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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Vous avez dit ”service après-vente” ? ... Sissi est sarcastique mais il a, hélas, raison

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    " C'est bien ce que vous avez fait en Libye, mais maintenant, il faudrait assurer le service après-vente. " 

    C'est ce que le président égyptien, le maréchal al Sissi, a déclaré aux députés français qu'il a reçus au Caire. Ce sont les paroles d'un homme d'expérience qui connaît la chaîne des causes et des conséquences.

    Mais, précisément, ce service après-vente, nous l'assurons, bon gré mal gré, bien obligés (!), au Mali et en Centre-Afrique. Sans exclure que puissent se créer, ailleurs, d’autres zones de tension, c'est-à-dire, pour être plus clairs, d’autres fronts. Chacun sait qu'à la chute du régime de Kadhafi, les armes libyennes pillées se sont largement répandues dans toute l'Afrique sahélienne et jusqu'au Proche-Orient ... Nous aurions pu en trouver, aussi, en Syrie, si, comme le recommandaient Nicolas Sarkozy, Bernard Henri Lévy et François Hollande, nous y étions imprudemment intervenus aux côtés des rebelles ou des terroristes qui les utilisent contre Bachar el Assad ... Ces terroristes que les Américains bombardent en Irak et nous aussi, peut-être, bientôt, à leurs côtés, avec les Anglais.

    L'incohérence de ces politiques - notre œuvre ! - est totale et rien ne semble pouvoir la corriger. Ainsi, Bernard Henri Lévy s'agite présentement en Ukraine, pour que nous nous engagions aux côtés des Ukrainiens contre les Russes.

    Mais est-ce que cela, comme le reste, c'est à dire les questions graves - d'ordre intérieur ou extérieur - qui se posent à la France comme autant de défis, est ce qui préoccupe la classe politique et médiatique française ? A Paris, Alain Juppé a annoncé, hier, sa candidature à la présidentielle de 2017 et, déjà, lamentablement, l'on ne parle plus que de ça; ce qui intéresse, c'est le combat de coqs qui s’annonce ...

     

  • Houellebecq, invité iconoclaste de France Inter

    Michel Houellebecq, hier mercredi, au micro de France Inter

     

    PHO1431c792-9661-11e4-82d8-f3181779529e-805x453.jpgMichel Houellebecq invité de France Inter hier matin, à propos de son dernier livre, Soumission, ce fut comme le diable dans la sacristie, celui qui ébranle les colonnes du temple et se rit des dogmes de la religion invitante et dominante, un diable qui plus est « laconique et nonchalant » dont on n'ose pas vraiment interrompre les blasphèmes. Ce sont de terribles paroles que Patrick Cohen, Thomas Legrand, Bruno Duvic, en quelque sorte sidérés, ont dû entendre prononcer et supporter sans trop y réagir.

    Patrick Cohen demande timidement à Michel Houellebecq : « Vous imaginez la mort de la République » . Houellebecq lui répond tranquillement : « La France a existé avant la République, elle existera peut-être après. Ce n'est pas un de mes absolus, un de mes absolus transcendants.» Et de préciser : « Je peux m'adapter à plusieurs régimes ».

    Les Lumières sont mortes, il n'en reste presque plus rien, les hommes politiques ne sont pas à la hauteur, ce sont des personnages comiques, ridicules et méprisés, les juges, sont méprisés, les journalistes le sont aussi, la démocratie est ridiculisée, la France est aujourd'hui à droite, clairement à droite ... et gouvernée par la Gauche. Si cette société devait disparaître « je n'aurais rien à regretter.» Pour compléter l'ensemble, Michel Houellebecq déclare être nettement contre l'Europe...

    L'actualité politique est faite depuis quelques mois par les livres, par des auteurs, par des analyses et des réflexions qui toutes tendent à mettre le Système en cause. Et qui ont, dans l'esprit public français un immense écho. Un phénomène Houellebecq est-il en train de se produire comme il y a un phénomène Finkielkraut, un phénomène Zemmour ?  Est-ce le début d'un sursaut de l'intelligence française ? Un sursaut fondateur ? Il n'est plus déraisonnable aujourd'hui de l'espérer.  •  Lafautearousseau   

     

  • Patrimoine • Soirée exceptionnelle : La Nuit aux Invalides pour les chrétiens d’Orient, 23 juin 2016

     

    Une soirée placée sous le haut patronage du primat de l’Église syriaque catholique Mgr Ignace Joseph III Younan, et de Jean d’Ormesson, de l’Académie française.

    Soirée exceptionnelle

    L’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) et SOS Chrétiens d’Orient organisent, le 23 juin 2016, une soirée unique au profit des chrétiens d’Orient, autour du nouveau spectacle historique « La Nuit aux Invalides ». Parrainée par Michael Lonsdale entre autres, cette soirée accueillera aussi quinze grands auteurs qui viendront dédicacer leurs ouvrages (Jean-Christian Petitfils, Jean Sévillia, Philippe de Villiers, Véronique Lévy, Charles Beigbeder…). Une exposition de photos de Katharine Cooper, lauréate du Grand Prix de photographie de l’Institut de France, sera également présentée au public.

    Un projet commun : la reconstruction de l’école syriaque catholique de Bagdad

    Tous les bénéfices serviront à la reconstruction de l’école syriaque catholique de Bagdad, projet commun aux deux associations. Cette école se trouve à quelques mètres de la cathédrale où des dizaines de chrétiens furent massacrés par des terroristes islamistes, en 2010. Elle permettra à 700 enfants, aujourd’hui privés d’éducation, de retourner à l’école.

    « Depuis saint Louis, la France est la protectrice des chrétiens d’Orient et il est plus que jamais nécessaire de poursuivre cette mission. Par cette soirée commune et ce projet porté ensemble, nous voulons illustrer la complémentarité de nos associations au profit de cette cause », explique Marc Fromager, directeur de l’AED.

    Pour Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, « cette nouvelle école est vitale pour la communauté locale chrétienne qui souhaite éduquer ses enfants. Nous devons le faire en mémoire des 53 chrétiens massacrés à cet endroit même en 2010 et pour tous les enfants de Bagdad que nous souhaitons aider à grandir sur leur propre terre ». 

    Programme

    De 20h30 à 22h : dédicaces, expositions
    22h15 : interventions de Marc Fromager et Charles de Meyer
    22h30 : Show monumental La Nuit aux Invalides
    Informations et réservations sur

    www.lanuitauxinvalidespourleschretiensdorient.fr

  • A propos de quelques murmures contre un prénom princier innovant...

    Le monastère des Bénédictines de Saint-Joseph du Bessillon 

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    IMG - JPEG - Copie.jpgCa peut paraître étonnant, et au début je n'y crus guère, mais il s'avère bien qu'ici et là, des fidèles de la Maison de France, jeunes ou moins jeunes, murmurent, grognent même, contre le choix du prénom « Joseph » pour nommer le quatrième petit enfant, né le 2 juin 2016, au foyer du duc et de la duchesse de Vendôme, à Dreux.

    Ce prénom ne serait pas « traditionnel » chez les Capétiens ? Eh ! alors, des traditions nouvelles se créent, y compris en matière de prénoms, dans nombre de familles françaises, et pourquoi pas au sein de la première d'entre elles ?...

    Et puis, tout de même, « Joseph » est le prénom du Père nourricier de Jésus, l'un des tout premiers, donc, du christianisme ! Sans oublier l'illustre précédent de la mère de trois rois : Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, la princesse Marie-Josèphe (je dis bien « Josèphe », et non pas « Joséphine ») de Saxe. Et Joseph II, empereur germanique, frère de la reine Marie-Antoinette, est également une référence historique honorable car ce monarque fut fort francophile et il le montra en visitant incognito le Royaume de son beau-frère Louis XVI. En outre, Joseph II épousa une Bourbon-Parme, petite-fille de Louis XV. Enfin, la mère du nouveau-né Joseph est à moitié autrichienne.

    Jean et Philomena de France ont voulu sans doute sortir un peu des nomenclatures habituelles (tout en ne tombant pas dans l'innovation incongrue), comme ils l'avaient déjà fait avec Gaston, l'aîné de Joseph, et il me semble qu'ils ont bien fait.

    Parmi les Français heureux et même très heureux du choix de « Joseph », je citerai mes voisines du Var, les Bénédictines de Cotignac, dont l'église est bâtie sur la source jaillie là, en pleine forêt du Bessillon, au début du règne de Louis XIV, lors de la seule apparition au monde connue de... saint Joseph.

    Rien que cet évènement valait bien, je crois, qu'un prince de France portât un jour ce magnifique et très évocateur prénom.   

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    Le duc et la duchesse de Vendôme avec le prince Joseph de France

     

  • La machine infernale ?

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    « Craignez-vous que le conflit syrien dégénère en 3e Guerre mondiale ? », cest la question, pertinente au regard de la mécanique du déclenchement des deux premiers conflits mondiaux, posée par Le Figaro aux lecteurs de son édition électronique.

     

    On se rappelle M. Hollande à la tribune de lONU : « Assad est à l'origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution » - niant ainsi que la lecture « démocratique » de lembrasement du Proche-Orient ait fait long feu. Aveuglés par le fantasme ridicule du « printemps arabe », MM. Juppé et Fabius ont fourvoyé la diplomatie française dans un soutien stupide à une prétendue opposition « libre » au régime de Damas. Or, les « groupes rebelles affiliés à lArmée syrienne libre » (Le Monde) sont devenus, de facto, au sein dune « Armée de la Conquête » les alliés objectifs des djihadistes salafistes dAl-Nosra et Ahrar Al-Sham, ouvertement financés par les monarchies sunnites du Golfe et en partie aidés par la Turquie, elle aussi sunnite.

     

    Tous les ennemis de M. Assad sont donc sunnites, à commencer bien entendu par les combattants de lEtat islamique. Il ne faut pas sen étonner. En effet, quels que soient les excès de son régime (mais lequel, dans la région - et ailleurs -, peut se targuer d’être « innocent » ?), M. Assad a maintenu une forme de coexistence fondée sur la protection des minorités et trouvé un soutien indéfectible dans lIran chiite. Le conflit actuel ressemble donc furieusement à un affrontement de type religieux entre les frères ennemis et irréconciliables de lIslam.

     

    Lintervention brutale mais efficace de la Russie a dabord le mérite de donner indirectement raison à tous les politiques qui, en France mê

  • Les mots et les choses

     

    par Louis-Joseph Delanglade 

    M. Tin préside le Conseil Représentatif des Associations Noires de France, créé en 2005, dont le dernier communiqué (1er octobre) prétend qu’ « il y a en France au moins trois siècles de présence noire ». Pour sa part, Mme Ernotte, présidente de France Télévisions, déclare, fin septembre : « On a une télévision d'hommes blancs de plus de cinquante ans ». Passons sur les aspects contestables de ces deux déclarations. Le CRAN nayant pas été interdit et Mme Ernotte pas révoquée, on peut - on doit - penser quexistent bel et bien des « Noirs » et des « Blancs ». Ce nest donc pas cette réalité qui pose problème à certains mais plutôt laffirmation récemment réitérée que la France « est un pays de race blanche », sans quon ait bien compris si cest le substantif « race » ou ladjectif « blanche » - ou les deux - qui font scandale. 

     

    Il est vrai que, si elle cherchait à faire parler delle, Mme Morano a réussi. En tirera-t-elle quelque bénéfice politicien ? Cest moins sûr car la voici convoquée à ce que M. Finkielkraut appelle le « tribunal de lantiracisme ». Or le microcosme politicien et médiatique reste solidaire dans ses fondamentaux. Haro, donc, sur le baudet ! Des faux culs de la droite dite républicaine « fréquentable » - égérie : Mme Kosciusko-Morizet - au dernier carré des chroniqueurs gauchards de France Inter - porte-parole : M. Legrand - lindignation aura été unanime et donc suspecte. 

     

    M. Valls lui-même sest fendu à lAssemblée dune  formule moins ridicule que révélatrice : « Marianne n'a pas de race, pas de couleur ». Il rappelle ainsi, sans doute malgré lui, que lallégorie de la République française n

  • Lignes de partage

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    On pouvait sen douter, la « fête de lHuma » a été loccasion pour certains (communistes, écologistes, gauchistes, etc.) de ranimer la flamme, purement électoraliste, dune gauche extrême, cest-à-dire marxiste - à lexemple de l’étranger (Grèce, Espagne, bientôt Grande-Bretagne). Cette tendance lourde de la vie politique française risque fort cependant, dans lactuel contexte sociologique de « droitisation des esprits », de se ramener à une sorte d’épiphénomène. Mais son argumentation reste recevable : le clivage droite-gauche « classiques », toujours opératoire sur le plan du fonctionnement des institutions, semble avoir vécu sur le plan idéologique, comme le montre linsignifiance de ce qui sépare les deux « partis de gouvernement » (les socialistes et les « républicains »).

     

    Plus atypiques sont ces récentes manifestations de convergence transversale, directes ou indirectes, entre certains acteurs de la vie politique qui ont comme point commun une méfiance certaine, voire une hostilité déclarée, à l’égard de leuro-mondialisme : MM. Sapir, Mélenchon, Chevènement, Dupont-Aignansans oublier Mme Le Pen. Ainsi, M. Sapir, économiste issu de lextrême-gauche et farouche contempteur de la monnaie unique en appelle, contre celle-ci, à une sorte daxe qui, de gauche àdroite - et jusquau F.N. - permettrait de « marcher séparément, mais frapper ensemble ». Plus politique, M. Chevènement assiste à luniversité d’été de « Debout la France », après avoir souhaité explicitement « un dialogue de Mélenchon à Dupont-Aignan ». M. Mélenchon, justement (paradoxe pour quelqu

  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [12.12]

    A tout un chacun

    Marc DUGOIS   Avocat, consultant  Les normes ont remplacé les règles

    Du côté des élites  

    François BROCHE   Journaliste, historien   Debray l'idolâtre (Castro)

    Charles GAVE   Economiste, financier   Le crépuscule des démagogues

    Eric ZEMOUR   Journaliste politique   Ces « pédagogistes » de l’Éducation nationale qui ont cassé nos écoles et nos élèves

    En France

    Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée (2S)   Nous avons tout faux : persévérons !

    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   Les naufrageurs de l'Ecole pérorent encore

    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République   Le renoncement de François Hollande ou le signe d'une crise aiguë de la politique française

    Michel PINTON   Ancien Délégué général de l'UDF, Président de France-initiative   François Fillon l’homme qu’il nous faut ?

    De par le monde

    Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien   Alep, Mossoul, les deux sièges

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  • Société & Actualité • Ségolène et Fidel

     

    Par Gérard Leclerc

     

    XVM495e5cb0-8a51-11e6-8bce-57b23a9183a7-100x108.jpgM’étant abstenu d’évoquer jusqu’ici la mort de Fidel Castro, pensant qu’il était superflu de revenir sur cette formidable désillusion, consécutive à ce que Malraux appelait l’illusion lyrique, je suis rattrapé par la polémique suscitée par les propos de Ségolène Royal. Représentant la France aux obsèques du Lider Maximo, elle a cru devoir exalter l’œuvre du militant révolutionnaire : « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la Terreur. » C’est un peu stupéfiant. Ségolène Royal serait-elle atteinte du syndrome Danielle Mitterrand, qui, elle aussi, ne pouvait s’empêcher de garder intacte l’icône qui enflamma toute une génération ? J’ai encore en mémoire les articles de Jean-Paul Sartre sur la fête cubaine publiés, me semble-t-il, par France Soir, le quotidien flamboyant de Pierre Lazareff.

    Il faut bien reconnaître que le mythe à la vie dure, notamment à cause de Che Guevara dont le poster a longtemps couvert les murs des chambres d’adolescents. Mon ami Régis Debray explique comment il devint compagnon de route et interlocuteur de Fidel et garde en lui-même « le vibrato d’un moment de fraternité évanoui » qu’expliquent aussi « une certaine ingénuité d’âme, un zeste de messianisme chrétien, la guerre d’Espagne encore dans les têtes et la volonté d’expier nos hontes nationales ». Mais je ne puis m’empêcher en même temps de me souvenir du témoignage d’un autre ami, cubain celui-là, et qui avait participé aux côtés de Fidel Castro à la lutte victorieuse contre le dictateur Batista. Jorge Valls, insoupçonnable d’une quelconque complicité avec l’impérialisme et le désordre établi, n’en avait pas moins payé de vingt ans de prison sa fidélité à son engagement civique et moral, inspiré d’une foi vraiment prophétique. J’entends encore son récit de l’horreur carcérale et de l’exécution de ses compagnons. Alors non, les paroles malheureuses de Ségolène à Cuba ne passent pas, ne passent décidément pas. 

    France Catholique

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 6 décembre 2016.

  • La cohérence « européenne » saute aux yeux : elle est affairiste, carriériste et américaine

     

     

    3436523574.2.jpgLe scandale Barroso - ex-président de la Commission  Européenne qui vient d'être engagé par Goldman Sachs, sans-doute parce qu'on le lui avait promis en échange de ses services - dit toute la vérité des institutions de Bruxelles. Cette vérité est résumée en titre.

    Sur ce scandale fait d'arrogance, de désinvolture, d'inconscience et de mépris, à un degré difficilement croyable, Patrice de Plunkett a fait paraître sur son blog une note où l'essentiel est dit, en termes exacts. Nous la reprenons plus loin.

    Sur la vraie nature des Institutions européennes en exercice et leur devenir à la suite du Brexit, mais aussi dans un contexte où les peuples les rejettent massivement, nous reprenons les deux analyses que nous avons publiées dans la foulée de l'événement considérable qu'a été le vote britannique. Nous y avons exprimé, assez clairement nous semble-t-il, notre position en matière européenne.

    Rappelons que nous ne sommes nullement opposés à tout effort de construction d'un grand ensemble européen, auquel, d'ailleurs, selon nous, la Russie ne devrait pas manquer d'être associée. Les notes qui suivent disent nos raisons de combattre l'entreprise européenne sous sa détestable forme actuelle.   

    Nous sommes même d'avis que les royalistes - comme d'ailleurs d'autres patriotes français - devraient travailler à mettre en forme un ensemble de propositions positives et concrètes pour une Europe nouvelle, dont nous avons souvent esquissé ici au moins les principes. La mise en forme reste à faire.  Lafautearousseau 

     

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    Encore un coup des xénophobes !

    Brexit : la seule panique est dans les médias

    Yes we can ! Peuple 1- Élites 0

  • Un étendard marial ?

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgLa guérilla qui oppose Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon sur le drapeau européen a pris une tournure où le symbolique s’associe étroitement au politique. Car il y a deux dimension dans cette querelle, d’abord une dimension proprement politique à propos de la construction européenne. Depuis le rejet de la constitution imaginée par Giscard d’Estaing lors du référendum de 2004, on peut estimer que l’Europe n’est pas vraiment définie en tant que concept institutionnel. On peut certes se raccrocher à la formule de Jacques Delors : fédération d’États nations, même si elle constitue à certains égards un oxymore. Un moment, le président François Mitterrand, avait, me semble-t-il, privilégié le terme de confédération, qui prêtait moins à discussion, même s’il ne résolvait pas entièrement la question de la souveraineté. Une souveraineté qui par ailleurs ne se sépare pas de la question d’un peuple européen. Existe-t-il un peuple européen ? Si oui, il peut revendiquer son drapeau, son hymne, sa devise. Sinon, c’est beaucoup plus problématique.

    Le désaccord entre Macron et Mélenchon est incontestablement lié à cette incertitude, mais il a pris une dimension symbolique, lorsque Mélenchon a mis en cause le drapeau aux douze étoiles sur fond bleu : « Franchement, on est obligé de supporter ça ? C’est la République française, pas la Vierge Marie. » Il est incontestable que le créateur de ce drapeau était chrétien et qu’il était inspiré par la symbolique mariale. On saisit la référence à l’apocalypse : « Une femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Mais l’inspiration initiale ne s’est pas forcément transmise aux héritiers. Il a fallu Jean-Luc Mélenchon pour qu’ils soient mis au courant. Mais, même alors, cette symbolique est-elle rédhibitoire pour la laïcité ? On peut en discuter, mais on peut aussi s’étonner de l’intolérance qui jette l’interdit sur une part essentielle du patrimoine européen. Sans référence à ce patrimoine, avec ses dimensions d’ailleurs diverses, notre Europe devient un concept singulièrement rabougri.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 16 octobre 2017.

  • Enquête aux pays du Levant, par Louis-Joseph Delanglade

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    A voir les images télévisées de Kobané, ville kurde de Syrie, drapeau noir de larmée islamique sur certains bâtiments et chars turcs massés de lautre côté de la frontière, on se félicite que la France ne soit pas allée trop loin dans son engagement : on peut juger symboliques, voire dérisoires, les quelques frappes de nos Rafale, limitées au seul territoire irakien, mais cest très bien ainsi car, si pour des raisons intérieures et extérieures évidentes et déjà évoquées dans ces colonnes, la France ne pouvait se récuser, elle na manifestement pas les moyens ni même sans doute aucun intérêt à aller au-delà.

    Il nous sera peut-être possible, avec, cest un fait, le soutien logistique non négligeable (indispensable ?) des Etats-Unis, de « sécuriser » au mieux les territoires de certains des pays issus des ex-A.O.F. et A.E.F. (Afrique-Occidentale et Afrique-Equatoriale françaises). En revanche, on peut raisonnablement penser quune victoire sur « lEtat islamique » nest pas pour demain et que la « coalition » sest engagée dans un processus qui risque de durer (très) longtemps et de coûter très cher. 

     

    M. De Villepin souligne fort justement que lislamisme, « considéré ici comme une barbarie, est brandi là-bas comme un étendard ». M. Frachon, directeur éditorial du Monde, va jusqu’à affirmer quon peut contenir ou affaiblir « lEtat islamique » mais quon ne peut le vaincre. Admettons-le en effet : on pourra tuer des (dizaines de) milliers dislamistes, dautres sont déjà nés qui les remplaceront - avec laide, même inavouée, de certains Etats sunnites. Qui pis est, ces islamistes sont déjà partout dans ce Proche-Orient décomposé, même au Liban, dans la montagne à la lisière de la Syrie. 

     

    De toute façon, une solution de long terme ne peut être que politique. On en est très loin, pour la seule et bonne raison que les Américains, et dans une moindre mesure les Européens, ont fait tout ce qu

  • Vu sur le blog ami de la Couronne, Notre France, plus qu’une terre, une famille, par Guy Adain

    Si la France est une famille, quelle drôle d’idée que de lui rechercher un candidat « chef de famille » ! Pas besoin de test ADN, restons simples, humbles et naturels : le père biologique de la Famille France est clairement le choix idéal !

    0026ysgko24x3x2 ts=1346761286000.jpgLa France a un Roi, officieux certes, mais absolument naturel ! Bien sûr nous avons jugé et exécuté le Bon Roi Louis XVI, c’était il y a 227 ans ! Mais lui effacé, le principe royal a perduré et n’a pas disparu. Aujourd’hui, en vertu de l’adage : « Le Roi est mort, vive le Roi », l’autorité parentale de la France revient à « Jean d’Orléans, Comte de Paris.»

     

    Pourquoi s’en priver et chercher ailleurs ? Il est de droit « Chef de la Famille Royale de France » et naturellement Père de la Nation Française. Ses enfants, les Français se sont émancipés mais il en est toujours le père, la paternité ne peut pas disparaître et aucune loi ne peut contester le « Naturel » !

     

    « Chassez le Naturel, il revient au galop ! » Le Roi est présent parmi nous, au milieu de nous, au service de son Peuple, il suffirait de l’aller chercher. Nous voyons bien que ne comptent ni les qualités, ni la compétence et encore moins le fait d’être élu par une poignée de bulletins…

     

    La niaque, la volonté et le talent ne suffisent pas, il faut encore que coule dans les veines du Roi le sang de l’âme de la France ! C’est le lien charnel qui unit le Père aux enfants, c’est ce lien sacré qui unit le Roi à son Peuple… Et ça ne s’acquiert pas à l’ENA ! Nos politiciens n’arrivent pas à comprendre la désespérance des Français, ce sont eux pourtant qui ont transformé la Maison Douce France en Assistance Publique.

     

    Les Français n’ont donc qu’un seul désir : quitter l’Assistance Publique pour une France Royale. Le sentiment royal embaume le pré carré Français, il se diffuse doucement, mais les Français ne le reconnaissent pas forcément, il continuent de chercher à gauche, à droite sans se rendre compte qu’ils errent sans but, ils vont le nez au vent et hument lentement des nouvelles senteurs de lys. La Providence veille, le lys refleurira, les signes sont là, même TF1 en fait part… Qu’attendons nous ?

  • Colombes/Terroriste islamiste : non, Youssef T. n'est pas ”un Français de 29 ans” !

    Rappel des faits :

    Vers 17h30 ce lundi 27 avril, un homme en scooter refuse d’obtempérer face à un contrôle de police à motos à Colombes. Après une course-poursuite, l’individu abandonne son deux-roues et prend la fuite à bord d’une voiture. L’équipage de police se trouve alors sur le bas du boulevard de Valmy, quand un second véhicule les percute de plein fouet, volontairement. L'auteur de cet assassinat/tentative d'assassinat est un homme de 29 ans nommé Youssef T., domicilié à Colombes et né à Lunéville. Il a affirmé aux autorités : "Je l'ai fait pour l'Etat islamique." 

     Commentaire :

    Cet assassin n'est nullement "un Français". Il fait partie de ces millions d'étrangers follement reçus chez nous par le Système, sans que jamais on ait demandé au peuple français s'il était d'accord pour que, en si peu de temps (depuis 1975) on fasse "entrer" tant d'étrangers en France (plus de 300.000 par an, sans compter, bien sûr, les clandestins, et les déboutés du droit d'asile, qui restent ici même quand on leur a signifié le rejet de leur demande).

    Nous savons bien qu'une bonne partie de ces immigrés se comportent correctement, et il n'y a aucune raison pour qu'ils ne s'intègrent pas, et ne s'assimilent pas. Mais nous savons bien, aussi, qu'une autre partie refusent et de s'intégrer et de s'assimiler; certains même, comme l'assassin Youssef T., choisissant délibérément de "tuer du Français". Il y a encore un troisième groupe, dans cette immigration récente (depuis 1975), qui vient ici pour des raisons purement économiques, et que nous ne pouvons plus "supporter". 

    L'assassinat/tentative d'assassinat de Colombes vient rappeler - une fois de plus -cette triste réalité aux Français : il est urgent d'arrêter un flot migratoire démentiel qui nous apporte autant de problèmes (délinquances, violences, sécessions de Cités et banlieues par une islamisation de plus en plus radicalisée...). Et, pour ceux qui sont déjà entrés, il est urgent de mettre définitivement hors d'état de nuire les assassins, et de déchoir de la nationalité française, puis de les expulser sans délai, ceux qui ne se conforment pas à nos lois et, pire, qui se transforment en soldats ennemis déclarés de notre Nation... 

    lafautearousseau

  • Quatre raisons de s’opposer au projet de « tracking » gouvernemental, par Jean-Frédéric Poisson.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, s’oppose vigoureusement au numérique (tracking) qui détruit les libertés individuelles et fondamentales. Il alerte les Français sur les conséquences d’un tel dispositif, véritable révélateur des failles de notre système institutionnel et de la vision macronienne de notre société.

    2.jpg1) À cause de son but ; non pas de son but explicite (endiguer la progression de l’épidémie) mais de ses buts implicites : surveiller nos déplacements, nos contacts, nos rencontres, et récupérer subrepticement nos données personnelles. Ces objectifs constituent autant d’atteintes à nos libertés et à notre vie privée.

    2) À cause de ses conséquences : le but ultime est la marchandisation des données concernant notre santé individuelle. Des centaines de milliards de dollars sont en jeu, si l’on ajoute les perspectives offertes par ce marché avec l’aide des moyens nouveaux offerts par l’intelligence artificielle. Deux moyens sont indispensables pour y parvenir : assurer notre dépendance aux moyens technologiques modernes et accéder légalement à ce que ces moyens contiennent. La loi sur le tracking offre le second moyen.

    3) À cause de la faillite des institutions, et de leur renoncement à protéger nos libertés. Les garanties présentées par le projet de loi gouvernemental n’en sont pas : Bluetooth ne permet pas de protéger efficacement les données contenues dans un téléphone, et l’anonymisation des données est incompatible avec l’intention de combattre efficacement l’épidémie. Les institutions françaises (CNIL, Conseil d’État, Conseil constitutionnel) auraient dû s’en rendre compte : elles ont capitulé et laissent se développer ces attaques contre nos libertés. Elles trahissent ainsi à la fois leur idéal et leur mission.

    4) Ce projet est un pas de plus vers le capitalisme de surveillance : ce système d’organisation sociale et politique qui fait de chacun et chacune de nous une marchandise à vendre « par morceaux » et qui se sert des capacités des nouvelles technologies pour asseoir sa domination. Le drame est que les principaux acteurs de ce projet de société sont aidés par la complicité des États, ou par leur faiblesse, ou les deux. Ce n’est pas seulement à la vigilance que cette évolution nous appelle, mais à une authentique résistance.