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  • Livre : France, démocratie défaillante, de François Garçon, par Marie d'Armagnac.

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    Un ouvrage passionnant, en ce qu’il remet en cause nombre de verrous de la société française, par une vision qui n’est pas parisiano-centrée, loin de là. Cet ouvrage est comme une bouffée d’air frais sur le débat portant sur la réforme de l’État, la nature du pouvoir politique en France, le poids de la technostructure.

    7.jpgUn débat qui devrait, avec celui de l’ et de l’, être celui de la prochaine élection présidentielle, et même de la décennie à venir.

    Docteur en Histoire, universitaire ayant exercé de nombreuses fonctions tant publiques que privées, François Garçon est surtout un fin connaisseur des modèles étrangers, suisse d’abord, mais aussi anglais ou allemand. Le constat qu’il fait de l’état de l’élite française est assez accablant, souvent vif, mais toujours pertinent et stimulant.

    Entendons-nous, s’il fustige ainsi les élites françaises, ce n’est pas en tant qu’élites, utiles et indispensables à la conduite d’un pays, mais pour leur incompétence.

    Et cette incompétence, il l’attribue à une sorte d’anti-pragmatisme. La racine de ce mal uniquement français d’élites hors-sol est, nous dit-il, à trouver dans leur mode de recrutement et de reproduction sociale. L’auteur n’a pas de mots assez durs pour critiquer notre système de classes préparatoires aux grandes écoles, puis de grandes écoles dont le tout petit nombre (HEC, Sciences Po, l’, l’X et quelques autres) et les toutes petites promotions seraient censés être un modèle que tout nous envie…mais que personne ne copie !

    En France, explique-t-il, sont portés au pinacle et désignés à l’admiration de tous, notamment par une presse complaisante, ceux qui cumulent les diplômes et remportent les meilleurs places aux meilleurs concours, – ah, le saint graal du major de promo ! – et non pas ceux qui créent, inventent, innovent, entreprennent. Par ce système de verrouillage, la société se fige, l’oligarchie de l’excellence laisse de côté les profils créatifs. Sont propulsés très tôt à des postes de responsabilité des profils de bêtes à concours, à l’égo surdimensionné parce que pendant des années, on leur a expliqué qu’ils étaient les meilleurs. L’arrogance française vient de là, les « meilleurs » ne se remettent jamais en cause : le management devient brutal, volontiers méprisant, et la vie politique plus violente. L’autoritarisme de ceux qui ne se sont jamais remis en question, malgré des échecs patents – la gestion de la du Covid en est le parfait exemple – mène à l’exercice solitaire du pouvoir, face à une meute de conseillers serviles, ou réduits au silence. Entourage, d’ailleurs, choisi dans les mêmes écoles, les mêmes cercles de pouvoir. Monde clos, cercle vicieux qui produit, inévitablement, de la sociale.

    François Garçon ne se contente pas d’une critique en règle du modèle français : il propose évidemment des solutions. Le modèle suisse, malgré la dimension, l’histoire et la mentalité du pays bien différentes du nôtre, peut fournir, dit-il de bons remèdes à la crise profonde de la démocratie représentative à la française. Chez eux, la démocratie commence à la base, au niveau de la commune, ce qui, au passage, peut expliquer l’absence d’égo du personnel politique. Les Suisses sont allergiques à « la théorie, les conventions fumeuses, la rhétorique, qu’ils assimilent à un emballage vide ». Bref, à tout ce simulacre de démocratie participative qu’ont été les conventions citoyennes et autres grands débats. Les référendums qui leur sont proposés ne rencontrent pas tous les obstacles institutionnels que l’on a chez nous, et portent sur les sujets locaux comme sur les grands sujets. Et surtout, leur vote est respecté.

    « Si, confrontés aux conséquences de leurs choix économiques, politiques et sociétaux, les Français étaient eux aussi en capacité d’arbitrer les , ils gagneraient une maturité politique profitable au bien commun. » En Suisse, la dette publique est anti-constitutionnelle. Cela a été entériné par un vote populaire…

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
     
     
     
  • Sur TV Libertés, les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Frédéric Poisson - 4ème partie.


    Troisième opus des "Conversations" de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Frédéric Poisson qui est à la fois connu et inconnu, l’homme se livre peu, et rares sont ceux qui connaissent sa vie - une vie qui fut pourtant faite de rebondissements étonnants. Paul-Marie Coûteaux est allé à la rencontre de cet homme réservé et, tout simplement, lui a demandé de raconter son parcours.

    Le Président de Via / La Voie du Peuple pouvait choisir librement le cadre. Il refusa que les caméras pénètrent dans son domicile, mais elles l’ont cependant suivi à Rambouillet, où il est un peu chez lui… Voici, présenté ici en cinq épisodes, un candidat à l’élection présidentielle que l’on n’attendait pas - ou que, peut-être, sans le savoir, on attendait…

  • L’insécurité ? Rien qu’un « sentiment », vous dit-on…, par Marie Delarue.

    Dans un sondage réalisé par l’institut CSA dont les résultats ont été rendus publics le 27 mai, il apparaît que 81 % des Français pensent que la justice de ce pays est trop laxiste. Dans le détail, 37 % sont tout à fait d’accord avec cette affirmation et 44 % plutôt d’accord quand 1 % seulement la réfutent.

    6.jpgPlus intéressant encore, ce sont majoritairement les jeunes qui pointent ce manque de sévérité, soit 83 % des 18-24 ans et 88 % des 25-34 ans ; ce taux n’atteint “que“ 77 % chez les 35-49 ans.

    Et carrément époustouflifiant, cette fois, l’opinion est majoritaire quel que soit le bord politique, y compris à  (79 %) ou La France insoumise (67 %). Seuls les sont partagés (51 %).

    Qu’en dit le ministre Dupond-Moretti ? Il dit que les Français ont tort : ils sont abusés par leurs sens. Le laxisme de la justice, c’est comme l’ : un « sentiment ». Et le ministre d’avancer des chiffres au poids et à l’épaule : 132.000 peines de prison ferme ont été prononcées en 2019 contre 120.000 en 2015. Il ne dit pas combien sont réellement exécutées… Ne dit pas non plus que sur les décisions de justice rendues chaque année, 30 % sont un simple rappel à la loi. Ne parle pas bien sûr des délais entre la commission du délit et le jugement, ce qui conforte le sentiment d’impunité.

    Les Français sont donc idiots, ou trop sensibles. Toutefois, quand la télé d’É

    tat s’en mêle, il devient difficile de taire la vérité. On espère donc que les duettistes Dupond-Moretti et Darmanin auront regardé le 27 mai le reportage d’Envoyé spécial (France2) intitulé « Des trafiquants aux portes de l’école ».

    Une école élémentaire, dans un quartier “défavorisé“ totalement livré aux trafiquants. C’est à , au Chemin-Bas d’Avignon, où l’on a monté des grilles de trois mètres de haut autour de l’école Georges Bruguier parce qu’un dealer s’y est réfugié, en décembre dernier, pour échapper à la . On se tire dessus à proximité, en fond sonore pendant les récréations. Dix policiers ont été envoyés en renfort mais « les voitures de patrouilles, repérées par les guetteurs, sont régulièrement caillassées ». Le quartier est une zone de non-droit absolu où, en mars dernier, des camions de CRS ont été attaqués au mortier d’artifice et contraints de rebrousser chemin.

    La , tout ou presque en vit. « C’est une toile d’araignée », dit une mère qui a accepté de témoigner. Elle raconte : « Il y a une maman, son fils guettait. Il a voulu arrêter. Ils lui ont défoncé la porte. Ils ont tout saccagé chez elle, en sa présence. Le petit, ils l’ont mis en sang, il s’est retrouvé aux urgences, et la maman, elle était impuissante. Elle n’a jamais porté plainte parce qu’elle savait ce qui allait se passer derrière. Tout le quartier le sait. »

    Dans ce quartier où 60 % des familles vivent sous le seuil de pauvreté, on recrute les guetteurs à la porte de l’école : 100 euros la journée pour faire le chouf.

    « Le 4 janvier 2021, les responsables d’écoles du Chemin-Bas et du Clos-d’Orville, à Nîmes, ont adressé une lettre ouverte au président de la République, restée pour le moment sans réponse », apprend-on. Il y a plus urgent : par exemple prendre des sanctions sévères contre les militaires qui savent, eux, qu’ils seront bientôt le dernier recours dans ces quartiers en sécession.

    À propos de justice, j’ai un exemple concret pour le ministre. Victime d’une agression avec violence en février 2017, j’ai été avisée après plusieurs mois qu’un juge d’instruction devait être nommé. Quatre ans se sont écoulés. J’ai fini par oublier… le juge, pas l’agression. Et puis voilà un mois on m’a appelée pour me dire que mon agresseur allait passer devant le tribunal des enfants début mai. J’ignorais qu’on l’avait retrouvé. On m’a juste demandé si je voulais « me porter partie civile », espérant peut-être que je dirais non. Le juge était souffrant. Le procès est reporté à l’automne.

     

    Marie Delarue

     

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : vidéo, la princesse Marie de France exprime son engagement auprès des blessés du 7e

    La Princesse Marie de France, fille aînée du défunt Comte de Paris et de la Duchesse de Montpensier, organise actuellement une exposition de ses peintures à Grenoble, au profit des blessés du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins.

    Les œuvres de la Princesse Marie, épouse du Prince Gundakar de Liechtenstein, seront vendues au profit de l’Entraide Montagne, une association qui a pour objectif d’apporter une aide matérielle et juridique à ses membres en cas de décès ou d’accidents liés à la pratique de la montagne et au profit des blessés du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, héritier du 7e Bataillon de Chasseurs à pied créé en 1840 par le Prince Ferdinand-Philippe, Duc d’Orléans (1810-1842), ancêtre de Marie, Princesse Gundakar de Liechtenstein.

    Depuis 2009, date à laquelle Marie a succédé à sa tante la Princesse Hélène en tant que Marraine du 7eBCA, la Princesse a choisi d’aider et d’accompagner les malades et les blessés de son régiment ainsi que leurs familles.

    Exposition du 11 au 18 juin 2021

    Hôtel des Troupes de Montagne, 5 place de Verdun à Grenoble

     

    Découvrez la travail et les œuvres de S.A.R. la Princesse Marie de France, Princesse Gundakar de Liechtenstein sur son site internet https://fr.liechtenstein-art.at/

    Merci à Charles pour le partage

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Effets pervers du « quoi qu’il en coûte » : ils ne veulent plus retourner bosser !, par Marie Delarue.

    Il paraît que la vie reprend. Je veux y croire. D’ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas : les syndicats cheminots (SUD Rail, , UNSA, CFDT) appellent à une nationale le 1er juillet, jour de départ en . Déjà, ce lundi 21 juin, le trafic était perturbé en Île-de-. Un rodage, en somme, après tous ces mois d’activité réduite.

    4.jpg« Contre la jungle sociale, pour nos salaires, nos emplois, nos droits, pour un statut social des cheminots protecteur : tous en grève ! », clame la CGT, quand SUD Rail assure que « la coupe est pleine ». Les soutiers du rail réclament avant tout le maintien de leur régime spécial de et celui des « facilités de circulation ».

    La gréviculture, ça ne s’improvise pas. Il faut se remettre dans le bain et beaucoup n’ont aucune envie d’y replonger. C’est grave, docteur ? Il semble que oui. Le Point a enquêté : « Des entreprises comme des 200.000  du pays qui rouvrent enfin leurs portes monte une rumeur sourde : les Français seraient nombreux, très nombreux, à se détourner du travail. Du simple employé au cadre dirigeant. »

    C’est dans la restauration que l’on voit exploser les ravages de la maladie : il manque, aujourd’hui, 20 % des effectifs, dit le président de l’Association française des maîtres restaurateurs. « Le chômage partiel qui est encore en place a développé une forme d’oisiveté obligatoire, dit-il. Certains salariés ont beaucoup de mal à revenir. Cette situation a véritablement ébranlé et annihilé la valeur travail. Elle a été vidangée de sa force et de son sens. Beaucoup se demandent : “Qu’est-ce que je fais là ?” La casse est énorme. En particulier dans ce métier. » Propos repris par le directeur de la prospective d’une agence de conseil en stratégie business qui s’interroge sur « les effets potentiellement pervers des amortisseurs sociaux massivement déployés, en France comme dans toutes les économies développées, pour atténuer les effets de la sanitaire ».

    Reste que la France, en ce domaine, a été beaucoup plus généreuse que ses voisins européens : l’allocation de chômage partiel reçue par un salarié français représentait (et représente toujours) 84 % de son salaire net mensuel (ou 100 % s’il est au SMIC), contre 60 % pour un salarié allemand (et 67 % s’il a des enfants). Indemnité plafonnée en Allemagne mais pas en France. Petit changement à compter du 1er juillet : les Français au chômage partiel percevront une indemnité correspondant à 72 % de leur salaire net, plafonnée à 27,68 € par heure. Alors « le risque auquel nous sommes dorénavant confrontés est de voir s’installer un désenchantement de l’effort », dit l’expert en stratégie business.

    Bref, les gens n’ont plus envie de bosser et lorsqu’il a fallu y retourner, on a vu fleurir en masse les arrêts maladie. C’est « l’angoisse du retour », ont diagnostiqué les médecins complaisants. Partout, dit un conseiller ministériel, « les chefs d’entreprise font remonter une reprise du travail compliquée. Des gens renâclent à travailler en présentiel, insistent pour ne venir que deux jours ou décident d’autorité de prolonger leur week-end… » Il y en a même qui ont déménagé pour la campagne sans prévenir leur patron et inventent toute sorte de subterfuges pour ne pas reparaître au boulot.

    Il y a pourtant urgence à « remettre le pays au travail », dit-on en haut lieu, sauf que le mauvais pli est pris et que la fameuse « préférence française pour le chômage » entretient l’illusion que l’État peut offrir indéfiniment à chacun une oisiveté rémunérée…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Loi de bioéthique : comment en est-on arrivé là ?, par Marie-Hélène Verdier.

    Il existe bien un droit à l’enfant que l’on pourra se procurer sans le concevoir. Objet d’un contrat entre adultes, il aura deux mères et il sera orphelin de père. Le Président est satisfait : il tient sa « promesse » ou son scalp.

    7.pngIl y avait « la Chambre introuvable » : ce qu’on découvrait, hier, c’est une Chambre si pauvre en arguments, en éloquence, si inhumaine, qu’il fallut de l’endurance pour écouter jusqu’au bout les orateurs débiter leur hymne au progrès. Pour ce texte « équilibré, ambitieux, responsable », ni M. Touraine ni ni le garde des Sceaux n’étaient là. Mais on a fait, hier soir, « de très belles choses » sur l’enfant sans l’enfant : une filiation simplifiée. Pendant quatre ans, j’aurai vu ce qu’est une idéologie : la fenêtre d’Overton ouverte peu à peu, le peuple qui consent, le politique qui tranche. Après 2.000 ans d’, en être là.

    On retrouvait dans ces discours « les éléments de langage » familiers à la novlangue pour « accompagner la société qui évolue ». C’est à Mme Coralie Dubost que revient la palme des poncifs, quand elle présenta une loi d’un «  humaniste qui fait échapper à la pesanteur du destin ». Bon Dieu ! avait-on envie de dire. Ce progressisme mettait l’accent sur « l’accueil de l’enfant » et sur le processus original de faire filiation comme ça, à la française, en « donnant une chance à l’amour. » Quel cynisme, pour ne pas dire culot ! On reconnaissait là les propos de M. Touraine sur « l’éthique à la française. » 

    En écoutant ces discours stéréotypés déroulant, ad nauseam, l’idéologie du progrès qui nie l’enfant — notre frère humain, fragile —, je pensais à cette pièce que l’on ne joue plus, Rhinocéros, de Ionesco, où tous les hommes, abdiquant leur humanité pour une idéologie, deviennent tous rhinocéros et trouvent beaux les monstres qu’ils sont devenus. Je pensais également à la pièce de Giraudoux : Électre, quand Électre dit à Oreste : « J’aime tout ce qui, dans ma naissance, revient à mon père… J’aime… comme il s’est couché, comme tout d’un coup, pour m’engendrer, il est sorti de ses pensées et de son corps même… »

    Car, enfin, un enfant naît d’un homme et d’une femme. Un article du Figaro annonce une pénurie de sperme – dont le prix augmente déjà à la pompe -, des files d’attente et un coupe-file, des embouteillages au guichet. Bientôt la GPA. Jamais une loi n’a été votée dans le complet du Sénat et de la Chambre. Comment est-on arrivé là ?

    La loi a 15 jours pour être promulguée. Le Conseil constitutionnel dira qu’il n’y a rien de contraire à la ? Une question se pose, en revanche, sérieuse, comme l’a fait remarquer une députée : que vient faire un article de loi sociétale dans une ?

    Si le Président Macron respectait notre devise républicaine, il ne ferait pas des enfants orphelins. S’il était fort, il ne passerait pas en force : la est en morceaux. Saluons la belle intervention d’. Mais la question demeure, lancinante. Comment en est-on arrivé là ?

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Justice des mineurs : les foyers et centre éducatifs fermés gangrenés par le séparatisme religieux, par Marie Delarue.

    « Discrimination ». Un mot pour résumer la peur, dire la hantise, celle qui paralyse toutes nos institutions au point de les détourner de leurs missions.

    Taire la vérité par peur de discriminer, voilà dans quoi nous sommes empêtrés depuis des décennies. À ce jeu, on a pourri l’école, imposant ce nivellement par le bas qui nous vaut, aujourd’hui, la queue de peloton dans les classements internationaux.

    8.jpgÀ ce jeu, aussi, on a laissé les prisons devenir des machines à produire des terroristes. En cause, le refus des qui donneraient à penser que certaines populations y sont surreprésentées.

    C’est également ce qu’on découvre en lisant les extraits d’un rapport de l’Inspection générale de la qui s’est intéressée aux foyers et centres éducatifs fermés. Question qui concerne donc les mineurs et sur laquelle s’est penché Le Figaro. Ce rapport, clôturé en janvier dernier, n’a été transmis aux juridictions que le 21 juin.

    Avant d’entrer dans le détail des faits alarmants qu’il relate, une évidence s’impose au lecteur : qu’il s’agisse des mineurs placés ou des personnels d’encadrement, particulièrement les éducateurs, tous ou presque sont encouragés à la pratique de la religion musulmane. Que ces établissements « soient administrés par des structures publiques ou par le maillage associatif », le bilan est « catastrophique », nous dit-on, et ce qui se déroule là en totale contradiction avec le principe républicain de censé s’y appliquer.

    Au terme « des dizaines d’auditions menées auprès des directrices et des directeurs interrégionaux de la PJJ, des référents et citoyenneté, des présidents d’association ou de centres éducatifs fermés », il apparaît ainsi que la question des repas et des rituels religieux a souvent été « réglée » : c’est halal pour tout . En contradiction avec la loi, « des repas confessionnels sont proposés aux mineurs sans autorisation ni demande explicite et écrite des parents ». Plus grave encore : après avoir rédigé un « protocole  » en s’octroyant souvent un rôle de « conseiller spirituel », des éducateurs « réveillent les jeunes pour le jeûne pendant la période de ramadan et rompent le jeûne avec les mineurs », dénonce le rapport.

    À cela s’ajoutent des faits comme le refus d’aller à la piscine « par peur que de l’eau ne rentre par la bouche en période de ramadan », les prières pendant les heures de travail, le refus de serrer la main des collègues femmes ou encore le fait de « parler en au repas avec les jeunes en présence d’autres jeunes et d’autres collègues ».

    À qui la faute ? À l’administration judiciaire qui, pendant longtemps, « a recruté ou laissé recruter des personnels non formés issus de quartiers et qu’il était recommandé de trouver des “accommodements” quand ces derniers demandaient que l’institution s’adapte à leurs particularismes culturels ou religieux ». Du bout des lèvres, les directeurs d’établissement demandent aujourd’hui que l’administration « soit plus exigeante en s’assurant au moment du recrutement que les candidats ne contestent pas les valeurs de la  », dit le rapport.

    C’est un minimum quand on apprend « qu’il n’est pas inhabituel que des candidats présentant des casiers judiciaires chargés ou signalés pour des suspicions de radicalisation violente se présentent aux concours ou pour occuper des emplois de professionnels contractuels auprès des mineurs ».

    Qu’en est-il, alors, des sanctions ? Il n’y en a pas. Plus d’un quart des responsables interrogés ne veulent pas « dégrader leur relation avec leurs agents ». Surtout, ils redoutent « d’être poursuivis pour discrimination par les professionnels mis en cause » (sic) !

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur TV Libertés, Marie Marvingt, une aviatrice française d'exception - La Petite Histoire.


    Au cours de sa vie, elle a à peu près tout fait, et tout réussi. Née en 1875, Marie Marvingt va connaître une vie longue et bien remplie, riche d'aventures, de records et de dangers. Pionnière de l'aviation, elle est aussi une sportive hors-norme : ski, marche, natation, alpinisme, tir, cyclisme... À une époque où les femmes ne sont pas encore légion dans ces domaines, celle que l'on surnomme « la fiancée du danger » va marquer l'histoire, notamment à bord de son avion où elle réalise de nombreux records. Elle s'engagera aussi incognito dans les tranchées de la Grande Guerre, et participera à la seconde dans l'aviation sanitaire, un domaine où elle apportera beaucoup. Une vie exceptionnelle sur laquelle nous allons donc revenir, en tentant bien-sûr de suivre le rythme...

  • Heureuse faute : l’orthographe, une passion française, par Marie-Hélène Verdier.

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    Felix culpa !

    « Une faute d’accent, somme toute modeste », écrit Gabrielle Périer, dans un article de Causeur du 16 septembre, pour qualifier la coquille, en première page, dans le livre de Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot. Que nenni ! dirait l’intéressé lui-même. 

    3.pngPécher n’est pas pêcher. Un pêcher n’est pas un péché. Felix culpa, bien plutôt ! qui attire notre attention sur un problème majeur, en France : l’importance capitale de notre orthographe ! Rôle si considérable qu’il devient, aux mains des défenseurs de notre héritage, latin, une arme de guerre ! Après le coup dans le dos du CSA, la flèche de Parthe. Alors, tant qu’à faire, messieurs les journalistes, vous prendrez bien un petit coup d’étymologie ?

    Le mot pécher vient du latin peccare, que l’on retrouve dans le latin ecclésiastique peccamineux. Le verbe pêcher vient du latin piscari, prendre des poissons. Quant au mot pêcher, arbre venu de Perse, il vient du latin persicus. Or, qu’observe le linguiste, dans l’orthographe de ces mots ? Une loi phonétique banale : l’amuïssement du s. Dans le verbe « pêcher », comme dans le mot « pêcher », le s, muet, donne le circonflexe. Ce qui n’est pas le cas de « pécher ». Conclusion ? La flèche de Parthe mettrait plutôt l’accent non sur la faute d’orthographe mais sur un héritage étymologique, latin, auquel nos progressistes, en général, sont peu sensibles voire hostiles ! Comme quoi, in cauda venenum.

    On sait que la thématique de Zemmour, avec ses thèmes récurrents, est l’héritage gréco-romain de la civilisation française. Avec le péché originel de son livre, ses détracteurs jubilent : c’est l’arroseur arrosé ! Il est cocasse de les voir dénoncer « une faute » d’orthographe ! Depuis 1990, en effet, une idéologie du balai s’est mise en place pour normaliser l’orthographe. Véritable redressement idéologique qui vient d’une née dans un Canada multiculturaliste, fluid gender, ainsi qu’en Belgique. et wokisme – au choix -, cette normalisation qui favoriserait une langue du Tout-Monde, à l’orthographe simplifiée, commerciale, obéit à l’injonction « Du passé faisons table rase ». Ainsi, on ne met plus les accents ni aigus ni graves, le flexe est vu comme « discriminant » dans le cas où son origine latine trop visible enseigne « les familles » de mots, et on continue à écrire, sans broncher, « la procureure » et « la rapporteure » de la loi.

    L’an prochain, la France prend la tête pour six mois de la l’Union européenne. Emmanuel Macron, grand mécène, inaugurera – dans une mise en scène avantageuse, n’en doutons pas – le château de Villers-Cotterêts sous le nom de « Cité internationale de la langue française ». Titre inquiétant ! Quel candidat prendra, à bras-le-corps, la cause de notre langue, à l’école, ainsi que de la francophonie, loin de l’anglais, « langue commune » et des fantasmes dangereux d’une langue internationale du Tout-Monde ?

    Quant à la faute de Zemmour : à tout péché, miséricorde. La preuve ? La vente de La France n’a pas dit son dernier mot est exponentielle. Quant à l’auteur et présumé candidat, il n’aurait pas été, selon Roselyne Bachelot, censuré ni privé d’antenne par le CSA. Qui habet aures, audiat.

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Aux Mercredis de la NAR : #90 - Marie-Pierre Frondziak & Denis Collin pour leur livre ”La force de Morale”.


    Les questions réputées “sociétales” déconcertent de nombreux citoyens car elles débordent le domaine du Politique. Or les réponses ne peuvent dépendre de la foi religieuse puisque l’Etat obéit au principe de laïcité, puisque les citoyens professent des formes différentes de religion ou d’irreligion. Pourtant, le Parlement vote des lois sur le mariage, sur la PMA, et se prononcera demain sur la GPA et l’euthanasie et ne pouvons rester neutres sur des lois qui touchent à notre civilisation.

    Dès lors, est-il possible de définir une morale commune ? Tous deux professeurs de philosophie, Denis Collin et Marie-Pierre Frondziak répondent par l’affirmative au fil d’une réflexion sur les grandes philosophies morales et sur les apports de la psychanalyse qu’ils présentent dans La force de la morale et dont ils ont bien voulu débattre avec nous.

    La NAR sur le net :

    FB : https://urlz.fr/9p5M

    Twitter : https://twitter.com/NARoyaliste

    Site : http://nouvelle-action-royaliste.fr

  • Sur la page FB de nos amis du Courrier Royal : honneur à la Reine Marie-Antoinette.

    Il y a 228 ans, la Reine Marie-Antoinette était lâchement exécutée après un procès expéditif à charge, laissant deux jeunes orphelins, emprisonnés dans les geôles de la République.

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Yves-Marie Adeline : Macron, un président aussi puissant qu’un roi ?

     

    Par Yves-Marie Adeline 

    2293089609.14.jpgDès hier dans Boulevard Voltaire, Yves-Marie Adeline a réagi au discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès. Il le fait en rappelant qu'il ne serait possible de « redonner force à notre vieil État français » qu'« qu’avec une dynastie au sommet de l’État » Nous ne disons rien d'autre. C'est pourquoi nous lui laissons ici la parole.  LFAR

     

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    Il paraît qu’à l’ombre des grands chênes ne poussent que de petits glands.

    Dans son souci de redonner force à notre vieil État français, De Gaulle avait imaginé un président aussi puissant qu’un roi, mais qui laisserait le soin quotidien des affaires à un Premier ministre, dont la fonction elle-même évoque la Monarchie : il n’y a pas de Premier ministre dans une République normale. Ainsi le Président sous la Ve République donne-t-il les grandes orientations, tandis que le Premier ministre a la charge de gouverner le pays en tenant compte des orientations présidentielles.

    En procédant à une sorte de mariage entre la Monarchie et la République, De Gaulle a enfin guéri l’État français de la faiblesse dont il souffrait depuis la chute de Napoléon III. Mais à vrai dire, le projet gaullien ne pouvait durer qu’avec une dynastie au sommet de l’État, à défaut de quoi le chef de l’État redeviendrait après lui un simple chef de parti politique qui a gagné une élection. Finalement, c’est l’esprit républicain qui l’a emporté, et l’on voit désormais s’estomper la figure résiduelle du premier ministre, tant il est vrai qu’aujourd’hui à Versailles, le Président Macron n’a guère prononcé qu’un discours de politique générale. Il vient d’ailleurs de proposer aux parlementaires de pérenniser cette pratique qui relève du gouvernement, pas d’un chef d’État.

    Il est bien dommage que les peuples se désintéressent des questions touchant aux institutions, car c’est bien là qu’ils y découvriraient l’origine d’une bonne partie de leurs maux.  

    Ecrivain 

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les appartements privés de la Reine Marie-Antoinette.

    Au château de Versailles, la reine disposait derrière son Grand Appartement, de petites pièces réservées à son usage privé et au service de ses femmes de chambre. Marie Leszczynska s’y retirait pour lire, peindre, méditer ou recevoir ses visites les plus intimes. 

    Ornées avec le plus grand soin, ces pièces subirent de nombreuses modifications durant tout le XVIIIe siècle, en fonction de l’évolution du goût des souveraines et de leurs besoins. Malgré tout, ces espaces, qui s’organisent autour de deux petites cours intérieures, n’étaient pas extensibles. Marie‑Antoinette étendit son domaine en faisant aménager de nouvelles pièces à l’étage supérieur (comme un salon de billard)  et alla jusqu’à se constituer un véritable petit appartement d’été au rez-de-chaussée, donnant sur la cour de Marbre, comportant chambre, bibliothèque et salle de bain.

    Le Cabinet doré

    Créée pour Marie Leszczynska en 1735, cette pièce a été modifiée à plusieurs reprises par Marie-Antoinette. Son aspect actuel date de la dernière transformation (1784) que Richard Mique effectua pour la souveraine. Supprimant la soierie qui tendait jusqu’ici la pièce, Mique propose une décoration plus moderne de boiseries réalisées par les frères Rousseau et traitées dans le style antique mis à la mode, entre autres, par la récente découverte des vestiges de Pompéi et d’Herculanum.

    La plupart des meubles et objets d’art qui s’y trouvent aujourd’hui ont appartenu à la souveraine : la commode, une des plus belles créations de Riesener, livrée pour sa chambre à Marly ; les vases de Sèvres « à la chinoise », qui la surmontent, provenant de son appartement de Saint-Cloud.

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    Le cabinet de la Méridienne

    La forme particulière de ce boudoir, avec ses pans coupés, permettait au service de la Reine de passer de la grande chambre vers les autres cabinets sans déranger la souveraine qui, à la mi-journée, venait s’y reposer, d’où son nom de Méridienne. C’est en 1781, après que Marie-Antoinette eut enfin donné naissance à un héritier, que la pièce reçut son décor de boiseries définitif dont les motifs, sculptés par les frères Rousseau, ont aussi été prolongés en bronze par Gouthière pour être appliqués sur les portes vitrées. Le vocabulaire allégorique utilisé célèbre le jeune prince (le Dauphin), le couple royal (l’aigle de Jupiter symbolisant le roi et le paon de Junon, la reine) et l’amour conjugal (guirlandes de roses, arc et flèches).

    Une première phase de restauration architecturale du Cabinet de la Méridienne a eu lieu de 2013 à 2015, grâce au soutien de la Société des Amis de Versailles.

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    La bibliothèque

    Marie-Antoinette eut une bibliothèque importante qui fut transférée à Paris à la Révolution et se trouve aujourd’hui en grande partie conservée à la Bibliothèque nationale de France. Cette pièce fut aménagée pour la reine entre 1779 et 1781 par son architecte Richard Mique. De hautes armoires vitrées règnent tout autour ; à l’intérieur de celles-ci, un système de crémaillères ingénieux permet un réglage aisé de la hauteur des étagères.

    L’accroissement des collections de Marie-Antoinette nécessita rapidement l’aménagement d’un supplément de bibliothèque qui fut installé en 1783 dans la pièce adjacente. La Reine possédait également une bibliothèque à Trianon, dont les livres sont aujourd’hui en majorité conservés à la Bibliothèque municipale de Versailles.

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    Le cabinet du Billard

    Au second étage, la reine disposait d’autres cabinets. L’un d’eux, dont les soieries ont été restituées et les canapés livrés par Jacob replacés, servait de salle de billard. Les autres pièces, au décor très sobre, abritent aujourd’hui une partie des collections du musée relatives à Marie-Antoinette.

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    Ces espaces ne sont pas accessibles en visite libre, seul les visites guidées permettent de découvrir ces lieux intimes de la Reine. Pour connaitre les dates et réserver votre visite guidée, rendez-vous sur la page du site du château dédiée à ces visites : ici

    Photos : Le château de Versailles & Les carnets de Versailles

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur TV Libertés, les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Frédéric Poisson – 5ème partie.


    Cinquième et dernier opus des "Conversations" de Paul-Marie Coûteaux avec Jean-Frédéric Poisson. L’homme se livre peu, et rares sont ceux qui connaissent sa vie – une vie qui fut pourtant faite de rebondissements étonnants. Paul-Marie Coûteaux est allé à la rencontre de cet homme réservé et, tout simplement, lui a demandé de raconter son parcours. Le Président de Via / La Voie du Peuple pouvait choisir librement le cadre. Il refusa que les caméras pénètrent dans son domicile, mais elles l’ont cependant suivi à Rambouillet, où il est un peu chez lui… Voici, présenté ici en cinq épisodes, un candidat à l’élection présidentielle que l’on n’attendait pas – ou que, peut-être, sans le savoir, on attendait…

  • 30 km/h dans Paris : on croyait que c’était pour lutter contre la pollution. Erreur !, par Marie Delarue.

    Dans les mesures décidées en haut lieu pour notre bien, il convient de distinguer la mesure de l’emballage. Il y a, en effet, ce qu’on nous vend et, plus important encore, la manière dont on nous le vend et ce pourquoi on nous le vend.

    7.jpgTenez, prenez le passe sanitaire, par exemple : un Ausweis habillé d’une vertu qu’il n’a pas (nous protéger de la maladie) ; en réalité, un flicage pour nous contraindre au vaccin. La limitation de circulation à 30 km/h dans les rues de Paris, entrée en vigueur ce lundi, c’est un peu la même chose. Vendue comme le remède miracle à la pollution de l’air, c’est, en réalité, un moyen supplémentaire de « pourrir la vie des automobilistes », tout comme l’instauration du est le moyen de « faire une vie de merde » aux récalcitrants.

    Et ça marche, évidemment : un sondage IFOP pour Mister Turbo annonce que la limitation à 30 km/h est « saluée par 61 % d’habitants de la capitale ». Quant au sondage Elabe pour BFM TV publié la semaine passée, il donnait 64 % des personnes interrogées favorables au dans les bars et les restaurants, 72 % dans les lieux de loisirs et de culture, et 77 % dans les transports longue distance, les gares et aéroports. Il faut donc se rendre à l’évidence : dans ce pays, on passe son temps à dénoncer les dictatures de l’étranger mais on aime bien marcher au pas à coups de sifflet et contrôler le voisin.

    Donc, 30 km/h. En fait, atteindre cette vitesse est un vœu pieux pour les automobilistes parisiens dont la vitesse moyenne de déplacement, en journée, était, en 2019, de 11,9 km/h (chiffres de l’Observatoire des déplacements à Paris). Le crétin de base, dont je suis, se dit que l’air devrait alors être pur comme une âme enfantine. Hélas non, et c’est, cette fois, une étude du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) qui est venue jeter un pavé dans la mare verte. Celle-ci révèle, en effet, qu’« un véhicule thermique pollue plus à 30 km/h qu’à 50 km/h », notamment parce que les moteurs sont optimisés pour rouler entre 50 et 70 km/h.

    Aaaarrrghhh ! Damned ! Voilà l’information répercutée sur les réseaux, les gros titres dans la presse. La supercherie s’étale à la une… Oui, mais non. L’étude est « mal interprétée », « c’est plus compliqué que cela », rétropédale le CEREMA. C’est l’ingénieur expert au service Transport et Mobilité de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui confesse, à 20 Minutes, les intentions cachées : « La diminution de la vitesse autorisée permet un meilleur partage de l’espace public et favorise la pratique de la marche et du vélo plutôt que l’utilisation de la voiture. »

    L’association Respire est, elle aussi, d’accord et s’explique dans un communiqué : « L’enjeu des 30 km/h ne se situe pas sur la qualité de l’air » […] « En dessous du régime optimisé, plus le véhicule roule lentement, plus il émet de pollution. […] Mais en zone urbaine dense, devant les écoles ou les maisons, les enjeux de sont majeurs. De même que les nuisances sonores et les enjeux d’apaisement de la vie quotidienne. Et donc, nous sommes POUR. »

    Ce monsieur ne doit pas marcher dans Paris, sinon, il saurait que le danger vient bien moins des voitures que de la circulation totalement anarchique des vélos, trottinettes et autres monoroues !

    Bref, David Belliard, l’adjoint (EELV) de la mairie de Paris chargé des déplacements, se sent pousser des ailes. Il a ainsi dévoilé, sur Europe 1, le prochain coup à venir : limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h maximum au lieu des 70 km/h actuellement autorisés.

    C’est mesquin. Petit bras, même. Il faut carrément supprimer les moteurs, ne laisser que des pédalos carrossés comme autrefois les voitures à pédales des petits enfants… Et même qu’on ouvrirait la porte avec son passe sanitaire…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/