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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Cinéma : Courageux, par Raphaël de Gislain*

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    Il faut saluer le courage de la réalisatrice Cheyenne Carron qui s’aventure avec L’Apôtre en terrain miné. L’histoire est celle d’Akim, musulman appelé à devenir Imam qui rencontre le christ et se convertit à la foi catholique. Il eût été certainement moins « clivant » de raconter une conversion inverse… La jeune femme avoue avoir rencontré bien des résistances pour obtenir les autorisations de tournages, les craintes venant surtout des Chrétiens : « La peur d’être taxé d’islamophobe », explique-t-elle… Un comble. On se doute, bien sûr, que le film a été fait sans argent, ni aide du CNC ni d’aucune région, on ne saurait pour cette raison lui tenir rigueur de sa grande faiblesse technique, même si le choix d’une caméra portée qui bouge à en avoir le mal de mer aurait dû être limité.

    L’Apôtre est avant tout une immersion dans la vie d’une famille musulmane intégrée de la banlieue parisienne, où l’islam est vécu profondément. Le cheminement d’Akim bouleverse les espérances familiales. Le voir basculer du côté des « mécréants » est une douleur pour chacun, selon chacun, et c’est dans l’exploration de cette perception relative que réside l’intérêt du film. Certains réagissent par la violence, comme Youcef, le frère, incarnation d’un islam binaire qui gangrène une frange de la jeunesse des cités. L’accent est mis sur un dialogue interreligieux parfois factice, avec un curé qui tourne en boucle un « Dieu n’est qu’amour » agaçant. Malgré tout, L’Apôtre est fait avec le cœur et son message de foi pourra toucher.  u  

    L’Apôtre, de Cheyenne Carron. En salles le 1er octobre

     

     

    Laurent Dandrieu, critique Cinéma à Valeurs Actuelles dit aussi les raisons de voir ce film, L’Apôtre. On y découvre l’histoire d’Akim, un jeune musulman pratiquant. Des circonstances tragiques vont lui faire découvrir le catholicisme. Contre l’avis de sa famille, il décide de s’y convertir.  

     
     
  • 7 Octobre 1914 ... L'impératrice Eugénie vit encore...

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    Nous apprenons la mort d'Albert de Mun. Je le revois encore, quinze jours peut-être après l'ouverture des hostilités, entrant au ministère de la Guerre, si droit, une flamme dans les yeux... Sur le champ de bataille, et hors du champ de bataille, les morts vont vite en  ce moment. Les émotions sont violentes, et il est des physiologies que les émotions abattent aussi sûrement qu'un éclat d'obus. Qui sait si Albert de Mun n'a pas succombé à l'anxiété que trahissait son dernier article ? Les nouvelles étaient un peu moins bonnes, le jour où il est mort. Nous paraissions avoir éprouvé un échec aux mines d'Arras, et les Allemands faisaient un effort désespéré pour se dégager de l'étreinte de notre aile gauche et, en même temps, s'emparer d'Anvers. Le mot suprême qu'il a tracé sur le papier, c'était "pessimisme". L'effort qu'il faisait pour se défendre lui-même contre une impression de pessimisme et pour conserver au public le ton de confiance où, pendant les plus mauvais jours, son éloquence l'avait maintenu aura tué Albert de Mun. Ainsi le clairon dont le cœur se brise pour avoir trop longtemps sonné la charge...

    Albert de Mun aura une page dans l'histoire de cette guerre. Il est celui qui aura le mieux donné, le mieux marqué le tonus national.  

    Et la pensée va vers ceux qui seront morts avant d'avoir vu ces grands évènements : la revanche peut-être obtenue demain par la force des choses, sans que personne en France l'ait expressément voulu. Ce sont surtout les survivants de l'Empire qui paraissent, au milieu de cette réparation de 1870, comme des personnes choisies et protégées par le destin. Emile Ollivier est mort l'an dernier au mois d'août. Mais l'impératrice Eugénie vit encore...

    On me rapportait, à son sujet, ce souvenir. Après le congrès de Berlin, où fut semé le germe de dissentiment entre la Russie et l'Allemagne, l'empereur Alexandre, ayant rencontré l'impératrice Eugénie, lui baisa la main en pleurant. "Puissé-je réparer la faute que nous avons commise en 1870 en laissant écraser la France !" s'écria le tsar.

    Avec le temps, le vœu d'Alexandre aura été exaucé. Mais quelle vision shakespearienne des responsabilités pour les grands acteurs de l'histoire à qui la longévité permet d'assister au déroulement de la chaîne d'airain où s'attachent les effets et les causes.  u

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  • 20 septembre 1914 ... Mort héroïque au champ d'honneur de Charles Péguy et destruction de la cathédrale de Reims

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    Nous avons appris presque en même temps la mort héroïque au champ d'honneur de Charles Péguy et la destruction de la cathédrale de Reims.

    Ce Péguy !

    Il était avant-hier une espèce de dreyfusard tout à fait vulgaire, un professeur radical-socialiste qui faisait une littérature forcenée. Il ressemblait à Jean-Jacques Rousseau par l'insociabilité, par la farouche vertu.

    Et puis la mystique du nationalisme l'avait saisi. Il s'était retrouvé paysan de France, tout près de la terre, de la glèbe, du sillon. Cet universitaire s'était mis à vénérer Sainte Geneviève et Sainte Jeanne d'Arc avec la ferveur et la simplicité d'un homme du Moyen-Âge. Il était devenu un des mainteneurs et un des exalteurs de la tradition. Il a été de ce mouvement profond, de ce mouvement de l'instinct qui, dans les mois qui ont précédé la guerre, a replié les Français sur eux-mêmes, a conduit l'élite intellectuelle et morale de la nation à des méditations, souvent d'un caractère religieux, sur les origines et l'histoire de la nation...

    Chose étrange que Péguy soit mort d'une balle au front au moment où commençait à brûler la cathédrale où Jeanne d'Arc, pour le sacre de Charles VII, avait mené son oriflamme à l'honneur.

    La guerre de 1914 a fait de beaux symboles. Péguy aura dans notre histoire littéraire et nationale la place de ces poètes soldats de l'Allemagne d'il y a cent ans qui tombaient dans la guerre d'indépendance

    En s'acharnant contre la cathédrale de Reims, les Allemands savent bien ce qu'ils font. Nul peuple n'a plus qu'eux l'esprit historique et le sens de la symbolique historique. Détruire la cathédrale où étaient sacrés les rois de France, c'est une manifestation de même nature que la proclamation de l'Empire allemand dans le palais de Louis XIV à Versailles.   u   

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  • L'Echo républicain : « Une association pour soutenir Jean de France dans ses projets »

    La princesse Philomena fait vivre le projet de Jean de France à travers cette association qu’elle préside. - Agence DREUX
     
     
    L'Assemblée générale de l'association Gens de France s'est tenue à Dreux, au Domaine royal, le mardi 8 décembre sous la présidence de la princesse Philomena. Et, naturellement, en présence du prince Jean de France. L'Echo républicain en a publié le surlendemain le sympathique compte-rendu que nous reprenons ici, à l'intention des lecteurs de Lafautearousseau. 
     
    250px-Echo-2011.pngL’association Gens de France est forte de 250 adhérents d’horizons divers. Ils permettent au descendant des Orléans de tendre la main à la jeunesse.

    Ces gens qui aident le prince

    Certains viennent de Grenoble, de Marseille, d'autres de Toulouse, les plus jeunes arrivent de Paris… Ils sont une cinquantaine, mardi soir, dans le petit salon de la famille du prince Jean d'Orléans, au fond du parc de la chapelle royale.

    Ils forment l'association Gens de France présidée par la princesse Philomena et sont venus pour l'assemblée générale.

    250 membres

    L'occasion pour la princesse de remercier ces fidèles à la famille de France : « Ils nous soutiennent et nous permettent de poursuivre un projet cher au c'ur de Jean de France. Celui de tendre la main à la jeunesse. »

    Le prince Jean, depuis son retour en terre drouaise, cherche à ouvrir les portes de la chapelle royale et à transmettre le goût de l'histoire de France aux jeunes. « Il a déjà reçu huit classes de collégiens et des classes de l'Institut Saint-Pierre pour des visites guidées. »

    Le prince Jean se plaît à faire la visite lui-même et à raconter l'histoire de Louis Philippe. Un goûter est offert ensuite à son domicile aux jeunes visiteurs.

    « Pour financer ces visites, le concours de l'association et ses 250 membres est essentiel », poursuit la princesse ravie du bon accueil que Wassim Kamel, le sous-préfet, a réservé à ces initiatives pédagogiques et culturelles.

    L'idée du prince Jean et de l'association Gens de France n'est pas d'aller frapper aux portes des établissements scolaires.

    « Nous avons fait savoir que nous proposions ces visites. On répond aux sollicitations mais on ne les impose pas. »

    Valérie Beaudoin

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L’Adieu (The Farewell).

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    A l’affiche : L’Adieu (The Farewell), un film américano-chinois de Lulu Wang,
    inspiré de l’histoire de la grand-mère de la réalisatrice.

    guilhem de tarlé.jpgNous avons été très déçus, et moi d’autant plus que j’avais entendu une bonne critique…
    Je ne sais pas si je suis allergique au virus qui vient de Chine, mais sans doute à ses films.

    Certes la question se pose d’aller ou ne pas aller voir sa grand-mère et toute parentèle dont on dit que les jours sont comptés… mais ce sujet aurait pu être mieux traité, de façon plus drolatique. Personnellement je ne suis pas rentré dans l’histoire, ou alors très tard, trop tard.

    Le seul intérêt de cette réalisation m’a paru être son aspect documentaire sur la Chine, avec ses ouvrages ultra-modernes à côté de quartiers populaires dont les immeubles n’ont rien à envier aux nôtres. Ça évite d’aller en touriste dans ce pays, mais de toutes façons, pour l’instant, on dit que ce n’est pas la saison !

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Le cas Richard Jewell

    oui

    22/02/2020

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    La Fille au bracelet

    oui

    12/02/2020

    Un bon film

    Proxima

    non

    23/02/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    j’aurais pu et dû ne pas le voir

    L’Adieu

    non

    24/02/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Séjour dans les monts Fuchun

    non

    09/02/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    S’il faut retenir un film depuis le 1er janvier

    Le cas Richard Jewell

    oui

    22/02/2020

  • Il y a soixante-quinze ans Auschwitz, par Gérard Leclerc

    Un forum international doit s’ouvrir demain au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, sur le thème : « Se souvenir de l’holocauste, combattre l’antisémitisme. » Il y a soixante-quinze ans, en effet, était libéré le camp d’Auschwitz. Comment ne pas reconnaître dans cet événement un point de repère capital dans l’histoire de l’humanité, qui impose une réflexion sur ce que les hommes sont capables de faire. La destruction de tous les juifs d’Europe avait été décidée par le régime nazi et son exécution organisée selon un mode industriel.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgSon souvenir nous glace. Et pourtant, depuis 1945, d’autres génocides ont eu lieu. Celui du Cambodge et celui du Rwanda ne sauraient nous cacher les horreurs qui ont été perpétrés dans la Chine maoïste, notamment au moment de la révolution culturelle. Et pourtant, les intellectuels occidentaux qui saluaient avec enthousiasme la dite révolution auraient dû intégrer déjà la leçon de la Shoah.

    Il y a nécessité de garder intacte cette mémoire de l’innommable, que rien en saurait abolir, en dépit des misérables tentatives d’un révisionnisme dont une émission de France Culture établit, ces jours-ci, la généalogie. L’historien Pierre Vidal-Naquet parlait à ce propos des « assassins de la mémoire », non sans remarquer que la disparition des derniers témoins d’Auschwitz et des autres camps d’extermination nous ferait passer à une autre phase où c’est l’histoire qui se substitue à la mémoire.

    Nous autres Français sommes aujourd’hui confrontés au risque des querelles dites mémorielles. Il y a d’évidence des enjeux politiques et idéologiques dans les travaux historiques et leur diffusion dans l’institution scolaire. Nous savons que parler de la Shoah est pratiquement interdit dans les quartiers perdus de la République. Ce n’est pas sans raison que la communauté juive s’inquiète de la résurgence de l’antisémitisme et de l’exil qui s’ensuit pour les juifs d’un département comme la Seine-Saint-Denis. Oui, la commémoration a une fonction civique, car il s’agit, pour reprendre une déclaration de l’ONU, que reste gravé pour toujours dans la mémoire collective le souvenir de la Shoah.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 22 janvier 2020.

     

  • Cinéma • L’Échange des princesses

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    L’Échange des princesses, un film de Marc Dugain, avec Lambert Wilson, Olivier Gourmet, Andréa Ferréol, Anamaria Vartolomei, Juliane Lepoureau et Catherine Mouchet, d’après le roman éponyme de Chantal Dumas (éd. du Seuil, 2013). 

    Sans doute, je regrette de n’avoir pas lu le roman dont a été tiré le film, mais ce très bon long-métrage me rappelle l’excellent Marie-Caroline, reine de Naples, publié en 2014 par Amable de Fournoux (ed. Pygmalion), qui retrace aussi l’importance de ces mariages princiers dans le gouvernement des monarchies.

    Dans un décor majestueux, on ouvre une page d’Histoire peu glorifiante sur ces petites filles qu’on gère comme des marchandises – certes très précieuses, mais marchandises quand même - dont l’unique raison d’être – là encore très précieuse – est de garantir une descendance au Roi et d’assurer ainsi la continuité de l’État.

    Difficile de distinguer dans ce récit la part de la vérité et celle de la fiction, la part de l’Histoire et celle du roman. J’ai ressenti par moment un certain féminisme qui pourrait paraitre justifié dans notre société de l’enfant-roi… ces petites princesses sont peut-être appelées à être Reines dans différents pays, mais elles ne sont pas reines dans leurs familles !

    Contre ces « mariages forcés » - qu’on le veuille ou non, même si j’ai du mal à l’écrire, c’en sont - le réalisateur fait la part belle aux mœurs du « mariage pour tous » et, à tort ou à raison, donne une très mauvaise image du duc Louis IV Henri de Bourbon-Condé.

    Bref un film à voir, très intéressant, mais peu amène pour ces familles royales, à l’exception de la charmante petite infante d’Espagne et aussi de la Princesse Palatine, mère du Régent.   

  • Sur Sacr TV, architecture et urbanisme.


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    Il nous suffit de comparer l’art des constructions du temps des Rois, de la plus simple ruelle au château, en passant par les ports et usines, l’intérêt porté à la plus petite chose, afin d’en réussir de grandes :

    «…nous ne sommes plus à l’époque des mécènes, ou de Louis XIV. Le banquier de la pierre ne pense qu’au rapport financier. En vertu de quoi le commanditaire rédige un chèque, non en fonction d’une théorie, mais d’un coût de fabrication. Si les théoriciens lui expliquent qu’on ne construit plus comme autrefois, parce que ça revient trop cher, il jubile, mais si on le persuade qu’on peut continuer à produire du beau à un bas prix de revient, il laissera tomber négligemment: « Faites pour le mieux, du moment que ça n’augmente pas mes coûts.» Ecrivait Alain Paucard dans son excellent livre : « Les criminels du béton ». p38 et 39

    Dans « Architectures et Géographies Sacrées », Paul Barba Negra disait : « Le travail est considéré comme instrument de salut parce qu’accomplit à l’imitation du travail divin de la création. Le nécessaire équilibre entre le travail intellectuel et le travail manuel, partout manifesté au Mont Saint Michel dans l’œuvre des moines-constructeurs se retrouve également dans la salle des chevaliers appelé aussi le Scriptorium. Elle était le lieu de travail des moines copistes et enlumineurs. C’est peut être devant la profonde beauté de ces enluminures que l’on mesure l’abîme qui s’est creusé entre une société qui considérait le travail comme une voie de réalisation spirituelle et la société actuelle obsédée par la seule efficacité matérielle. »

    Le principe est simple, retrouver le chemin perdu du vrai, du bien et du beau, bref du naturel et arrêter de vouloir imposer ou changer l’homme. Il faut retrouver des architectures dont les courbes restent en harmonie avec l’environnement. Il faut en exclure toute forme de pollution afin de respecter la terre qui nous nourrit et qui doit être préservée pour les générations futures. C’est une philosophie de la vie, un esthétisme même, une pensée qui empiriquement prend ses racines au profond de notre histoire et du sacrifice des hommes qui nous ont précédés. Bien loin des critères du nomadisme mondialiste imposant des architectures faisant « rupture avec l'histoire, la société, le site, les traditions techniques et figuratives. »

    Notre jour viendra !

  • Sur Sacr TV, chroniques de la Monarchie populaire - Être Serf au Moyen âge ; la réalité du servage - 4.


    Être serf au Moyen-Âge :

    Il était fréquent de voir au "Moyen-Age" des hommes libres se faire serfs. De nombreux cas au VIIIe siècle, alors que des dispositions furent prises pour sa diminution. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le tableau de l'historien Fustel de Coulanges, dans "les transformations de la Royauté ", livre IV ch.83, citant de nombreux exemples... N'oublions pas encore une fois que c'était un échange de services; protection contre nourriture entre seigneurs et paysans, seule condition de survie pour les deux contractants. Le paysan est d'abord un propriétaire. Il est le "tenancier" du seigneur. Ecoutons Louis Dimier :"Le serf vit de la terre à laquelle il est fixé. Il en vit non par voie de salaire, mais de récolte. L'usufruit de cette terre est à lui, le fonds seul restant au seigneur. Ainsi le serf (chose capitale) n'est pas tâcheron, mais fermier, et, par l'effet de la fixité, fermier perpétuel…Tout ce qu'on sait de positif sur l'existence des serfs atteste l'aisance et la prospérité. Pas un texte tiré des documents de fait, pas un mot ne signifie, n'autorise à prétendre qu'aucune sorte de misère matérielle ait été le partage de cette condition."(Les préjugés ennemis de l'histoire de France p163-164).

    Toutes ces citations montrent la différence séparant la condition du serf avec celle de l'esclave antique. Retif de la Bretonne écrivait :"Les habitants étaient possesseurs de leur « finage » presque entier; chacun cultivait ses terres, avait des bestiaux en proportion de ses fourrages et des engrais dont il avait besoin". Le résultat de cette prospérité est l'épargne. L'épargne entrainant la propriété, souvent le rachat des charges et l'élévation sociale. On pouvait devenir plus riche que le seigneur où être serf de serf.

    Ecoutons encore Louis Dimier :"Rien n'est commun au Moyen-Age comme le cas du serf propriétaire : usufruitier seulement des terres de son seigneur, il tient d'autres terres en son propre. Voilà ce que recueille du régime de servage celui qu'on en croit la victime."(Les préjugés ennemis de l'histoire de France)...

  • Sur Sacr TV, la trinité infernale de notre déclin.


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    NOS RAISONS CONTRE LA REPUBLIQUE : https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Chapitres :

    0:30 - La Renaissance

    7:25 - La Réforme

    17:40 - La Révolution

    Renaissance, Réforme et Révolution, trois mots qui raisonnent à nos oreilles comme étant ceux de l’époque moderne. Nous allons analyser ce que renferment ces trois termes comme mettre en évidence ce qu’ils incarnent et le poison qu’ils contiennent…

    « Ces fameux « 3 R » sont la marque de la Révolte, du Refus, du Rejet, du Ressentiment, … de l’Homme face à Dieu, de la créature face à son Créateur. Ces trois évènements théologico-politico-historiques forment comme des repères, et sont autant de ruptures, de cassures, et de fractures dans la longue durée de l’Histoire humaine. » écrivait Christophe Lacroix dans « Ripostes au politiquement correct » Tome 3 – p 36

    Le XVe et le XVIe siècle sont des périodes de transition entre l’époque Médiévale et les Temps Modernes, plus communément appelées Renaissance. Le terme de « Renaissance » en tant qu'époque a été utilisé pour la première fois en 1840 par l’historien Jean-Jacques Ampère dans son Histoire littéraire de la France avant le XIIe siècle. « Le terme même de « Renaissance » ne peut se comprendre que dans un sens « révolutionnaire », où l’héritage du christianisme doit être remplacé par une « renaissance » de l’Homme, affranchi et délesté de tout l’apport de 15 siècles de culture et civilisation chrétienne. » écrivait Christophe Lacroix dans « Riposte au politiquement correct » Tome 3 – p 37

    Face à cette trinité de notre déclin qui est avant tout la trinité du monde moderne matérialiste soumis au règne de l’argent, nous opposons la Sainte Trinité de la foi catholique. Ce déclin ne fut possible qu’avec l’affaiblissement de la foi de nos ancêtres au fil des siècles succédant à la Guerre de Cent-ans.

    Face aux évènements futurs que nous subirons, suite à l’avènement de ce Nouvel Ordre Mondial totalitaire enfanté par les 3R, il nous faudra toute la force des valeurs de la Croix du Christ ainsi que le pouvoir des Lys pour que le soleil de l’humanisme chrétien puisse briller à nouveau sur notre Patrie, ou libertés, indépendance et grandeur rimeront avec France. Nous savons que le naturel triomphera des nuées matérialistes, notre force reste dans l’entente de nos liens communautaires et nous vaincrons…

    Notre jour viendra !

  • Poutine répond à Biden: «C'est celui qui dit qui est», par Ekaterina Bogdanova.

    © Sputnik . Alexeï Droujhinine

    Ce 18 mars, le Président russe a répondu à son homologue américain qui a la veille déclaré que Vladimir Poutine était «un tueur», promettant qu'il en paiera «le prix».

    7.jpg«C'est celui qui dit qui est», a rétorqué le chef de l’État russe lors d’une rencontre en ligne avec les représentants de l’opinion publique de la Crimée.

     

    Il a expliqué que dans son enfance, «lorsque nous nous disputions les uns avec les autres, on disait: "C'est celui qui dit qui est"». D’après le Président russe, «ce n’est pas par hasard, ce n’est pas juste un proverbe d’enfants et une blague, il y a le sens profond, psychologique».

    Se regarder dans le miroir

    Selon Vladimir Poutine, «il y a plusieurs événements atroces, dramatiques et sanglants dans l’histoire de chaque peuple».

     

    «Mais lorsque nous évaluons d’autres personnes, ou même d’autres États ou d’autres peuples, on dirait que c’est toujours comme si nous nous regardions dans le miroir, nous nous y voyons. Parce que nous faisons peser sur quelqu'un d'autre ce que nous respirons nous-mêmes, ce que nous sommes en réalité.»

     

    «Je lui dirais: portez-vous bien»

    «On se connait personnellement. Et voici ce que je lui dirais. Je lui dirais: portez-vous bien. Je lui souhaite une bonne santé», a ajouté le chef de l’État russe, précisant qu’il parlait «sans ironie et sans blague».

    Une première

    Plus tôt dans la journée, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait souligné que des déclarations similaires à celles du Président américain n’avaient jamais été prononcées dans l’histoire des relations entre Moscou et Washington.

    Ainsi, le Kremlin estime que Joe Biden ne cherche pas à améliorer ses liens avec la Russie et qu’à l’avenir, ses autorités se fondront sur ceci dans leurs rapports avec Washington.

    Source : https://fr.sputniknews.com/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Slalom.

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    A l’affiche : Slalom, un film français de Charlène Favier, avec Noée Abita et Jérémie Renier.

    guilhem de tarlé.jpgCurieusement, nous avons déjà vu Noée Abita, en 2017, dans un film, médiocre, Ava, et j’avais parlé à son encontre de « détournement de majeur »…   

     

    C'est encore l'histoire d'un « mineur non accompagné »... Non, mais d'une mineure de parents désunis, abandonnée et livrée à elle-même. Le père est inexistant tandis que la mère a "rencontré quelqu'un" avec qui elle vit plutôt que de s'occuper de sa fille, et ce ne sont pas les étreintes éparses, simulacre d'amour maternel, qui vont pouvoir compenser.
    C'est finalement l'histoire d'une victime de la séparation ou du divorce, qui va subir la "double peine" en se soumettant à l'emprise de son "entraîneur" (au féminin une entraîneuse…).
    L'atmosphère du film m’a paru malsaine en l’absence d’un véritable suspense...
    Tout est "téléphoné", comme dirait mon fils, sauf peut-être l'absence de dénouement.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    Les Misérables

    Ladj Ly

    Je recommande

    Drame

    français

    Novembre 2019

    Petit pays

  • Des lectures pour l’été : Derborence , de Charles-Ferdinand Ramuz, 1934, par Antoine de Lacoste.

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    C’est l’été dans les montagnes du Valais et les hommes sont montés avec les bêtes dans les pâturages verdoyants de Derborence, au pied des grands sommets. Séraphin et Antoine partagent le même chalet.

    LACOSTE.jpgAntoine est marié depuis deux mois et il lui en coûte d’être déjà éloigné de Thérèse. Séraphin le console mais de grands bruits sourds attirent l’attention des deux hommes qui sortent regarder le glacier qui surplombe au clair de lune. Les bruits cessent, ils vont se coucher. Mais dans la nuit, « la montagne tombe ».

    Une énorme masse rocheuse s’est détachée et a tout englouti, hommes, bêtes et chalets. La pimpante Derborence n’est plus qu’un gouffre recouvert d’un amas de pierre.

    Les secours arrivent et descendent Barthélémy, grièvement blessé. Il était sur le côté de l’éboulement, cela aurait pu être sa chance, mais il meurt en route. Personne n’a pu survivre sous des blocs pareils, impossibles à dégager de surcroît.

    Antoine, pourtant, n’est pas . Le chalet adossé à la paroi n’a pas été entièrement écrasé et son lit se trouvait au bon endroit. Il est vivant mais prisonnier. Alors il va creuser, ramper et sortir au bout de huit semaines. C’est un spectre qui redescend au village. Celui-ci, justement, le prend pour un mort venu tourmenter les vivants. Le lecteur le croyait sorti d’affaires mais c’eût été trop facile.

    Ce petit roman de Charles-Ferdinand Ramuz, francophone qui rencontra un grand succès, se lit d’une traite. Les rebondissements sont fort bien amenés, dans un style très personnel. Dans La Grande dans la Montagne, décrit sur ce blogue, le récit côtoyait le fantastique, avec bonheur soulignons-le. Rien de tel cette fois, l’ est d’ailleurs tirée d’un fait réel. Ramuz sait rendre ses personnages attachants, en particulier Thérèse, désespérée, craintive puis héroïque.

    Une belle histoire.

    Le blog d’Antoine de Lacoste.

     

    Derborence Broché – 13 novembre 2003 de C.-F. Ramuz (Auteur)

     

  • Pourquoi le comte de Paris a été reçu par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, par Philippe Emery.

    Jean d'Orléans, comte de Paris, et son épouse ont déjeuné au Capitole et visité la basilique de la Daurade.

    Article de la Dépêche partagé par notre ami Frédéric de Natal.

    Jean d'Orléans, prétendant en titre au trône royal, et son épouse la comtesse de Paris ont déjeuné avec Jean-luc Moudenc au Capitole ce mardi 2 mars. Une "visite de courtoisie", selon le maire de Toulouse, pour le couple royal qui réside dans l'Aude, visite qui passait aussi par la basilique de la Daurade afin d'évoquer un souvenir de la famille royale. 

    Quand le «comte de Toulouse» rencontre le comte de Paris, qu’est-ce qu’ils se racontent?.. pourrait-on s’interroger sur le mode plaisant de la fameuse chanson de Ray Ventura et ses collégiens, un peu oubliée certes. Des histoires de vicomte? En fait ce n’est que le maire de Toulouse (qu'on pourrait comparer à un de ces Capitouls du temps jadis, peut-être) qui a reçu au Capitole, hier, l’héritier des rois de France pour «un déjeuner de courtoisie sans aucune connotation politique», selon les propres termes de Jean-Luc Moudenc. En fait, le comte et la comtesse de Paris sont venus en voisins dans la Ville rose puisqu’ils résident désormais la plupart du temps dans l’Aude. 
    On ne sait pas si Jean d’Orléans, aîné de la maison d’Orléans, fils d’Henri d’Orléans, duc de France, âgé de 55 ans, et son épouse Philomena de Tornos y Steinhart, d’ascendance espagnole et autrichienne, ont évoqué, entre la poire et le fromage, l’histoire des relations mouvementées des anciens comtes de Toulouse avec le trône de France. Pour digérer ces agapes républicaines, Jean-Luc Moudenc a invité, après le dessert, le couple royal à une visite sans protocole de la basilique récemment rénovée de la Daurade, consacrée à la dévotion de sa fameuse Vierge noire. L’occasion pour le prétendant au trône de découvrir le plus gros ex-voto de l’église, déposé par son arrière-grand-mère, une Habsbourg, qui voulait s’assurer ainsi une bonne grossesse pour l’enfant qu’elle portait.

     

    Philippe Emery

    Source : https://www.ladepeche.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les Amis du Musée Louis-Philippe fait don d'un nouveau tableau au musée du Château d

    Les Amis du Musée Louis-Philippe, viennent d’acquérir un nouveau tableau, via une donation de l’association , cette œuvre vient donc enrichir les collections du musée du Château d’Eu.

    Ce tableau est un double portrait de deux des petits-fils du roi Louis-Philippe, le Comte de Paris (Philippe VII de France) et le duc de Chartres. Les deux enfants sont représentés à cheval dans le parc de Claremont, résidence anglaise de la famille d’Orléans, en exil après la révolution de 1848. Pour le Président des Amis du Musée Louis-Philippe : « Ce tableau complète les collections déjà riches du Musée en ce qui concerne le Comte de Paris. C’est un personnage essentiel dans l’histoire du château d’Eu puisqu’il y a habité et l’a modernisé considérablement, lui donnant son aspect et son décor actuels »

    Si ce tableau a rejoint les collections du musée Louis-Philippe au château d’Eu, les visiteurs devront encore un peu patienter pour l’admirer. Mais celui-ci sera bel et bien à terme installé dans le parcours de visite.

     

    L’Association des Amis du Musée Louis-Philippe

    L’association des « Amis du musée Louis-Philippe du château d’Eu » est fondée en 1985, par la princesse Isabelle d’Orléans-Bragance, Comtesse de Paris, dans le but de mieux faire connaître le musée et contribuer à l’enrichissement de ses collections.  En 2011, son petit-fils, le prince Jean de France, actuel Comte de Paris, est élu administrateur de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe.

    Ouverte à tous, l’association regroupe l’ensemble des amoureux du château et de son histoire. Ses fonds propres, tout comme les cotisations des adhérents, aident à l’achat et à la restauration d’œuvres, permettant chaque jour de proposer aux visiteurs du musée un parcours de visite toujours plus riche. Pour plus d’informations sur l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe : Les Amis du Musée Louis-Philippe

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    Le tableau offert par l’association des amis du Musée Louis-Philippe

    Source & photos : Actu.fr

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal