davos pour réunir, en guise d’introduction, quelque cent-quarante patrons de grands groupes internationaux à Versailles, lieu hautement symbolique de la grandeur française. Il a cependant commis une faute grave en privilégiant la langue anglaise (« Choose France») portant ainsi un coup très dur à une langue, le français, pour laquelle on avait cru comprendre précédemment qu’il ambitionnait un bel avenir. Parler anglais à Versailles pour mieux intégrer le club forcément anglo-saxon de la mondialisation, constitue un acte d’allégeance linguistique, reniement qui pourra coûter cher sur le plan politique - beaucoup plus que les résultats purement comptables d’un show qui restent très limités. 

    On pouvait donc attendre le pire à Davos, devant un public par avance sous son charme. Surprise : après une vingtaine de minutes en anglais et un « France is back » hollywoodien, M. Macron s’est exprimé une demi-heure en français pour sa leçon du jour. Notre président, ce « libéral, partisan de l’économie de marché, de la désinflation réglementaire et de la limitation de la pression fiscale » (M. Guetta, France Inter, 25 janvier), explique donc aux maîtres du monde que le processus actuel dit de « mondialisation » va à l’échec, parce qu’il génère chaos, misère et révolte, et qu’il faut donc en modifier la nature, c’est-à-dire cesser de pratiquer un dumping social et fiscal. Et M. Macron d’affirmer, avec des accents dignes d’un Victor Hugo, que « le défi est maintenant de savoir si l’on sait refonder un vrai contrat mondial […] autour du devoir d’investir, du devoir de partager et du devoir de protéger » 

    Si on est un croyant, on peut se lever, applaudir, tomber dans les bras les uns des autres en pleurant à l’évocation de l’avenir radieux qui attend(rait) l’humanité libérale. Mais, et M. Macron est trop intelligent pour l’ignorer, sa mise en garde, étant donné la nature des choses, constitue plutôt une analyse des raisons de l’échec humain programmé de la globalisation. Ceux à qui profite la situation n’ont aucune raison de changer. Mme Merkel a redit à Davos son attachement au libre-échange. On la comprend, la balance commerciale allemande étant excédentaire d’environ deux cent cinquante milliards d’euros. Ceux à qui la situation est préjudiciable prennent les mesures qu‘ils peuvent. Les Etats-Unis, champions du monde du déficit avec cinq cents milliards de dollars, ont à leur disposition la planche à billets et les mesures protectionnistes de M. Trump (« Je ferai toujours passer l'Amérique en premier » a-t-il d’ailleurs indirectement répondu à M. Macron).

    M. Macron ne peut pas raisonnablement penser que son appel sera entendu. Ce sont en effet les déséquilibres qu’il dénonce qui permettent aux gagnants de s’enrichir au détriment des perdants. Il est donc naïf de croire qu’oligarchies et Etats bénéficiaires renonceront à ce qui est devenu leur raison même d’exister. N’en déplaise donc à M. Macron, en tout cas à rebours de son idéologie, nous pensons que son discours est porteur d’une leçon réaliste : le paradis sur terre libéral n’existe(ra) pas et il convient d’en tirer les conclusions qui s’imposent.  

  • Le mouvement perpétuel

     

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

     

    Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?

     

    De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend  « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce à ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.

     

    En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.

     

    Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il.  • 

  • Le mouvement perpétuel

     

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    2293089609.14.jpgCe que nous écrivions le lundi 28 novembre 2016 ...  

     

     

    Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?

     

    De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend  « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce à ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.

     

    En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.

     

    Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il.  • 

  • Sandrine Rousseau : « Ce qui doit passer avant tout, c’est les droits humains (sic) ». Avant la sécurité des Français !,

    J’espère ardemment que Sandrine Rousseau sera désignée, à l’issue de la primaire d’EELV, comme LA candidate écologiste à l’élection présidentielle. Pourquoi ? Parce que les débats auxquels elle participerait nous offriraient les émissions les plus comiques du PAF ; surtout – ce qu’à Dieu ne plaise – si, d’aventure, elle s’y trouvait confrontée à un Éric Zemmour…

    4.jpgMme Rousseau est enseignante-chercheuse en sciences économiques à l’université de Lille et, depuis 2008, vice-présidente en charge de la « Vie étudiante, Vie de Campus – Développement durable et Égalité Femmes/Hommes » de cette même université. C’est un poste dont j’ignorais l’existence.

    Invitée, ce mercredi matin, de Sonia Mabrouk, sur Europe 1, elle venait s’expliquer sur les propos polémiques qu’elle a tenus sur BFM TV, appelant notamment à l’accueil, en France, de tous les Afghans qui le demandent.

    « Après le vif tollé provoqué par vos propos sur l’accueil, parmi les réfugiés, de potentiels terroristes en France pour mieux, avez-vous dit, les surveiller sur notre sol, […] est-ce que vous assumez ce matin vos propos ? » lui demande la journaliste.

    Sandrine Rousseau concède « une maladresse de forme » mais ne renie rien sur le fond. « La peur du terrorisme ne doit pas nous empêcher d’accueillir ces personnes », dit-elle. « Nous sommes la patrie des droits humains (sic), nous sommes la patrie qui a inscrit dans la Constitution la possibilité d’accueillir des personnes qui luttent pour des libertés. » Et ce droit-là doit passer devant le droit à la sécurité et la protection des Français ? Ben oui : « Ce qui doit passer avant tout, c’est les droits humains (sic). Là, il y a des femmes et des enfants qui risquent l’assassinat immédiat. Des personnes qui ont aidé l’armée française. Il y a des poètes qui sont tués. » Donc, il faut accueillir tout le monde, on fera le tri plus tard.

    Sonia Mabrouk ne la lâche pas : « Est-ce que vous reconnaissez quand même une grave faute, avec de tels propos, pour une candidate à la primaire mais aussi à la présidentielle, que vous êtes ? » Réponse : « Les propos que j’ai tenus dans cette émission étaient des propos face à une extrême droite qui était déchainée, xénophobe, haineuse vis-à-vis des personnes qui risquaient leur vie là-bas. »

    « Si tout ce qui vous contredit est d’extrême droite, ça fait beaucoup de monde en France ! », rétorque l’autre, mais la candidate Verte a une définition toute simple : « L’extrême droite, c’est tout ceux qui refusent d’entendre que les droits humains (sic) font partie de l’ADN de notre pays ; l’extrême droite, c’est toutes les personnes qui veulent fermer les frontières aux personnes qui sont en danger immédiat. » Ça fait du monde, en effet !

    Sandrine Rousseau n’est pas non plus à une contradiction près. Ainsi, la burka, c’est très vilain chez les talibans mais c’est très bien chez nous. Elle n’y voit rien à redire car « la liberté des femmes, ne s’impose pas et ne s’obtient pas par l’interdiction d’un vêtement, ni d’un crop-top dans les lycées, ni d’un voile ». Et si les femmes qui se dévoilent se font injurier dans certains quartiers, c’est simplement « du sexisme ». Rien d’autre.

    Enfin, elle est pour la « médecine communautaire » créée, rappelle-t-elle, au moment de l’épidémie de SIDA pour aider les gays qui n’osaient pas « parler de leurs pratiques sexuelles ». Alors, « on va aller droit au but », rétorque la journaliste : « Moi, Sonia Mabrouk, je dois aller voir un médecin de quelle origine ? » L’autre se tortille la bouche. Pas de réponse.

    Toutefois, avant de quitter le plateau, Sandrine Rousseau, Mère Teresa dans l’âme, a adressé « une petite pensée à la rédaction » d’Europe, « qui a beaucoup souffert cet été et aux journalistes qui sont partis ».

    Un vrai talent comique, on vous dit…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Très cher 93, trop coûteux RSA !, par Marc Eynaud.

    Une annonce à rajouter aux promesses de la campagne présidentielle de d’Emmanuel Macron. Le premier ministre, Jean Castex, a confirmé, mardi 21 septembre, la prise en charge par l’Etat du surcoût du revenu de solidarité active (RSA), dont le conseil départemental a la responsabilité. 

    3.jpegPlus exactement, le département et l’État cofinanceront le dispositif jusqu’à un montant plafond de 520 millions d’euros, mais l’État prendra à sa charge toute hausse de ce budget, due à l’augmentation – continue depuis plus de quinze ans – du nombre de bénéficiaires. « Dès 2022, c’est ainsi entre 50 et 70 millions d’euros que le département n’aura plus à financer au titre du RSA », souligne le communiqué du conseil départemental.

    En d’autres termes, le RSA devient un budget trop lourd pour le département le plus pauvre de France. Il faut dire qu’il est passé de 220 à 551 millions d’euros entre 2004  (date à laquelle le financement RSA a été transféré de l’État aux départements) et 2020. Une annonce qui vient, hasard ou pas du calendrier, appuyer les données de l’INSEE exhumées par le magazine Causeur sur le taux d’étrangers par départements. Les données cartographiées par France Stratégie nous apprennent que les enfants immigrés ou nés de parents immigrés extra-européens sont majoritaires parmi les 0-18 dans plus de la moitié des communes de en 2017.

    Ce basculement est particulièrement marqué dans certaines communes. La Courneuve : 75 % des 0-18 ans sont nés de parents immigrés extra-européens (moins d’un quart des mineurs résidant sur la commune est donc d’origine française ou européenne).Villetaneuse : 73 %. Clichy-sous-Bois : 72 %. Aubervilliers : 70 %. Pierrefitte-sur-Seine : 69 %. Des populations d’immigrés de première génération. Des « derniers de cordée », premiers sur les subventions. D’autant que la n’est pas le seul département à souffrir.

    Si on continue à fouiller les données, on peut s’intéresser aux départements ayant le plus fort taux de prime d’activité. Les foyers en bénéficiant ne touchent pas le RSA mais un complément de salaire lorsque celui-ci est très bas. Sont concernés les petits métiers peu valorisés comme auxiliaires en puériculture, techniciens de surfaces et autres. Là, la Seine Saint-Denis présente un fort taux mais perd sa première place. Il faut cette fois regarder du côté des département ruraux comme le Cantal, la Lozère, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales ou l’Aude. En d’autres termes, dans ces départements, on a une forte population pauvre mais elle, en revanche, a un emploi.

    Le problème est insoluble. Le RSA est à la fois trop généreux, car son universalité fait qu’il s’adresse aussi à des personnes qui, quel que soit l’angle du problème, n’ont rien à faire en France dans tous les sens du terme, et trop peu car il ne sort personne de la misère et empêche tout juste ses bénéficiaires de mourir de faim sous les ponts. On maintient artificiellement une population en vie mais pour ne rien en faire tandis que dans l’Aude, le Cantal et la Lozère, on maintient tout juste des foyers entiers hors de l’eau tout en enlevant services publics et activités. Des foyers qui pourtant travaillent. Des foyers qui se retrouvent à porter des Gilets Jaunes. Le candidat a tranché, ce n’est pas à ceux de l’Aude et de la Lozère qu’il souhaite parler mais plutôt aux habitants de cette « Californie sans la mer » pour reprendre ses propres termes.

     

    Marc Eynaud

    Journaliste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/