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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1251, daté du 27 février) vient de paraître...

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    SOMMAIRE du numéro
     
     
     
    Page 2 – Défense : rattrapage ou colmatage ? – Sur le mur de Jean Chouan.
     
    Page 3 – Haro sur les farfadets de Limoges. – L'Écho du net.
     
    Page 4 – Un drame français : la fuite des cerveaux (I).
     
    Page 5 – Crises agricoles. – Brèves agricoles.
     
    Page 6 – République tchèque : un militaire au château. – Voix étrangères. – Les Faits marquants.
     
    Page 7 – Le passage de la mer Rouge.
     
    Pages 8-9 – L’ONU peut-elle sauver la paix ?
     
    Page 10 – Vendée : une biographie collective. – Dans les revues.
     
    Page 11 – Retrouver Charles Péguy.
     
    Page 12 – La République des Hébreux.
     
    Page 13 – Rugby : Du rififi à la FFR. – Théâtre : En attendant Godot.
     
    Page 14 – Joseph de Goislard de Montsabert (I).
     
    Page 15 – Brèves royales. – Mercredis de la NAR – Journée de l'IFCCE.
     
    Page 16 – Editorial : La France face à la guerre.
  • Merveilleux coronavirus ! ! !, par Antoine de Crémiers.

    «  Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux

    qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres… Au-dessus d’eux s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, prévoyant et doux, et ne cherche qu’à fixer les hommes irrévocablement dans l’enfance. Il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs… Que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? » (Alexis de Tocqueville)

    PREAMBULE

    Le cauchemar « imaginé » par Alexis de Tocqueville est aujourd’hui en grande partie réalisé et se révèle comme descriptif d’une cruelle actualité.

    Par un étrange retournement, faiblement perceptible tout d’abord puis de plus en plus affirmé et brutal, l’idée d’un bien commun a non seulement disparu, mais elle est considérée comme source de violence et fait désormais l’objet d’une traque impitoyable organisée par les défenseurs du « bien ». Les chiens de garde du système surveillent les conduites, traquent les pensées déviantes, y compris dans les sphères les plus intimes, martèlent dès le plus jeune âge les « dictats » du nouvel ordre et formatent les esprits pour que tous adhèrent à la nouvelle « normalité » et en deviennent les agents et les propagandistes.

    Ce qui différencie le totalitarisme des figures classiques des diverses tyrannies et dictatures est bien le fait qu’il ne se limite pas à une forme de gouvernement mais vise l’ensemble des rapports, non seulement entre les individus et l’État, mais encore entre les individus eux-mêmes ; il concerne donc la société tout entière et tous les aspects de la vie. Il instaure une société de surveillance caractérisée par la dictature de tous sur tous. Il ne s’agit plus de se contenter de respecter la norme, mais de l’intérioriser et de penser suivant la norme.

    La crise dite du coronavirus aura été un formidable accélérateur de ce totalitarisme qui ne prend plus la peine de se dissimuler et s’affirme brutalement sans le moindre scrupule.

    NOTRE BEL AUJOURD’HUI

    Depuis assez longtemps déjà, le système marchait vers l’abîme, condamné à patiner de plus en plus vite sur une glace de plus en plus mince, appuyé sur un endettement délirant suscité en partie, mais pas uniquement, par la crise des années 2007/2008, époque où les Etats avaient répondu au problème de la dette par plus de dettes, en transformant par un tour de passe-passe les dettes privées en dettes publiques. Dans un mouvement sans fin alimenté par des taux maintenus au plus bas, parfois même négatifs, et une création monétaire apparemment

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    Inépuisable dont la part essentielle, sans s’investir dans l’économie, tournait en rond dans la sphère financière, le système ressemblait fort au catoblépas, cet animal fabuleux tellement bête qu’il se dévorait lui-même. Sachant que l’implosion était proche, nos hommes politiques ne savaient plus que faire pour dissimuler leur folie, et tous leurs efforts visaient à en retarder l’échéance ; il leur paraissait encore possible de prolonger indéfiniment l’état des choses, ou du moins jusqu’au passage du relais à leurs successeurs.

    L’heure des règlements de compte approchait dangereusement lorsque survint, comme par enchantement, le coronavirus. Bienheureux coronavirus dont il faut à tout prix noircir et dramatiser les effets pour permettre de se déguiser en chef de guerre sans craindre le ridicule, lui attribuer tous les maux du temps présent, exonérer ceux qui en sont responsables et tuer l’économie qui ne pourra être sauvée à nouveau que par une création monétaire encore plus délirante et, « en même temps », tenter de rassurer les peuples par des promesses intenables, l’État devant jouer le rôle d’un assureur tous risques. Leur seule arme, c’est la planche à billets. Cette crise sanitaire réputée imprévisible et purement exogène vient donner un répit au système. Répit qui sera de courte durée toutefois, les comparaisons rassurantes qui sont faites avec la période 2007/2008 et même avec celle de 1929 étant nulles et non avenues. On voit même des prévisionnistes et analystes économiques, ceux qui se trompent toujours, expliquer doctement que oui, il y aura un moment difficile, mais dès le troisième trimestre et surtout au quatrième, la croissance repartira…

    Nous constaterons très vite le décalage entre promesses et réalisations. Nos économies sont à l’arrêt et beaucoup d’entreprises et de professions indépendantes cesseront leurs activités, ce qui mécaniquement entraînera des baisses de rentrées fiscales et une augmentation du chômage… Or, nous ne savons pas quand la production pourra repartir, quelle sera l’importance du chômage et celle des personnes sans ressources et pas davantage combien de banques, d’assureurs et d’Etats ( ?) vont faire faillite, nous ne savons pas… Nous sommes devant une catastrophe économique sans précédent, et le jour d‘après risque fort d’être celui de la colère contre les « habiles » qui ne peuvent cacher leurs méfaits, incapables de fournir du gel hydro alcoolique, des masques, des respirateurs, des lits, des tests, qui tiennent des propos contradictoires, prennent des décisions qui ne le sont pas moins, révélant leur dramatique incurie. Ce sera la colère des maires, celle des forces de l’ordre, du personnel médical et hospitalier et de ceux, nombreux, trompés et abusés par des menteurs professionnels qui ne feront plus illusion.

    La question essentielle était bien à l’évidence celle du jour qui ferait suite à ce confinement, solution imbécile dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences économiques, financières, sociales et politiques. Le numéro du 14 mai du journal « Valeurs actuelles » annonçait de manière prémonitoire : « Chômage, Faillites, Dette, Le tsunami qui vient ». Et pendant ce temps là… les « habiles » non seulement plaident non coupables, mais répètent qu’ils avaient raison. Le confinement était effectivement pour eux la seule solution possible, pour masquer leur incroyable incurie, mais également, en diffusant sans cesse un matraquage médiatique anxiogène et proprement délirant, pour installer une nouvelle cage de fer, un totalitarisme sanitaire venant réduire pour longtemps les derniers espaces de liberté.

    Et après… Suivant une partition désormais habituelle, on retrouve les tenants du système, inquiets de sa possible désagrégation mais optimistes malgré tout, ceux, assez nombreux qui se veulent libéraux quand même tout en étant conservateurs ! et cherchent une solution dans un

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    post-libéralisme heureux, et ceux, tout aussi optimistes pour lesquels rien ne sera plus comme avant.

    Quelques voix discordantes se font entendre, que certains qualifieront d’outrageusement pessimistes, comme celle de Michel Houellebecq.

    En ce qui concerne la première catégorie, celle des optimistes, plus ou moins inquiets quand même, on notera successivement les noms de :

    Mathieu Laine

    Dans un livre récent intitulé « Il faut sauver le monde libre », l’auteur défile les propos convenus d’un libéralisme tranquille pourtant menacé par des ennemis qui deviennent chaque jour plus dangereux.

    Mathieu Laine accuse les contestataires de sombrer dans le racisme, l’antisémitisme, l’obscurantisme, foulant aux pieds le fondement vital de nos démocraties que sont les droits essentiels, les institutions, les votes, les élus et leurs mandats. La très grande puissance du monde libre réside dans sa capacité à changer de dirigeants par le vote et non par la force. Certains l’ont manifestement oublié (interdit de rigoler ! ! !). Cette radicalisation est une insulte à la raison, une mise en marge de la république et une menace profonde pour l’avenir de notre communauté humaine. Et dans un paragraphe intitulé « La convergence des brutes », il ajoute « l’époque n’a pas seulement redonné vie – dans un concert mêlant comme jamais auparavant le vrai et le faux – aux promesses les plus démagogiques, elle a aussi fait resurgir les fantômes du passé. En France, le mouvement des gilets jaunes parti d’une jacquerie fiscale, a réveillé le serpent de mer de la lutte des classes, des places, et des crasses. Comme à la grande époque de la convergence des brutes, le jaune a fini par s’assombrir et ressusciter une sinistre pandore virant inexorablement au jaune rouge et au jaune brun. »

    Dans un article paru dans le Figaro du mercredi 1er avril ( !) Mathieu Laine, psychorigide et monomaniaque, poursuit l’analyse que lui dicte son idéologie et lui fait tenir des propos absurdes : « En ces temps tragiques où nous luttons contre un mal invisible et pleurons nos morts, mesurant dans nos chairs l’importance parfois oubliée du primat de la liberté ( !), l’heure a sonné de penser aux lendemains… A ce moment-là, un premier piège nous tendra les bras : le repli durable sur nous-mêmes. Parce que nombreux sont ceux qui associent l’épidémie à la mondialisation, la tentation sera grande de maintenir nos frontières fermées et nos volets baissés sur le pas-de-porte de l’altérité. Notre monde y allait tout droit, cédant aux injonctions de la peur, de la colère et de l’envie tout en niant les apports objectifs de la circulation des biens, des hommes et de la connaissance. Ce serait là une erreur majeure… » Nous voilà prévenus.

    Alain Minc ou les raisons d’être optimiste ! ! !

    A son tour, manifestant la même incompréhension du temps présent, et tout aussi psychorigide, Alain Minc dans un article du Figaro du mardi 31 mars nous donne « des raisons sérieuses d’espérer » car, dit-il, les pouvoirs publics ont tort de proclamer que nous vivons une crise pire qu’en 1929 ; c’est paradoxalement grâce à eux que nous éviterons la grande dépression car ils prennent les bonnes mesures : « Politique budgétaire unanime et incroyablement expansionniste, création monétaire sans limite, monétisation aussi large que nécessaire de dettes publiques, volonté de garder les effectifs professionnels et d’éviter le chômage de masse. »

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    Nous ne sommes pas non plus, poursuit-il, en 2008, époque où le système bancaire aurait pu exploser et l’économie de marché sombrer. « Aujourd’hui, l’univers bancaire est efficace, alimente les circuits économiques qui fonctionnent à 65 % et demain sans doute davantage, compte tenu des redémarrages en vue. L’économie réelle marche, fut-ce à vitesse réduite, et sera en situation de redémarrer, une fois la crise finie, au prix d’un plan de relance ». Ayez confiance donc et résistons aux « passions tristes car, dans un monde qui ne cessait de disqualifier chaque jour l’action politique, jamais celle-ci n’a pris depuis des décennies une telle légitimité. » A voir ce libéral saluer l’action des pouvoirs publics, certains pourraient penser, à tort, que ce renforcement du rôle de l’État signe le faire-part de décès du libéralisme. Il n’en est rien, bien au contraire, le renforcement de l’action des pouvoirs publics visant, c’est une constante, à sauver le marché et les règles de la concurrence. Alain Minc est un vrai libéral, il en assume complètement les contraintes.

    Luc Ferry

    Il ne manquait plus à ce florilège de propos imbéciles que ceux du vieux barbon républicain et kantien. Dans un article du Figaro, daté du jeudi 26 mars, notre cigale s’attaque violemment aux « vautours », aux oiseaux de malheur qui « sonnent le réveil ». « L’avenir, nous dit-il, montrera vite que cette crise ne changera au final que peu de choses. Certes, elle touchera durement des personnes et des entreprises, mais pas le système de la mondialisation libérale (Ouf !) que consacre au contraire la logique des GAFA : jamais smartphones et tablettes n’ont autant servi ! Oui, il y aura des faillites, une récession colossale et un endettement inévitable, néanmoins dramatique… Un Etat endetté, voire en faillite, n’en restera pas moins un Etat faible. La croissance libérale mondialisée repartira donc en flèche dès que la situation sera sous contrôle. Les revenus de nos concitoyens auront diminué, certes, mais ils auront aussi fait des économies et elles inonderont le marché dès la fin du confinement. » Donc, « Ce sera reparti non pas comme en 14, mais comme dans les périodes d’après-guerre. Business as usual est l’hypothèse la plus probable, et du reste aussi la plus raisonnable, n’en déplaise aux collapsologues. »

    Les trois positions évoquées ci-dessus ne peuvent que nous laisser sidérés. Elles traduisent une absence totale de logique, de cohérence et cette incapacité des idéologues à comprendre le réel qui les transforme, comme le dit si bien Charles Gave à propos de Macron, en parfait crétins, mais dangereux comme le montrera très certainement la suite des évènements. Ils craignent par dessus tout les remises en cause du dogme : l’efficience des marchés et les bienfaits de la mondialisation.

    Et puis, il y a la cohorte de ceux qui voudraient bien que tout s’arrange, qui mettent le doigt sur les nombreux défauts du système, mais qui espèrent toujours une évolution pacifique sans rupture brutale et sans affrontements. C’est le cas de nombreux libéraux conservateurs, c’est le cas en particulier de Phillip Blond, ancien conseiller de David Cameron, qui voudrait marier un conservatisme populaire et social, à droite sur le plan culturel, mais s’émancipant sur le plan économique d’un certain libéralisme dévoyé par la globalisation ! Dans un article du journal Le Figaro du mois de mai, il voit dans la crise sanitaire le catalyseur d’une vaste restructuration politique… Il y aurait, pense-t-il, une tendance de fond qui correspond à l’effritement de l’ordre libéral. « Allons-nous assister à l’essor d’une pensée communautaire post-libérale lucide ou demeurer impuissants face à la résurgence d’un nationalisme agressif ( !) et ethno centré ? »

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    En résumé « trois alternatives (ou plutôt trois hypothèses) sont devant nous : un libéralisme à nouveau vigoureux, une recomposition post-libérale heureuse et une plongée dans les eaux troubles du nationalisme. » Une quatrième possibilité lui échappe alors qu’elle est la plus vraisemblable : le chaos. (À suivre)

  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Antoine .jpg        Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice  en construction : l'Enquête sur la République.

            Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, victime de ses contradictions originelles; des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, le Système n'a pas apporté ce bonheur, idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici-bas.. : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours.

            Prochain rendez-vous, le samedi 15 décembre, avec Laurent Wetzel, ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire, professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie, ancien maire de Sartrouville : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui, et pourquoi ?...

  • ROYALISME DE POINTE, EN PROVENCE : NOS DEUX PROCHAINS CAFES POLITIQUES DE MARSEILLE FERONT DATE !

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    samedi 17 novembre 2012, à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h) 

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUEE

    FACE A la crise, la République est-elle

    capable de défendre la France ? 

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    par Antoine de CRéMIERS

    et  

    samedi 15 décembre 2012., à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h)

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    Ils ont tué l’Histoire-Géo !

    Qui et pourquoi ? 

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    par Laurent WETZEL

    Ancien élève de l’École normale supérieure,

    agrégé d’histoire,

    professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie,

    ancien maire de Sartrouville.

     

    Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

  • ”La reine et le cardinal”, sur France 5 : ... Comme ils furent, au service de la France...

            La deuxième partie confirme la première : enfin, on nous parle de notre Histoire comme on parle de l'histoire dans tous les pays du monde, sans que le récit ne travestisse la réalité (1) ou ne vise à "démolir" notre passé, nos racines. Au fond, le personnage principal de ce téléfilm, ce n'est ni la cardinal, ni la reine, ni le roi : c'est la France. Et c'est tant mieux, car c'est ainsi que les choses doivent être. Elles ne l'étaient pas, elles le deviennent : la roue tourne, elle a tourné. Nous l'avons souvent écrit : cette redécouverte de l'Histoire de France vraie ne pourra pas rester sans conséquences, le mensonge ayant été l'une des armes principales, même si elle ne fut pas la seule, employée par les adversaires de la Royauté.....

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    (1) : à la seule exception près - mais, pour ce qui nous intéresse, c'est-à-dire la vision politique des choses, elle est mineure... - de ce défaut qui consiste à prendre pour argent comptant ce qui est loin de faire l'unanimité chez les historiens, et, en tout cas, dans ces proportions : à savoir la liaison, très fortement appuyée dans le téléfilm, au point d'en être "lourde", vraiment, entre la reine et le cardinal...

  • Aux Mercredis de la NAR : #23 - Stanis PEREZ pour son livre “ Le corps du roi ”.


    Mercredi 23 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Stanis PEREZ pour son livre “ Le corps du roi ”. Professeur agrégé, coordonnateur de recherches à la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord, Stanis PEREZ est spécialiste de l’histoire de la santé. Il a notamment consacré un ouvrage à « La santé de Louis XIV » et publié un « Histoire des médecins, Artisans et artistes de la santé de l’Antiquité à nos jours ». Nous le recevons pour son nouvel ouvrage : “Le corps du roi – Incarner l’État de Philippe Auguste à Louis-Philippe”.

    Pour comprendre ce qu’est le corps « royal », il faut observer l’évolution des représentations de ce corps tout au long de l’histoire de la monarchie royale, expliquer la manière dont la personne royale est servie et entourée afin de voir comment s’articule, à l’échelle du royaume et à celle de l’individu, dans un monde où la frontière entre le rationnel et le surnaturel est encore floue, le corps biologique et le corps politique.

    La question de l’incarnation de l’autorité n’a pas disparu avec la monarchie royale. Elle hante la Ve République depuis sa naissance.

  • D'accord avec Stéphane Blanchonnet, qui a bien répondu à Laurent Wauquiez...

    1. Laurent Wauquiez étale un raisonnement spécieux :
     
    L'histoire chrétienne de la France est parfaitement conciliable avec les autres héritages de notre pays. Tous ont droit à un égal respect des élus de la République. Être français, c’est assumer l’ensemble de la France et de son histoire.
    2. Stéphane Blanchonnet le recadre comme il convient :
     
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    Stéphane Blanchonnet
    Non, il n’y a pas d’égalité. L’héritage catholique est fondateur. L’histoire chrétienne en France c’est l’âme même du pays : les clochers de nos villages, les noms de lieu, la plupart de nos monuments, l’essentiel de notre littérature et de nos arts.
     
    3. Pour appuyer la juste mise au point de Stéphane Blanchonnet, ces deux documents, tirés de notre feuilleton "L'aventure France racontée par les cartes" :
     

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    lafautearousseau

  • Aux Mercredis de la NAR : #16 - Patrice GUENIFFEY pour son livre “Napoléon et de Gaulle, deux héros français”.


    Mercredi 7 mars, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Patrice GUENIFFEY pour son livre “Napoléon et de Gaulle, deux héros français”.

    Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur de nombreux ouvrages dont un « Bonaparte », Patrice GUENIFFEY a récemment publié aux éditions Perrin un “Napoléon et de Gaulle” qu’il a accepté de venir nous présenter.

    Le fait de consacrer un livre à deux grands hommes de notre histoire est un défi adressé à tous ceux qui veulent que l’enseignement de l’histoire soit débarrassé des grandes figures et du récit national pour être reconfiguré en de vue de la mondialisation. Or nous savons que l’histoire d’une nation se fait avec des hommes et, dans les circonstances exceptionnelles, par la volonté d’hommes que l’on dit providentiels. Le Petit Caporal et le Général appartiennent à cette catégorie.

    Les apparences les rapprochent – ce sont des soldats de métier, des chefs de guerre et des hommes d’État. Nous verrons avec notre invité en quoi Napoléon Bonaparte et Charles de Gaulle sont diamétralement opposés.

  • Sur TV Libertés, notre époque se prête bien à la bouffonnerie ! - Le Zoom - Frédéric Rouvillois.


    Professeur de droit public à l'université de Paris, Frédéric Rouvillois est aussi romancier et vient de publier un recueil au titre énigmatique : "Le jour où l'Etat du Vatican remporta la coupe du monde de football". Considérant qu'il n'y a pas de sens de l'histoire et que ce qui fait l'histoire, c'est la volonté des hommes, l'auteur a rédigé 21 nouvelles où il démontre que rien n'est écrit à l'avance et qu'il n'y a pas de fatalité. On s'amuse, on sourit et on rit à cette succession de petites histoires rocambolesques ou cauchemardesques du, "jour où l'Etat du Vatican remporta la coupe de monde de football à la "conjuration", la dernière des nouvelles. Frédéric Rouvillois nous rappelle, à chaque page, que se résigner au mal n'est pas seulement la plus grave des fautes, mais aussi la pire des sottises.

  • Les tweets du jour...

     (pour consulter "l'Intégrale" - 236 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...)

     

     

    Combien de médailles françaises à Sotchi ? Espérons. Pour le gouvernement Hollande, on le sait déjà : ZERO !

     

    Municipales: les maires de gauche se démarquent du gouvernement et ne veulent pas de visite dans leur ville,ce serait les perdre; quel aveu !

     
    Ca barde à gauche : des trombes d'eau sur la France, et Hollande réussit à mettre le feu au PS et au gouvernement ! Chapeau l'artiste !
  • Les tweets du jour...

    ( pour consulter "l'Intégrale" - 265 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...) : 

     

    @AFRoyaliste

    Russie et Ukraine font partie de l'Europe, "sont" l'Europe : la tragédie qui se joue là-bas est celle de tous les Européens...

    @AFRoyaliste

    Certains(USA) s'en réjouissent et attisent l'opposition Ukraine/Russie pour affaiblir l'Europe, encore plus la vassaliser, la "canichifier" 

     
     @AFRoyaliste
     
    Une vraie politique française/européenne consisterait au contraire à faire le maximum pour aider Russie et Ukraine à en sortir "par le haut" 
  • Les Tweets du jour...

    IMG_0096.jpg 

    (pour consulter "l'Intégrale" - 330 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook)  

     

      lafautearousseau @AFRoyaliste  

    Un maire PC "d'origine maghrébine" à Stains: bobos/gauchos/trotskos trouvent ça bien. Y a-t-il des maires "d'origine" française" en Algérie ?  

     lafautearousseau ‏@AFRoyaliste 

    Le processus de dé-possession des Français de souche de leur pays est en marche, mené et voulu par le Système: c'est lui qu'il faut abattre ! 

      

  • Les amours de Hollande : déjà deux victimes

    1318608586296.jpgL’actualité médiatique nous apprend donc qu’un Président de la République française, dans une période de crise grave comme celle que traverse notre pauvre pays, n’a rien de mieux à faire que de partir en moto pour se livrer à des galipettes avec une actrice. Les français apprécieront.

    J’ai une pensée émue pour les deux premières victimes de ce nouveau tsunami médiatique : D’abord pour Madame Valérie, première maîtresse de France, qui désormais n’a plus le moindre alibi pour bénéficier des avantages de sa position ; ensuite pour Monsieur Dieudonné qui voit brutalement sa publicité « vallser » au second rang.

    Mais je m’interroge aussi sur les raisons de la sortie subite, à la une de tous les médias, de cette information qui traîne depuis plus de deux ans sur Internet ?

  • Envoi de lecteur : inattendu...

    Tholos_de_Delphes.jpg“Trop longtemps j’ai pensé, par amour de l’exotisme, par méfiance de l’infatuation chauvine et peut-être par modestie, trop longtemps j’ai cru qu’il y avait plus d’une civilisation, plus d’une culture qui pût pretendre à notre amour et méritât qu’on s’en éprît... A présent je sais que notre civilisation occidentale (j’allais dire : française)  est non point seulement la plus belle; je crois, je  sais qu’elle est la seule – oui, celle même de la Grèce, dont nous sommes les héritiers”.

    Maurice Barrès ? Non, André Gide...

  • Raison d’Etat ou raison perso ?

    Grain de sel avec bordure.jpgOn entend quelques commentateurs dire que François Hollande aurait engagé l’armée française en Centrafrique pour tenter de faire remonter un tantinet sa cote de popularité bien aplatie.

     

    Si tel était le cas, les conséquences de cette opération militaire seraient extrêmement graves.

     

    Sur un plan personnel d’abord, pour l’homme Hollande qui, chaque fois qu’il voudrait se regarder dans un miroir, verrait apparaître les visages des deux premiers jeunes Français morts à Bangui le 10 décembre 2013.

     

    Mais aussi sur le plan de l’éthique politique car ce que peut justifier la raison d’Etat devient insupportable et intolérable si la vie de personnes, et peut-être en nombre important, est menacée pour la satisfaction d’intérêts personnels.