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  • L'ordre social et les religions, de Marie Thérèse Urvoy, par Philippe Conrad.

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    L'analyse de la place de la religion dans l'identité et le fonctionnement de l'ordre social dépasse largement les questions d'actualité, si dramatiques soient-elles. La cohabitation dans une même société de plusieurs religions concurrentes - et dont les dogmes sont susceptibles d'être incompatibles - est compliquée par le fait que celles-ci peuvent ne pas prescrire les mêmes conduites à leurs fidèles.
    4.jpgOr quand la loyauté fait défaut (si la dissimulation, voire le mensonge délibéré sont autorisés), quand la réciproque (dans l'exercice du culte ou la liberté de la conversion) n'est pas pratiquée, quand l'usage de la force est permise (non pas seulement par légitime défense mais comme instrument de conquête), aucune relation de confiance n'est véritablement possible. L'ordre social est alors réduit à des rapports de force.
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la princesse Marie de France à l’hommage aux régiments des chasseurs.

    Ce samedi 18 septembre, dans la cour d’Honneur du château de Vincennes, la Princesse Marie de France, Princesse Gundakar de Liechtenstein, a assisté au côté des officiers de l’armée française et des autorités civiles à la commémoration de la bataille de Sidi-Brahim et au 180e anniversaire de la remise du premier drapeau des chasseurs à pied par le Roi Louis-Philippe.

    La cérémonie, la prise d’armes et la revue des troupes étaient présidées par le chef d’état-major de l’armée de terre le Général d’armée Pierre Schill.

    En plus du souvenir de la bataille de Sidi-Brahim, la cérémonie de Vincennes commémorait le 180e anniversaire de la remise du premier drapeau des chasseurs à pied par le Roi Louis-Philippe, ancêtre de la Princesse Marie, sur la place du Carrousel au Louvre à Paris le 4 mai 1841.

    Lors de cet événement, les dix premiers bataillons de chasseurs étaient réunis rangés sur dix lignes sous le commandement supérieur du Duc d’Orléans qui avait sous ses ordres les généraux Rostolan et Marbot ainsi que les chefs d’escadrons Ney d’Elchingen et de Montguyon ses aides de camp et officiers d’ordonnance.

     

    (Merci à Charles – Photos armée de terre et DR)

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Salles de shoot : si ce n’est pas là, ce sera juste à côté !, par Marie Delarue.

    Pour décrire ce qui se passe dans Paris, notre belle capitale défigurée depuis plus de vingt ans par la chienlit socialo-bobo-écolo, on pourrait paraphraser la chanson Les Loups de Reggiani, un chanteur que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître :

    6.jpg« Les hommes avaient perdu le goût/ De vivre, et se foutaient de tout/ Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas/ Pour eux c’était qu’du cinéma/ Le ciel redevenait sauvage/ Le béton bouffait l’paysage, alors…/ Alors…/ Les camés, eh-eh, eh-eheh/ Les camés sont entrés dans Paris…/ Pas par Issy, pas par Ivry… »

    Plutôt par Stalingrad et la Porte de la Chapelle… en descendant tout droit de la colline du crack.

    C’est un fléau dont tous les politiques se sont lavé les mains jusqu’à ce que la population de l’arrondissement, excédée, envisage de régler le problème à sa façon. « Stalincrack » a envahi l’avenue de Flandre et les très bobos quais du Canal de l’Ourcq. On est loin de la carte postale d’Amélie Poulain Il aura fallu, en mai dernier, que des riverains excédés tirent au mortier d’artifice en direction des camés, dénonçant le « monstre que les pouvoirs politiques et publics ont laissé s’installer », pour que ça bouge.

    Le site SortirAparis.com avait alors rencontré les riverains, dont l’un actif dans la défense de son quartier qui rapportait : « Je me suis vraiment intégré avec les consommateurs, je les ai fréquentés pour connaître leur histoire. Oui il y en a beaucoup qui sont SDF, mais la plupart ont un travail, un logement, une femme, des enfants. J’ai même fait une soirée avec un avocat au barreau de Paris à Stalingrad ! C’est hallucinant, il y a un Uber Eats du crack sous nos fenêtres. Il ne faut pas qu’on accepte de devenir la poubelle de Paris. »

    C’était il y a cinq mois. La réponse conjointe de la mairie et du gouvernement arrive : c’est la multiplication des salles de shoot… qui ne disent pas leur nom.

    Parce qu’on ne dit plus « salle de shoot », c’est caca. Ça évoque de vilaines images qui font peur aux petits enfants et plus encore aux politiques. Non, on dit « salle de consommation », ce qui rappelle davantage le panier de la ménagère : une seringue et trois cailloux entre deux bottes de poireaux. Et mieux encore : depuis que le gouvernement et Madame Hidalgo ont décidé d’en implanter un peu partout dans Paris, y compris dans les locaux des maternelles, on dit « salle de soin » ou « salle de moindre risque », ou mieux encore « unité thérapeutique ». Ça sent bon l’alcool à 90° et la compresse stérile.

    Reculant face à la colère des habitants du quartier, Anne Hidalgo a renoncé à installer un « centre d’accueil de consommateurs » de crack près d’une école primaire de la rue Pelleport, dans le XXe, mais le Premier ministre lui a tout de même donné son accord pour en ouvrir quatre autres dans les Xe, XIXe et XXe. veut « offrir aux consommateurs des lieux de repos et un parcours de sevrage de qualité » et poursuivre le déploiement de « l’offre de soins ». Et peut-être aussi le coiffeur et la manucure pour se remonter le moral ?

    Lundi dernier, Le Parisien faisait état d’une “fuite” : deux salles de shoot seraient prévues sur les Grands Boulevards, l’une devant le Musée du chocolat, Boulevard Bonne-Nouvelle, et l’autre un peu plus loin, devant le Théâtre de la Renaissance, à l’angle du Boulevard Saint-Denis. Un quartier touristique s’il en est. « Le musée [du chocolat] attire des écoliers toutes les semaines. Les théâtres, de nombreux spectateurs tous les soirs. On va tous les faire marcher au milieu de gens hagards, sous crack ? On marche sur la tête », s’indignait un commerçant.

    La refuse de confirmer, ne dément pas non plus. Anne Hidalgo a la tête ailleurs : elle regarde vers l’Elysée !

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Covid-19 : la Cour de justice de la République étouffe sous les milliers de plaintes déposées !, par Marie Delarue.

    C’est François Molins, procureur général près la Cour de cassation et deuxième magistrat de France, qui l’a révélé, dimanche soir, sur LCI : « Il y a des milliers de plaintes qui arrivent. »

    5.jpgInterrogé par Darius Rochebin dans son journal de 20 heures, le haut magistrat explique, en effet, que des milliers de plaintes sont déposées devant la Cour de de la République (CJR), cette instance chargée de poursuivre et juger les ministres en exercice. C’est elle qui, en octobre dernier, a ordonné les perquisitions des bureaux et domiciles de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe et du ministre de la Santé Olivier Véran. Elle, encore, qui instruit les plaintes contre Agnès Buzyn et autres hautes personnalités impliquées dans la gestion de la crise sanitaire.

    Sur ces milliers de plaintes déposées, peu, en réalité, sont suivies d’effet : la commission des requêtes qui juge de leur bien-fondé en élimine la plupart, mais il en reste suffisamment pour engorger le système. « C’est un phénomène qui est nouveau, qui est dû certainement au développement des modes de communication et d’Internet, et qui affecte la Cour de de la République », précise François Molins, ajoutant que « le même phénomène se produit au Pôle de santé publique de Paris. […] C’est un phénomène qui concerne la problématique dans son ensemble : le volet droit commun ou le volet ministériel. »

    Très souvent critiquée, la CJR s’est vu reprocher son emballement dans des dossiers récents (affaires Fillon, Dupond-Moretti, etc.), nombreux étant ceux qui dénoncent la trop forte intrusion de l’institution judiciaire dans la politique. À cela, François Molins répond que « la Cour de de la République fait la fonction pour laquelle elle a été créée, de poursuivre des infractions reprochées à des ministres dans l’exercice de leur fonction, même si c’était dans le cadre d’une action politique ». Toutefois, il concède qu’un « certain nombre de projets de réformes de la CJR » sont sur la table : « S’il y a un problème là-dessus, il faut que le modèle évolue. C’est la volonté nationale qui soit s’en saisir. »

    Les plaintes qui arrivent en nombre émanent aussi bien de particuliers que de collectifs de victimes, d’associations ou de syndicats (commerçants, enseignants, parents d’élèves, médecins, syndicats de policiers, syndicats pénitentiaires…) et visent à peu près tous les ministères, depuis le Premier ministre jusqu’au ministre de l’Éducation en passant, évidemment, par la Santé.

    Même si le risque de voir aboutir la plupart de ces procédures est quasi nul, il est évident que la peur des poursuites conditionne grandement les décisions des politiques en exercice. Le parapluie s’ouvre aujourd’hui à tous les étages. Il en résulte une mise en coupe réglée de tous nos faits et gestes, un contrôle permanent qui s’est traduit, notamment, par la mise en place du passe sanitaire, tracasserie administrative dont nul ne conteste aujourd’hui l’inefficacité totale en matière sanitaire mais bien la grande utilité en matière d’ingénierie sociale.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • L’Action Francaise est-elle encore utile ? Interview de Francis Venciton, par Marie Liesse Chevalier.

    Francis Venciton est le secrétaire général adjoint de l’Action française (AF) . A 29 ans , ce philosophe et journaliste aide à la vie du mouvement royaliste en soutenant les sections locales  et en organisant le camp d’été qui a lieu à Roanne du 22 au 29 août.  Il est militant depuis 6 ans . 

    3.jpgL’EL : Qu’est ce que l’Action française et pourquoi t’es tu engagé dans ce mouvement précisément ? 

    L’Action Française est le plus vieux courant royaliste, mais c’est aussi une école de formation et un laboratoire des idées maurrassiennes . Trois grandes figures de pensée guident cette école : Maurras , Bainville et Daudet . Ils sont surnommés la trinité d’AF.  Cependant, le royalisme d’Af, quelquefois qualifié de néo-royalisme, s’appuie sur une conception spécifique de la monarchie qui doit répondre au quadrilatère maurrassien.

     

    Quatre principes nous tiennent à cœur pour définir la monarchie que nous souhaitons: l’hérédité, la tradition , la décentralisation et l’antiparlementarisme .

     

    L’hérédité car elle permet d’éviter les guerres en permettant une continuité du pouvoir politique et donc une certaine stabilité. La tradition répond à ce même enjeux à condition de bien comprendre que toute tradition est critique. Un roi traditionnel est un roi qui s’appuie sur ce qu’il sait fonctionner, il est expérimentateur et non pas un roi incapable de changer la moindre chose. La décentralisation et l’antiparlementarisme correspondent à la remise en place de l’ordre politique, car nous désirons que les gens se sentent concernés et soient écoutés sur des sujets politiques légitimes. C’est d’ailleurs l’un des reproches que nous faisons à la république qui , sous couvert d’égalité , appelle le peuple à voter aux élections mais ne va pas leur demander leur avis pour construire un rond-point inutile qui va coûter 1 million d’euros aux contribuables locaux. C’est d’ailleurs une vraie question que d’essayer de comprendre l’obsession des élus français pour la construction des ronds-points ? Est-ce par habitude de nous faire tourner en rond ou une prescience géniale des Gilets Jaunes ? Allez savoir…  

    Quant à mon engagement au sein de l’AF ,ça a commencé un peu par hasard. J’ai commencé en politique en étant  élu au conseil étudiant de la vie universitaire (CEVU) à Paris IV Sorbonne au sein du syndicat étudiant AGEPS qui était pudiquement de centre gauche… J’étais déjà royaliste avec, à l’époque, une certaine fougue anarchiste qui pourrait paraître coupable à certains Un de mes amis a été nommé chef de section à l’AF et m’a invité à venir découvrir l’Af que je ne connaissais que dans les livres. Une fois arrivé au mythique 10 Rue Croix des Petits Champs (NDLR : l’adresse du siège d’Af), il m’a immédiatement nommé son adjoint. J’étais surpris mais la camaraderie avant  tout, ! Six ans après , j’avoue que je ne regrette toujours pas !  

     

    L’EL : La camaraderie semble donc être également un principe moteur de votre mouvement. L’Action française n’est-elle pas en simplement un regroupement de jeunes en quête de mythe et de camaraderie ? 

    L’Action Française compte 3000 adhérents avec une majorité de jeunes certes, mais avec une part substantielle d’anciens et de grands anciens. Je ne suis plus moi-même vraiment un jeune.  Il y a une grande diversité dans chacun de ces profils , contrairement aux idées reçues. L’image que l’on se fait de l’Action française, soit un catholique nostalgique embourgeoisé cherchant un frisson militant, n’apparaît que dans des tribunes écrites par un chouineur qui prend Internet bien trop au sérieux. 

    Cependant, il est vrai que pour beaucoup de militants, le passage à l’AF constitue quelques années de jeunesse. Mais elles ne sont pas à négliger, car elles permettent tout de même d’acquérir une solide structure intellectuelle .

    En fait à l’Af , le principe c’est un peu celui du Mcdo “ Venez comme vous êtes » . Je préfère que nous soyons ouverts à tous et donc que nous essayions de faire grandir chaque jeune, quel que soit son passé et son histoire que de sélectionner drastiquement des profils précis pour intégrer notre mouvement. Nous défendons le pays réel, pas une coterie de privilégiés qui se donnent des claques sur l’épaule en buvant des bières. Nous acceptons les français dans leurs diversités. Ma plus grande fierté c’est quand je vois des types  un peu paumés qui arrivent en sapin de Noël avec des rangers et un bombers et qui , grâce à notre formation, sortent de la marginalité, développent des compétences et lisent des livres.

     

    “La jeunesse actuelle est désespérée nous dit-on dans les médias, et alors ? Je pense que leur proposer un idéal ne peut que les aider, même si l’idéal d’un roi semble un peu lointain .”

     

    L’important c’est que nous fassions du bien aux gens, que nous servions le bien commun (qui est d’ailleurs le nom du magazine d’AF).C’est un objectif qui peut paraître modeste pour une structure politique : nous ne promettons pas la fin du mâle blanc hétéro cisgenre ou la fin du mal, mais le bien commun est au cœur de notre action. Si nous ne servons pas les français, autant disparaître.

    Plus encore, l’intérêt de l’AF aujourd’hui c’est de perpétuer les idées royalistes en France , de proposer une solide école de formation ( même Médiapart le reconnaît !) et de mener des actions concrètes pour attirer l’attention du peuple Français sur certaines questions précises. La manière dont quelques chefs d’entreprises ont vendu Latécoère est un scandale et l’Action française a été en première ligne pour dénoncer cette honte.

     

    L’EL: Vous dites que l’idéal d’un roi semble lointain . Le retour du roi , vous y croyez?

    En URSS , le Parti Communiste était persuadé que ce régime durerait au moins un siècle . Il est tombé en 2 ans . La Chute des régimes est très rapide et l’histoire l’a prouvé de nombreuses fois, y compris lors de la Révolution française . Il n’est pas impossible que cela arrive de nouveau. L’histoire n’est pas un processus figé.

    Comment ? Où ? Quand ? On ne sait pas . Mais gardons à l’esprit que ce n’est pas inimaginable . 

     

    “Une étude récente prouve que 1⁄3 des Français sont favorables au retour d’un roi .” 

     

    Quant à savoir qui pourrait incarner ce roi , on fait une distinction entre un devoir de fidélité et notre envie personnelle . 

    Ce qui nous intéresse c’est le principe et la personne .“ Le Premier à Reims” dit un adage militant !  Tant que le projet du prétendant sert le Bien commun et donc l’intérêt du peuple , nous soutenons la personne . Le plus important c’est la réforme des institutions , même pas le retour du roi en soi Mettre un roi pour ne rien changer n’est pas une stratégie viable et ne répond pas à notre objectif de servir le bien commun. N’oublions pas que l’Action française est un mouvement Républicain à la base ! 

     

    L’EL: Justement , pouvez-vous expliquer brièvement les origines de l’Action française ? 

    En gros , tout part de la Ligue de la Patrie française qui a un succès immense et des membres prestigieux, sauf qu’ils sont incapables de proposer des mesures de réformes concrètes et se contentent de rassembler les avis mécontents . L’Action française se crée en réaction à cet échec pour proposer une amélioration des réformes en vue du bien commun . Parmi les premiers rédacteurs se trouve Maurras qui est le seul royaliste . Il va convaincre les autres que pour être des nationalistes cohérents, il se doivent d’être royalistes . Nait ainsi ce qu’on appelle le “ nationalisme intégral”. Ce dernier terme est d’ailleurs à comprendre dans le sens de complet. Si on a résolu de défendre le cercle de la nation comme le cercle politique le plus important,  . Il est synonyme d’amour et de défense de la nation en tant qu’entité politique et non pas d’un désir de guerre à tout crin contre tout le monde . 

    Nous avons choisi le terme de nation et non de terre des pères . Nous sommes attachés à la terre de nos ancêtres et désireux de perpétuer son héritage mais ne sommes pas fermés à ceux que de nouvelles personnes y soient accueillies si tant est qu’elles désirent servir le bien commun . 

     

    L’EL: Vous évoquez souvent cette notion du bien commun ; pouvez-vous nous la définir ?

    Le bien Commun est synonyme d’intérêt national .C’est le développement d’un engagement au service de la France . Par exemple , l’AF a fait partie de l’union sacrée sur le principe de  “la France d’abord ». Ramener le roi sur le trône c’est l’objectif ultime. Mais pour ce faire , nous ne sommes pas prêts à tous les sacrifices , c’est pourquoi on appelle nos militants à voter pour participer à la vie du pays et donc au bien commun . La défense de la monarchie n’est pas une excuse pour se désencombrer de l’engagement politique dans ce qu’il a de plus noble (et donc qui ne se limite pas aux élections).

     

    L’EL: Quel est le rapport de votre mouvement avec la religion catholique ? 

    Le royalisme en tant que tel n’est pas forcément catholique, prenons l’exemple du Laos ou du Maroc. Cependant la France à une tradition catholique indéniable , en témoignent les nombreuses églises et les noms des rues . Le roi doit donc avoir le respect de la religion catholique , ce qui est un gage de stabilité et de tradition . Qu’il soit catholique et plus encore bon catholique, c’est même mieux encore. Mais on ne doit pas oublier que beaucoup de rois ont été excommuniés et que l’Église a parfois eu des prêtres qui outrepassaient leur fonction. Nous ne voulons pas que les curés fassent de la politique . Le royalisme d’AF n’a pas pour but de remettre le catholicisme au centre de la société : que nos évêques s’en chargent, nous nous occuperons du reste. 

    Plus fondamentalement, nous avons des militants catholiques , musulmans, juifs, voire zoroastriens … Cela ne pose pas de problème. Nous sommes un mouvement aconfessionnel.

     

    L’EL: Pour conclure , quels sont vos modèles , personnellement ? 

    Tout d’abord, je citerai Jehanne d’Arc en tant que modèle et mystère. Pourquoi Dieu a-t-il envoyé une Sainte pour sauver la France ?  Voilà qui dépasse l’entendement. Plus encore, quand on lit Jehanne, l’on s’aperçoit rapidement qu’elle est le feu et la jeunesse. Elle pique et frappe.  

    Ensuite,  Rodolphe Crevelle, fondateur de l’anarcho-royalisme en France , pour son militantisme durable et ses qualités propres . J’ai accompagné cet homme qui est devenu pour moi un mentor

     Enfin je dirai Babar en tant que modèle d’un souverain modéré au service du bien commun qui assume un nationalisme de paix. Babar, sous des airs enfantins, c’est une vraie philosophie politique. 

    Source : https://letudiantlibre.fr/

  • Universités américaines : et maintenant, une remise de diplômes par catégories ethniques !, par Marie Delarue.

    « Le Ku Klux Klan en rêvait, Columbia l’a fait ! », a tweeté un professeur de la Sorbonne. Voilà un parfait résumé.

    Au nom de l’ et de la culture woke, la très prestigieuse Columbia, à New York, organise des remises de diplômes par catégories ethniques et sociales.

    8.jpegÀ noter qu’elle n’est pas la seule, imitée en cela par les non moins prestigieuses universités que sont Harvard, Yale ou Johns-Hopkins.

    Dans l’inversion délirante des principes et des valeurs qui caractérise notre époque, cette discrimination hautement affinée se pratique, bien sûr, au nom du respect des libertés et des différences. Publiant son calendrier de remise des diplômes par couleur et par genre non genré, l’université prévient : « Nous sommes fiers d’offrir également des célébrations multiculturelles (sic) de remise des diplômes, qui offrent un cadre plus intime aux étudiants qui s’identifient de diverses manières. »

    Et donc, auront lieu :

    – Sunday, April 25, 4:00 p.m.: Native Graduation Celebration ;

    – Monday, April 26, 4:00 p.m.: Lavender Graduation Celebration ;

    – Tuesday, April 27, 10:00 a.m.: Asian Graduation Celebration ;

    – Tuesday, April 27, 7:00 p.m.: FLI Graduation Celebration ;

    – Thursday, April 29, 6:00 p.m.: Latinx Graduation Celebration ;

    – Friday, April 30, 4:00 p.m.: Black Graduation Celebration.

    Soit les grandes catégories raciales que sont les Amérindiens, Asiatiques, Latinos et Blacks. On notera qu’il n’y a pas, dans cette liste, de Blancs « caucasiens »… En revanche, à défaut d’arc-en-ciel, la jolie couleur lavande désigne, elle, les étudiants lesbiens, gays, bi, trans, queer et asexuels, « le + désignant les autres catégories comme les pansexuels (attirés par des personnes sans préférence de genre ou de sexee) », nous explique Le Point, qui s’est penché sur la chose. Enfin, les FLI, pour First Generation and/or Low Income, désigne les étudiants issus de milieux modestes ou étant les premiers de leur à recevoir un diplôme universitaire.

    Aux critiques qui trouvent à redire à cette merveilleuse conception du multiculturalisme (il en reste encore quelques-uns), l’université répond que ces cérémonies se tiennent à des jours différents afin que ceux qui le souhaitent puissent participer à plusieurs d’entre elles. Oui, on peut être Amérindien queer et de milieu modeste, autrement dit survivant. En effet, explique le Columbia Daily Spectator (le journal de l’université), « ces événements ont été obtenus de haute lutte, ils célèbrent le fait d’avoir survécu dans ce qui peut être un environnement institutionnel et social hostile ».

    En suivant ce principe de haute philosophie sociale, on se demande pourquoi il n’y a pas de Graduation Celebration pour les non-voyants, les non-entendants, les physiquement discriminés en surpoids, les Asiatiques bègues, les Amérindiens cul-de-jatte ou les lesbiennes chauves.

    Il paraît que, là bas, dans l’ débarrassée de , on trouve ça magnifique. « Je pense qu’elles [ces mesures] ne font absolument pas polémique parce que cette idéologie est désormais l’idéologie officielle, partagée par tous les étudiants et toute l’équipe dirigeante », dit au Point un enseignant de Columbia. En tout cas, « ceux qui sont choqués par de telles pratiques ne le disent pas à voix haute, mais le font circuler discrètement », comme lui-même qui demande à rester anonyme. « Ce qui est drôle, poursuit-il, c’est que ces cérémonies de groupe sont appelées des “événements multiculturels” par l’université alors que c’est le contraire. » Moins drôle, cette idéologie est celle qui prévaut aujourd’hui dans la américaine de et est majoritaire dans les universités… et déjà bien implantée dans les nôtres, notamment via l’UNEF. Toujours au nom de l’antiracisme…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne
     
  • Les baby-boomers ne veulent pas céder la place : ils règnent toujours sur les médias !, par Marie Delarue.

    Ce sont les faiseurs d’opinion, les commentateurs de la politique et de l’économie, les champions de l’entre-soi qui ont leur rond de serviette aux dîners du Siècle. Ceux qui incarnent cette classe autosatisfaite que résumait si bien le titre de l’émission d’, sur Europe 1, avant que ses turpitudes sexuelles ne lui coûtent sa place : « Mediapolis, une plongée au cœur des rapports complexes entre médias et politique ». Des rapports incestueux, comme disait Duhamel en ricanant…

    6.jpegCombien de décennies, que tous ces beaux parleurs occupent le terrain ?

    Olivier Duhamel, contraint et forcé par un mouvement que ses amis qualifient volontiers de néo-puritanisme, est désormais condamné à « la mort sociale », déplorent ses défenseurs. L’antenne sur laquelle il pérorait avec morgue n’en a pas pour autant rajeuni les cadres. Ainsi officiaient, ce samedi 17 avril, « Les Grandes Voix » rassemblées autour de Sébastien Guyot : Michèle Cotta, 83 ans, Catherine Nay, 78 ans, Charles Villeneuve, 79 ans, et Gérard Carreyrou, 79 également.

    L’autre Duhamel, Alain, 80 ans, est, lui, vissé sur BFM TV. Quant à , 82 ans, bien connu sous Georges Marchais, il tient une quotidienne sur .

    On peut faire aussi un tour du côté des amuseurs publics : un Philippe Bouvard qui, à 91 ans, est toujours arrimé à RTL pour une demi-heure d’antenne. Ou un Michel Drucker, hypocondriaque miraculé de 78 ans qui tient l’antenne tous les dimanches avec la même émission depuis 23 ans.

    Quoi de neuf, sur le front de la révolution culturelle ? Jack Lang, bien sûr, qu’on continue de nous servir à toutes les sauces : 81 ans, des cheveux au cirage et des idées« époustouflifiantes ». Certes, à côtés, ses amis Alain Minc ou , septuagénaires installés, font figure de jeunots. Voilà bientôt cinquante ans que leurs projets d’avenir nous conduisent de catastrophe en catastrophe, mais qu’importe, ils sont toujours dans les couloirs du pouvoir pour distiller leurs bons conseils. De même qu’un Cayrol au gauchisme patelin est, à 79 ans, toujours là pour les commenter.

    Dans les médias, combien d’Eugénie Bastié ou de Charlotte d’Ornellas face à ces cacochymes qui, pour la plupart d’entre eux, ont fait la révolution de 68 pour « en finir avec une nation de vieux » ?

    Tous ceux-là, ces baby-boomers qui ont bénéficié du plein-emploi et vécu dans l’opulence optimiste des Trente Glorieuses tout en lorgnant vers Cuba (Mélenchon, si tu nous lis…) ou la de Mao, ceux-là se tricotent aujourd’hui une vieillesse plus que dorée au détriment d’une jeunesse que leurs idées universalistes ont déjà saccagée. Eux qui ont milité pour l’interdiction d’interdire, soutenu l’immigration massive ou la désindustrialisation du pays au nom d’idéaux généreux, engendrant les catastrophes que nous vivons au nom de grands sentiments.

    C’est pour eux aussi, majoritairement « victimes » d’une pandémie gérée par leurs semblables, qu’on met le pays à l’arrêt. Les oiseaux de mauvais augure qui distillent la peur et nous prédisent l’Apocalypse à chaque JT ne sont pas non plus de prime jeunesse, bien calés eux aussi dans la rente viagère de leur mandarinat.

    « La crise du Covid est en train de provoquer la ruine des personnes récemment arrivées sur le marché du travail. Tous nos pays se mettent en panne pour sauver les boomers qui ne laisseront décidément derrière eux que des ruines », disait récemment Jill Filipovic, auteur de OK, Boomer, Let’s Talk: How My Generation Got Left Behind (« Parlons-en : comment ma génération a été laissée de côté »).

    Pourraient-ils, alors, avoir la décence d’aller cultiver leur jardin ?

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne
    Marie Delarue
     
  • Les Français ont peur du péril jeune : mais de quels jeunes parle-t-on ?, par Marie d'Armagnac.

    Paru il y a quelques jours, un article du Figaro rapporte les données du dernier Baromètre Fiducal-Odoxa : 84 % des sondés ont peur que « les problèmes touchant les nouvelles générations se traduisent par une hausse de la et de la sécurité ». Problèmes d’emplois, plus grande fragilité psychologique, peu de relations sociales seraient parmi les causes de l’augmentation de la violence juvénile. Mais sont-elles toutes dues au confinement ?

    4.jpgNous ne reviendrons pas, pour l’avoir souvent traité ici, sur les conséquences sur cette jeunesse de cette folie qui a consisté à enfermer chez eux des gens en pleine , d’autant plus que cette fraction de la population s’est vue taxée d’irresponsabilité. On aurait voulu créer une fracture générationnelle qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

    Mais, nous dit le baromètre, ce sont surtout les problèmes d’éducation (à 51 %) et le laxisme judiciaire (49 %) qui expliquent cette délinquance juvénile, ainsi que les difficultés sociales et familiales pour 30 %. Enfin, sur le front de la sécurité, 78 % des Français ne font pas confiance au gouvernement pour améliorer leur vie. Et, logiquement, devant cette débandade de l’administration centrale, 86 % des Français veulent que les conseils régionaux puissent agir sur la sécurité. Au mois de juin, ça risque de swinguer !

    Et après ? A lire ce baromètre, on se croirait dans les années 80 : une fois passés les euphémismes, périphrases et lieux communs, si on commençait enfin à entrer dans le vif du sujet ? D’où viennent ces jeunes délinquants sans éducation et victimes de difficultés familiales et sociales ?

    Parle-t-on de cet étudiant de 24 ans qui s’est suicidé, il y a quelques jours à Villeneuve d’Ascq, ou de ceux qui se sont défenestrés à Lyon en janvier, ou encore de cet étudiant en médecine de Rouen qui s’est pendu en février dernier ? Non, ceux-ci faisaient partie de cette France du devoir, qui se lève tôt, qui travaille, et qui, en cas de graves problèmes d’ordre psychologique, n’auraient jamais pensé faire peser leur mal-être sur la . Le mal, c’est à eux-mêmes qu’ils l’ont infligé.

    Dans le sondage évoqué dans le Figaro, pas un mot sur les origines et les causes premières de la délinquance. Pourtant, il suffit d’une rapide revue de presse des crimes et délits pour constater où se trouve le mal. La guerre des bandes fait rage, et dans la presse quotidienne régionale comme dans la presse nationale, la rubrique des chiens écrasés a cédé depuis longtemps la place à l’énumération quotidienne des faits de violence : ces derniers jours, Tourcoing, Bourgoing-Jallieu, Lyon, Brest, Béziers…ont été le théâtre d’affrontements de bandes, d’attaques contre policiers, pompiers, ou simples passants victimes d’un mauvais regard. Soir après soir.

    Cette délinquance a lieu, comme on dit pudiquement dans « les quartiers ». Ces mêmes quartiers où se concentre une immigration massive et continue depuis des décennies qui empêche, de facto, une intégration à la France. Peu d’, en effet, dans ces ilots de , où la violence est pour ces jeunes un moyen naturel d’expression, parfois le seul qu’ils connaissent. Une tendance portée à son paroxysme par l’explosion de la délinquance de la part des mineurs étrangers isolés. Selon un rapport parlementaire de février 2021, 10 % des mineurs étrangers isolés sont coupables de délinquance. « Le portrait type, c’est un Maghrébin, 16, 17 ans, en rupture totale avec son pays et sa famille, fracassé par son parcours migratoire, polytoxicomane, qui est dans une délinquance de subsistance, qui vole au sein d’une bande pas très bien organisée » : propos du député de l’Hérault Jean-François Héliaou rapportés par le Parisien.

    Et il n’y a plus de quartiers bourgeois « sanctuarisés » pour cause de non-mixité sociale. On se souvient de l’agression sexuelle en plein 8ème arrondissement, à 100 mètres de Beauvau, ou de cette rixe géante dans le XVIème arrondissement de Paris en mars dernier.
    Alors oui, on peut parler de péril jeune, à condition toutefois de le définir en toute honnêteté. Et d’en tirer les conséquences.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Le français est la langue de l’école républicaine, un point, c’est tout !, par Marie-Hélène Verdier.

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    Citoyen.ne.s, cher.e. élu.e.s, d’ici et d’ailleurs, agent.e.s territoriaux.ales, indigènes et indigènes, et vous, mairesses et , vous tous.tes les enragé.e.s de l’épicène, vous souvenez-vous de cette circulaire, passée sous silence, d’, du 21 novembre 2017 ? Non ? Rappelons-la. 

    10.pngConformément à l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) toujours en vigueur et en vertu de l’article 1 alinéa 2 du 4 août 1994 de la Constitution disposant « que la est la langue des », cette circulaire bannissait l’écriture inclusive des textes émis par le gouvernement dont la rédaction devait être « claire et entendible ». Comme une bonne nouvelle n’arrive pas seule, le gouvernement français, par la bouche du ministre de l’ nationale, fait une nouvelle annonce, ce 6 mai 2021, destinée aux instituteur.e.ri.ce.s soucieu.x.e.s de l’apprentissage des enfant.e.s : désormais, on apprendra à lire et à écrire « en français et pas autrement ».

    Une circulaire, émanant, cette fois, du ministre Jean-Michel Blanquer, parue au BO, adressée aux recteurs et aux rectrices d’académie, précédée d’un avertissement solennel de Madame le Secrétaire perpétuel de l’Académie française – institution qui a la charge de veiller sur notre langue -, proscrit le point médian de l’apprentissage de la langue. Mine de rien, quelle pierre écolo dans le jardin des révolutionnaires ! Si la première circulaire avait fait long feu, celle du 6 mai décoche une flèche mortelle, et même dépose une bombe, en réponse à la guerre des féministes, sexistes, wokistes qui ont fait main basse, il y a des années, illégitimement, avec , sur notre langue. Fini le mégenrage ! Finie l’écriture neutre non sexiste ! Dura lex sed lex. Une étape décisive dans la reconquête de notre langue est franchie.

    La guerre remontait à 1984. On en lit les étapes sur les sites ad hoc, avec ses attaques et les cessez-le-feu non respectés. La dame du Quai Conti l’avait-elle pourtant dit et répété ! « La langue n’est pas un outil malléable et utilisable au gré des désirs et des projets politiques. » Dans le désordre ambiant, il est temps d’en finir définitivement avec l’inégalitarisme révolutionnaire. La graphie inclusive, véritable dénaturation du français, nuit aux chances d’égalité des enfants dans l’apprentissage de notre langue.

    Pour le reste, rien n’a changé. Le français n’a que deux genres. L’Académie française féminise et a toujours féminisé les noms de métier selon la raison et l’usage, sans esprit de système. Une « professeure » avec un « e » muet, serait-ce donc bien raisonnable ? Les accords grammaticaux demeurent : le masculin garde sa valeur « extensive ». Las, pour Mme Éliane Viennot, on ne dira pas : « Les hommes et les femmes sont belles. » En pointant le point médian, disent certains syndicats, le ministère raterait sa cible. Remercions plutôt Madame le Secrétaire perpétuel de l’Académie française d’avoir formulé la vérité en termes choisis, avec fermeté et courtoisie, conformément à l’usage de la vénérable institution. Cette écriture inclusive est « une injonction brutale, arbitraire et non concertée qui méconnaît l’écologie du verbe ».

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Livre : Ce pays des hommes sans Dieu, de Jean-Marie Rouart, par Jean Dutreuil.

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    Dans son nouveau livre intitulé Ce pays des hommes sans Dieu, venant de paraître mercredi 6 mai, l’académicien Jean-Marie Rouart explique que les valeurs de la République et la ne sont pas des remparts suffisants contre la montée en puissance de l’ dans notre pays. 

    Il montre que la mystique laïque n’a pu effacer « nos carences culturelles et nos faiblesses spirituelles » consécutives à l’effondrement de la pratique catholique et que ces carences ont fait de nous des « consommateurs compulsifs, drogués par un matérialisme sans frein ni horizon, s’acheminant vers une forme de barbarie moderne ». Son propos nous remémore la phrase de Malraux : « Une est tout ce qui s’agrège autour d’une religion » et que si cette dernière disparaît, la civilisation s’efface aussi.
     
    Jean-Marie Rouart précise que si les philosophies, à l’instar de la théorie nietzschéenne, sont utiles pour pointer du doigt certaines dérives religieuses, elles sont par contre incapables de proposer un cadre transcendant alternatif permettant d’ordonner une . Il en est de même pour la littérature qui ne peut s’adresser qu’à l’individu et non à une communauté dans son ensemble, à la manière d’une religion donnant une morale et une vision globales.
     
    Selon l’académicien, pour que la France puisse vaincre l’islam radical et perpétuer sa civilisation, il faut qu’elle renoue avec un catholicisme d’État. Pour cela, deux mesures doivent être prises. La première consiste à ce que l’Église catholique de France s’extirpe des réformes du concile Vatican II. Pour lui, ce concile est responsable de l’effondrement de la pratique religieuse. D’une part à cause de l’instauration de l’œcuménisme qui, en reconnaissant que les autres religions puissent contenir une parcelle de vérité, a imprégné peu à peu le catholicisme de relativisme. D’autre part à cause de l’abandon du latin et des rites enrobant la messe de faste et de mystères à l’image des liturgies orthodoxes.
     
    Cependant, ce dernier point fait débat. Selon Jérôme Fourquet, auteur du livre L’Archipel français, ce n’est pas l’abandon des rites latins qui a causé l’effondrement de la pratique mais la renonciation au péché mortel en cas de non-assiduité aux offices. Jérôme Fourquet rappelle que les temples protestants étaient très fréquentés jusqu’au début des années 60 malgré l’absence de rites fastueux et que le renoncement au péché mortel en cas de non-fréquentation des offices a provoqué aussi un écroulement de l’assiduité dans les églises réformées.
     
    La seconde mesure que préconise Jean-Marie Rouart est d’étendre le concordat de l’Alsace-Moselle à l’ensemble du territoire français et d’annuler ainsi la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Ce concordat donne la possibilité aux religions reconnues par l’État d’être soutenues financièrement par ce dernier, qui forme et rémunère les ministres du culte. Concernant le catholicisme dont la pratique reste encore majoritaire, ce soutien étatique lui donnerait un nouvel essor et placerait le pays de nouveau sous le regard de Dieu.
     
    Il permettrait aussi à l’islam d’être mieux contrôlé par la puissance publique responsable de la formation des imams. Jean-Marie Rouart est bien conscient de la difficulté d’imposer aux musulmans un imamat public du fait que l’islam, à travers sa communauté de l’oumma, refuse les nationales et n’a pas de hiérarchie ecclésiale, du moins dans sa version sunnite. Néanmoins, il rappelle que Napoléon avait réussi à imposer le rabbinat aux juifs français dépourvus, eux aussi, de structure religieuse hiérarchique.
     
     
     

    Jean Dutreuil

    Journaliste
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : exposition de peinture de la Princesse Marie de France à Grenoble.

    La Princesse Marie de France, fille aînée du défunt Comte de Paris et de la Duchesse de Montpensier, va exposer ses peintures à l’hôtel des Troupes de Montagne à Grenoble du 11 au 18 juin 2021.

    Les oeuvres de la Princesse Marie, épouse du Prince Gundakar de Liechtenstein, seront vendues au profit de l’Entraide Montagne, une association qui a pour objectif d’apporter une aide matérielle et juridique à ses membres en cas de décès ou d’accidents liés à la pratique de la montagne et au profit des blessés du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, héritier du 7e Bataillon de Chasseurs à pied créé en 1840 par le Prince Ferdinand-Philippe, Duc d’Orléans (1810-1842), ancêtre de Marie, Princesse Gundakar de Liechtenstein.

    Très tôt la Princesse s’est engagée auprès des personnes handicapées, ayant un frère le Prince François décédé en 2017 et une soeur la Princesse Blanche malades depuis leur naissance.

    Depuis 2009, date à laquelle Marie a succédé à sa tante la Princesse Hélène en tant que Marraine du 7eBCA, la Princesse a choisi d’aider et d’accompagner les malades et les blessés de son régiment ainsi que leurs familles. (Merci à Charles)

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    Exposition du 11 au 18 juin 2021 – Hôtel des Troupes de Montagne – 5 place de Verdun – Grenoble

    photo : David Nivière

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Salvini au Portugal : vers une grande coalition de droite au Parlement européen ?, par Marie d'Armagnac.

    Dimanche dernier se tenait au Portugal un congrès organisé par le groupe Identité et : cela a été l’occasion d’accueillir un nouveau parti, Chega!, parti de droite portugais qui se veut « national, conservateur, libéral et personnaliste » avec, à sa tête, André Ventura, un professeur de droit.

    6.jpgMatteo Salvini venu en guest-star en a profité pour reprendre une idée déjà évoquée lors de rencontres à Budapest avec et Jarosław Kaczyński, du parti polonais Droit et Justice : celle de la création d’un nouveau groupe au Parlement européen qui rassemblerait les élus du CRE (Conservateurs et réformistes européens), d’Identité et Démocratie, les douze députés hongrois, non inscrits depuis qu’ils ont quitté le PPE, mais aussi les déçus du PPE.

    « Aujourd’hui au Parlement européen, le centre droit est divisé en trois familles : les populaires, les conservateurs et les identitaires. Mon objectif est de rassembler et de mettre ensemble le meilleur de ces trois familles pour proposer une alternative » car « c’est ensemble que l’on gagne », a-t-il dit en préambule.

    Selon le leader de la Ligue, d’après le Covid pourrait être bien pire, mais la situation historique que l’ est en train de vivre pourrait aussi être cueillie comme une chance et créer un groupe qui rassemblerait les 130 eurodéputés de droite au Parlement européen permettrait de forger, numériquement, une vraie alternative aux forces de gauche dominantes, auxquelles se rallie régulièrement le PPE en fonction de ses intérêts électoraux. « Un groupe qui respecte chaque nationalité, qui respecte l’Europe des peuples […] qui rassemble tous ceux qui ne veulent plus être des subalternes de la gauche. »

    La motion est habile : créer une grande coalition de droite au Parlement européen, sur le modèle de ce qui existe en Italie, favoriserait une clarification des idées et des positionnements au sein du PPE. Exactement ce à quoi nous assistons en ce moment en France.

    Et en prenant cette initiative, Matteo Salvini tente également de reprendre la main sur Giorgia Meloni, présidente du groupe des Conservateurs européens et présidente du parti Fratelli d’Italia, et qui en Italie a le vent en poupe. Intégrer cette grande coalition – d’où les partis ne disparaîtraient pas pour autant – ferait sans doute perdre en visibilité à la pétulante Romaine. En Italie, son positionnement comme seul parti d’opposition au gouvernement Draghi s’avère, pour le moment, une stratégie payante.

    Sans surprise, donc, du côté de Fratelli d’Italia, on rappelle que les rapprochements avec la galaxie droitière du Parlement européen « ne se font pas avec des formules mathématiques mais avec beaucoup de dialogue et beaucoup de politique ».

    Du côté du PPE, la réaction ne s’est pas non plus fait attendre : Antonio Tajani, vice-président du PPE mais aussi vice-président de Forza Italia, le parti de allié de la Ligue, s’est refusé à toute alliance entre le PPE et ID au motif que « le PPE doit conserver son identité » et ne peut s’allier avec un parti où siègent l’AfD et Marine Le Pen, « anti-européens ».

    La proposition de Salvini, qui était accompagnée d’un commentaire un peu fielleux – « J’espère que personne ne ressent de jalousie, d’envie, d’esprit de fermeture, parce que c’est le futur de l’Europe qui est en jeu » – semble être pour le moment accueillie fraîchement pas ses alliés italiens.

    Alors, un blitz européen qui fait un flop ? Salvini s’attendait sans doute au manque d’enthousiasme de ses compatriotes de Fratelli d’Italia et de Forza Italia.

    Pour le moment.

    En attendant le dégel, il a est allé passer deux heures à Fatima : « Parce que l’Europe est chrétienne, le Portugal est chrétien, l’Italie est chrétienne et qu’il n’y aura jamais de place pour le fanatisme islamique. J’ai consacré la , le futur et la sérénité de mon peuple, les Italiens, au Cœur immaculé de Marie. »

     

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste et auteur
  • « Amendement Bardella » : le voile dans les bureaux de vote, un signe religieux ou politique ?, par Marie d'Armagnac.

    Tout a commencé au premier tour des élections régionales : la photo de Jordan Bardella signant la liste d’émargement après avoir voté à Saint-Denis face à une femme dûment voilée qui tenait le rôle d’assesseur a fait le tour des . Fidèle à la désormais bien rodée stratégie de victimisation, la gauche faussement naïve et vraiment cynique s’est enflammée sur Twitter, dénonçant la « provocation » qui consistait à… publier cette photo. 

    3.jpgIl fallait en réalité être bien benêt pour ne pas y voir une provocation envers le numéro deux du RN. Même le très modéré Gérard Larcher s’est fendu de cette évidence sur Europe 1 : « Le faire dans le bureau de vote de M. Bardella, est-ce que ce n’était pas organisé pour une forme de provocation ? »

    Il apparaît que c’était une manière fort explicite de signifier à que le combat contre l’ et l’islamisation de notre pays était déjà perdu.

    Le débat sur le voile dans l’espace public est revenu en force à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote de la Loi censée conforter le respect des principes républicains.

    François Pupponi, député du Val-d’Oise, apparenté MoDem à l’Assemblée, allié de la majorité gouvernementale, a déposé un amendement où, dit-il, « nous demandons que l’ensemble des membres d’un bureau de vote soit tenu à la neutralité, y compris la neutralité religieuse ».

    Il y a effectivement un vide juridique qui permet toutes les audaces, toutes les dérives.

    Selon le Conseil d’État, les membres des bureaux de vote, présidents comme assesseurs, sont soumis à une neutralité politique, mais il n’y a pas de jurisprudence claire sur la neutralité religieuse.

    Une autre affaire de voile l’a mis en évidence. Le 20 juin dernier toujours, Rachida Kabbouri, conseillère municipale EELV, préside un bureau de vote à Vitry-sur-Seine, raconte Le Monde. Elle est voilée, une électrice s’en émeut et en appelle à la préfecture qui réagit : « La présidence des bureaux de vote relève du maire qui agit, les jours d’élections, en tant que représentant de l’État. Il a le pouvoir de déléguer à ses adjoints, mais l’obligation de neutralité que lui imposent le Code électoral et le Code général des collectivités territoriales s’impose aussi à ses représentants. » La présidente quitte son poste pour faire office d’assesseur : elle ne sera pas alors obligée d’enlever son voile. « J’ai ressenti de l’injustice et de l’exclusion jusqu’aux larmes », explique-t-elle au micro de RMC, tandis que le maire communiste de Vitry-sur-Seine, Pierre Belle-Lloch, s’émeut, dans Le Parisien : « La situation a beaucoup ému Mme Kabbouri, c’était dur pour elle. Je salue son esprit républicain car elle a accepté de permuter de rôle et n’a rien dit. »

    On lui demandait juste d’appliquer le Code électoral français.

    Mais revenons à l’Assemblée : la loi permet donc à un assesseur d’être voilé, pas à une présidente de bureau de vote. L’amendement proposé par Pupponi, que l’on a appelé « l’amendement Bardella », n’était qu’une demande de simple cohérence juridique.

    Mais il y a évidemment, derrière tout cela, le rôle que joue l’ en France et la nature même de l’islam : religion personnelle ou projet de société politico-religieux ? Et, bien sûr, placer la question du voile dans le domaine religieux permet de fausser le débat en l’esquivant.

    Le débat à l’Assemblée a, bien sûr, tourné autour de la question. Éric Ciotti, prince de l’esbrouffe, après avoir quelques jours plus tôt appelé à voter pour Muselier, a fait un rapprochement grossier entre islam prosélyte (par le voile) et terrorisme. Réponse de Marlène Schiappa : « Avec plus de dames comme elle et moins de gens comme vous, la démocratie s’en porterait mieux. » , député de Vaucluse, quant à lui, a mis les pieds dans le plat : « La France n’est pas une démocratie culturelle ou communautaire », tandis qu’Éric Coquerel, LFI, expliquait que discriminer les musulmans et interdire le voile dans les bureaux de vote était la meilleure façon de propager le séparatisme.

    En attendant, l’amendement a été rejeté.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste et auteur
  • Nouvelle alloc pour les 1,5 million de jeunes « ni en études ni en emploi ni en formation », par Marie Delarue.

    C’était l’un des points forts d’Emmanuel dans son allocution du 12 juillet 2021. À la veille d’une fête nationale pluvieuse et « covidienne », le chef de l’État annonçait une nouvelle grande réforme dans son quinquennat expirant : « Je présenterai à la rentrée le “revenu d’engagement” pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits. »

    6.jpgJ’entends d’ici des sceptiques qui ricanent…

    Dans le nouveau vocabulaire de la start-up nation, ce revenu d’engagement s’adresse aux « NEETs », les « Not in Education, Employment or Training ». Parler globish, c’est toujours plus classieux que le français des bouseux. Et puis, il faut bien trouver un moyen de travestir ce qui existe déjà, à savoir la Garantie jeunes pour les 16/25 ans « ni en études ni en emploi ni en formation », généralisée depuis 2015.

    Celle-ci demandait aux jeunes de suivre « un parcours d’insertion en mission locale ». Trop difficile d’accès, disait le ministre Élisabeth Borne à L’Etudiant, en juillet dernier, pointant « ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi et qui ne viennent pas spontanément dans les dispositifs ». Elle s’interrogeait : « Comment trouver la bonne façon de ramener ceux qui ne sont pas forcément capables de franchir d’emblée la marche de l’exigence de la Garantie jeunes ? »

    Il semble que le gouvernement ait trouvé la solution avec le revenu d’engagement.

    Août tirant à sa fin, on ne devrait plus tarder à connaître les modalités de cette nouvelle pompe à fric, et c’est à elle que Nicolas Beytout, directeur du journal L’Opinion, consacrait, le 27 août, sa chronique sur Europe 1.

    Quid novi ?, demandaient les Anciens qui s’y connaissaient déjà en ficelles politiques. Cette fois, il s’agit d’un « engagement réciproque. Le jeune s’engage à effectuer un parcours qui doit l’amener aux portes du marché du travail, et en échange, il reçoit une aide de près de 500 euros par mois. » Et « cette réforme, si toutefois Emmanuel Macron arrive à la valoriser politiquement, ce sera un moment important du quinquennat », assure Monsieur Beytout.

    Eh oui, car ça n’est pas gagné pour un Emmanuel Macron envers qui les Français sont ingrats. Il lui faut donc montrer qu’il a gardé l’esprit réformateur de son début de mandat et, surtout, « convaincre que ce revenu d’engagement coche la case sociale », histoire de prendre de vitesse « la gauche qui demande depuis des années la création d’un RSA jeunes pour les moins de 25 ans .

    En plus du risque politique – la ficelle est tout de même grosse, à six mois des élections –, le gouvernement prend celui « que ce soit juste une aide sociale de plus, une ligne de plus dans un interminable catalogue d’allocations et de subsides publics ». Et Nicolas Beytout d’énumérer : « Rappelons-nous le RMI qui devait faciliter l’insertion, le RSA qui devait faciliter l’activité… ça n’a que très mal fonctionné. C’est d’ailleurs jusque-là l’argument qu’opposait Emmanuel Macron à toutes les demandes de RSA jeune et autres nouvelles aides pour les moins de 25 ans ».

    On continue d’empiler les cautères sur une jambe de bois… Car la France détient là aussi un triste record. Nous sommes l’un des pays d’Europe où la proportion des fameux « NEETs » est la plus élevée : près de 14 % des moins de 25 ans, soit 1,5 million de personnes « ni en étude, ni en emploi ni en formation ».

    On ne dira évidemment pas combien, parmi eux, sont immigrés ou issus de l’immigration et n’arrivant pas à suivre un cursus scolaire normal…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : deux bracelets de Marie-Antoinette aux enchères à Genève.

    Deux splendides bracelets ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette, tous deux couverts d’une centaine de diamants, vont pour la première fois être mis aux enchères publiques par Christie’s le 9 novembre à Genève. Les deux bracelets placés dans un délicat écrin bleu seront vendus dans un même lot.

    “Ils sont estimés entre 2 et 4 millions de dollars (1,8 et 3,7 millions d’euros). Ces bijoux historiques pourraient toutefois pulvériser les estimations. En 2018, un pendentif en diamants ayant aussi appartenu à Marie-Antoinette, orné d’une perle naturelle d’une taille exceptionnelle, avait été adjugé par Sotheby’s à Genève 36 millions de dollars, alors qu’il avait été évalué entre 1 et 2 millions de dollars.

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    Chacun des deux bracelets vendus par Christie’s est composé de trois rangées de diamants. Les deux bracelets peuvent par ailleurs être assemblés pour être portés en collier.

    “Il est très difficile de mesurer leur taille exacte parce que ce sont des diamants de taille ancienne, et à l’époque, les tailles étaient plus grossières” alors qu’aujourd’hui les diamants sont taillés au laser, a expliqué Mme Cisamolo, en soulignant le charme de ces anciens diamants, dont chaque pièce est unique. La maison d’enchères estime qu’il y a au total entre 140 et 150 carats de diamants sur les bracelets.

    Selon Christie’s, les bracelets ont été commandés auprès du bijoutier Charles Auguste Boehmer à Paris en 1776 par Marie-Antoinette, devenue reine de France deux ans plus tôt. Lors de la fuite de Varennes, la Reine avait envoyé ses bijoux à Bruxelles, d’où ils furent ensuite transmis à des proches en Autriche, la patrie d’origine de la reine.

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    Arrêtés à Varennes, Louis XVI et Marie-Antoinette ont été guillotinés en 1793 et leur fils Louis XVII est mort en captivité. Seule rescapée de la Révolution française, leur fille, Marie-Thérèse de France, a été libérée en 1795. A son arrivée à Vienne, l’empereur d’Autriche lui a remis les bijoux de sa mère, précieusement conservés. N’ayant pas d’enfant, Marie-Thérèse de France, surnommée “Madame Royale”, a transmis à son tour les bracelets à sa nièce la Duchesse de Parme.

    “Ces bijoux peuvent donc être tracés jusqu’à Marie-Antoinette. C’est la première fois qu’on les voit dans une vente publique et j’espère que la personne qui les achètera les chérira tout au long de sa vie”, a souligné Mme Cisamolo, en souhaitant que ces bracelets, qui représentent “une partie de l’Histoire” de France et d’Europe, ne soient pas démontés par le futur acquéreur.

    “Non seulement les diamants sont extraordinaires, non seulement on se dit que Marie-Antoinette les avait à un moment à ses poignets, mais en plus c’est fait d’une manière… ça coule, c’est comme porter du tissu”, glisse-t-elle, émue de porter ces bijoux royaux.

     

    Sources : AFP

    Article relayé par : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal