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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (8)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : ...et enfin chasse avec le Roi;

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    (suite immédiate du passage précédent; illustration : Louis XVI chassant le cerf à Poissy)



    "Le duc de Coigny me fit prévenir que je chasserais avec le roi dans la forêt de Saint-Germain. Je m’acheminai de grand matin vers mon supplice, en uniforme de débutant, habit gris, veste et culottes rouges, manchettes de bottes, bottes à l’écuyère, couteau de chasse au côté, petit chapeau français à galon d’or. Nous nous trouvâmes quatre débutants au château de Versailles, moi, les deux messieurs de Saint-Marsault et le comte d’Hautefeuille. Le duc de Coigny nous donna nos instructions : il nous avisa de ne pas couper la chasse, le roi s’emportant lorsqu’on passait entre lui et la bête. Le duc de Coigny portait un nom fatal à la reine. Le rendez-vous était au Val, dans la forêt de Saint-Germain, domaine engagé par la couronne au maréchal de Beauvau. L’usage voulait que les chevaux de la première chasse à laquelle assistaient les hommes présentés fussent fournis des écuries du roi.

    On bat aux champs : mouvement d’armes, voix de commandement. On crie : Le roi ! Le roi sort, monte dans son carrosse : nous roulons dans les carrosses à la suite. Il y avait loin de cette course et de cette chasse avec le roi de France à mes courses et à mes chasses dans les landes de la Bretagne ; et plus loin encore à mes courses et à mes chasses avec les sauvages de l’Amérique : ma vie devait être remplie de ces contrastes.

    Nous arrivâmes au point de ralliement, où de nombreux chevaux de selle, tenus en main sous les arbres, témoignaient leur impatience. Les carrosses arrêtés dans la forêt avec les gardes ; les groupes d’hommes et de femmes ; les meutes à peine contenues par les piqueurs ; les aboiements des chiens, le hennissement des chevaux, le bruit des cors, formaient une scène très animée. Les chasses de nos rois rappelaient à la fois les anciennes et les nouvelles mœurs de la monarchie, les rudes passe-temps de Clodion, de Chilpéric, de Dagobert, la galanterie de François Ier, de Henri IV et de Louis XIV.

    J’étais trop plein de mes lectures pour ne pas voir partout des comtesses de Chateaubriand, des duchesses d’Étampes, des Gabrielles d’Estrées, des La Vallière, des Montespan. Mon imagination prit cette chasse historiquement, et je me sentis à l’aise : j’étais d’ailleurs dans une forêt, j’étais chez moi.

    Au descendu des carrosses, je présentai mon billet aux piqueurs. On m’avait destiné une jument appelée l’Heureuse, bête légère, mais sans bouche, ombrageuse et pleine de caprices ; assez vive image de ma fortune, qui chauvit sans cesse des oreilles. Le roi mis en selle partit ; la chasse le suivit, prenant diverses routes. Je restai derrière à me débattre avec l’Heureuse, qui ne voulait pas se laisser enfourcher par son nouveau maître ; je finis cependant par m’élancer sur son dos : la chasse était déjà loin.

    Je maîtrisai d’abord assez bien l’Heureuse ; forcée de raccourcir son galop, elle baissait le cou, secouait le mors blanchi d’écume, s’avançait de travers à petits bonds ; mais lorsqu’elle approcha du lieu de l’action, il n’y eut plus moyen de la retenir. Elle allonge le chanfrein, m’abat la main sur le garrot, vient au grand galop donner dans une troupe de chasseurs, écartant tout sur son passage, ne s’arrêtant qu’au heurt du cheval d’une femme qu’elle faillit culbuter, au milieu des éclats de rire des uns, des cris de frayeur des autres. Je fais aujourd’hui d’inutiles efforts pour me rappeler le nom de cette femme, qui reçut poliment mes excuses. Il ne fut plus question que de l’aventure du débutant.

    Je n’étais pas au bout de mes épreuves. Environ une demi-heure après ma déconvenue, je chevauchais dans une longue percée à travers des parties de bois désertes ; un pavillon s’élevait au bout : voilà que je me mis à songer à ces palais répandus dans les forêts de la couronne, en souvenir de l’origine des rois chevelus et de leurs mystérieux plaisirs : un coup de fusil part ; l’Heureuse tourne court, brosse tête baissée dans le fourré, et me porte juste à l’endroit où le chevreuil venait d’être abattu : le roi paraît.

    Je me souvins alors, mais trop tard, des injonctions du duc de Coigny : la maudite Heureuse avait tout fait. Je saute à terre, d’une main poussant en arrière ma cavale, de l’autre tenant mon chapeau bas. Le roi regarde, et ne voit qu’un débutant arrivé avant lui aux fins de la bête ; il avait besoin de parler ; au lieu de s’emporter, il me dit avec un ton de bonhomie et un gros rire : « Il n’a pas tenu longtemps. » C’est le seul mot que j’aie jamais obtenu de Louis XVI. On vint de toutes parts ; on fut étonné de me trouver causant avec le roi. Le débutant Chateaubriand fit du bruit par ses deux aventures ; mais, comme il lui est toujours arrivé depuis, il ne sut profiter ni de la bonne ni de la mauvaise fortune.

    Le roi força trois autres chevreuils. Les débutants ne pouvant courre que la première bête, j’allai attendre au Val avec mes compagnons le retour de la chasse.

    Le roi revint au Val ; il était gai et contait les accidents de la chasse. On reprit le chemin de Versailles. Nouveau désappointement pour mon frère : au lieu d’aller m’habiller pour me trouver au débotté, moment de triomphe et de faveur, je me jetai au fond de ma voiture et rentrai dans Paris plein de joie d’être délivré de mes honneurs et de mes maux. Je déclarai à mon frère que j’étais déterminé à retourner en Bretagne.

    Content d’avoir fait connaître son nom, espérant amener un jour à maturité, par sa présentation, ce qu’il y avait d’avorté dans la mienne, il ne s’opposa pas au départ d’un esprit aussi biscornu..."

  • Lire Jacques Bainville (XXVIII) : De la Révolution et des Révolutions (II/II)

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 122 photos) 

     

     

    franc-maconnerie.JPGC'est une chose qui paraît si mystérieuse, qui choque tellement l'esprit que, pour l'expliquer, on a fait intervenir l'action des sociétés secrètes. De Barruel au livre tout récent de M. Bernard Fay, la franc-maçonnerie a été désignée comme le moteur de la Révolution. Un des moteurs peut-être. Les "sociétés de pensée" étudiées par Augustin Cochin n'ont pas été indifférentes. Comment leur imputer le fait extraordinaire que les Français aient subi ce qu'ils ne voulaient pas jusqu'à ce qu'ils aient obtenu à peu près ce qu'ils voulaient ? La raison s'y refuse. La persistance et la renaissance du catholicisme, avec lequel compta Robespierre lui-même, sont là pour donner raison à la raison.

    En suivant les traces de "la contre-révolution sous la révolution", M. Louis Madelin apporte des explications naturelles. Que s'est-il donc passé entre 1789 et 1799, comme entre le 18 brumaire et la restauration des Bourbons ? Rien que de très simple. Les gouvernements qui se succédaient exerçaient tour à tour attraction et répulsion sur la masse dont les dispositions générales ne changeaient pas. Elle était contre la Révolution chaque fois que la Révolution attentait à ses habitudes anciennes. La loi du maximum et l'interdiction de recevoir en paiement une autre monnaie que les assignats étaient la cause d'un mécontentement violent. Parallèlement, la crainte d'une revendication des propriétaires dépossédés rejetait du côté de la Révolution la foule des acquéreurs des biens nationaux, lesquels savaient bien en outre qu'ils s'étaient acquittés en monnaie dépréciée et qu'ils avaient fait par là une trop bonne affaire. Nous avions déjà montré dans notre Histoire de France ces curieuses influences en sens contraires de l'assignat.

    Ce n'est qu'un aspect des choses. Sainte Beuve dit quelque part, et fort bien, qu'aucun changement ne s'accomplit dans un état sans qu'on ait trouvé le point de rencontre des sentiments et des intérêts. Le livre de M. Louis Madelin montre avec plus de précision qu'on ne l'avait fait jusqu'à lui qu'à plusieurs reprises on se crut près d'un rétablissement de la monarchie avant que la solution du consulat intervînt. Sans doute les jacobins menacés se défendirent énergiquement. Ils eurent recours à la force en vendémiaire et en fructidor. Alors la contre-révolution fut brisée. Elle avait été contrariée ou paralysée par elle-même en d'autres circonstances. Il est superflu de rappeler le mal que la politique des émigrés avait fait à Louis XVI et les services qu'elle avait rendus au jacobinisme au point que l'on a des raisons de penser que le manifeste de Brunswick était l'oeuvre d'un véritable agent provocateur. Menacer Paris d'anéantissement et la France d'un châtiment était un moyen sûr de ruiner la cause royaliste. Hors même l'effet immanquable du factum prussien, le patriotisme en produisit un autre. L'esprit guerrier de la nation avait certes des hauts et des bas, comme il arrive toujours chez nous. Quand on était las de la guerre, on aspirait au retour des Bourbons. Mais le retour des Bourbons c'était l'abandon des conquêtes, des frontières nouvelles, de la Belgique, et les choses n'étaient pas encore assez mûres pour qu'on y renonçât. Un des meilleurs éléments du succès de Bonaparte, au 18 brumaire, fut que l'on crut dans l'homme de Campo-Formio pour assurer la paix tout en gardant les territoires conquis. Pour que la France se résigne, il faudra 1814 et l'invasion, et encore plus Waterloo, le retour de l'île d'Elbe ayant ce sens général qu'après quelques mois de dépression les Français refusaient encore de croire que la partie pour laquelle on s'était battu pendant vingt ans fût définitivement perdue. Et l'on sait qu'en 1830 les insurgés réclamaient encore la Belgique et la rive gauche du Rhin.

    Pour savoir comment on compromet et comment on prépare une restauration, il serait intéressant d'étudier, mieux qu'à notre connaissance on ne l'a encore fait, l' "évolution" des idées de Louis XVIII. M. Louis Madelin, dont ce n'était pas strictement le sujet, s'est contenté à cet égard de quelques indications. Ne parlons pas du Comte de Provence avant 1789 lorsque son attitude était celle d'un opposant. Devenu "régent" après le 21 janvier, puis prétendant après la mort de Louis XVII, il lui fallut un certain temps pour qu'il commençât à donner des preuves de cette intelligence politique si brillante qu'il devait montrer un jour. L'exil y fut bien pour quelque chose et aussi l'horreur légitime que le terrorisme devait lui inspirer. Mais, au début de sa prétendance, Louis XVIII voyait fort peu clair. C'est ainsi que, dans un de ses premiers manifestes, il s'engageait à rétablir les anciennes cours souveraines abolies par l'Assemblée constituante, c'est-à-dire ces Parlements qui avaient causé des embarras inextricables à la monarchie. En 1814, il restait encore de vieux parlementaires qui pressaient le roi de tenir sa promesse. Il avait réfléchi, il s'était instruit. Il refusa de faire renaître cette puissance judiciiare qui avait tenu la royauté en échec et perdu l'ancien régime en l'empêchant de se réformer.   

    Pour être historiques, ces considérations ne sont pas de pure curiosité. Elles ne sont pas oiseuses. Elles servent à apprendre comment se font ou ne se font pas, comment réussissent ou échouent les "révolutions", en d'autres termes les changements des États. Le succès d'un coup d'Etat n'est pas seulement, comme on l'a dit, une affaire de technique. C'est aussi une affaire de discernement. Ni Lénine ni Mussolini ne s'étaient contentés de "donner un coup de poing à un paralytique". Ils ne s'étaient pas trompés sur l'essentiel. Ils s'étaient placés juste au point de rencontre des sentiments et des inétrêts. Et ce ne sera pas moins nécessaire, ce le sera probablement encore plus pour qui voudra faire quelque chose avec les Français.   

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    Louis XVIII : "...il lui fallut un certain temps pour qu'il commençât à donner des preuves de cette intelligence politique si brillante qu'il devait montrer un jour..."

    "...Sainte Beuve dit quelque part, et fort bien, qu'aucun changement ne s'accomplit dans un État sans qu'on ait trouvé le point de rencontre des sentiments et des intérêts... Et ce ne sera pas moins nécessaire, ce le sera probablement encore plus pour qui voudra faire quelque chose avec les Français.

  • A ceux qui nous découvrent (13) : Le Royalisme aujourd'hui ? Un recours pour demain ! Qui sommes-nous, que voulons-nous

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg            Cette rubrique est destinée A ceux qui nous découvrent. Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n'ont pas d'autre prétention que de servir de petits tracts d'appel, d'explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s'agir là que d'une première présentation, d'une première accroche, qu'il faudra évidemment préciser, nuancer, approfondir par la suite.

                Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et rédigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc... contenues dans des courriels qui nous ont été adressés.

                On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différemment, prendre d'autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d'en haut.

                Il ne s'agit, répétons-le, que de courts textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l'essentiel...

                Aujourd'hui, Voici, tracé à très grands traits et dans ses très grandes lignes, une sorte de mini (mini, mini...) manifeste pour nous présenter à ceux qui ne nous connaissent pas, et leur offrir une sorte de condensé ultra rapide et ultra schématisé des principaux axes de notre action; pour en savoir plus, lisez justement, et entre autres, lafautearousseau.....

              

     

                  Notre projet est simple : n’étant pas idéologues, nous n’inventons pas de système, nous partons de ce qui est. Et en aucun cas nous ne proposons une restauration de la royauté, chose que l'on pouvait faire en 1815. La coupure est faite, elle est ancienne et entrée dans les moeurs. Nous ne pouvons que proposer l’instauration, ou la ré-instauration de la Royauté, en partant des réalités, de ce qui existe (la différence est, on le voit essentielle) : les institutions de la V° république…

     

                 En leur adjoignant le Roi, le Chef de la Maison de France devenant le Chef de l'Etat, tout simplement, et les Institutions voulues par de Gaulle continuant à fonctionner comme aujourd'hui, nous sortirions de ce provisoire perpétuel qui est consubstantiel à la république.

     

                 Nous demandons donc simplement, pour toute révolution, que le poste de Chef de l’Etat soit confié au Chef de la Maison de France. Une révolution sans en avoir l"R".....

     

                Et nous retrouverions ainsi ce plus que nous avions avant la révolution et qu’ont toujours les espagnols et les pays nordiques. Si ces pays sont bien placésdans tous les domaines, c'est entre autre aussi parce qu’ils ont la chance d’avoir, avec cet espace a-démocratiqueà la tête de leur État, donc plus de stabilité vraie, et aussi le temps long, dont la révolution nous a privé  (comme le reconnaissait récemment Christine Ockrent en disant au correspondant du Times: "Vous, vous avez la chance d'avoir la Reine d'Angleterre. Ce n'est pas notre cas".): nous présentons donc l’Héritier des siècles comme un plus pour la France, mais aussi comme un recours. 

     

    II 

            

            Dans le grand affrontement ouvert en 1789 entre République et Royauté, il est clair qu'aujourd’hui, l’avantage est à la République, qui est installée et bien installée. Mais, au sens propre du terme les républicains sont devenus du coup les conservateurs de l’ordre établi, qui n'est pour nous qu'un désordreet, selon l'expression de Pierre Boutang, un "semble Etat".... Et nous, non pas des révolutionnaires au sens idéologique du terme, mais bien des révolutionnaires de cette "désolante pourriture", de cette société marchande de laquelle il n'y a, a proprement parler, "rien à conserver" (toujours selon les mots de Boutang...): en somme, les alter-révolutionnaires.

     

                "Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."   

     

    III       

     

               Notre vision et notre objectif, c'est, acceptant la France comme elle est aujourd'hui, de reprendre le grand mouvement de 1789, en s'accommodant de la révolution/fait mais en se dépêtrant de la révolution/idée; et de réconcilier toutes les Frances, selon la vision de Marc Bloch, qui est de vibrer au sacre de Reims et à la Fête de la Fédération....

     

                 En sachant bien que le Roi ne suffira pas, par sa seule présence, à résoudre comme par enchantement, toutes les difficultés. Mais il sera la condition nécessaire -à défaut d'être la condition suffisante- de la recréation d'une société saine. Le rôle des autorités religieuses et spirituelles (au premier plan desquelles l'Église Catholique), mais aussi des Familles et des Élites (dans l'enseignement par exemple) sera lui aussi indispensable et primordial, comme on l'a déjà vu dans l'histoire.....

     

     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Et encore une bonne nouvelle pour la France !

    C'est sur Opex News :

    "@TawazunCouncil, le fonds souverain émirati chargé des achats militaires, a écrit à la DGA et à #NavalGroup pour leur annoncer que le chantier naval français avait remporté le contrat-cadre du National Combat Management System (système national de gestion de combat) pour la marine émiratie. #BITD "Cela signifie que le Combat Management System (CMS) de Naval Group est censé équiper tous les futurs programmes de la marine émiratie." 

      Pour info, sur Naval Group :

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    1. Mais attention, sur le même sujet, Les Échos préviennent et alertent (article de Par Virginie Robert et Anne Bauer) :

    "L'Europe doit augmenter ses capacités souveraines de défense". Un Conseil des affaires étrangères consacré aux questions de défense s'ouvre ce mardi à Bruxelles. Dans une interview aux « Echos », Micael Johansson, PDG du groupe de défense suédois Saab, intégrateur de systèmes reconnus dans tous les domaines du combat (terre, air, mer), plaide pour un soutien fort à Kiev et pour une Europe qui s'arme davantage chez elle et moins aux Etats-Unis..."

    La Suède, qui a développé une industrie de défense complète, avant de rejoindre l'Otan, ne veut pas renoncer à son autonomie dans l'aviation de chasse. Saab déclare pour l'heure vouloir développer son chasseur Gripen hors des alliances européennes.
    La Suède, qui a développé une industrie de défense complète, avant de rejoindre l'Otan, ne veut pas renoncer à son autonomie dans l'aviation de chasse. Saab déclare pour l'heure vouloir développer son chasseur Gripen hors des alliances européennes...
    La Suède augmente fortement son budget de défense et va dépasser le seuil de 2 % du PIB l'an prochain.

    POUR LA FRANCE, 

    C'EST UN BUDGET MILITAIRE À 4% DU PIB

    QU'IL LUI FAUT !
     
     
    1 BIS. Et l'affaire Atos ? Lu sur Europhobe :
     
    "#Atos est le seul constructeur européen de supercalculateurs. Pour la France, c'est un atout de souveraineté ! Le perdre porterait un coup fatal à la dissuasion nucléaire, notre assurance-vie ! Avec 500 millions, on sauve notre fleuron industriel. #Macron s'y refuse obstinément."
     
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    3. Mgr Dominique Rey et les "ordinations bloquées" : "Plus de 10 séminaristes sont en attente d'ordination" et pas de réponse du Vatican aux demandes d’éclaircissement ! Mgr Rey n'est pas dans la résignation ni dans la rébellion. Il a été le premier responsable des prêtres et séminariste de la Communauté de l'Emmanuel. Le 2 juin 2022, Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Toulon-Fréjus, a annoncé qu'il avait reçu une lettre du Vatican du pape François, le suspendant indéfiniment de son pouvoir de procéder à des ordinations. Le problème pour le Vatican semble avoir été que l'évêque était ouvert à l'ordination de prêtres célébrant la messe latine traditionnelle et qu'il avait trop de jeunes prêtres dans son diocèse. Un diocèse florissant avec en plus une unité de fond entre les communautés charismatiques et traditionalistes. Malgré des lettres, une visite à Rome et les innombrables prières des fidèles, aucune raison n'a encore été donnée par Rome pour expliquer le motif de l'interdiction. Mgr Rey reste cependant fidèle à l'esprit de l'Évangile et à l'obéissance à la Curie et au pape François.

    Dans la vidéo ci-après, John-Henry Westen discute avec Mgr Rey et l'abbé Thomas Duchesne, séminariste, des difficultés imposées au diocèse de Toulon-Fréjus et de la façon dont les fidèles restent inébranlables dans leur foi catholique... 

    Entretien 18'24 : une partie est en français, il est possible d'avoir la traduction automatique en français (quelques erreurs mais le sens général est donné). Taper en bas de la vidéo sur le carré blanc pour avoir les sous-titres et sur la roue dentée pour choisir la traduction en français...

     

    4. Le jeu dangereux des révolutionnaires indépendantistes catalans, qui ont opéré un détournement d'héritage sur le sain régionalisme traditionnaliste catalan. Aujourd'hui, ils sont prêts à mettre au pouvoir le socialo Sanchez, homme de guerre civile (il a rallumé les blessures de la Guerre civile en expulsant le corps de Franco du Valle de los Caídos) et homme aussi de toutes les cingleries de foldingues d'aujourd'hui; mais à une condition : l'amnistie pour le coup de force tenté par le dangereux agité Carlos Puigdemont. Ne pas oublier non plus que, dans leur combat face à l'État espagnol, les révolutionnaires/indépendantistes catalans ont adopté une stratégie régionaliste tiers-mondiste en favorisant l'importation massive de migrants non hispanophones (surtout des marocains et des pakistanais) faisant de la Catalogne un "nid à jihadistes"...

    Alors, l'alliance socialos (Sanchez)/révolutionnaires catalans (Puigdemont) ? DANGER !

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    Trahissant frontalement le magnifique héritage spirituel, culturel, politique des régionalistes catalans historiques, les révolutionnaires d'aujourd'hui ont osé souiller le magnifique drapeau des pals de Catalogne ( la "senyera") en y ajoutant l'horrible étoile bleue des sanguinaires cubains Castro, Guevara et Compagnie !

    Là où les Catalans ont toujours lutté pour défendre leurs libertés locales et leurs héritages historiques, les révolutionnaires voudraient faire de la Catalogne un Cuba sur Méditerranée, en y important les ingrédients du sinistre soviétisme qui a ravagé cette malheureuse île depuis plus d'un demi-siècle...

    Pour eux, dans leurs rêves fous et leur trahison de toute l'histoire du régionalisme catalan, la Catalogne ce serait "un goulag au soleil"...

     

    5. Encore et toujours BRAVO ! à SOS CALVAIRES ! :

     

    6. (Source : Le Figaro) La légalisation du cannabis associée à une hausse des psychoses au Canada... La libre commercialisation est directement liée à une brusque augmentation de plus de 10% en 2020 et 2021 de la part des hospitalisations dues au cannabis dans certains États.

    Et le commentaire de Charles Prats (sur tweeter) :

     "Ah ben tiens quel hasard on découvre que la légalisation du cannabis entraîne la hausse des pathologies psychiatriques   40% des ados qui ont fait une crise après consommation de cannabis deviennent schizophrènes…  Un quart des canadiens est devenu
  • France : le refus de la puissance, par Henri ROURE.

    OPINION. On a trop souvent tendance à l’oublier, mais les atouts de la France ne se limitent pas au territoire métropolitain, bien au contraire. Le peuple français a toutes les raisons de rêver de grandeur, même si cette aspiration a été anesthésiée depuis tant d’années par l’impéritie de ses dirigeants et la soumission à l’idéologie néolibérale de l’Union européenne.

    5.jpgÀ écouter les informations des médias grand public, nous pourrions croire que la France se limite à sa partie européenne. Il est vrai que, depuis des décennies, nos gouvernants vivent sous l’influence d’un eurocentrisme exclusif les amenant à ne connaître que les voisins immédiats de la masse territoriale française la plus importante. Nombreux parmi ces politiques qui nous gouvernent ignorent que notre principal voisin est le Brésil avec lequel nous partageons une frontière de 730 kilomètres. Ils ignorent également que la France est un des tout premiers producteurs de nickel au monde et que sa superficie n’est pas de 550 000 km2 comme nous pouvons le lire dans quelques documents aussi incertains que catégoriques, mais de 679 796 km2, pour les seules terres émergées, si nous ne prenons pas en compte la Terre Adélie, et 1 111 196 si nous l’incluons. Leur indifférence, leur myopie ou leur ignorance les poussent à ne s’intéresser qu’à un futur économique restreint par une vision géographique aussi étroite que fausse. Ils demeurent aveugles à l’énorme potentiel de développement des près de 12 millions de kilomètres carrés de domaine maritime appartenant exclusivement à notre pays. À cet espace pourraient encore s’ajouter 1 million de kilomètres carrés. Nous sommes ainsi le second empire maritime au monde derrière les États-Unis. Qui le sait ? Ou qui souhaite le clamer ? À ce titre, la France appartient davantage au Pacifique qu’à l’Europe. À l’heure où le centre de gravité de la planète bascule vers l’Asie, il me semble bon de le dire !

    En fait, nous possédons tous les droits souverains sur ces espaces maritimes qui nous ont été accordés par la convention de Montego Bay signée le 10 décembre 1982, et entrée en vigueur le 16 novembre 1994, après sa ratification. La France est chez elle dans sa Zone économique exclusive (ZEE). Elle peut donc explorer, développer, exploiter les ressources biologiques et non biologiques des fonds marins et de leur sous-sol. Elle peut y exercer des activités économiques, y produire de l’énergie, y construire des îles artificielles… En bref, elle peut y mener, abstraction faite de la contrainte du milieu, les mêmes activités que sur sa partie émergée. Inévitablement de petits esprits poseront la question suivante : mais à quoi servent ces immensités aquatiques ? La réponse est pourtant évidente. L’avenir du monde, et donc de la France, se trouve à la fois dans l’espace et dans la mer.

    Nous savons qu’au-delà de la richesse halieutique, il existe la possibilité d’exploiter les fonds marins recouverts en grande partie de nodules polymétalliques. Il s’agit de petites boules brunâtres de 5 à 10 centimètres de diamètre. Ces concrétions se retrouvent dans les fonds marins entre 4 000 et 6 000 mètres de profondeur. Leur composition comprend des métaux de base comme le fer, le manganèse, le cuivre, le nickel, et le cobalt. Les teneurs sont comparables à celles des ressources terrestres. Les nodules recèlent également des éléments rares comme zirconium, vanadium, germanium, indium, tellure, molybdène et thallium. Argent, fer, silicium, titane, baryum sont aussi présents. Or il est manifeste que les industries nouvelles se révèlent grandes consommatrices de ces métaux. Ces terres et ces métaux rares s’avèrent indispensables à la fabrication de matériels comme les ordinateurs, les robots, les structures d’avions et les modules spatiaux. Ils sont notamment très présents dans les composants informatiques, dans l’électronique, l’environnement nucléaire, le spatial ou encore l’éolien. On sait, l’intérêt que représente le cuivre, qui fait l’objet de vols et de trafics, et son coût. Aujourd’hui, devant les envolées des prix des minerais, leur exploitation est devenue un enjeu stratégique. Ils sont un des éléments constitutifs de la souveraineté et de la puissance.

    Le développement de la Chine dans les domaines de pointe n’est pas étranger à cette situation nouvelle. On en prédit une pénurie mondiale alors que la République populaire de Chine possède 40 % des réserves connues. La détention de cette richesse, dans de telles proportions, peut lui conférer une dangereuse position dominante, une véritable hégémonie. Elle sert, naturellement, en priorité son industrie. Aussi cette ressource pourrait devenir un atout considérable pour la France à la condition que les décideurs veuillent bien accepter d’y prêter un regard attentif. Notre pays a ainsi tout intérêt à préserver ses possessions outre-mer pour valoriser ce potentiel minier. L’actuelle menace pesant sur la Nouvelle-Calédonie ne devrait pas être prise avec autant d’indifférence par nos gouvernants. Derrière le mouvement indépendantiste s’agite la Chine qui pourrait succéder à la France sur l’archipel et imposer sa loi prédatrice et renforcer considérablement sa puissance. C’est une évidence, nos DROM-COM, ne reçoivent pas toute l’attention qu’ils méritent. Leur présence dans l’ensemble national pourrait, pourtant, se montrer déterminante à court terme. Près de 3 millions de personnes y habitent. Ce sont des terres, souvent loin de la métropole, qui peuvent porter, au-delà de l’exploitation de la ZEE, une bonne part de l’avenir et de la grandeur de la France.

    Dans un passé récent, jusqu’en 1995, des atolls de Polynésie ont ainsi permis de développer notre arsenal nucléaire en accueillant le Centre d’essais atomiques. La Guyane, dont la superficie correspond, à quelques kilomètres carrés près, à celle de l’Autriche, grâce à sa position géographique équatoriale, apparaît de plus en plus comme un centre majeur de lancement d’engins spatiaux. De son sol décolle, en particulier, le lanceur franco-européen Ariane. La Nouvelle-Calédonie, malgré son étrange statut, fait de la France le deuxième producteur au monde de nickel. Les Antilles et la Réunion sont des producteurs de canne à sucre avec tous ses dérivés, de fleurs et de fruits tropicaux. Nouvelle-Calédonie, Martinique, Guadeloupe, Réunion et Polynésie disposent d’un considérable potentiel touristique, à peine ouvert. La Guyane possède une forêt peu exploitée comprenant des essences rares. Plus de 1200 espèces y ont été répertoriées. Elle recèle des ressources aurifères qui seraient les principales au monde. Les forces armées, Gendarmerie et Armée, sont contraintes pour défendre cette richesse, d’y mener de véritables opérations de guerre contre les orpailleurs clandestins, venus pour la plupart du Brésil voisin. La pêche à la crevette y est un complément économique. Du pétrole, en quantité importante, a été découvert, en 2011, au large du département.

    À vrai dire la classe politique française ne s’intéresse que très peu à cet espace qui confère pourtant des avantages considérables à notre pays. Une telle attitude est difficilement compréhensible à l’heure où la France, malmenée par toutes sortes de dérives sociales, morales et politiques, est à la recherche d’un nouvel élan. Cette classe politique au pouvoir est incapable de s’échapper de cette structuration de l’esprit qui la soumet à des pensées européistes et atlantistes. Elle est sans doute aussi tributaire d’une sorte d’idée reçue et étriquée qui lui fait considérer l’outre-mer comme un héritage obligé de l’empire colonial ; une sorte de fardeau économique qu’il est difficile d’alléger. Elle se dédouane alors, vis-à-vis de Bruxelles, par la faiblesse des obligations dérogatoires qu’elle croit devoir quémander à l’UE pour ces régions pourtant pleinement françaises. Une fois encore, nous ne pouvons échapper au constat des causes. Outre la responsabilité de dirigeants politiques nationaux aux conceptions obsolètes, l’UE phagocyte notre pays. Elle lui ôte toute possibilité de déployer vers le vaste monde, et par le biais de ces territoires extérieurs au continent européen, mais pleinement français, une énergie renouvelée, son intelligence et ses capacités d’imagination. L’UE écrase tout ce qui pourrait manifester des velléités de dimensionnement autonome de la part des États. La France, une fois encore, paie les frais des abandons de souveraineté qu’elle a concédés au profit de cette organisation internationale qui dénomme ces terres peuplées de citoyens français, des régions « ultrapériphériques » ! Or elles représentent pour la France un formidable atout pour le retour à sa dimension légitime. Pourtant rien n’est fait, par l’État, pour protéger et développer ces parties du territoire national menacées par la dislocation des protections douanières dans le cadre d’un libéralisme débridé.

    D’ailleurs, la libéralisation imposée des échanges a lourdement pesé sur leur fragile équilibre socio-économique. À titre d’exemple, les bananes des Antilles, réputées pour leur qualité, ont été pratiquement exclues du marché de l’UE, car concurrencées par les bananes produites à faible coût et de piètres valeurs, en Amérique latine, par les multinationales étatsuniennes. Dans la même trajectoire, l’UE ayant accepté de mettre un terme aux quotas sucriers a provoqué une crise majeure dans des départements où la canne à sucre est presque une monoculture. Alors que ces départements et territoires portent une partie de notre avenir, l’État français, soumis par la faiblesse morale et la carence de caractère de ses dirigeants aux injonctions de l’UE, n’ose prendre les mesures d’exception qui s’imposeraient outre-mer. Elles seraient, en réalité, une sorte d’investissement à moyen terme, dont le rapport pourrait s’avérer considérable. Des investissements de développement, dans le tourisme, l’industrie agroalimentaire, l’exploitation marine et sous-marine, résoudraient un chômage endémique, de l’ordre de 25 à 30 %, dans la plupart des départements et territoires. Le territoire néo-calédonien ayant, lui, un taux de chômage inférieur à celui de la métropole, probablement parce qu’il dispose d’un vaste espace encore à conquérir et un tempérament industrieux dans une partie de sa population. Il pourrait accueillir des citoyens venus d’autres régions de l’ensemble national, tout comme la Guyane pourrait également le faire. La création d’un organisme national dévolu à l’exploitation des océans, à l’instar de ce qu’a été le CEA pour le nucléaire, engerbant les entités existantes et disposant des moyens nécessaires, pourrait s’avérer un formidable stimulateur de développement. Ce n’est, malheureusement, qu’en modifiant fondamentalement son organisation administrative, l’expression de sa démocratie, et en retrouvant la vision de son rôle dans le monde, que la France pourra valoriser ses formidables atouts que lui offre son outre-mer. Il m’apparaît donc urgent que les responsables gouvernementaux réalisent l’impérative nécessité de se séparer de la structure européenne qui ne cesse de brider l’avenir de notre nation et qu’une nouvelle définition des échanges internationaux soit établie sur une base protectrice de nos intérêts. Il s’agirait, sans clore nos frontières, de valoriser et privilégier nos ressources, aussi bien, d’ailleurs, ultramarines que métropolitaines, en imposant, par exemple, à tout pays commerçant avec la France, d’appliquer les mêmes normes et les mêmes obligations sociales. Dans cette hypothèse il faudra revoir, aussi, l’administration de ces départements-régions et territoires, de telle manière qu’en conservant la spécificité de chacun, soit confirmé un lien solide avec la République. Il serait dommageable pour la France de perdre progressivement ces terres d’outre-mer. C’est bien grâce à elles que nous possédons cette immense ZEE qui recèle des richesses dont la planète va massivement avoir besoin.

    Notons cependant que notre pays, après avoir mené une dangereuse politique de dégradation de son outil militaire, ne dispose plus d’une flotte suffisante pour assurer la protection de ces vastes étendues marines et sous-marines, pas plus qu’elle ne dispose des effectifs de l’armée de Terre, adaptés et spécialisés, pour assurer sa souveraineté sur ces terres qui lui valent cette richesse. Quant à l’aéronautique navale et à notre armée de l’Air et de l’Espace, elles ne comptent plus suffisamment d’appareils dédiés pour la surveillance de cette immense propriété nationale. Tout est lié ! Pourtant l’enjeu est majeur. Il est autant économique, alimentaire, énergétique que scientifique et géostratégique. La France, présente sur quatre continents — et également sur le continent antarctique grâce aux Terres australes et antarctiques françaises —, dispose de ressources énormes. Elle peut, si elle le veut, exploiter le potentiel énergétique des marées, le solaire, la biomasse marine, les ressources halieutiques, tout comme agricoles, mais aussi toutes les offres géologiques et minières recélées par les fonds marins, notamment au large de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie. L’ensemble de ces productions et matières premières, il s’agit d’un fait notable, stimulerait l’ensemble économique national et pourrait utilement générer un sursaut industriel. Ce potentiel permettrait de réaliser l’indépendance énergétique de nos départements et collectivités d’outre-mer, mais aussi donnerait à nos entreprises des atouts essentiels de compétitivité, ouvrirait de nouveaux marchés, vivifierait grandement l’efficacité industrielle de la France en la mettant en tête du progrès et des innovations structurelles de l’économie.

    En effet, les océans qui couvrent 71 % de la superficie de la planète abritent la majorité de la vie sur Terre (50 à 80 % selon les estimations). Ils génèrent plus de 60 % des ensembles écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l’oxygène que nous respirons. Il est certain que la mer et les fonds marins, statistiquement, représentent la plus grande part des ressources de la planète. Elle doit donc être exploitée avec soin en prenant garde à ne pas ajouter à la pollution actuelle, mais au contraire en cherchant à préserver ce capital où se jouera l’avenir de l’humanité. 28 % de la production de pétrole et 20 % de celle de gaz naturel proviennent déjà de la mer. Les fonds marins pourraient recéler 13 % des réserves de pétrole et 30 % des réserves de gaz naturel non découvertes. Les réserves minières pour quelques métaux, constituées par les nodules polymétalliques, sont estimées à des milliers de tonnes pour le manganèse, bien davantage pour le nickel, tout comme pour le cuivre, ce qui est considérable. La France est ainsi remarquablement placée, à la condition toutefois, que ses gouvernants cessent d’agir en technocrates, simples gestionnaires du quotidien, attentifs aux seules directives bruxelloises et portent, enfin, un regard géopolitique et national aux affaires du monde.

    Pour le moment, nous sommes amenés à constater, une fois encore, que face à une analyse objective et en propre du développement, nos responsables, indépendamment de leurs orientations politiques, refusent de penser autrement que par le prisme de l’ultralibéralisme et de ses vecteurs que sont les États-Unis et l’Union européenne. La France est vraiment une grande puissance anesthésiée par l’impéritie et l’aveuglement de sa classe dirigeante. Elle dispose pourtant de tous les atouts de la puissance. Contrairement à l’idée propagée, héritée de la fin de la période coloniale, selon laquelle les départements et territoires d’outre-mer seraient « les danseuses de la République », c’est bien grâce à eux que la France détient un statut planétaire. La France n’est pas européenne, elle est de tous les continents. Il est temps qu’elle reprenne en main sa destinée et accepte pleinement les énormes ressources qui sont les siennes au-delà du territoire métropolitain. Elle doit à nouveau déployer sa vision hors de ces organisations internationales qui l’asservissent et l’empêchent d’exprimer l’universalité de ses talents. Dans la perspective de l’utilisation de cet atout maître, il lui faut, bien sûr, réformer sa structure administrative sur la totalité de son domaine afin de mieux marquer son autorité, investir dans les instruments de souveraineté, mais aussi permettre l’accession au pouvoir de citoyens instruits des affaires du monde.

    Disposer d’un vaste territoire n’est pas le seul atout de la France, grande puissance. Armée solide, dissuasion nucléaire, second réseau diplomatique au monde, siège permanent au Conseil de sécurité, francophonie participent à sa puissance potentielle. Ces vecteurs nécessitent développement et mise en valeur. Bien sûr elle est aussi riche d’une économie prospère, mais un PIB n’a jamais été un facteur exclusif de dimension mondiale, contrairement à ce que d’aucuns voudraient nous faire croire. Nous sommes aveuglés par le système capitaliste ultralibéral imposé par les États-Unis classant les pays en fonction du montant, en dollars évidemment, de leur production. Si cette évaluation devait être déterminante, la Chine aurait été la première puissance mondiale dès le XIXe siècle et la Russie serait à un rang géopolitique inférieur à celui de l’Espagne ou de l’Italie. Quant à Israël, il ne ferait absolument pas le poids face à l’Arabie saoudite.

    Une puissance est avant tout une ambition. Pour notre pays elle se trouve probablement dans le peuple, sous forme de braises rougeoya

  • Les tweets du jour...

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    Désir promu (Affaires européennnes),la grogne monte. On connaissait la prime au sortant, Valls vient d'inventer la "prime aux incapables" ! 

    Un homme qui réagit entre à l'Académie française. Félicitations à Alain Finkielkraut pour sa brillante élection !

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    Grogne militaire justifiée : "En Centrafrique, l'armée française est une armée de bouts de ficelles". Pas seulement en Centrafrique...  

    Ce qu'il faut à la France, c'est un budget militaire à 4% : 1% pour chaque Armée (Air, Terre, Mer) et 1% pour la dissuasion nucléaire

  • Paris, vendredi 28 juin : La Démocratie, pourquoi ça ne marche pas ?

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    L'Institut Coppet organise un séminaire le 28 juin prochain : La démocratie, pourquoi ça ne marche pas ?

    Entrée libre mais inscription obligatoire sur : www.institutcoppet.org

    L'Institut Coppet, présidé par Damien Theillier, est connu pour promouvoir l'école française d'économie politique. Aujourd'hui, il s'attaque à la forme moderne de la démocratie.

    Say, Turgot, Bastiat. Ce sont les noms des penseurs les plus fameux de l'école française d'économie politique. Aujourd'hui méconnue en France, celle-ci connut un âge d'or au XIXe siècle, portée par une revue : Le journal des économistes.

    C'est à l'étranger que les idées de l'école française d'économie politique se sont le plus propagées. En Autriche, où Ludwig Von Mises et Friedrich Von Hayek se sont appuyés sur ses travaux et aux Etats-Unis, chez les libertariens - à ne pas confondre avec liberal ou libertaire - qui s'enracinent dans cette tradition de pensée.

    L'école française d'économie politique, appelée aussi libéralisme classique, s'appuie sur un postulat : la propriété privée est le socle de l'ordre social et politique. Le champ de compétence de l'Etat doit donc, selon ce principe, se limiter aux fonctions régaliennes.

    Les mythes de la démocratie

    La question de l'Etat est au centre des préoccupations des économistes politiques. Sous quelle forme est-il le plus efficace ? Quel système politique garanti le mieux les libertés individuelles ? En France, comme ailleurs, la réponse est évidente : la démocratie, bien sûr ! Et si ce n'était pas le cas ? Et si la démocratie était même incompatible avec la liberté ? C'est la question que pose un ouvrage, édité et traduit par l'Institut Coppet, intitulé  Dépasser la démocratie (140 p., 9,50 euros). Ecrit à quatre mains par deux auteurs hollandais, Franck Karsten et Karel Beckman, le livre passe au crible 13 mythes de la démocratie moderne, de la valeur du vote à la négation de toute autre alternative politique, de sa prétendue neutralité au régime de paix et de prospérité qui lui serait consubstantiel. Les auteurs arrivent à une conclusion sans appel : la démocratie, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, ne fonctionne pas. Un constat difficile à réfuter.

  • LITTERATURE • A propos de Céline ... Le dernier feu d'artifice de Luchini à France Inter : ”Notre époque est ennuyeuse

     

    Fabrice Luchini est au théâtre des Mathurins jusqu'au 27 mai pour son spectacle Poésie ?. Il était l'invité de Patrick Cohen, hier matin. Hommage à la langue française, aux grands auteurs et au style s'y mêle à une critique féroce de la socité moderne. On écoutera, si on le souhaite, les deux vidéos qui suivent avec un réel plaisir. LFAR

     

     

    Deuxième partie de l'émission avec les questions des auditeurs et des internautes 

     

  • Politique magazine, numéro d'avril : « La France écartelée »

     

    Découvrez le numéro d'avril !

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    DOSSIER : Les fractures françaises

    L’élection présidentielle permet de révéler les fractures entre les différentes catégories de populations et leurs aspirations. Avec, en arrière-plan, des enjeux de pouvoirs et de modèles de société qui reconfigurent les logiques partisanes de la Ve République. 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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  • ZEMMOUR A BORDEAUX LE 13 OCTOBRE ... C'EST CE SOIR !

     

    Amitiés françaises et Livres en famille

    sont heureux de vous inviter à la conférence-débat avec 

    Eric ZEMMOUR

    à Bordeaux 

    le jeudi 13 Octobre, à 20 h

    au théâtre Fémina (1o rue de Grassi) 

    L'on peut se procurer des places à l'avance grâce à la billetterie en ligne

    https://www.billetweb.fr/zemmour-a-bordeaux

    Le jour même, la billetterie sera ouverte à partir de 17 h

  • Bernanos, c'était un Camelot du Roi ...

     

     

    IMG.jpgLa sensibilité française, en 1789, était déjà formée depuis longtemps, et cent cinquante ans d’apparente réaction contre le passé ne suffisent pas à modifier profondément nos réactions morales, notre conception particulière du devoir, de l’amour, de l’honneur. De sorte que le rythme profond de notre vie intérieure n’est en rien différent de celui d’un contemporain de Louis XVI.

    En ce sens on peut dire que tous les Français sont monarchistes comme moi. Ils le sont sans le savoir. Moi, je le sais.

     

    Georges BERNANOS
    Nous autres Français (1939)

     

  • Bernanos, c'était un Camelot du Roi ...

     

     

    La sensibilité française, en 1789, était déjà formée depuis longtemps, et cent cinquante ans d’apparente réaction contre le passé ne suffisent pas à modifier profondément nos réactions morales, notre conception particulière du devoir, de l’amour, de l’honneur. De sorte que le rythme profond de notre vie intérieure n’est en rien différent de celui d’un contemporain de Louis XVI.

    En ce sens on peut dire que tous les Français sont monarchistes comme moi. Ils le sont sans le savoir. Moi, je le sais.

     

    Georges BERNANOS
    Nous autres Français (1939)

     

  • Finkielkraut sur « cette désinvolture avec laquelle on peut envisager la grande mutation culturelle et démographique de

     

    Voici un fort intéressant entretien d'Alain Finkielkraut avec Elisabeth Lévy, paru dans Causeur. Tous les soucis, toutes les passions, tous les engagements d'Alain Finkielkraut ne sont pas les nôtres. Il a, notamment à raison de ses origines, des objectifs que nous ne partageons pas. Mais, si nous hiérarchisons les sujets, par ordre d'urgence et d'importance, sa défense intransigeante de la civilisation classique, française et européenne, nous le rend proche. Elle porte sur l'essentiel et elle appelle notre sympathie. LFAR  • 

     

     Source : Causeur

  • Le coronavirus vu d'Espagne.

    L'état d'alerte décrété pour quinze jours en Espagne a conduit le gouvernement à mettre le pays en quarantaine quasi totale. C'est le deuxième pays le plus touché par l'épidémie de Coronavirus en Europe. Est-ce toute l'Europe qui est en train de se mettre à l'arrêt ? On en parle avec : Nicolas Goetzmann, économiste à la Financière de la Cité. Et Jérôme Marty, médecin généraliste, président de l'union française pour une Médecine Libre.

    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/espagne-deplacements-non-essentiels-interdits-1403-1230283.html