UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

    Aujourd'hui : 4. Evolution

     

    Je regrette de ne plus savoir dans quel journal j'ai lu par hasard l'autre jour (comme on lit en chemin de fer) une chronique scientifique où se trouvait une remarque excellente. L'auteur (je regrette aussi d'avoir oublié son nom) y parlait de certains champignons que les transformistes regardent comme étant à l'origine de toutes les plantes. Alors, demandait-il, pourquoi ont-ils subsisté ? Pourquoi restent-ils tels qu'ils étaient au principe de toute botanique ? Pourquoi n'ont-ils pas évolué ?

    Evidemment. Si nous descendons du singe, on ne comprend pas pourquoi il y a encore des singes. Ou bien c'est qu'il y avait dès la genèse des singes-singes et des singes qui n'étaient pas singes. Si l'homme est un singe supérieur, il y a autant de raisons pour que le singe soit un homme dégénéré. 

    Qui nous assure d'ailleurs qu'au lieu de venir du protoplasma primitif nous n'allons pas à la cellule finale, que la marche n'est pas du simple au composé mais du composé au simple ? La paléontologie nous fait connaître des fossiles bien plus compliqués que les animaux qui existent aujourd'hui. Survivance des plus aptes ? Alors le plus apte serait peut-être l'infiniment petit. Nous retournerions à l'atome. 

    Lectures (Fayard, pages 109/110).

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Ce 17 Août, notre 45ème Grand Texte : ”Le départ”, de Balzac...

    Le 16 août 1830, Balzac est à Cherbourg pour apercevoir et saluer le Roi, Charles X, qui quitte la France, pour toujours. Un peu plus d'un an après, il écrit un très court texte, Le départ, dans lequel il définit son royalisme.

    Dans un autre de ses textes peu connus, paru dans les Contes bruns, il écrit : "Le plus beau pouvoir connu… Tout arbitraire et tout justice; le vrai roi !…"

    Sa doctrine est loin d’être celle des grands théoriciens traditionalistes de l’époque comme Maistre, Bonald, Ballanche ou le premier Lamennais; loin aussi de ce que sera le royalisme que Maurras voudra logiquement démontrer, prouver...

    Balzac n’invoque pas comme les premiers les justifications morales, juridiques ou métaphysiques du principe de légitimité; ni, comme le second, le fameux "la raison le veut".

    Il met en quelque sorte tout cela au second plan, puisqu’il va jusqu’à identifier légitimisme et absolutisme. Mais, bien sûr, au sens vrai de ce mot, que reprend François Bluche dans son magistral Louis XIV, et qui forme d'ailleurs notre 36ème Grand Texte : 

    La "Monarchie absolue", c'est la monarchie parfaite, par François Bluche

    Le "système" de Balzac, son royalisme, la Royauté qu'il défend et le Roi qu'il respecte, c'est un système de défense de la société. 1830 rappelait brutalement 1789, et, qui sait, pouvait rapidement se transformer en 1793...

    (extrait) :

    "...Dans quelques mois, vous saurez que, même en méprisant les rois, nous devons mourir sur le seuil de leurs palais, en les protégeant, parce qu’un roi, c’est nous-mêmes; un roi, c’est la patrie incarnée; un roi héréditaire est le sceau de la propriété, le contrat vivant qui lie entre eux tous ceux qui possèdent contre ceux qui ne possèdent pas. Un roi est la clef de voûte sociale; un roi, vraiment roi, est la force, le principe, la pensée de l’Etat, et les rois sont des conditions essentielles à la vie de cette vieille Europe, qui ne peut maintenir sa suprématie sur le monde que par le luxe, les arts et la pensée. Tout cela ne vit, ne naît et ne prospère que sous un immense pouvoir.

    Un moment viendra que, secrètement ou publiquement, la moitié des Français regrettera le départ de ce vieillard, de cet enfant, et dira : "Si la révolution de 1830 était à faire, elle ne se ferait pas."...

    lfar fleur de lys.jpg

  • Un colloque maintenu malgré l'ultra-gauche ...

    Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale ouvre le colloque avec Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle, et Christian Franchet d'Espèrey, rédacteur-en-chef 

     

    2293089609.14.jpgNous retrouverons  dès demain la grande actualité, l'actualité politique. Nous aurons le temps d'en traiter. Nous revenons ce lundi sur notre colloque de ce dernier samedi à Marseille. 

    Colloque que la gauche et l'ultra-gauche radicale prétendaient interdire par la menace ou par la force dont ils sont des habitués, et le faire annuler. Ce qui ne s'est pas produit. 

    Nous retraçons plus loin ces circonstances assez particulières et mouvementées parce qu'elles disent  la situation de notre pays ; de notre société.  

    Ce ne sont pas seulement les organisateurs du colloque, mais aussi les participants, qui ont dû s'organiser - ils l'ont fait de grand coeur - pour faire face à une situation qui a quelque chose à voir avec ce qu'en France on a appelé la Terreur, car la chose et le mot ont été inventés par et dans notre pays autour de 1793. 

    Ce qu'a été ce brillant colloque heureusement maintenu, ce qu'est sa teneur, nous ne le dirons pas ici car une vidéo que nous mettrons en ligne assez vite et plus tard des actes seront bientôt disponibles.   

    Disons seulement que ce colloque a été studieux, érudit et brillant. Joyeux aussi, parce que maintenu. Et parce que les équipes de jeunes ont su le prolonger au moment des repas - de midi et du soir - en organisant avec talent et avec dévouement de somptueux buffets où la discussion et l'amitié furent à l'honneur.   

    De beaux moments d'unité maurrassienne dans toute sa profondeur. Il faut en remercier les organisateurs et  les intervenants*. 

    « J'ai mes livres, j'ai mes disciples, j'ai l'avenir devant moi » avait lancé Maurras à ses indignes accusateurs de Lyon...  

    * Hilaire de Crémiers, Christian Franchet d'Espèrey, Stéphane Blanchonnet, Jean-Philippe Chauvin, Jean-Baptiste Donnier, Bernard Pascaud, Gérard Leclerc et Jacques Trémolet de Villers.

  • Enseignement : Le « prédicat » ? Ce sera le désastre de la « lecture globale » appliqué à la grammaire

     

    Mur-bleu gds.jpg« Il faut en finir avec ce carnaval. », disait Maurras, en parlant de l'Ecole.

    Oui, il faut en finir avec les niaiseries, absurdités et ravages des pédagogistes à la Meirieu, qui fabriquent à la chaîne des petits français « dys » en tout : on a commencé par la dyslexie, maintenant on ne compte plus les enfants (puis, évidemment, les adultes...) atteint de dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie et autre dysgraphie. 

    Et tout cela pourquoi ? Parce que, en maternelle, au lieu de s'en tenir aux saines méthodes qui avaient très largement fait leurs preuves, les pédagogistes ont inventé des trucs abracadabrantesques, bien à eux, qui ont fait et font encore, et feront, des milliers, des dizaines de milliers de victimes. A vie...

    Or, non seulement, ces assassins de l'intelligence et des jeunes cerveaux n'en démordent pas, mais, pire, ils étendent leurs cingleries à d'autres domaines. Par exemple, les voilà maintenant qui s'en prennent au Complément d'objet direct, qu'ils remplacent par « le prédicat » !

    Confusion assurée pour les jeunes esprits, car, pour bien manier la notion de « prédicat » (le mot remonte à Aristote !), un enfant doit d'abord « être au clair » avec la construction et la compréhension d'une phrase correctement construite. Or, si l'on veut bien commencer les choses, c'est par le commencement qu'il faut... commencer ! : une phrase, c'est un sujet, un verbe et un complément. Sans oublier, bien sûr, l'indispensable point, qui marque comme la respiration de la pensée. Ces compléments, dit Jeanne Larghero (professeur de philosophie), nous apprennent « qui fait quoi, où, comment et à quelle heure. » Etudier la grammaire nous enseigne donc à bien construire nos phrases et nos propos, qui exprimeront ainsi notre pensée de la façon la plus fidèle possible.  

    Quand l'enfant aura bien assimilé tout cela, et si l'on y tient absolument (mais est-ce bien nécessaire ? N'y a-t-il pas d'autres priorités ?) on pourra alourdir son programme, déjà chargé, avec « le prédicat » et autres subtilités qu'on ne peut manier que lorsqu'on a d'abord acquis les bases fondamentales de l'expression.

    Aujourd'hui, avec nos pédagogistes destructeurs, on veut à tout prix faire du Secondaire dans le Primaire et du Supérieur dans le Secondaire ; ce qui aboutira, immanquablement, à devoir faire faire du Primaire... dans le Supérieur ! 

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (102)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : À la Chambre : le rire tonitruant et ravageur...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

     

    De "Maurras et notre temps", d'Henri Massis, Tome II, pages 42/43 :

    "Dans quel désarroi, lorsqu'il fut à la Chambre, le rire d'un Léon Daudet ne jetait-il pas un Aristide Briand !
    Quand Briand , par sa mélodie, croyait tenir l'Assemblée toute entière sous le charme, l'entraîner jusqu'aux nues, quand, engourdie sous la caresse, l'opposition - à droite comme à gauche - se sentait vaincue et expirait au pied de la tribune d'où s'élevait sa musique, quand tout et tous subissaient l'ensorcellement du vide, un rire, un rire d'une force d'éclat, d'une puissance surhumaine, faisait soudain retentir son tonnerre, comme une protestation du ciel courroucé par l'imposture et le mensonge !
    Tout était rompu, les têtes se relevaient, les échines se redressaient, les huissiers ne dormaient plus, les sténographes s'agitaient, les pupitres s'ouvraient, les conversations reprenaient leur train, le public se réjouissait dans les tribunes et, en haut, les journalistes pouffaient...
    Briand, lui, avait perdu pied; le dos courbé, l'oeil mauvais, il attendait en levant les épaules...
    La réplique d'un adversaire fait rebondir l'orateur, mais un rire ?
    Bien des vengeances futures ont là leur origine : un contradicteur de cette sorte n'était-il pas invincible ?

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (158)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Daudet dénonce Malvy à Maginot...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

     

    De "La pluie de sang", pages 153/154 :

    "...C'est le 25 juin que j'allai trouver Maginot au Ministère des Colonies et que je lui dis tout de go ce que je pensais de Malvy.
    Pourquoi Maginot ?
    Parce que son patriotisme m'était connu, parce qu'il était Lorrain et de tempérament "frontière", ancien combattant (et au premier rang) et que sa fermeté morale, si rare dans le personnel républicain, m'était attestée, dès cette époque, par des amis communs.
    Je vois toujours cette journée ensoleillée, le calme hôtel du ministère, l'antichambre, le salon où me reçut ce géant sympathique, aux yeux à la fois railleurs et froids, son étonnement, nullement joué, quand je commençais mon petit exposé.
    Cependant, à travers cet étonnement, perçait une certaine inquiétude, comme si, d'une façon encore très vague, certaines choses bizarres, qu'il avait pu constater de son poste d'observation, sans se les expliquer clairement, sortaient peu à peu de la pénombre.
    Le cas du ministre russe Stürmer, acheté par les Allemands, était alors dans tous les esprits.
    Je prononçai le nom de Stürmer, dont je me servais (à cause de la censure) pour parler de Malvy dans le journal.
    Maginot prenait des notes, assez ennuyé au fond du tour que prenait la causerie, et la suite a prouvé qu'il y avait de quoi, car tous les radicaux-socialistes lui en ont voulu, à l'époque, de m'avoir reçu.
    Mais, par la suite, les évènements ont fait que cette condescendance (inspirée par le patriotisme) n'a pas nui à son avancement politique.
    Il a, en personne, occupé la Ruhr, en 1923, et il est surprenant que son courage ne lui ait pas, en cette occurrence, coûté la vie.
    Il est mort récemment (1931), dans des circonstances bizarres, qui ont donné à penser, à Maurras et à bien d'autres, qu'il avait été assassiné..."

  • Quand les ”taxeurs” deviennent des ”matraqueurs” : le ”pauvre diable”, comme devant la calomnie, finit par ”tomber, terr

    taxes.jpg"Le changement, c'est maintenant" ! : après le million huit de Français qui paient l'impôt, alors qu'ils ne le payaient pas "avant", le gouvernement vient d'imposer l'uniformisation par le haut - et rétroactive - du taux de prélèvements sociaux, à 15,5%, pour certains produits d'épargne : Contrats d'assurance-vie multisupports (ceux dans lesquels on peut acheter des sicav), Plans épargne en actions (PEA) pour les retraits effectués après la cinquième année, Plans épargne logement (PEL) souscrits avant le 1er mars 2011 et âgés de moins de 10 ans.
    Cela doit, nous dit-on, rapporter 600 millions d'euros, dont 450 millions affectés à la Sécu.
    Peut-être.
    Il n'empêche que c'est un nouvel épisode de la folie fiscale qui s'est emparée de ce gouvernement, qui, tel un cheval fou, s'emballe dans son délire "taxeur"; et le "pauvre diable" de contribuable, qui subit les assauts de cette folie - comme le "pauvre diable" de Rossini celui de la calomnie - finit par "tomber, terrassé"; changeons juste deux fois le mot "calomnie" par le mot "taxe", dans le "grand air de la calomnie", de Rossini : ne devient-il pas parfaitement adapté au matraquage fiscal ahurissant qui, commencé depuis longtemps il est vrai, enfle et se déchaîne crescendo ? :
     
    C'est d'abord taxe légère,
    Un petit vent rasant la terre.
    Puis doucement,
    Vous voyez taxe
    Se dresser, s'enfler, s'enfler en grandissant...

    Le mal est fait, il chemine, il s'avance...
    C'est un prodige, en vérité.
    Mais enfin rien ne l'arrête,
    C'est la foudre, la tempête...
    Un crescendo public, un vacarme infernal...
    Elle s'élance, tourbillonne,
    Étend son vol, éclate et tonne...
    Et l'on voit le pauvre diable,
    Menacé comme un coupable,
    Sous cette arme redoutable

    Tomber, tomber terrassé !

  • Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée !

     

    2910916609.3.jpgQuelles que soient les objurgations morales, les prétentions éthiques, qui surabondent, il était prévisible que face à ce qui est bien une invasion migratoire massive de l'Europe, l'emploi de la force - donc de la force armée - finirait, un jour ou l'autre, par s'imposer.

    Bien entendu, on ne tirerait pas sur les migrants mais l'on chargerait les militaires et les marins de détruire les embarcations destinées à les transporter, de neutraliser les passeurs ; et même de se confronter aux associations de bonnes âmes qui n'ayant de charité que pour l'étranger quel qu'il soit et point du tout pour les populations européennes malheureuses de ne plus se sentir chez elles, d'y perdre leur identité, prêtent assistance à la transhumance migratoire et à ceux qui se sont organisés pour en faire un très lucratif commerce.

    Il devait donc arriver un jour où les choses seraient devenues si graves, si massives et si intenables que l'on devrait y mettre un terme par la force. Il est possible que ce jour soit arrivé. Ou très prêt d'être arrivé.

    C'est ce dont témoigne la réaction italienne en Méditerranée où c'est par la force que les marins italiens refoulent les embarcations des migrants quittant les côtes libyennes; par la force aussi qu'ils bloquent les navires des ONG qui sont en mer pour - en fait - sécuriser et favoriser les passages. Tel le sulfureux Aquarius français ou le l'allemand Juventa. Quant à lui, Médecins Sans Frontières n'est pas seulement en action  pour soigner des malades parmi des populations lointaines mais, en l'occurrence, par idéologie, pour prêter la main aux migrations africaines et orientales vers l'Europe.

    Seulement, l'Italie est à bout. Migrants et ONG sont désormais considérés et traités pour ce qu'ils sont. Des adversaires, des envahisseurs et leurs complices.

    Il y a tout lieu de penser que cette évolution de l'attitude des Européens face à cette invasion tendra graduellement à s'amplifier.

    L'Italie montre la voie parce qu'elle est en première ligne, qu'il y a plusieurs années maintenant qu'elle est saturée d'arrivées massives de migrants, et qu'elle n'en veut plus.

    Le dernier recours, en pareille extrémité, est toujours la force; la force armée. L'Italie s'est décidée à y recourir. Elle ne fait que montrer la voie à l'Europe et l'on ne peut que l'en féliciter.  

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgAprès des années d'errance et par-delà les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ...  revenons aux fondamentaux !

     

    Pour cela, MAGISTRO vous invite à lire : 

      Aude de KERROS   Essayiste, sculpteur, graveur   Voeux, un @book
    •  Gérard-François DUMONT   Géographe, Professeur d'université à la Sorbonne 
        2014, annus horribilis pour les chrétiens d’Orient 
        Les défis de l'Union européenne
      Vincent DESPORTES   Officier général   l’opération Chammal en Irak
     Chantal DELSOL   Membre de l'Institut  Prise de conscience
    •  Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire   Discours de Valls : après l'émotion, place à l'action
    •  Patrice MAYNIAL   Ancien Directeur général de la Gendarmerie nationale   La parole à libérer
    •  Jean-Luc BASLE   Economiste   La France suivra-t-elle l’exemple américain après le 11 septembre ? 
     

    •  Marc DUGOIS  Avocat   Les autres fanatiques 
    •  Henri de SAIN-BON   Essayiste     Quelles réflexions m’inspirent les évènements actuels  
    •  Jacques BICHOT  Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3  Pourquoi réforme-t-on à tort et à travers ?
     •  Michel MAFFESOLI   Professeur de sociologie à la Sorbonne    Rites piaculaires   
       
    Transmettez, faites suivre ...  

  • Sur TV Libertés, une approche rationnelle du marché est-elle possible ? - Politique & Eco n°302.


    Olivier Pichon reçoit Eric Doutrebente, président de la Financière Tiepolo.

    Epargne, marchés financiers, bitcoin, hausse des prix, quantitative easing, prix des emprunts bas, mais inflation des matières premières, comment s’y reconnaître et conduire une politique d’épargne sur le long terme dans cette agitation permanente de l’information financière et des marchés eux-mêmes ?

    La financière Tiepolo poursuit son chemin plutôt sereinement, au bénéfice des placements familiaux et des patrimoines des ménages, au travers de la tourmente financière de 2020. La question étant de savoir sous quels auspices se présente l’année en cours qui semble favorable aux marchés. Artifice lié au QE ou tendance lourde amenée à s’inscrire dans la durée ?

    L’émission y répond par l’étude précise des résultats des entreprises confortés par le long terme.

    Du côté des banques, trop d’aléas pour y investir, mais après avoir broyé du noir les investisseurs sont plutôt surpris des bons résultats dans d’autres domaines. Ce rebond plutôt inattendu semble encourageant. Certaines entreprises n’auront pas utilisé le PGE et vont donc le rendre à l’Etat. Une question : les Français se tourneraient-ils vers les marchés action ? Par défiance des obligations ? En attendant, le secrétaire d’Etat au trésor américain annonce la réduction de la politique d’assouplissement monétaire (QE).

    D’un autre côté, retour possible de l’inflation, et hausse du chômage, une perspective envisagée par W. Buffet.

    Que penser par ailleurs des problèmes de flux et de stock qui renchérissent les prix des matières premières ? Le cas le plus flagrant étant la "thrombose" du canal de Suez pendant une dizaine de jours. Se pose aussi le problème des composants électroniques.

    Le bitcoin et ses fluctuations est-il un actif porteur ? Non pour la financière Tiepolo.

    Globalement la Chine rebat les cartes plutôt à son profit. "La Chine continue d’avancer, il ne faut pas que les Européens s’endorment".

    Analyses de quelques valeurs du portefeuille de la Financière Tiepolo, le luxe, les PME mais aussi les grandes valeurs.

    En cette période de déclaration d’impôts, une moisson de conseils patrimoniaux.

    Conclusion : Pour simplifier la vie du client dans le maquis financier et fiscal, l’important étant de bien le connaître.

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Après une petite pause, Macron se remet à insulter les Français : nous serions un peuple de "66 millions de Procureurs" ! Erreur grossière : nous sommes simplement des citoyens critiques et mécontents, qui constatent le naufrage de ce qui fut - sous la Royauté - le plus beau Royaume du monde, après celui du Ciel (comme le disait le juriste hollandais Grotius);

    et qui aimeraient simplement - est-ce trop demander ? - voir leur pays réussir et avancer. Mais, pour cela, il lui faut retrouver le Régime qui était le sien, afin de redevenir "la flèche du progrès" (comme le disait Pierre Debray)...

    LFAR CHAINES BRISEES.jpg

     

    2. Le Pape a signé le Décret reconnaissant les vertus héroïques de #JéromeLejeune, désormais Vénérable. La prochaine étape, avec un miracle reconnu, sera la Béatification.

    1A.jpg

     

    3. La colère du Chef étoilé lyonnais Christian Têtedoie contre le gouvernement : "Je serais d'avis qu'on leur supprime à eux aussi 5 mois de salaire pendant une année. On va bien voir quelle tête ils vont faire !..."

    https://www.bfmtv.com/lyon/ils-nous-prennent-pour-des-guignols-la-colere-du-chef-lyonnais-christian-tetedoie-contre-le-gouvernement_AV-202101210146.html?fbclid=IwAR2YRXipWpETXHQY2S2LxdqE9pOQ8pmdBvK8YsJwY1qC99Fha__08jSQz_w

    1A.jpg

     

    4. Une association et une action à soutenir à fond :

    SOS CALVAIRES

    Stat Crux dum volvitur orbis, la Croix demeure tandis que le monde tourne…

    https://www.medias-presse.info/sos-calvaires-stat-crux-dum-volvitur-orbis-la-croix-demeure-tandis-que-le-monde-tourne/138927/

    1A.jpg

    5. Il est parfaitement ridicule que l'on soit obligé d'en arriver là, mais puisque nous vivons dans ce monde ridicule, om les bobos (aussi gauchos et souvent trotskos) font ou veulent faire la loi, eh, bien ! passons-en par là ! Chant du coq ou des cigales, effluves de crottin de cheval ou d'étable... le Parlement a adopté définitivement aujourd'hui, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi introduisant la notion de "patrimoine sensoriel" des campagnes dans le droit français #AFP...

    1A.jpg

    5 BIS : ...Mais en nous souvenant de ce que nous disait notre cher Gustave Thibon :

    thibon.jpg

     

    7. On terminera cette série d'aujourd'hui sur une note d'humour, avec notre chère "7ème Compagnie" : rire, c'est si bon !...

    1A.jpg

  • Sur le blog de Michel Onfray : penser le virus.

    Le plus notable dans la dernière intervention du Premier ministre flanqué de son ministre de la santé, d’une épidémiologiste et du croque-mort qui, pour ouvrir l’appétit du citoyen, chaque jour que le covid fait, donne le chiffre des décès quotidien au moment de l’apéritif, fut qu’elle a duré si longtemps! Plus de deux heures, un record français, et ce pour accoucher dans les forceps… de pas grand chose! Des broutilles, des détails, des bagatelles.

    Certes, je ne mésestime pas le fait que les personnes âgées confinées dans les hospices vont pouvoir, sous condition, revoir un peu leur famille. Ni que les modalités d’enterrement vont se trouver aménagées. Tout ce qui augmente l’humanité, ou, du moins, tout ce qui entame l’inhumanité de la situation, est à saluer. Je salue donc.


    Mais pourquoi diable ces deux ou trois informations ont-elles été noyées dans un flot de mots à faire craindre à la famille Castro de perdre le monopole du discours fleuve?

    Parce que, d’un point de vue rhétorique, le poison était concentré dans les premières secondes dont le reste, comme un excipient, fut ce qui a permis de faire passer le venin. De la même manière que le gras du suppositoire autorise l’avancée donc l’efficacité du principe pharmacologique, cette logorrhée visait à faire oublier l’essentiel – qui fut pourtant dit, c’est tout le talent de ce Premier ministre bien plus habile que son supérieur hiérarchique…


    Qu’est-ce que cet essentiel? Il a été formulé dans la première minute, dans les premières secondes même : «Notre vie à partir du 11 mai ne sera pas celle d’avant le confinement, pas avant longtemps». Dans cette séquence, il fallait surtout entendre pas avant longtemps. Autrement dit: le 11 mai est un enfumage, car c’est après que tout commence, du moins: ça continuera et pour un bout de temps. Cet à-venir appelle une multiplication du nombre de morts. 20.000 est hélas un début – les médecins médiatiques qui, en janvier, ont défendu la fiction d’une grippette devraient, au minimum, se confiner pour l’éternité dans leurs sous-sols...


    Le confinement est évidemment la meilleure solution; c’était même déjà la meilleure à l’époque où Emmanuel Macron moulinait le vent chinois en dépêchant notre armée pour aller chercher des expatriés français avant de les disperser partout en France; ou qu’il ne trouvait pas anormal d’autoriser l’arrivée d’une vingtaine d’avions chinois chaque jour; ou qu’il renvoyait en permission les militaires impliqués dans les rapatriements et non en quarantaine; ou qu’il estimait que les masques n’étaient pas nécessaires, pas plus que les dépistages massifs qui auraient permis de décréter des confinements ciblés - etc.


    Emmanuel Macron se cache derrière les scientifiques et, quand il confesse quelques ratés, c’est pour s’en dédouaner bien vite et faire savoir que la science planétaire (la fameuse science de Greta…) babille, qu’elle tâtonne, qu’elle avance de façon empirique – tout pourvu qu’il n’ait pas à faire un mea culpa personnel, le jeune homme en est totalement incapable. Son psychisme ne le lui permet pas. Jupiter est inaccessible à la résipiscence.
     

    Cette façon de se cacher derrière les scientifiques, comme un couard ou un pleutre, n’est pas digne d’un chef de l’Etat. Imagine-t-on qu’avant d’appuyer sur le bouton nucléaire français, après que l’alerte d’un missile du même type arrivant sur la France lui fut signalée, le président de la République estimerait urgent de créer un comité scientifique de blouses blanches spécialisées dans le nucléaire afin de décréter la nécessité de réunions dans le bunker de l’Elysée avant… de ne rien décider?
     

    Cette absence de stratégie présidentielle montre en pleine lumière, pour ceux qui l’ignoraient encore, que l’homme n’est pas taillé pour la fonction: c’est un bon ministre de l’Empire libéral et de l’Etat profond, un honnête sous-préfet de l’Etat maastrichtien, il se montre zélé , propre sur lui, mais aucunement l’homme qui tranche pour la pays parce qu’il ne sait pas qu’il a été investi de la souveraineté nationale et qu’il ignore plus encore qu’il est là pour protéger son peuple. Il a été promu pour abolir la France afin de faire avancer le projet d’Etat universel et de gouvernement planétaire.
     

    Il a beau pécher le gogo en affirmant, l’air grave, qu’on ne sait rien ou pas grand chose de cette épidémie et que c’est ce qui explique, justifie, légitime des atermoiements qu’il n’eut pas (c’est l’un des effets de la dialectique du «en même temps»!), on sait depuis longtemps sur toutes les épidémies, peste comprise, comment elles fonctionnent!
     

    Lui qui ne perd pas une occasion de nous faire savoir qu’il serait aussi un littéraire, y compris dans les colonnes hospitalières et généreuses de la Nouvelle Revue française sise ex-rue Sébastien-Bottin dans la prestigieuse maison d’édition Gallimard, il aurait pu, faisons simple, se souvenir de La Peste d’Albert Camus, qui a considérablement travaillé la documentation de son sujet pour écrire ce roman magnifique ou, plus recherché, citer Daniel Defoe, qui n’est pas que l’auteur de Robinson Crusoé, et à qui l’on doit également le Journal de l’année de la peste à Londres (1664-1665). Ceci suffisait pour savoir que l’épidémie de coronavirus obéit aux lois qui régissent toutes les épidémies contre lesquelles on ne dispose d’aucun traitement: elles surgissent, elles ravagent, puis elles disparaissent, bien que le principe actif subsiste dans le virus sous forme d’une espèce de sommeil dont il peut se trouver réveillé.


    J’ouvre une parenthèse en passant pour inviter les béats de l’écologie vue des villesà penser à nouveau frais leur théorie de la nature bonne et des hommes méchants! Cette vieille scie musicale rousseauiste et préromantique qui a repris de l’activité après la disparition des grands discours, gagnerait à être rangée au grenier. Quels délires on doit à ce plus français des penseurs suisses!
     

    Je n’ignore point qu’il y a débat pour savoir s’il faut ranger le virus dans la catégorie du vivant, ou pas. Je ne tergiverserai pas longtemps: le virus relève tellement du vivant qu’il s’en montre la formule la plus radicale. Il est programmé pour naître, être, vivre, se reproduire, et mourir, sinon muter c’est-à-dire s’assurer d’une immortalité certaine. Ce programme est celui de nous tous – métaphysique, gastronomie, érotisme, philosophie, religion, art, spiritualité, morale en moins, car voilà tout ce qui distingue, à des degrés divers, certains mammifères, véganes compris, des virus…


    La nature est un grand tout dont nous n’avons pas encore pénétré les mécanismes régulateurs. Faute de n’avoir pas assez lu ou médité le Bergson de l’élan vital et de l’énergie spirituelle, de l’évolution créatrice et de l’effectivité de l’intuition, nous ne savons pas penser hors hypothèses théologique non pas ce qui est mais ce qui fait ce qui est- ou ce qui fait que ce qui est est ainsi et pas autrement.


    Je prends un exemple.


    Le monde est un vaste enchevêtrement de copulations et de trépas. Quoi qu’on fasse, peu ou prou, toutes les coucheries de la planète, quelles que soient leurs durées, leurs degrés de raffinement, leur sauvagerie, leurs intensités, leur place sur une échelle du consentement, la nature et la qualité de leurs acteurs, l’âge des partenaires, pourvu qu’il s’agisse d’un homme et d’un femme opérant selon les modalités classiques, les couples produiront des enfants dont, grosso modo, une moitié de garçons et une moitié de filles…


    Dans un éjaculat, il y a deux cents millions de spermatozoïdes. Dans cette armée de prétendants, un seul pénètre l’ovule. Dès que l’élu a trouvé place dans l’ovocyte, un mécanisme le rend impénétrable pour les autres qui n’ont plus qu’à mourir. Le spermatozoïde et l’ovule font un oeuf dont mitose et méiose produiront à un moment donné un être sexué – mâle ou femelle. Or, toutes ces fornications cumulées de la planète, un fois l’addition faite, produisent autant de garçons que de filles! Les tatillons argueront d’un pour cent d’écart en faveur des femmes, ils auront raison: mais là aussi, là encore, c’est toujours un pour cent, jamais moins, jamais plus…


    A l’évidence, là où ils se trouvent, au fin fond primitif des bourses ou dans le salon velouté d’un utérus, les spermatozoïdes ne peuvent communiquer avec tout ceux de leurs semblables qui, sur la terre, entament une carrière vers la création d’un humain. C’est la jurisprudence du solipsisme de la semence. Pas question d’une entente préalable sur le principe d’un plan quinquennal qui, via le syndic du sperme ou le syndicat des gamètes, déciderait qu’il faut équilibrer la production annuelle entre les femelles et les mâles!


    Il existe, dans la nature, un principe homéostasique selon lequel de l’a priori désordre et du chaos naît a posteriori un ordre sans qu’on sache pour quelles raisons il s’agit plutôt de celui-ci que de celui-là. Pourquoi 51 % de femelles tout le temps et pas une année, une décennie, un siècle, un millénaire avec des variations du genre 70 % de femelles? Il faut un équilibre, mais qu’est-ce qui, dans la nature, veut cet équilibre? Comment s’établit-il? Pour quelles raisons? Selon quelles logiques?
     

    Si l’on ignore tout des causalités et des généalogies, on peut au moins en constater les effets: on ne sait pourquoi, mais c’est un fait constatable, mesurable, quantifiable – c’est ainsi.

     

    Revenons aux épidémies: elles ont également leurs logiques, mais on ignore souvent lesquelles. Pourquoi ce virus apparaît-il (le VIH par exemple) dans ces circonstances et dans ces occasions? Rien pendant des siècles, puis surgissement sans raison apparente alors que les hommes n’ont rien changé de leurs comportements! Quelle énigme, et pas seulement pour la science!

     

     

     

    Devant l’impossibilité de répondre, et parce qu’ils ont horreur du vide, les hommes ont trouvé la réponse quand aucune autre n’existe: Dieu l’a voulu! Il a voulu la peste pour punir les hommes de leur manque de foi, puis il a arrêté la pandémie parce que sa miséricorde est grande. Il se montre terriblement méchant d’abord afin de pouvoir démontrer ensuite qu’il est bon … C’est la conclusion de Defoe dans son Journal de l’année de la peste: «Le Poison fut retiré de l’aiguillon d’une manière étonnante et les Médecins eux-mêmes en furent surpris». Puis, la phrase suivante: «Au milieu de leur misère, et quand la condition de la Cité de Londres se trouvait si vraiment calamiteuse, il plut à Dieu de désarmer notre Ennemi par l’action immédiate de sa Main, pour ainsi dire.» J’ai lu ici ou là que quelques prêtres et quelques imans souscrivaient encore à cette lecture – sinon quelques évangélistes américains, une poignée d’intégristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet ou une noria de musulmans des banlieues…


    Cette logique moyenâgeuse a fonctionné pendant des siècles… elle fonctionne encore! Le même mécanisme s’est retrouvé activé lors de l’épidémie de sida. Le fait que la communauté homosexuelle ait d’abord été décimée a semblé une preuve pour les croyants que c’était un virus divin destiné à punir les hommes de leur sexualité dite contre-nature.


    Quelques écologistes intégristes font parti du lot des primitifs qui anthropologisent la nature. Ils estiment qu’elle se venge – c’était, on s’en souvient peu, la façon de penser de Michel Serres dans son Contrat naturel. Ce qui suppose qu’elle conserve la mémoire des offenses qui lui sont infligées et qu’en vertu d’une logique du ressentiment elle mette en place une stratégie de la punition qui prendrait la forme de catastrophes naturelles. La nature les déclencherait volontairement, sciemment, délibérément – tsunamis, éruptions volcaniques, tornades, ouragans, disparitions d’îles ou de falaises avec l’augmentation du niveau de la mer, incendies, épidémies donc. Or, conférer à la nature mémoire, souvenir, décision, volonté, ressentiment, désir de vengeance, voilà qui renvoie aux pensées magiques des premiers temps de l’humanité. Normalement, au moins depuis De la nature des choses de Lucrèce qui réduit le réel à des effets de réel et non à des fictions, autrement dit depuis deux millénaires, cette façon de penser ne devrait plus être possible… Hélas!
     

    Le virus n’a rien à voir avec un Dieu qui l’utiliserait pour donner des leçons de piété aux hommes; pas plus avec une nature romantique inventée par le Rousseau des Rêveries du promeneur solitaire ; ni même avec une nature susceptible de passer un contrat fictionné par Michel Serres. Dans tous ces cas de figure, il en va de pensées régressives.
     

    Le virus qui tue, voilà le prototype du vivant! Ce coronavirus est une machine vivante emblématique. Car, tout ce qui vit sur la planète ne vit qu’en tuant: chacun est le prédateur d’un autre et c’est à ce prix qu’il vit et survit. Pour parler le langage de Nietzsche, tout ceci s’effectue par-delà le bien et le mal. Quiconque me lit, sauf végane ou végétarien, a mangé dans la journée le cadavre d’un animal qu’un humain a tué pour lui… C’est au prix de la mort que la vie va!
     

    Le virus est un parasite opportuniste qui colonise une cible pour se reproduire, donc vivre. Quand il a colonisé, au-delà du bien et du mal, car ce peut être au prix de la mort, il a réalisé ce pour quoi, comme vous et moi, il est programmé: vivre, copuler, se reproduire et mourir, y compris avec l’humain qu’il a tué – le programme existentiel majeur chez la plupart, du virus à l’infectiologue, en passant par le philosophe, sans oublier le lecteur du philosophe…
     

    Les lois inconnues qui réalisent l’homéostasie lors de l’équilibre des sexes sont les mêmes qui déclenchent les épidémies et les arrêtent. Sauf médicaments efficaces, les hommes n’y peuvent pas grand-chose, sinon assister au carnage et, comités scientifiques et classe politique, faire les malins en disant qu’ils maîtrisent…
     

    C’est quand le virus a assez copulé, qu’il a fait son festin de sang et de morts pour vivre sa vie, qu’il a suffisamment parasité pour être, pour exister, qu’il s’arrête, repus. Goinfré, il entre dans un sommeil qui n’est pas la mort. Il attend l’heure de revenir.
     

    Le même message, dont on ne sait quels canaux il utilise, passe à tous ses semblables; les virus sommeillent, mais dans un état de veille particulier – comme les grains de blé déposés dans les coupes des tombeaux égyptiens qui, une fois remis en terre et arrosé, réactivent leurs principes de vie qui leur permettent, à eux aussi, d’être et de persévérer dans leur être – comme nous.

     

    Le coronavirus obéit donc aux logiques de ce que Nietzsche nomme la volonté de puissance: en aveugle, il veut exister, et ce dans la plus pure innocence de son devenir. Il colonise, il parasite, il infecte, il contamine – c’est sa façon d’être; il fait une orgie de vie, même s’il doit la payer de la mort d’humains qui n’en peuvent mais; il abîme, il endommage, il tue donc il vit, il vit donc il tue.
     

    Une fois la satiété survenue, sans qu’on sache quand il l’obtient, donc quand on l’obtient, le virus va s’arrêter de lui-même. Sur toute la planète, en même temps, comme obéissant à un même signe, il rentrera dans un sommeil que je dirai paradoxal – disons-le autrement: il ne dort que d’un oeil. Quand cela aura-t-il lieu? Edouard Philippe a répondu : «pas avant longtemps»… C’était tout ce qu’il avait à dire lors de cette dernière allocution, voilà pourquoi il a parlé plus de deux heures.
     

    La gestion politique de cette épidémie est simple: il est impossible de l’arrêter, de la stopper, car ça n’est pas, pour l’heure, dans le pouvoir des hommes. Qu’on cesse donc d’espérer en une solution miracle qui foudroierait le dragon dans les meilleurs délais – même si cette hypothèse n’est pas non plus nulle…
     

    Reste à ceux qui nous gouvernent cette solution cynique impossible à avouer: faute de pouvoir anéantir le mal, l’objectif du pouvoir consiste à en réguler les attaques et à bricoler dans l’incurable. Entre confinement encadré par la police et déconfinement géré par les entrepreneurs, il y a désormais p

  • Congrès des maires de France : enracinés contre nomades, le nouveau clivage français

     

    Par  

    « Tel est le nouveau clivage français : entre les enracinés et les nomades ». C'est la conclusion de cette remarquable tribune [Figarovox, 20.11] où tant d'idées sont nôtres, formulées, diffusées, défendues de longue date par notre école de pensée, depuis les maîtres de la contre-révolution jusqu'à l'Action française en son passé déjà lointain comme en son présent actif. On les retrouvera ou découvrira au fil de la lecture de cet article, écrit à l'occasion du centième congrès des maires de France.  Lafautearousseau  

     

    Quand 65% des Français se défient des institutions et de leurs responsables politiques nationaux, 67% apprécient leur maire.

    Alors que s'ouvre le centième Congrès des maires de France dans un climat de tension rarement atteint entre l'exécutif et les élus locaux, cette réalité en miroir mérite d'être méditée. Le rejet des partis, la dégringolade systématique dans l'opinion de tout président nouvellement élu, le dégoût des citoyens pour le spectacle politique quotidien, d'une part, mais aussi l'attachement des Français à leurs territoires et à la vie qu'ils y mènent (62% d'entre eux vivent et meurent dans leur département de naissance), l'ampleur de l'engagement associatif, les cellules communautaires de toutes natures (de producteurs, de consommateurs, de chômeurs, de parents d'élèves, etc.) qui s'essayent et qui s'ébauchent chaque jour un peu plus notamment grâce au numérique, tout cela dit une seule et même chose : en France, le dernier espace de confiance est local.

    Cela s'explique aisément lorsqu'on évalue le bilan du trop fameux « modèle français », qui se réduit dans les faits à une interminable extension du domaine de l'État: un État omnipotent, tentaculaire et dévorateur, qui se regarde comme seul défenseur légitime d'un « intérêt général » de moins en moins évident, qui étouffe, gendarme ou encadre toute expression politique ou sociale qui lui échappe. Ce modèle-là, dont de plus en plus de Français constatent l'inefficacité et le coût abyssal, est naturellement défendu par une classe politique formée pour le maintenir. Ce modèle-là pratique depuis quarante ans une « décentralisation insincère », selon la formule d'un ancien Premier ministre, et impose normes, réglementations et cadre d'action à des collectivités qui n'en peuvent mais - la communauté de communes étant le dernier de ces cauchemars bureaucratiques.

    A contrario, tout le monde peut éprouver encore le bon et le noble de la politique chez ces milliers d'élus locaux, « petits » plus souvent que « grands », qui ne comptent pas leurs heures pour le service de concitoyens qu'ils connaissent et qui les connaissent. Qu'on se souvienne des moyens, de l'imagination, de l'art du « bout de ficelle » que les communes ont souvent dû déployer, avec leur tissu associatif, pour appliquer la réforme des rythmes scolaires de 2013, tombée d'en-haut, sans vision, sans concertation, sans nul souci des conditions singulières de chaque territoire. Cela, c'est la politique dans « le monde de la vie », une politique à hauteur d'hommes.

    Il ne s'agit nullement ici de la défense corporatiste des élus locaux. Ils ont leurs associations et leurs représentants. Il y a bien sûr à l'échelon local des gabegies scandaleuses, des échecs retentissants, des tyranneaux ridicules. Mais face à une sphère publico-institutionnelle qui gêne plus qu'elle ne porte le maire comme l'agriculteur, l'électricien, le directeur de maison de retraite ou le médecin de campagne, face à un État qui se refuse à se réformer sérieusement, aujourd'hui guère plus qu'hier, les ressources et les solutions sont à chercher dans l'action concrète et modeste du cercle de confiance qu'est la commune et grâce aux délibérations de la démocratie du face-à-face.

    « Que l'autorité se borne à être juste, nous nous chargerons d'être heureux », écrivait Benjamin Constant. Que l'État se borne à accomplir les missions pour lesquelles il est irremplaçable, à commencer par ses missions régaliennes, les acteurs de terrain - non seulement les communes mais les associations, les entreprises, les familles, etc. - se chargeront de répondre à leurs besoins. Éducation, culture, aide sociale, logement, formation, développement économique, environnement et même intégration des immigrés ou sécurité : les champs sont nombreux où davantage d'autonomie, de liberté et de responsabilité pourront produire les effets bénéfiques que plus personne n'attend de la énième réforme d'un ministre qu'on n'écoute pas. Ces effets seront obtenus, au surplus, en développant et en renforçant un lien social, local, spontané, dont l'affaiblissement, voire la disparition, se fait déjà si péniblement sentir dans les territoires ruraux, les communes petites et moyennes et les villes des périphéries de ces monstres froids et inutiles que sont les métropoles. Car la solitude et l'isolement sont parmi les faits sociaux les plus prégnants en même temps que les plus tus de l'époque.

    Cette politique à hauteur d'hommes, cette démocratie du face-à-face, ces projets réussis parce que conçus au plus près du réel sont par nature enracinés. Les racines sont non seulement la mémoire vive de ce qui fut mais aussi ce qui attache et ce qui tient bon. Certains rêvent de s'en affranchir et d'en affranchir les Français: la mondialisation, le nomadisme, la technologisation des êtres et des choses sont leur nouvelle frontière. Les mêmes, jusqu'au plus haut sommet de l'État, conduisent aujourd'hui une politique platement jacobine, comptable et brutale à l'égard des territoires. Dans le débat sur l'inquiétude identitaire et l'« insécurité culturelle » qui sert de vaste toile de fond à la vie politique de notre pays, le combat pour les communes, et plus largement pour les libertés concrètes et enracinées, est celui de demain. Car tel est le nouveau clivage français : entre les enracinés et les nomades.  

    Jean-Thomas Lesueur est délégué général de l'Institut Thomas More.

  • Plus ça va mal, plus « IL » va bien…, par Christian Vanneste.

    Source : http://www.christianvanneste.fr/

    « Levez-vous vite, orages désirés ! » Cet appel romantique que Chateaubriand prête à René connaît aujourd’hui une relecture machiavélique avec Macron. Ce dernier, après avoir promis une véritable renaissance du pays, avait surtout essuyé les intempéries sociales que sa politique et plus encore son style avaient provoquées. Néanmoins, la météorologie médiatique lui demeurait favorable. Pour des raisons diverses, progressisme idéologique pour les uns, intérêts financiers pour d’autres reconnaissants envers celui qui avait favorisé les fortunes mobilières, soutien enfin à celui qui incarnait l’opposition au « nationalisme », les médias ont toujours soutenu l’homme dont ils avaient assuré l’élection.

    christian vanneste.jpgCette étonnante association de l’échec réel, absolu ou relatif, dans pratiquement tous les domaines avec une bienveillance d’une grande partie de la presse a entraîné une stratégie qui se déploie pleinement avec le nouveau gouvernement en profitant de la torpeur accrue de l’opposition au coeur d’un été « étouffant », comme dirait le ministre de l’intérieur. En fait, plus ça va mal, plus les occasions sont nombreuses de mettre en valeur l’action du pouvoir, la cavalcade de ses représentants et leur monopole sur « l’information ». Comment critiquer une réaction, une réponse à un événement qui témoigne de l’avalanche de drames, de l’addition de crises en train de submerger notre pays et le monde ? Plus les orages éclatent, plus le marchand de paratonnerres fait fortune, comme dans une chanson de Brassens. Autrement dit, on remplace les annonces positives sur un impossible bilan satisfaisant par une communication effrénée sur les menaces et les problèmes pour montrer à quel point le gouvernement et le Chef de l’Etat, Big Brother, veillent sur vous. Un policier de plus est victime de l’ensauvagement et le « premier flic de France » est sur place pour soutenir ses troupes. Une catastrophe frappe le Liban, et le « Président » est le premier à Beyrouth, avec des secouristes et de l’aide matérielle.

    Cette agitation privilégie éhontément la communication au détriment de l’action efficace. Le fond du tableau est constitué par l’épidémie. Quelle que soit la réalité du danger, c’est un merveilleux moyen de maintenir la peur, de multiplier les interdictions et les obligations, lesquelles vont surtout opérer sur les citoyens conformistes satisfaits de se plier à toutes les nouvelles règles auxquelles ils sont soumis et qui mêlent le désir égoïste de préserver sa santé au devoir de ne pas nuire aux autres. Une franche collaboration fleurit entre le berger et ses moutons. Evidemment, les loups ne sont pas concernés par la discipline collective. La délinquance, la violence augmentent, mais là encore faute d’une véritable répression épaulée par la justice, on se contente de multiplier les déclarations. Comment un pouvoir issu du socialisme et saupoudré de sarkozysme pourrait-il éviter le grand écart entre les discours, la posture et la réalité, l’imposture ? Certes Sarkozy avait du affronter la grande crise de 2008, mais le décalage entre le Kärcher et la loi pénitentiaire de 2009 dégoulinante de compassion pour les détenus et surtout préoccupée de diminuer leur nombre pour des raisons budgétaires, était une belle illustration de l’impuissance politique camouflée par de belles paroles. Quant au socialisme, depuis 1981, la destruction systématique des piliers de notre société et de notre civilisation, comme la famille, a été enrobée par la rhétorique progressiste. Macron tente de se refaire en deux ans, en prétendant se « réinventer ». L’accent rocailleux, très « terroir », du premier ministre est destiné à donner l’illusion de l’authenticité. Jamais cependant la supercherie n’a été aussi grosse. Alors que l’épidémie avait été minimisée et que cette imprévoyance avait provoqué des pénuries au moment où le virus sévissait, l’Etat joue les pompiers déterminés quand le feu est circonscrit. Alors que la violence quotidienne et le refus de l’autorité se répandent comme un autre virus, ce n’est pas une action cohérente et univoque de restauration de l’ordre qui prévaut, mais l’éventail des déclarations ciblés sur des publics différents et parfois opposés. Le ministre de la justice visite les prisons et se félicite de la diminution des prisonniers. Celui de l’intérieur visite les commissariats et fait l’éloge des policiers blessés ou tués par ceux qui devraient être incarcérés.

    Le clou du spectacle dont la mise en scène est impeccable, c’est le président sur son registre, à l’international, au secours du Liban, prenant son bain de foule parmi les Libanais en colère, exploit bien improbable en France. Pendant plus de trois ans, il a plutôt alimenté la guerre en Syrie en s’opposant à la reprise en main de l’ensemble du pays par son Etat souverain. Cette situation est en partie la cause de l’effondrement économique du Liban, notamment à cause du retrait saoudien à l’égard du Hezbollah et des moyens limités de l’Iran, appauvri par les sanctions américaines, qui soutient ce mouvement chiite. Et voici qu’à Beyrouth débarque le Sauveur, qui promet l’engagement d’un pays lui-même surchargé de dettes, et qui, surtout, s’immisce clairement dans la politique intérieure libanaise, en proposant un nouveau pacte interne. Certes, il y a la colère de la foule… Mais peut-on y voir l’expression d’un peuple ? Le Liban est un pays structurellement communautaire, car à l’abri du Mont Liban se sont réfugiées, fuyant les persécutions, les minorités maronite, melkite, arménienne, orthodoxe, druze, alaouite et chiite. Une partie importante de la population est cependant sunnite, et cette marqueterie compliquée sur laquelle repose le système politique confessionnel se double de rivalités partisanes, claniques et personnelles à l’intérieur des communautés, souvent liées à des accointances avec des puissances étrangères. La France est la mère du Liban qu’elle a créé autour de cette communauté maronite avec laquelle elle avait entretenu des relations privilégiées depuis les croisades, en fait. Qu’elle doive jouer un rôle primordial dans les secours apportés aux Libanais après la terrible explosion qui a dévasté Beyrouth, et tenir sa place dans la refondation de la politique libanaise est une évidence, mais on peut craindre que les propos intempestifs de M. Macron, destinés à le faire briller aux yeux des Français, soient inopérants auprès des dirigeants libanais et compris diversement par les communautés qui composent le pays. Les chrétiens ne sont plus majoritaires et sont divisés. L’Arabie saoudite et l’Iran sont en embuscade, d’autres pays aussi. Il y a loin de l’effet médiatique estival à la solution d’un problème aussi profondément ancré dans le pays. Pour l’instant, faisons en sorte que des aides soient apportées aux Libanais, par la France dans la mesure de ses moyens, et par les ONG françaises, notamment chrétiennes, qui depuis longtemps oeuvrent au Liban.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Au Musée du Louvre, deux folles, qui se croyaient peut-être drôles, peut-être intelligentes, mais qui n'étaient que des bécasses, "mécanisées" (comme disait Boutang) ont aspergé de soupe "la Joconde".

    L'action a été revendiquée par un collectif baptisé "riposte alimentaire", qui prétend lutter (?) pour promouvoir une "alimentation saine et durable". Et qui se prétend, bien entendu, "écologiste".

    Non, pas "écologiste" mais "escrologiste" !

    D'abord parce que cette accaparation du terme "écologiste" par un petit groupe de personnes est insupportable : l'amour, la défense, la protection de la Nature, des animaux, de la Création n'est pas l'apanage d'un  tout petit parti électoraliste...

    Ensuite parce que, si l'on considère l'ensemble des action menées par ces "escrologistes", on est bien forcé de constater que, bien souvent, leurs actions et leurs propositions abiment et défigurent cette Nature qu'ils prétendent préserver : leur soutien au cataclysmique éolien destructeur (éolien terrestre et "en mer", le pire...) en est le meilleur exemple, quand, parallèlement, ils ont tout fait pour détruire notre filière d'excellence nucléaire, qui  nous apportait indépendance, sécurité en alimentation énergétique propre, richesse et prépondérance mondiale en la matière...

    Alors, les folles, c'est bien beau de vous donner en spectacle, et de vous afficher ridiculement en train d'imposer vos sketches grotesques qui n'amusent que vous : mais, si vous vous imaginez que vous faites ainsi progresser la cause que vous prétendez servir, alors, là, il faut "consulter".

    Et sans attendre, car le mal est très profond, et votre état est très grave !

    VIDÉO - La Joconde aspergée de soupe par des militantes écologistes au  musée du Louvre à Paris - France Bleu
     

    1AZZZ.jpg

     

    "Mais qui commande ? se demandent de plus en plus de Français. Sur l’immigration, c’est le conseil constitutionnel qui dicte sa loi, sur l’agriculture c’est l’UE qui impose sa logique. Les cours de justice, les normes supérieures renvoient la politique à la seule communication...
    ...La puissance publique est impuissante. C'est à cette conclusion partagée par une majorité de Français que G. Attal va devoir répondre..."
     
    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :
     
    (extrait vidéo 3'39)
     

     

    1AZZZ.jpg

     

    1. De Philippe de Villiers, sur la révolte paysanne, et ses multiples causes (des causes "multifactorielles", comme on dit dans le jargon !) :

    (extrait vidéo 3'38)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1751675297101992434?s=20

    "En me rendant dans un supermarché du Tarn-et-Garonne situé à proximité d’un verger où les pommiers subventionnés par #Bruxelles avaient été arrachés sur son ordre, je m’attendais à trouver des fruits de la région. Mais sur les étals... que des pommes en provenance du Chili ! C'était en 1995 : nous marchions déjà sur la tête. Près de trente ans plus tard, les mêmes problématiques perdurent."

    L'émission complète (59'46) : ce ne sera pas faire injure à Philippe de Villiers que de dire l'excellente surprise que fut, pour toute la Rédaction, la découverte de Paul Mougenot, agriculteur dans l'Aisne et porte-parole de la Coordination rurale : ferme, sensé, poli et respectueux; remarquable, aussi bien sur la forme que sur le fond !

     

    2. La révolte des paysans n'a évidemment rien à voir avec les razzias des terroristes islamo-gauchistes, pilleurs de magasins (motos, alimentation, vêtements...) pour aller revendre leur butin ailleurs... D'accord avec Tugdual Denis :

    "Les Français ne supportaient pas les saccages des émeutes mais applaudissent les blocages des agriculteurs car ils sont la France qui se lève tôt, le substrat de notre identité. Les révélateurs d’une fracture française béante, et désormais purulente."

    (extrait vidéo 2'16)

    https://x.com/TugdualDenis/status/1751871209065648515?s=20

    Tugdual Denis on X: "Les Français ne supportaient pas les saccages des  émeutes mais applaudissent les blocages des agriculteurs car ils sont la  France qui se lève tôt, le substrat de notre
     

    3. Sur LCI, "prise de bec" entre Luc Ferry (qui a raison) et Darius Rochebin, à propos de Stéphane Séjourné, manifestement pas à sa place au Quay d'Orsay, où sa nomination est une grave erreur... :

    "A propos de #StephaneSéjourné... On ne met pas quelqu’un qui fait une faute de français ttes les 3 mns.. ni à la francophonie, ni à l’éducation nationale, ni au Quai d’Orsay!." 

    https://x.com/FilFrance/status/1751626229931741352?s=20

    Alba Ventura : le ministre Stéphane Séjourné épinglé pour ses fautes de  français - YouTube
     

    4. Paroles de paysans et d'hommes de la terre, sur les "marges", dans le domaine des ventes de produits alimentaires : rien ne vaut les  explications de ceux qui s'y connaissent, qui sont "au contact" et, surtout, parlent d'expérience... 

    "Leclerc, on lui vend le poulet 4/5 euros. Lui, il te le revend 8 ou 9 euros le kilo ! 30 à 40% de marge. Et après il te dit : « je nourris les français pas cher ». Non… Tu crèves l’agriculture !..." 

    (extrait vidéo 2'20)

    https://x.com/laurentbazin/status/1751642397979677149?s=20

    Manif des agriculteurs en Vendée. Plus de 400 personnes devant la  préfecture à La Roche-sur-Yon
     

    5. Certains aimeraient comprendre pourquoi les prix de l'électricité ont augmenté artificiellement... Voici pour eux (source : Le Figaro)

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/energie-pour-retrouver-une-electricite-bon-marche-il-faut-se-defaire-des-exigences-de-bruxelles-20230605

     

    6. (Dans Le FigaroDécès de Jean-Michel Quatrepoint, ultime hommage à un patriote de combat, par Joachim Le Floch-Imad... :

    https://www.lefigaro.fr/vox/deces-de-jean-michel-quatrepoint-ultime-hommage-a-un-patriote-de-combat-20240128

    1A.jpg

     

    7. La Suisse veut se protéger de l'éoliénicide, et donc interdire la construction d'éoliennes en forêts...(source : La Liberté) :

    https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/interdire-la-construction-d-eoliennes-en-foret/717505

    Paysage Libre Suisse ne veut pas d'éoliennes en forêt. L'association a lancé deux initiatives (illusatration). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
     
     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg