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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Exil de Juan-Carlos : réaction du prince héritier de Savoie, par Frédéric de Natal.

    Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    « Inattendu » est le mot qui convient à ce communiqué. L’héritier au trône d’Italie, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, a réagi au départ du roi Juan Carlos et « salué une figure qui a permis le retour de la démocratie en Espagne ».

    frédéric de natal.jpgCommuniqué publié aujourd’hui sur les réseaux sociaux, le prince Emmanuel -Philibert de Savoie a fait part de sa déception à l’annonce de l’exil du roi Juan-Carlos, actuellement en République dominicaine après un bref transit au Portugal. « Le départ de Juan Carlos Ier d’Espagne marque un moment de profonde détresse » a déclaré le petit-fils du roi Humbert II et qui regrette le procès qui ait fait contre le roi, accusé de blanchiment d’argent et de corruption.

    « Aujourd'hui, on dépeint ce souverain comme une personne corrompue en lui donnant une image fortement négative, sous couvert de mauvaise politique » s’est désolé le prince de Venise. « La justice décidera de ses fautes comme citoyen privé. Mais en tant que Roi, je voudrais simplement rappeler que c’est exclusivement grâce à Juan Carlos Ier si l'Espagne, petit État entre les mains d'une dictature depuis près d'un demi-siècle, s'est transformée en l'une des démocraties les plus florissantes et les plus avancées. Un pays jeune, dynamique, qui a connu une croissance économique inégalée dans les années 2000, un pays où la culture fleurit et où les jeunes jouent le rôle de protagonistes tant en politique que dans la société civile » a poursuivi le prince de Savoie. Avant de surenchérir : « Si l'Espagne n'avait pas eu Juan Carlos Ier en 1975, elle n'aurait pas eu la constitution démocratique de 1978 qu'il voulait fortement, et s'il n'avait pas déjoué en [février] 1981 le coup d'état de [Antonio Tejero] Molina, l'Espagne aurait de nouveau replongée dans une dictature » a tenu à rappeler Emmanuel-Philibert de Savoie.

    « Je pense que l'histoire saura donner toute la place qui mérite au travail effectué par le roi et qui se trouve injustement contraint d'un auto-exil, une fois de plus, pour le bien de son pays » a précisé en guise de conclusion le prince Emmanuel-Philibert qui sera en France, à l’automne prochain, pour présenter et introduire officiellement sa fille héritière, la princesse Vittoria. Récemment, le prince de Savoie a fondé son propre Think-Tank et pourrait se présenter de nouveau comme candidat lors des prochaines échéances électorales.

    Copyright@Frederic de Natal

  • Le Kosovo est serbe et Emmanuel Macron n’y changera rien, par Nikola Mirkovic.

    Mercredi dernier, Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée le Premier ministre de l’État autoproclamé du Kosovo, Albin Kurti. Et Emmanuel Macron a déclaré que le Kosovo avait « vocation, le moment venu et lorsque les conditions seront pleinement remplies, à adhérer à l’Union européenne ». Ce rêve atlantiste révolte les Serbes et se heurte à de nombreux obstacles.

    2.jpegTout d’abord, l’ ne reconnaît pas le Kosovo indépendant. Le Vatican ne le reconnaît pas non plus, tout comme la Russie, la , l’Argentine, l’, l’Arménie, l’Éthiopie, le Nigeria… Bref, les pays qui représentent les 5/7 de la population mondiale ne reconnaissent pas l’indépendance du Kosovo et, ces dernières années, de nombreux pays ont même retiré leur reconnaissance du Kosovo. Pire : l’Union européenne elle-même ne reconnaît pas le Kosovo indépendant, ainsi que cinq de ses membres.

    Est-ce que le Président français souhaite que les Balkans redeviennent une poudrière ? En 2019, Emmanuel Macron s’était illustré en rejetant l’intégration de la Macédoine du Nord et de l’Albanie dans l’Union européenne et, aujourd’hui, il veut intégrer le Kosovo. Quelle mouche l’a piqué ? La réalité est que Macron sert la soupe à et aux néoconservateurs américains qui ont inventé cet État factice en plein milieu des Balkans afin de les contrôler militairement. Même l’historien albanais Olzi Jazexhi reconnaît que « le Kosovo est un protectorat américain ».

    Si M. Macron avait lu l’Histoire de , il connaîtrait les liens du sang qui unissent Français et Serbes. Au lieu de parler de l’intégration du Kosovo dans l’Union européenne, il demanderait au chef des Albanais du Kosovo des comptes sur les persécutions et assassinats de Serbes depuis les bombardements de l’ en 1999. Il demanderait à Albin Kurti comment cette région a pu devenir un des terreaux les plus fertiles d’Europe du djihadisme islamique. Macron, au lieu d’offenser Belgrade, aurait dû demander à Kurti ce que les sécessionnistes albanais ont fait des milliards d’euros que l’Occident leur a versés depuis la fin de la guerre. Il aurait pu demander comment, avec toutes cette manne, le Kosovo demeure une des les plus pauvres d’Europe, avec un tiers de la population qui vit sous le seuil de pauvreté et où la seule richesse semble provenir du crime organisé. Si Emmanuel Macron avait été un peu taquin, il aurait demandé à Kurti pourquoi il y a tant de réfugiés politiques kosovars en France. Il aurait même pu demander où est l’ex-président du Kosovo, Hashim Thaçi. Kurti aurait été sans doute un peu gêné d’avouer que Thaçi est actuellement incarcéré à La Haye et poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    La France doit développer sa propre stratégie diplomatique servant ses intérêts et faisant honneur à ses alliés historiques. Si Macron veut aider les Balkans, qu’il cesse d’être la marionnette de Washington. Le Kosovo n’est pas un pays, c’est une province serbe. La grande majorité du monde le sait et Macron n’y changera rien.

     

    Nikola Mirkovic

    Responsable d’une association humanitaire
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

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    1. Qui sème le vent mauvais, récolte... Les enfants "bruits de botte"/"heures sombres de notre Histoire"/"nauséabonds"" etc... etc... de Jean-Christophe Lagarde, grand ami et serviteur de l'Islamisme et du grand banditisme...

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    2. Rama Yade "remise à sa place" par Charlotte d'Ornellas : selon elle, se faire traiter de "sale blanc" dans la rue ne relève pas du racisme...

    https://twitter.com/ChdOrnellas/status/1462771354630070277?s=20

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    3. Ingérence et mélange des genres scandaleux : depuis quand une religion appelle-t-elle à voter - ou à ne pas voter - ès-qualité pour tel ou tel candidat ? En appelant les musulmans de France à voter contre Zemmour, le recteur de la Grande Mosquée de Paris montre le peu de cas qu'il fait de leur souveraineté et de leur identité. Et s'il prenait des vacances ?...

    https://fr.sputniknews.com/20211122/les-musulmans-de-france-appeles-a-voter-contre-zemmour-par-le-recteur-de-la-grande-mosquee-de-paris-1053535514.html

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    4. Quand Gabrielle Cluzel fait mouche en ironisant sur une situation kafkaïenne comme seul le Système peut en produire : dans le quartier de la Guillotière, par exemple...

    https://twitter.com/PierreMarionnet/status/1462712811872731143?s=20

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    5. "Une balle dans la tête" pour Zemmour; "décapitation" pour Christine Kelly : David Lisnard (nouveau "patron" des Maires de France et Éric Ciotti (peut-être un ou deux autres) ont bien "sauvé l'honneur" en protestant, mais par son silence honteux et complice et par son absence quasi absolue de condamnation, la caste médiatique a terminé de liquider le très peu de crédit dont elle disposait - peut-être... - encore...

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    6 À Vannes, des "mal-généreux" ont organisé une chaîne de solidarité pour une famille albanaise sans domicile, les Bushati, déboutée de sa demande droit d'asile. L'Albanie n'est pas un pays en guerre ! La place de cette famille n'est pas en France. Elle doit être expulsée afin de retrouver ses racines et son mode de vie. 

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    À droite et à gauche, le couple de Français "mal-généreux qui s'occupent d'Albanais en pleine forme, manifestement, et parfaitement à même de vivre chez eux. On aimerait leur demander ce qu'ils pensent de ces centaines de Français SDF qui meurent de froid, chaque année, dans les rues...

    Soyons beaux joueurs, et citons-leur... Rousseau ! : "Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins."

     

    7.                                              saccageParis

    Paris bobo/Par'Hidalgo/Paris pas beau !

    Faire à la fois moche et dangereux ? Si, si, c'est possible !

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    Et ,là, la Mairie a même pensé à ceux qui voudraient... recharger la batterie de leur voiture électrique !!!!!

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    Requiem pour un bel arbre sain, qui trônait Boulevard Saint Germain... "Escrologie", quand tu nous tiens !!!

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    À DEMAIN !

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Poly.

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    A l’affiche : Poly, un film français de Nicolas Vanier avec Julie Gayet (Louise, la mère), François Cluzet (Victor) et Élisa de Lambert (la petite fille, Cécile, en hommage à Cécile Aubry, l’auteur du feuilleton éponyme).

    guilhem de tarlé.jpgPoly… Après L’école buissonnière et après Donne-moi des ailes, c’est les yeux fermés que j’ai emmené mes petits-enfants, en vacances à la maison, voir ce nouveau Nicolas Vanier et, si j’émets de sérieuses réserves, je le conseille néanmoins aux absents tellement Cécile nous fait penser à notre petite-fille.

    J’y allais donc les yeux fermés, mais il faut des yeux pour voir et des oreilles pour entendre… et quand je les ai ouverts j’ai été profondément déçu.

    Certes on « nostalgise » dans ce magnifique petit village de Beaucastel plein de vie, avec ces enfants ou adolescents que nous étions au début des années 60 ; certes on s’émerveille au milieu des Cévennes bien mieux qu’avec Antoinette dans les Cévennes ; certes on est charmé par cette « histoire d’amour » qui lie Cécile à Poly, et les photos sont magnifiques quand celui-ci galope de joie en retrouvant sa liberté, de même qu’il nous amuse ou nous touche quand il arrache l’affiche et quand il sauve Cécile des eaux.

    Pourquoi, alors, avoir gâché ce joli spectacle par un discours écolo-végan, anti-cirque, calomniateur et diffamatoire à propos de maltraitance animale ?
    J’en suis ressorti avec ce « sourire mélancolique des mômes qui (n’auront pas) l’argent », comme le chantaient les Frères Jacques, pour aller voir en Afrique ces animaux sauvages interdits au cirque.

    Le cirque a posé
    Son chapeau pointu
    Sur la place publique.
    Il s'en échappe les grelots
    De rires mêlés de musique

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

  • Rendez-nous nos libertés !, par Patrick Lallemand.

    Depuis plusieurs années, nos libertés se dégradent, se rétrécissent, chacun s’en rend compte aisément.

    Notre d’information et d’expression est réduite peu à peu.

    2.jpegJ’en veux pour preuves l’étranglement progressif de la presse alternative et, tout récemment, la volonté de punir quelques officiers, sous-officiers et militaires du rang, bien inoffensifs, qui n’avaient fait que signer ce que beaucoup pensent tout bas – votre serviteur était de ceux-là mais, lui, en .

    Notre liberté scolaire est de plus en plus contrôlée et limitée. Les écoles catholiques hors contrat et l’école à la maison en sont les preuves les plus criantes.

    Notre liberté sanitaire sera bafouée par le pass sanitaire.

    Notre liberté de circuler a été sujette à une technique administrative lourde et ubuesque : se donner soi-même l’autorisation de se déplacer dans un espace bien précis !

    Notre liberté d’admirer notre , nos champs, nos forêts, nos châteaux est aveuglée par des brassant à travers leur gigantisme l’une des plus grandes arnaques du siècle.

    Notre liberté de catholiques, moquée outrageusement au nom d’un laïcisme qui a fait son choix.

    Notre liberté d’aimer la et son Histoire, ses saints et ses héros, dénigrés sans cesse au nom de la « repentance », toute de honte et de soumission…

    Et je pourrais poursuivre la liste…

    Mais savez-vous que toutes ces libertés nous sont enlevées au nom de la Liberté ?

    Oui, cette Liberté, inscrite sur les frontons de nos édifices publics, est bien le verrou de nos libertés. Et cela ne date pas d’hier : Saint-Just, pour justifier la Terreur (1792-1794), proclamait : « Il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la Liberté. » Et cette sentence me fait penser au slogan de mai 68 : « Il est interdit d’interdire… » Mais aussi à cette phrase que le bourreau, durant les exactions de la Commune de , aurait prononcée alors qu’il emmenait l’archevêque de Paris à sa mort : « Ta liberté n’est pas la mienne. »

    Ce mot de Liberté au singulier et avec un L majuscule est bien la prison de toutes nos libertés au pluriel.

    La Liberté est un absolu, un concept tout d’abstraction et sans définition précise, réelle et concrète. Elle est orientée vers un intérêt, vers une idéologie qui peut devenir, comme toute idéologie, totalitaire. Les exemples ne manquent pas : communisme, nazisme et Khmers rouges…

    Aussi, il est grand temps de nous rendre NOS LIBERTÉS !

     

    Patrick Lallemand

    Père de famille, colonel (er), ancien président d'UDAF
     
  • « Bac nord », ce film réussi et réaliste qui fait hurler la gauche, par valeursactuelles.com.

    Détail de l'affiche originale du film © "Bac Nord", Cédric Jimenez, 2021

    Sorti en salle depuis le mercredi 18 août, le film « Bac Nord » fait grincer bien des dents à gauche, où l’on ne digère pas le traitement réaliste de la vie des policiers en banlieues. Des critiques qui ne l’empêchent pas de se positionner en tête des sorties de la semaine. 

    Le réel n’est jamais très agréable à digérer, surtout quand on s’entête à l’étouffer depuis de si longues années. C’est encore plus vrai dans le monde du cinéma, bien connu pour son légendaire consensus politique de gauche, et qui n’est pas habitué à faire parler de lui à droite. C’est pourtant le cas du film « Bac Nord », réalisé par Cédric Jimenez, et sorti en salles depuis le mercredi 18 août. Se déroulant à Marseille, et présentant à son casting de véritables stars du cinéma français — à l’image de Gilles Lellouche ou de François Civil — le film raconte l’histoire de plusieurs agents de la Bac, brigade anti-criminalité, contraints de franchir à plusieurs reprises la frontière de l’illégalité pour maintenir leur efficacité dans les quartiers les plus dangereux de Marseille. Si le cinéma français a toujours raffolé des flics-voyous, plus prompts à échapper aux « bœuf-carottes » qu’à courser des criminels, cette fois-ci, quelque chose ne passe pas. Le long-métrage de Cédric Jimenez se déroule à Marseille, en banlieue. Il dépeint la réalité crue et froide de ses quartiers, comme il en existe des centaines en France, hors de tout contrôle. Surtout, il se montre bienveillant avec les policiers, tente d’expliquer leurs errements, leurs glissades. Selon un journaliste irlandais, dont la saillie avait fait scandale lors du festival de Cannes, « Bac Nord » serait même tellement réussi… qu’il donnerait envie de voter Marine Le Pen !

    Un film raciste et… hétéro

    Fatalement, il y avait de quoi faire hurler la gauche — et cette dernière est tombée dans le panneau. Libération et Le Monde sont unanimes. Si le quotidien au losange rouge veut bien admettre que « Bac Nord » n’est pas à proprement parler « fasciste », il vitupère tout de même contre un film « démago, raciste et viriliste », mobilisant « cinquante nuances de droite », et où les flics cités ont le culot d’être tous hétéros ! La critique du Monde est déjà plus honnête, puisqu’elle a le bon goût de parler… cinéma. Un paramètre qui semble avoir échapphttps://www.valeursactuelles.com/é à Libé. Las, le critique du « quotidien de référence » n’est pas beaucoup plus favorable au propos du film, dont le scénario s’inspire du scandale des policiers marseillais corrompus qui avait éclaté en 2012 : « Voué à disculper ses héros de toute responsabilité, BAC Nord prend ainsi la forme d’une réhabilitation non seulement difficile à avaler, mais assez malvenue ». Les Français, contrairement aux deux précités, se sont largement laissé convaincre par un film que Marianne décrit comme « une réussite qui honore le genre ». Durant la seule journée de mercredi, plus de 108 000 d’entre eux ont acheté leur ticket pour « Bac Nord », plaçant le polar de Cédric Jimenez largement en tête des sorties de la semaine.

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • Italie : l'extension de l'euroscepticisme à l'aire des pays fondateurs

     

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    A quoi assistons-nous au fond, d'une journée électorale européenne l'autre, depuis le Brexit ?

    Il se pourrait bien que ce soit tout simplement à la déconstruction de l'Union Européenne, étape par étape. Chacune nationale. Pays après pays. On peut s’en féliciter ou le regretter, il devient difficile de ne pas le constater. 

    L'Union Européenne se défait donc elle aussi, du moins telle qu'elle avait été rêvée puis mise en route par les vieux messieurs qu'étaient déjà, dans les années 50 et 60 du siècle dernier, Konrad Adenauer, Robert Schumann, Alcide de Gasperi et Jean Monnet. Tous quatre avaient vécu deux guerres mondiales, deux tragédies immenses, et pensaient devoir faire en sorte qu'elles ne se renouvellent pas. Leur vision - celle qui prévalut - fut celle que Jean Monnet incarnait : économique et marchande.  Regis Debray disait dimanche matin sur France Inter qu’ils mirent la charrue avant les bœufs : il eût fallu commencer par la culture qui unit et non par l’argent qui divise. Nous avons toujours dit la même chose. Il faudrait sans-doute ajouter que la menace d'invasion soviétique commandait alors le regroupement. Cette menace, si inquiétante et mobilisatrice en ce temps-là, où Staline et les Bolcheviques régnaient au Kremlin, s'est aujourd'hui évanouie. Nous l’avons oubliée. La CECA, le Pool Charbon Acier, le traité de Rome, le Marché Commun, ce ne sont plus là eux non plus que des souvenirs d'une époque déjà lointaine. Il ne serait pas surprenant que l'idée européenne perdure car elle a toujours survécu au fil des siècles depuis la fin de l'empire romain et l'éclatement de l'unité chrétienne médiévale au XVIe siècle*. Mais sous sa forme strasbourgo-bruxelloise il n'est pas impossible qu'elle ait vécu, que ce ne soit plus qu'une survivance d'un passé révolu. Les peuples l’ont rejetée, le désenchantement n’a fait que grandir. Il s’est installé. Une autre Europe reste à construire. Il faut espérer que ce sera avec bon sens et réalisme. 

    Est-ce là la leçon qu'il conviendrait de tirer des élections italiennes ? Il nous paraît assez clair qu'après la sécession britannique, la dissidence polonaise, tchèque, hongroise et slovaque, la singularité autrichienne, l'Italie à son tour, quelle que soit l'anarchie de son système politique et les combinaisons palliatives qui pourraient être tentées, consacre l'extension de l'euroscepticisme à l'aire des pays fondateurs.  Ce dernier est de toute façon majoritaire désormais en Italie. Il se pourrait bien que les prochaines élections européennes confirment la tendance plus nettement encore.  

    * Sur ce sujet, nous recommandons la lecture d’un livre ancien instructif et toujours parfaitement pertinent, Survol de l’Histoire de l’Europe de René Sédillot, Fayard - Les Grandes Études Historiques, 1967.

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Des lectures pour l’été : Le Moulin sur la Floss, de George Eliot, 1860, par Antoine de Lacoste.

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    Monsieur et Madame Tulliver habitent un moulin sur une jolie rivière anglaise, la Floss. Ils ont deux enfants d’une dizaine d’années, Tom et Maggie. C’est leur que George Eliot nous raconte.

    LACOSTE.jpgTom est concret, puissant et sans pitié avec sa sœur qu’il méprise, non sans affection tout de même. Maggie est son exact contraire : rêveuse, sentimentale, aimant les livres et surtout son frère, d’un amour éperdu.

    Elle tente désespérément de se faire aimer et ses déceptions lui causent d’immenses chagrins d’enfant que personne ne remarque : « Si nous pouvions nous rappeler ces premières souffrances, ces conjectures confuses et cette conception de la vie étrangement dépourvue de perspective, qui donnaient à ces souffrances leur intensité, nous ne traiterions pas à la légère les chagrins de nos enfants. »

    Monsieur Tulliver gagne bien sa vie mais n’a pas d’instruction et veut que son fils en ait. Il envoie Tom en pension chez un pasteur afin qu’il apprenne le latin et la géométrie, ce dont le jeune garçon est bien incapable. Maggie, qui ne supporte pas son absence, vient souvent le voir et fait la connaissance du second élève de cette pension, Philipp Wakem. Il est bossu, intelligent et malheureux. Toute en bonté, Maggie l’enveloppe de sa gentillesse.

    Philipp ne l’oubliera pas et, plus tard, Maggie sera confrontée au croisement de la gentillesse et de l’amour. Ce sera d’autant plus délicat que, dans l’intervalle, le père de Philipp gagnera un procès contre M.Tulliver, ruinant la et engendrant une atmosphère étouffante si étrangère à la nature de Maggie.

    George Eliot est une romancière majeure de ce si fécond XIXe siècle anglais. Son talent est éclatant tout au long des 700 pages de ce roman. Ses analyses psychologiques sont remarquables, notamment sur l’ et il y a parfois des accents proustiens dans ses réflexions. D’ailleurs, Proust avait une passion pour Le Moulin sur la Floss et « ses mystères sublimes ».

    L’auteur s’attarde aussi longuement sur la nature. Son style semble fait pour en souligner les beautés et, pour en convaincre le lecteur, finissons par son incipit : « Une vaste plaine où la Floss, plus large, se hâte entre ses vertes rives d’aller vers la mer, tandis que la marée amoureuse se précipite à sa rencontre et l’arrête en une étreinte fougueuse. »

    Le Moulin sur la Floss Poche – 13 février 2003 de George Eliot (Auteur), Alain Jumeau (Traduction)

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste.

     

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (47)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Sur Pascal et sur la Suisse...

    Sur Pascal...

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    Du "Génie du christianisme", troisième partie, II, 6 :

    "Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques; qui, à seize ans, avait fait le plus savant traité des coniques qu'on eût vu depuis l'antiquité; qui, à dix-neuf ans, réduisit en machine une science qui existe tout entière dans l'entendement; qui, à vingt-trois ans démontrera les phénomènes de la pesanteur de l'air, et détruisit une des grandes erreurs de l'ancienne physique; qui, à cet âge où les autres hommes commencent à peine de naître, ayant achevé de parcourir le cercle des sciences humaines, s'aperçut de leur néant, et tourna ses pensées vers la religion; qui, depuis ce moment jusqu'à sa mort, arrivée dans sa trente-neuvième année, toujours infirme et souffrant, fixa la langue que parlèrent Bossuet et Racine, donna le modèle de la plus parfaite plaisanterie comme du raisonnement le plus fort, enfin, qui, dans les courts intervalles de ses maux, résolut par abstraction un des plus hauts problèmes de géométrie et jeta sur le papier des pensées qui tiennent autant du dieu que de l'homme : cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal..."

     

    Sur la Suisse...

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    À Madame Récamier, 9 juin 1831 :

    "Vous savez qu'il s'est établi une secte réformée au milieu des protestants. Un des nouveaux pasteurs de cette nouvelle Église est venu me voir et m'a écrit deux lettres dignes des premiers apôtres. Il veut me convertir à sa foi, et je veux en faire un papiste. Nous joutons comme au temps de Calvin, mais en nous aimant en fraternité chrétienne et sans nous brûler. Je ne désespère pas de son salut; il est tout ébranlé de mes arguments pour les papes. Vous n'imaginez pas à quel point d'exaltation il est monté, et sa candeur est admirable. Si vous m'arrivez, accompagnée de mon vieil ami Ballanche, nous ferons des merveilles. Dans un des journaux de Genève on annonce un ouvrage de controverse protestante. On engage les auteurs à se tenir fermes parce que l'auteur du génie du Christianisme est là tout près.

    Il y a quelque chose de consolant à trouver une petite peuplade libre, administrée par les hommes les plus distingués et chez laquelle les idées religieuses sont la base de la liberté et la première occupation de la vie..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome II, page 500)

     
  • Au Cinéma : Les Amandiers, par Guilhem de Tarlé

    1A.JPGA l’affiche : Les Amandiers, un film de Valeria Bruni Tedeschi, avec Sofiane Bennacer (Étienne) et Nadia Tereszkiewicz, à savoir Stella, en fait Valeria Bruni Tedeschi qui filme ses souvenirs des années 80 à Nanterre, étudiante aux Amandiers dont Pierre Romans est le directeur de l’école, et Patrice Chéreau directeur du théâtre, interprétés respectivement par Micha Lescot et Louis Garrel.

    « L’important, c’est le travail (…) et je vous le dis tout de suite, je pourrai pas être démocratique avec vous ».
    Comment ne pas applaudir à ces propos introductifs de Patrice Chéreau, qui continue « C’est pas un passe-temps de jouer, c’est pas… rien » !

    "Dessine-moi un mouton"... Aux Louveteaux, tout  d'abord, j'ai commencé par mimer Le Petit Prince, puis j'ai interprété le renard dans Les Animaux malades de la peste (...)
    "et flatteurs d'applaudir".
    Au lycée, j'ai joué notamment du Courteline, traduit devant les tribunaux pour avoir, à Notre-Dame de Lorette, "vendu du cresson pour du buis".
    Plus tard, adulte et père de famille, j'ai participé à une troupe de théâtre amateur, m'incarnant dans différents rôles, du Docteur Parpalaid, dans Knock, jusqu'à du René de Obaldia et de l'Anouilh, dans La Belle vie où j’étais un commissaire du peuple... ce qui m'a conduit,  naturellement,  comme dans la comedia del arte, à abandonner la scène pour une autre comédie, les bancs d'un Conseil Régional, à "l'extrême droite" évidemment.
    Maintenant, à ma manière, je "commente" des films.
    J'ai, au fond de moi, toujours regretté de ne pas avoir étudié l'art dramatique pour devenir acteur.
    J'en veux aujourd'hui à Valeria Bruni Tedeschi de détruire mes rêves d'une autre vie.
    Comment aurais-je pu me perdre dans cette école des Amandiers ? "Que diable (serais-je) allé faire dans cette galère" ? "Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère " pour aller me vautrer dans celle putride de ces étudiants avec lesquels je ne partage rien ?
    Sex and love, drogue, sida, tout le monde couche avec tout le monde, hétéros  etguilhem de tarlé.jpg homos... c'est le triste univers dans lequel nous immerge la réalisatrice.

    Mon épouse a davantage apprécié que moi ce long métrage d'ambiance (plus de 2 H), tout en  regrettant de ne pas voir en entier le Platonov de Tchékhov autour duquel s'exercent ces apprentis comédiens.

    Moi, j'ai la tristesse des illusions perdues... mais ça, c'est une autre histoire, un autre film sur la comédie humaine.

  • Le prince Jean de France et ”l'outil communautaire” Avenir & Patrimoine Conseil

    Site officiel :

    http://princejeandefrance.fr/

     

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    Chers Amis,

    Soucieux de valoriser le patrimoine né des initiatives et activités des rois et princes de ma famille, j’ai créé en 2007 « Avenir & Patrimoine Conseil » dont le nouveau site sortira dans quelques semaines.


    Pour poursuivre ma passion et accompagner le regain d’intérêt des Français pour l’environnement et le développement durable, mon action s'est élargie depuis quelques temps au patrimoine naturel et en particulier la forêt, élément fondamental de notre patrimoine, avec de multiples défis à relever. 

    En ces temps de fort questionnement à la veille des échéances électorales qui nous attendent, je souhaite vous faire partager certaines de mes idées et engagements. Je compte donc bien à travers cet outil communautaire échanger avec vous sur le bien-fondé de telles idées et actions. Comme vous le devinez je souhaite m'inviter au débat et ne pas le laisser aux seuls partis politiques.

    signature site PJ

  • Le prochain banquet du GAR...

    Outre le fait que l’occasion soit un repas, l’événement dépasse la simple table des gourmets, car au sein du Groupe d’Action Royaliste ce rendez-vous est une sorte d’agora pour nous retrouver, n’ayant pas de locaux et n’en désirant pas. Cet événement permet d’entendre des orateurs et partager quelques idées dans une bonne ambiance de rires et de chants. Nous y apprenons à nous connaître, organiser actions diverses et groupes d’études comme à préparer objectifs et stratégies. une table de presse permet d’acquérir livres et revues, objets divers et outils pour répandre nos idées. Les nouveaux venus sont accueillis et intègrent parfois nos rangs et rares sont ceux qui ne reviennent pas…

    INSCRIVEZ-VOUS : contact@actionroyaliste.com

    Profitons de l'occasion pour féliciter nos amis du GAR de l'esthétique et de la grande qualité de leurs visuels.

  • Vu sur le blog ami de la La Couronne : Un grand « MERCI ».

    Afin d’appuyer notre développement et afin de mettre en place de nouvelles actions militantes sur la toile, le blog de La Couronne a ouvert récemment un fonds militant, baptisé : Le fonds militant de La Couronne.

    Malheureusement, en raison de la nouvelle loi sur les données personnelles, le site Leetchi n’est plus autorisé à nous communiquer les adresses mails de nos donateurs participants au fonds militant de La Couronne, nous empêchant ainsi de leurs exprimer directement notre gratitude.

    Aussi, n’ayant pu remercier individuellement chaque contributeur, nous tenons à remercier ici, tous ceux qui nous ont déjà apporté leur soutien.

    Comme on le dit souvent « l’argent est le nerf de la Guerre », aujourd’hui grâce à votre participation, nous allons pouvoir pousser notre action au service de la famille royale de France encore plus loin. Non seulement nous allons pouvoir honorer les frais engendrés par le blog mais également entreprendre de véritables campagnes de diffusion massive de la parole des princes sur les réseaux sociaux.

     

    Un grand merci pour votre participation et votre soutien

    L’équipe du blog de La Couronne

  • Le numéro 1185 (9 mars 2020) de Royaliste est paru...

    SOMMAIRE du numéro


    Page 1 – Uber.
    Page 2 - Le monde agricole au pied du mur.
    Page 2 – Prudence sur la notion d'agribashing.
    Page 3 – Séparatisme : le mot pour ne rien dire.
    Page 3 – L’Écho du net.
    Page 4 – Irlande : le Sinn Fein rebat les cartes.
    Page 4 – Voix étrangères.
    Page 4 – Les Faits marquants (Côte d'Ivoire – Espagne - États-Unis).
    Page 5 – Sur le plan Trump : Eretz Israël.
    Pages 6 et 7 – Les nations au péril du marché (sur le livre de David Djaïz “Slow démocratie : comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main”).
    Page 8 – Les apprentis sorciers de la génétique.
    Page 8 – Dans les revues (Campagnes solidaires - Éléments).
    Page 9 – Jean-Claude Guillebaud et la beauté du monde (sur le livre “Sauver la beauté du monde”).
    Page 10 – Cinéma : Parasite.
    Page 10 – Cinéma : Le Fils d’un roi
    Page 10 – Sur les écrans.
    Page 11 – Le mouvement royaliste.
    Page 12 – Éditorial : Agir dans l'incertitude

    Pour acheter ce numéro :
    http://nouvelle-action-royaliste.fr/…/agriculture-le-grand-…


    Pour nous soutenir et “s'abonner” :
    http://nouvelle-action-royaliste.fr/presentation/royaliste

  • Sur le blog ami de La Couronne : Un grand « MERCI ».

    Pour tous ceux qui ont déjà apporté leur soutien au fonds militant de La Couronne.

    Afin d’appuyer notre développement et afin de mettre en place de nouvelles actions militantes sur la toile, le blog de La Couronne a ouvert récemment un fonds militant, baptisé : Le fonds militant de La Couronne.

     

    Malheureusement, en raison de la nouvelle loi sur les données personnelles, le site Leetchi n’est plus autorisé à nous communiquer les adresses mails de nos donateurs participants au fonds militant de La Couronne, nous empêchant ainsi de leurs exprimer directement notre gratitude.

    Aussi, n’ayant pu remercier individuellement chaque contributeur, nous tenons à remercier ici, tous ceux qui nous ont déjà apporté leur soutien.

    Comme on le dit souvent « l’argent est le nerf de la Guerre », aujourd’hui grâce à votre participation, nous allons pouvoir pousser notre action au service de la famille royale de France encore plus loin. Non seulement nous allons pouvoir honorer les frais engendrés par le blog mais également entreprendre de véritables campagnes de diffusion massive de la parole des princes sur les réseaux sociaux.

     

    Un grand merci pour votre participation et votre soutien

    L’équipe du blog de La Couronne