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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Déconfinement, Philippe Juvin: ”Si la France s’en sort aujourd’hui, c’est uniquement grâce aux Français, pas à l’État”.

    Source : https://www.atlantico.fr/

    Dans une interview donnée hier lors d’une visite dans une école primaire, Emmanuel Macron a déclaré que « nous avions réussi le confinement ». Il a ajouté que pour le déconfinement l’État devait « faire preuve de pragmatisme » et les Français de bon sens. Partagez vous ce point de vue ?

    Philippe Juvin : Par ces propos, le président joue son rôle de chef de l’État et je n’en suis pas étonné. En revanche, je ne partage pas son point de vue sur la question. Depuis le début de cette crise, l’État a montré son incapacité à préparer la lutte contre l’épidémie. Nous n’avions pas de stock stratégique, et l’État n’a pas montré sa capacité à mener la lutte contre le coronavirus. Les commandes de ce qui nous manquait et qui visiblement n’étaient pas en stock, n’ont pas été passées à temps. Le premier patient a été signalé fin janvier. Quand les premières commandes ont-elles été passées ? Si l’Etat avait été agile, il l’aurait été dans les jours qui suivent le début de la crise. Cela n’a pas été le cas. Ce qui a fait qu’un confinement indifférencié a été obligatoire, c’est que notre pays n’était pas préparé à la crise. Cette erreur ne doit pas être reproduite au moment du déconfinement. Si demain nous ne sommes pas capable de déconfiner massivement partout,  c’est que nous manquerons quelque part de masques, de tests ou de lits de réanimation. Je ne comprends pas qu’après deux mois de confinement, la question se pose encore. 

    Les seuls qui ont porté la lutte contre le virus, ce sont les Français. À tous les Français, on a demandé le lourd exercice de se confiner. Et il l’ont fait. Pourquoi leur a-t-on imposé ce confinement indifférencié? Parce que nous n’avions pas de masques, parce que nous n’avions pas de tests, parce que nous n’avions pas suffisamment de lits de réanimation. 

    Il serait faux de refaire l’histoire, comme Emmanuel Macron tente de le faire.

    La stratégie du gouvernement n’a-t-elle pas, à tort, trop infantilisé les Français ? 

    Malheureusement, il n’y a pas eu de stratégie de la part de l’État. Ni pour infantiliser les Français ni pour les responsabiliser. L’État navigue à vue, en improvisant en permanence. Ce sont les Français qui ont été extrêmement responsables. Si les Français n’avaient pas pris sur eux de se confiner, notre système de soin aurait explosé. Si la France s’en sort aujourd’hui, c’est uniquement grâce aux Français, pas à l’État. 

    Les sénateurs LR ont refusé de voter le plan de déconfinement proposé par le gouvernement.  En tant qu’élu LR, partagez vous cette position ?

    Je la comprends. Ce plan de déconfinement a été manifestement déposé sur le bureau des Assemblées et voté sans que les élus aient eu le temps de l’étudier. Cela a même été dénoncé par un certains nombres d’élus du parti présidentiel ! 

    De plus, ce plan présente de nombreuses contradictions et d’incertitudes, qui peuvent évidemment susciter l’insatisfaction des élus de l’opposition. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne souhaitent pas déconfiner.

    À vos yeux, les oppositions ont-elles réellement fait leur travail de contrôle de l’action de l’exécutif ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer ?

    Un des grands problèmes du confinement, c’est que nous avons facilement abandonné un certain nombre de libertés. Lorsque vous vous apercevez que les tribunaux n’ont pas le droit de fonctionner, que les chambres parlementaires ne peuvent être réunies, tout cela dans un état de droit, c’est tout de même ahurissant ! Il serait extraordinaire de reprocher aux oppositions de ne pas avoir tenu tribune alors que c’est bien l’impréparation du gouvernement qui a provoqué la situation où la tenue de ces tribunes n’était pas possible.

    Il faut réfléchir à une stratégie offensive qui permette de compléter la stratégie du déconfinement. Dans Le Figaro, j’ai expliqué par exemple qu’il faudrait s’armer d’une réserve stratégique de lit de réanimation. Il faudrait également préparer la France d’après. Cela passe par la prise de décision d’un certain nombre de mesures, comme celle d’une attitude positive à l’égard de ceux qui entreprennent afin qu’ils viennent s’installer dans notre pays. La question de la souveraineté industrielle n’est que la conséquence d’un pays devenu hostile à la libre et à la bonne entreprise.

    Où est-ce que les oppositions peuvent porter le fer afin de faire sauter les verrous qui ont empêché une gestion efficace de la crise sanitaire ?

    Les gens qui dirigent le pays devraient à l’avenir s’entourer de gens qui savent, plutôt que d’une administration qui prétend tout savoir.  L’hyperadministration française nous a conduit à être sous équipés, sous préparés face à cette crise. Au sein de  l’hôpital public par exemple, il y a autant de poste prévus pour le personnel administratif que pour les médecins ! Un symptôme qui ne trompe pas… et sur lequel il faudra travailler en premier au sortir de la crise. 

    Le confinement était indispensable au point de vue sanitaire. Il aurait pu être partiellement évité si nous avions été préparé. Aujourd’hui, nous savons qu’il va avoir un coût considérable, que nous allons payer très cher et très longtemps. C’est un bon exemple pour l’avenir de ce que nous ne devons plus faire. Comme dans une guerre, l’impréparation coûte plus cher que ce qui nous aurait permis de l’éviter. Nous avons payé une inconséquence. J’espère qu’à l’avenir, nous garderons à l’esprit que l’absence de réactivité de certains, l’inconséquence de quelques autres, parfois les mêmes, nous ont conduits à une faillite humaine. C’est une tragédie qui était en partie évitable si nous avions été plus prévoyants et mieux gérés. Puisse cela nous servir de leçon.

  • VGE … ou la première marche …, par Christian Vanneste.

    La disparition du troisième président de la Ve République est un événement à deux faces. La mort d’un homme qui a joué un rôle important dans l’histoire de notre pays, un homme dont la dignité personnelle et l’intégrité morale étaient à la hauteur de la fonction malgré les attaques d’une rare bassesse qui ont cherché à l’atteindre, un homme qui avait une famille et des amis dont il faut saluer aujourd’hui la douleur, cette mort mérite le plus grand respect.

    christian vanneste.jpgValery Giscard d’Estaing était un homme politique. Il est donc nécessaire de formuler un jugement sur le bilan de son action, et celui-ci ne peut être que sévère. Le troisième président est la première marche de la descente aux enfers de notre pays. Son mandat présente déjà tous les symptômes de la gouvernance suicidaire que subit la France depuis 1974.

    Avec une arrogance sans mesure, une fois élu, le nouveau président avait osé parler d’une ère nouvelle, proclamé le changement et le rajeunissement de la France. Qui ne comprenait alors que la page qu’il fallait tourner, celle du conservatisme et de la vieillesse, c’était celle du gaullisme ? Pour celui qui avait été ministre du Général, puis de Georges Pompidou, cette déclaration relevait à la fois de l’ingratitude et de la présomption. Le progrès faisait son entrée comme rengaine de la politique française : chacun des successeurs ira de son changement, et de son rajeunissement, même Mitterrand avec un toupet à la hauteur du personnage. Il y a quelque raison de penser que le mot “progrès” est dans notre pays le synonyme-écran de décadence. Le brillant ministre des finances, polytechnicien et énarque, et bien sûr inspecteur des finances, incarna à la perfection ces hauts fonctionnaires devenus politiciens de profession, bardés de diplômes et de certitudes, qui commettent avec la plus parfaite assurance les pires bourdes dans la gestion de notre pays. C’est ainsi que son “plan de stabilisation”, lancé en septembre 1963, contribua à dégrader le climat social du pays et à favoriser la montée de la gauche. De même, son emprunt de 1973, imité de celui d’Antoine Pinay, fut une ruine pour le Trésor français. Non seulement son taux d’intérêt, soit 7 %, dépassait tout entendement, mais l’emprunt vit sa valeur croître à cause de la dévaluation du franc et de la croissance du prix de l’or. Finalement, pour 6,5 milliards de francs empruntés pour quinze ans, l’État français dut rembourser plus de 90 milliards de francs ! Il faut malheureusement dater de sa présidence, le déficit chronique des finances publiques, et l’augmentation continue des prélèvements obligatoires ( de 33% à 39,5% du PIB ) évidemment aggravés par l’accession de la gauche au pouvoir qui, après lui, prétendit faire passer notre pays de l’ombre à la lumière.

    Faute en effet d’avoir répondu aux exigences économiques et sociales du pays, Giscard inaugura la mauvaise habitude de compenser dans le domaine sociétal. Il facilitera le divorce et dépénalisera l’avortement. La loi Veil sur l’avortement sera votée grâce aux députés de gauche, et lui fera perdre 300 000 à 400 000 voix qu’il ne retrouva jamais. C’est également de son septennat que date le regroupement familial pour les immigrés. Conscient du problème posé par l’immigration dans un contexte alarmant pour l’emploi, il limite alors l’immigration de travail, mais l’assouplit de manière absurde pour favoriser la vie de famille. Il tentera de revenir sur cette décision malheureuse qu’il disait encore récemment regretter. Mais le Conseil d’Etat consacrera le droit au regroupement familial, le . Par ailleurs, cette mesure s’inscrit parfaitement dans la doxa idéologique de l’Union Européenne dont Giscard fut le chantre jusqu’à la rédaction du projet de constitution que les Français rejetèrent. En somme, si l’on ajoute le regroupement familial à l’avortement, et qu’on couronne le tout par une Europe fédérale, on a la recette de la disparition de notre nation : merci Giscard !

    Il a été le premier de ces hommes politiques élus à droite et qui s’empressent de reconnaître la supériorité intellectuelle et morale de la gauche, en raison d’un surprenant complexe, et aussi le premier de ceux dont l’ambition trouve décidément la France trop étroite à leur goût. Le glissement de Chirac vers la gauche, et ses mandats émasculés, l’ouverture plus surprenante de Sarkozy à gauche, cette sorte de loi implicite du cliquet qui veut que la gauche annule les réformes “de droite”, mais la prétendue droite jamais celles de gauche sont dans l’esprit giscardien. La volonté de moderniser le pays, et celle de le noyer dans l’Europe sont plus que jamais présentes  avec l’inspecteur des finances qui occupe actuellement l’Elysée. Ce dernier ne manquera pas de lui rendre hommage dans l’espoir de fidéliser l’électorat louis-philippard qui est leur point de jonction. Giscard d’Estaing est le premier degré de la chute, de l’effacement encore limité de notre pays. Ses successeurs précipiteront le mouvement à partir de 1981.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • La France pratiquait l’assimilation, et en est à lutter contre le séparatisme !, par Christian Vanneste.

    Il en a parlé ! Il a désigné l’islamisme radical comme source d’un séparatisme radical qu’il faut combattre ! Alléluia ! Battez tambours, sonnez trompettes… Sauf qu’en faisant le bilan du discours, on se rend compte une fois de plus que les Français ont élu par inadvertance en 2017 un beau parleur qui a fait du théâtre mais a surtout la tête farcie par l’idéologie progressiste, celle de la gauche bon chic bon genre, dont le prétendu libéralisme se limite à supprimer l’ISF pour les valeurs mobilières et à favoriser l’effacement de la famille et les avancées destinées aux minorités « sexuelles ».

    christian vanneste.jpg« Notre » président est attentif aux mots, nous aussi : l’inflation des mots « république » et « républicain » dans ses propos contraste significativement avec l’absence du mot France, limité à quelques emplois toujours en référence à autre chose. La république est l’absolu, la France, le relatif. Quant à la Nation, rarement évoquée, elle-aussi, elle est appelée à se mobiliser pour la république ! Là encore la magie de l’abstraction juridique qui devrait faire d’un individu un citoyen au nom de valeurs universelles l’emporte sur la réalité charnelle d’une communauté humaine forgée par l’Histoire, et M. Macron s’imagine pouvoir l’opposer de façon efficace à la force, elle aussi charnelle, qui anime les communautés d’origine étrangère lorsque leur identité culturelle et religieuse est entièrement distincte de celle de notre communauté nationale ! L’autre mot chéri du président est « contrôle ». Bel aveu du faux libéral qui prétend multiplier la surveillance à l’intérieur parce qu’il n’a pas le courage et l’intelligence de surveiller les frontières ! Car l’autre absent du lexique macronien, c’est « immigration », réduit à des « pressions migratoires » que l’on constate et auxquelles on doit s’adapter en y cédant. N’importe qui doté d’un minimum de bon sens remonterait à la source du problème pour le résoudre en formulant le raisonnement suivant : l’islam est une religion qui ne sépare pas la politique de la foi, pratiquée majoritairement dans des pays peu démocratiques, et culturellement éloignés du nôtre, sauf parfois par la langue. Le lien à l’intérieur du groupe familial avec ses propres traditions, et à l’intérieur de l’Oumma de tous les musulmans, sera un obstacle majeur à l’assimilation « républicaine », la seule véritable intégration. C’est donc en limitant drastiquement l’immigration, par des quotas notamment, et l’accession à la nationalité, par la suppression du droit du sol, en favorisant les déchéances de nationalité et les expulsions, de clandestins et de délinquants, que l’on trouvera des solutions réalistes.

    Mais non ! C’est aux Français à subir les conséquences d’une politique migratoire irresponsable. D’abord, dans la logique d’une politique de surveillance qui passe d’une urgence à une autre pour limiter nos libertés, on va accroître les contraintes sur les familles, en imposant la scolarité à 3 ans et en interdisant l’éducation familiale, alors que le risque est limité essentiellement à cette religion dont le président dénonce justement le « séparatisme ». Là encore, le mot est malvenu. On peut parler de séparatisme corse après trois siècles d’intégration, non de séparatisme pour ceux qui, tard venus, ne se sont pas assimilés. Et notre cher président s’empresse de dire que nous sommes évidemment les grands responsables de cet échec à cause de notre passé colonial, sa marotte de repentance qui ignore superbement la souffrance des Français d’Algérie, Pieds-Noirs ou harkis, chassés d’un pays qui comme la plupart des Etats musulmans supporte mal l’égalité dans la diversité.

    Face aux cinq piliers de l’Islam, le discours présidentiel élève les cinq piliers de la république : la laïcité, le contrôle de la vie associative, l’école, l’islam des lumières, et la politique de la ville. Une formule d’Einstein les résume : « la folie, c’est agir de la même manière et s’attendre à un résultat différent ». D’abord, le renforcement des contrôles va-t-il modifier les comportements ? L’interdiction du voile intégral a eu moins d’efficacité que l’obligation du masque… Ensuite, nous allons former des imams… alors qu’il n’y a pas de clergé défini dans l’islam sunnite. Puis, nous allons renforcer l’enseignement de l’arabe et de la civilisation musulmane, en le contrôlant davantage, curieuse façon de favoriser l’intégration en contribuant à la fierté identitaire étrangère. Enfin, nous allons augmenter notre action dans le cadre de la politique de la ville. Bref, nous allons faire plus, parce que le génial conducteur de notre destin commun avait enfin compris que, dans de nombreux quartiers, un ordre mêlant le trafic de drogue au séparatisme religieux se substituait à celui légitime de l’Etat. Le poids d’une communauté, présentée par certains comme une richesse pour la France, sur l’ensemble de la société française, va s’alourdir davantage : faire plus, grâce aux impôts des Français, avec par exemple, la création d’un doublement étrange « Institut scientifique d’islamologie », au moment même où le Gouverneur de la Banque de France s’inquiète à juste titre de l’envolée de nos dépenses et notre dette ! Quand cette folie cessera-t-elle ?

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Zemmour a eu raison de le rappeler, lors de son débat avec Mélenchon :

    "Abandonner le nucléaire, c'est abandonner 200 000 emplois directs et une filière de 400 000 emplois. C'est un abandon de souveraineté..."

    https://twitter.com/ZemmourEric/status/1441686699181060096?s=20

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    https://www.lemondedelenergie.com/avenir-atome-france-nucleaire/2021/03/31/

    1. Le scandale du Salon du livre de Cabourg : il faisait peine à entendre, ce samedi soir, le pauvre maire de Cabourg, "divers droite" mais soutien de Macron, lorsqu'il essayait de justifier sa des-invitation à Zemmour. Plus il parlait, plus il s'emberlificotait dans une interminable justification qui ne justifiait absolument rien. On avait hâte qu'il s'arrête de parler et... qu'il disparaisse de devant les micros ! Il s'est soumis à la dictature du politiquement correct et à la fille de Mitterrand, point.

    https://www.valeursactuelles.com/societe/info-va-face-a-la-pression-de-certains-auteurs-le-maire-de-cabourg-annule-la-venue-deric-zemmour-a-son-salon-du-livre/

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    2. L'évolution triste de Sciences PO ? D'accord avec Céline Pina :

    Céline Pina
    "Avant Sciences Po était une école, aujourd’hui elle promeut des doctrinaires qui décernent des brevets de pureté. On n’est plus dans l’histoire mais dans l’idéologie, plus dans l’enseignement mais dans la rééducation. Toujours triste de voir sombrer la connaissance dans le dogme."

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    3. Et puisque nous sommes avec Céline Pina, restons quelques instants avec elle et relisons son article du 9 septembre dernier dans Figaro Vox, à propos du procès de Salah Abdeslam et du terrorisme islamique, non nommé (à la différence du Procès de Nuremberg, où le nazisme fut jugé és-qualité) :

    "À Nuremberg il n’y avait pas que les accusés qui étaient vaincus, leur idéologie aussi était à terre et n’inspirait plus que l’horreur. La menace islamiste elle continue à susciter l’embarras quand il s’agit de la qualifier précisément. Mon article :"

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/si-salah-abdeslam-est-a-terre-l-ideologie-qui-lui-a-fait-commettre-ses-crimes-est-plus-que-jamais-debout-20210909

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    4. L'imam de Toulouse a appelé à exterminer les juifs. La "Justice" (?) "française" (?) vient de l'innocenter au motif que son appel au meurtre est une sourate du Coran. 

    Réaction de Michel Onfray :

    "Vous avez le droit d'être antisémite pourvu que ce soit au nom de l'Islam."

    Et de Goldnadel, en réponse à Onfray :

    "Non, on peut aussi menacer de mort Zemmour ou des enfants blancs, pourvu que ce soit sur un air de rap. La Justice injuste n’est pas religieuse, elle est raciale."

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1441897597992677377?s=20

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    ON VEUT LES NOMS DE CES JUGES !

    ON VEUT LA RESPONSABILITÉ DES JUGES POUR LEURS SENTENCES !

    ET, DONC, LE JUGEMENT DES JUGES !

     

    4 BIS. Heureusement, le Parquet a fait appel ! :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/justice-relaxe-de-l-imam-de-toulouse-poursuivi-pour-propos-antisemites-le-parquet-fait-appel-2260237.html

    Mais, que fait cette personne en France  ? Il faut changer nos lois, étendre le champ de la déchéance de nationalité, si ce monsieur est "Français", du moins, "français de plastique", par la seule grâce d'un petit rectangle plastifié que lui a octroyé le Système, sans jamais demander au Peuple français s'il était d'accord pour que l'on distribue à tour de bras ce fameux "sésame CNI" à la terre entière, et exclure à tour de bras, n'en déplaise à Mélenchon ! Oui, des centaines, des milliers, des centaines de milliers d'expulsion... Ce qui entraînerait - oui aussi, n'en déplaise à nouveau à monsieur Mélenchon - une re-migration de plusieurs millions de personnes...

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    4 TER. Car, Zemmour a raison : "On peut être Français d'où que l'on vienne, mais on ne devient Français que s'il y a une assimilation..." Le reste n'est que littérature ! Oui à des amis venus de l'étranger aimer la France, la servir, en devenir les enfants et lui apporter, pour l'agrandir, le meilleur d'eux-mêmes : c'est la conception de la "patrie humaine", héritée de l'Empire romain, qui nous a façonné. Mais ces étrangers viennent ici pour devenir, selon la belle formule de Jean Messiha : "Français de souche, par naturalisation". Pas pour nous apporter leur Islam et sa chariah, leurs moeurs et autres conceptions des choses et des gens diamétralement opposées aux nôtres

    https://twitter.com/CNEWS/status/1442039128791552000?s=20

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    7. Et l'on terminera, justement, cette série d'aujourd'hui avec le bel exemple de SOS CALVAIRES, qui continue inlassablement sa belle action...

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    Nouveau calvaire de posé en Vendée !

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    François-Xavier Bellamy a raison de pointer l'incohérence des soi-disant politiques énergétiques des escrolos : 

    "La dépendance de l'Europe au gaz russe fragilise nos économies, et nos souverainetés. On voudrait nous imposer de tout miser sur l'éolien et le solaire; mais leur intermittence implique encore plus de gaz. Ceux qui entretiennent ces fictions ont une lourde responsabilité..."
     
    (extrait vidéo 1'23)
     

     

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    1. Le retrait des entreprises françaises de Russie serait une énorme faute, une très grave erreur lourde de conséquences. Déjà, Renault se suicide. Pendant ce temps, le gaz russe continue à arriver en Europe parce que les Allemands l'exigent : pas fous, eux !

    L'action de la France doit être simple :

    • ne pas confondre la grande et sainte Russie (les Russies, plutôt, dont la première entrée en scène internationale fut "la Rus de Kiev") avec les colonnes infernales de Poutine/Turreau, qui mènent actuellement en Ukraine le populicide que dénonçait courageusement Gracchus Babeuf en 1794...

    • ne sacrifier aucun de nos intérêts (économiques, politiques, culturels...) en renonçant à nos rapports avec la Russie de Moscou, sous la pression des impérialistes allemands qui nous détestent depuis toujours (et quelle que soit la forme que prenne leur volonté cde puissance et d'hégémonie)

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    Qu'elles quittent la Russie, si elles le souhaitent. Nous, nous voulons rester partenaires avec ce grand pays, tout simplement parce que la raison et le bon sens nous indiquent clairement où sont nos intérêts...

     

    1 BIS. D'ailleurs, quelle est la justification majeure des insensés/inconscients qui veulent nous contraindre à confondre Russie et barbarie ? La moraline, tout simplement. Oui, ce que fait subir Poutine à l'Ukraine est répugnant. Mais, dans ce cas, nos "moralinisateurs" doivent exiger, par exemple, l'arrêt immédiat de tout rapport avec la Chine. Car :

    • le marxisme-léninisme d'état chinois martyrise et "efface" le Tibet... 

    • le marxisme-léninisme d'état chinois martyrise et met au pas Hong Kong...

    • le marxisme-léninisme d'état chinois martyrise et opprime les Ouïghours musulmans...

    • le marxisme-léninisme d'état chinois martyrise et opprime les catholiques (là, nos "bonnes âmes s'en fichent éperdument...)

    • le marxisme-léninisme d'état chinois prétend rééduquer les masses en s'octroyant le droit insensé de réécrire des ouvrages - comme la Bible - afin que le bon peuple (!!!!) ne lise que des choses qui vont dans le sens du Parti : éternelle prétention des révolutionnaires à réécrire l'Histoire et effacer ce qu'il y avait avant eux...

    Alors, les "moralinisateurs" : on arrête tout avec la Chine ? On commence quand ?

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    1 TER. Et de toutes les façons, malgré "le problème éthique" que croit voir le journaleux qui l'interroge, Marion Maréchal a raison : on ne doit rien imposer aux entreprises, c'est à elles de décider... :

    (extrait vidéo 1'26)

    https://twitter.com/MarionMarechal/status/1507267151853506561?s=20&t=n7CDcaw0Bwo0yHQDT2ZiEQ

     

     

    4. Le coq USA/Biden est donc venu chez lui, en Europe, basse-cour de la Maion Blanche. Et toutes les poules du vieux continent sont venus lui prêter hommage, elles qui ont accepté leur vassalisation. La France aussi, que de Gaulle avait retiré du commandement intégré de l'OTAN dans lequel Sarkozy l'a fait re-rentrer ! Et l'on voit tout ce beau monde - pas beau du tout - s'ingénier à trouver des solutions pour briser la Russie, que l'on rejette ainsi, forcément, dans les bras de la Chine. Alors que l'intérêt de la France - et de l'Europe - était, et reste, de former une grande Eurasie avec les Russies pour :

    • faire contre-poids aux deux super puissances Chine/USA et éviter un basculement de la Russie dans un puissant espace Asie/Pacifique, dont il ne résulterait, dans le meilleur des cas, rien de bon pour nous...

    • fournir à la France et à l'Europe une aide morale et mentale, intellectuelle et spirituelle pour résister à l'invasion démographique de l'Islamisme conquérant, "sûr de lui et dominateur" comme l'aurait dit de Gaulle...

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    5. Bizarre, bizarre...  Isabelle Ferreira qui allait révéler aux journalistes des informations sur le Couple Présidentiel Brigitte et Emmanuel Macron, a été retrouvée noyée… À 400 kilomètres de chez elle...

    https://planetes360.fr/alerte-isabelle-ferreira-qui-allait-reveler-aux-journalistes-des-informations-sur-le-couple-presidentiel-brigitte-et-emmanuel-macron-a-ete-retrouvee-noyee/

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    6. La Remigration ? François Mitterand est pour !

    https://twitter.com/dobsky33/status/1507280038202380289?s=20&t=n7CDcaw0Bwo0yHQDT2ZiEQ

     

     

    7. Dans Actu 17 (rubrique "FAITS-DIVERS ÎLE-DE-FRANCE") : "On va la baiser, tapez fort !" : une policière rouée de coups lors d'une intervention à Valenton, 10 interpellations...  Le syndicat Alliance Police Nationale du Val-de-Marne demande à la justice de "se montrer impitoyable et de prononcer des peines maximales contre ceux qui portent atteinte aux forces de l'ordre". Et pourquoi pas, plutôt, l'expulsion immédiate - si ces délinquants sont étrangers - et la déchéance/expulsion, si on leur a attribué un morceau de plastique accordant une nationalité trop généreusement octroyée, mais dont ils ne se montrent manifestement pas dignes.

    Évidemment, pour cela, il faut un changement radical de politique; une libération nationale, qui sera rendue possible par la révolution royale et la remise en ordre des esprits, et donc du Pays, qu'elle induira... 

    https://actu17.fr/faits-divers/on-va-la-baiser-tapez-fort-une-policiere-rouee-de-coups-lors-dune-intervention-a-valenton-10-interpellations.html

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    À DEMAIN !

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  • Lire Jacques Bainville (XXXV) : La revanche de Kossovo

     (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 132 photos)

     

    Mutatis mutandis, évidemment, on ne pourra s'empêcher, en lisant ces lignes, de penser au rôle analogue à celui des prêtres orthodoxes dont parle ici Bainville, joué chez nous, entre la chute de l'Empire romain et l'An mille, dans ces monastères où d'humbles copistes, anonymes, ont sauvé et transmis le trésor de la Sagesse antique; trésor qui ne fut ainsi jamais perdu, et devait permettre les renaissances futures, l'Islam n'étant absolument pour rien dans cette transmission, comme l'a magistralement montré Sylvain Gouguenheim dans son "Aristote au Mont Saint-Michel", dont on trouvera un résumé, court mais complet, dans notre Album : Racines (II) : Le Mont Saint Michel...

     

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    Soulevant un instant les lourds soucis de l'heure présente, la méditation doit s'arrêter sur ces champs de bataille de l'Orient où les armes prennent leur revanche de désastres séculaires. Honte aux esprits obtus et aux imaginations pauvres qui nient que "les vivants soient de plus en plus gouvernés par les morts" ! Honte aux intelligences mesquines pour qui est invisible la chaîne qui relie les générations d'un même peuple ! En pénétrant dans Uskub reconquise, le dernier soldat de l'armée serbe savait qu'il entrait dans la ville qui, voilà six cents ans, était la capitale de ses aïeux. En battant les Turcs au Champ-des-Merles (Kossovo, en langue slave), le plus humble des fantassins de Serbie savait qu'il prenait la revanche d'une bataille perdue par les siens cinq cent vingt-trois ans plus tôt.

    C'est ainsi que l'Histoire et le passé règlent la vie du monde moderne.

    Seulement, si la nation serbe s'est réveillée après des siècles d'oppression et de sommeil, si elle s'est mise tout entière au service de l'idée de revanche, si le nationalisme est devenu sa règle de vie, il ne faudrait pas se figurer tout de suite que ces choses-là se sont faites toutes seules et par création spontanée. Comme à tous les grands mouvements de même nature qu'enregistrent les annales de l'espèce humaine, il  a fallu d'abord les gardiens de la flamme, et puis des excitateurs qui furent des philosophes, des savants, des intellectuels, avant que le constructeur politique, puis le soldat, apportassent les conditions du succès définitif.

    Aux nations qui prennent leur revanche, il faut d'abord des esprits nobles et désintéressés, mainteneurs de la tradition, qui ne laissent pas succomber l'idée. Il faut ensuite que des poètes, des écrivains capables de susciter cette élite enthousiaste qui arrache les peuples à leur torpeur, recueillent l'idée conservée dans les sanctuaires et lui rendent la vigueur de la nouveauté et de la jeunesse. Ni l'un ni l'autre de ces deux éléments n'a fait défaut à la Serbie.

    Si brave soit-elle, la race serbe eût peut-être oublié qu'elle avait un jour été libre, glorieuse et prospère, et que l'Empire de son tsar Douchan avait été comparé à l'Empire de Charlemagne. Vaincue par le Turc, elle risquait d'être à jamais absorbée par le vainqueur. Sa noblesse n'avait-elle pas donné en grand nombre le signal du ralliement et de l'apostasie en se convertissant à l'Islam pour garder ses biens ? Mais le prêtre, affranchi des intérêts matériels, veillait. Il fut, durant des siècles, le dépositaire du patriotisme et de la foi.

    Comme l'a très bien dit un historien enthousiaste, M. Jaffre du Ponteray : "Au temps où les vieux rois serbes couvraient le pays de monastères, ils ne se doutaient guère qu'ils élevaient des refuges aux débris de leur nation et qu'en assurant à leur dépouille mortelle un abri contre le vandalisme des siècles, ils assuraient aussi la survivance de leur race. À côté de la lampe qui devait brûler nuit et jour au-dessus de leurs tombeaux, l'Église serbe a pieusement entretenu le foyer d'où a jailli l'étincelle patriotique : sous son toit, la vie nationale, à l'abri de la tourmente, a pu se sauvegarder proscrite, mais intacte. C'est elle qui, malgré la servitude et l'ignorance obligatoire, a preservé la patrie serbe de la mort politique et morale."

    Alimentée à cette source, la poésie populaire des gouslars empêcha que le souvenir de la patrie pérît au coeur de ce pauvre peuple de paysans et de porchers. Souvent, même, elle le poussa à la révolte contre l'oppresseur. Et voilà qu'un jour, l'idée nationale passe des monastères à l'Université, des bandes rustiques aux philologues et aux historiens. Le patriotisme serbe s'instruit, s'illumine, acquiert une puissance de propagande et de propulsion invincible en devenant principe de pensée et de vie pour les classes éclairées.  

    Déjà l'érudition, la philologie et l'archéologie avaient été, en Allemagne, à l'origine de la guerre d'indépendance contre Napoléon et devaient conduire un jour la monarchie prussienne à fonder, sur ses victoires, l'unité allemande. Les nationalismes slaves connurent les mêmes débuts et observèrent la même méthode. Leur réveil, selon le mot si juste de Pypine, l'historien de la littérature slave, fut d'abord une "découverte archéologique".  

    Oui, le slavisme n'était, pour commencer, que des doctrines, des livres, une idée. L'idée allemande n'était pas autre chose avec Fichte. Elle se réalisa, elle devint un fait à Waterloo d'abord, à Sadowa et à Sedan, ensuite. Le sort reservé à l'idée serbe ne devait pas être différent. L'Allemand Bruckner, étudiant le mouvement intellectuel d'où est sorti le nationalisme slave, écrivait avec raison, voilà déjà bien longtemps : "La science qui a servi de pont aux Russes avec les Serbes et les Slovènes, devient un moyen d'accomplir des destinées politiques et nationales."

    Ces destinées, conçues par des savants, des philosophes et des poètes, des rois les accomplissent en ce moment sous nos yeux, au son du canon et à la tête de leurs armées. N'oublions pas et sachons comprendre la leçon du Champ-des-Merles.

    L'Action française, 31 octobre 1912.

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  • Lire Jacques Bainville (XLIII) : Dénonciation des persécutions antijuives et du racisme hitlérien...

    Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 174 photos

     

    Nous achevons aujourd'hui notre "mise au point", commencée hier, après les propos de Laurent Delahousse sur Chaplin, qui aurait, en 36, "avant tout le monde", compris les enjeux de l'Hitlérisme. La vérité est toute autre : dès 1918, Jacques Bainville et l'Action française - mais aussi beaucoup d'autres... - expliquèrent qu'il fallait démembrer l'Allemagne, et que le Traité de Versaille promettait une guerre "pour dans vingt ans".

    Mais, ni le Pays légal français, ni les autorités étrangères ne voulurent entendre. Bainville ne s'est trompé que sur un point : il appelait le parti que formerait Hitler "social-nationaliste", alors que celui-ci prit le nom de "national-socialiste", les quatre premières lettre du mot "nazional", en allemand, donnant le raccourci tristement fameux de "nazi"...

    Alertées, dès le début, comme elles le furent, comment les autorités politiques de France et d'Europe pourraient-elles dire : "nous ne savions pas..." ?

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    hitler antijuif.JPG1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 9 novembre 1933 :

    - "La Grande-Bretagne poursuivra l'oeuvre du désarmement", affirme sir John Simon.

    Deux hommes, hier, ont connu des chiffres qui les ont rendus également heureux. L'un est le coiffeur de Tarascon, l'autre est Hitler. Ils ont chacun gagné le gros lot.

    Figurez-vous la joie qu'a sentie le Führer en suivant par la radio le discours de sir Jonh Simon à la Chambre des Communes. Discours prodigieux, presqu'inconnu dans les annales de l'Histoire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique se félicitait d'abord que l'Angleterre eût fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever l'Allemagne. Hitler, lui aussi, a ce relèvement pour but. Puisque l'Angleterre et lui veulent la même chose, c'est parfait. Il n'y a même pas à chercher querelle au Führer sur les moyens dont il se sert pour conduire son peuple vers les sommets. De fait, sir John Simon a oublié la persécution d'Israël autant qu'Arthur Henderson a oublié les camps de concentration où sont parqués les social-démocrates..." (la note se poursuit par 27 lignes, sur l'inconséquence et l'aveuglement des gouvernements français et anglais qui désarment, au lieu d'armer...) 

    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 novembre 1933 :

    "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front le sidées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les juifs, mettre ses adversaire politiques dans des camps de concentration, jeter par terre la Conférence de Genève, crier raca sur la Société des Nations et lui porter un coup terrible, tout cela impunément. Il est prouvé que l'Allemagne arme avec activité et méthode. Péché véniel. On lui demande simplement auhourd'hui de ne pas armer trop  et de faire preuve de modération dans sa préparation militaire... Hitler  a déjà partie aux trois quart gagnée. Il en conclut que les puissances capitulent parce que leur résistance politique et morale est brisée. Il ne s'arrêtera pas là dans ses déductions." 

     

    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 5 janvier 1934 :

    Le garde de fer qui a tué Jean Duca a frappé ce qu'il peut y avoir en Roumanie, dans un coeur et un esprit ardemment roumain, de plus français par les habitudes de penser, et ce qu'il peut y avoir aussi de plus francophile en politique . Ce n'est peut-être pas ce que l'assassin voulait, mais c'est ce qu'il a fait.

    Les amis de la France seront-ils supprimés l'un après l'autre ? On dit que leurs noms sont inscrits sur une liste noire. En tout cas, ceux qui sont poursuivis par la haine de la croix gammée se trouvent encore être nos amis.

    Ainsi, autour du meurtre de Jean Duca, se nouent bien d'autres drames, de même que l'attentat auquel le chancelier Dolfuss a échappé récemment était une lueur dans la nuit de l'Europe danubienne.

    Le roi de Roumanie avait fait appel, devant les difficultés du pays, au parti libéral. Il persiste dans son intention, et elle est digne d'un roi. Car il ne faut pas se dissimuler que ce prince a dû prendre beaucoup sur lui pour revoir dans ses conseils les fidèles de Jean Bratiano qui, autrefois, avaient jugé nécessaire d'écarter du trône l'héritier présomptif.

    Il y a près de trois quarts de siècle qu'un rameau des Hohenzollezrn s'est détaché pour accepter la couronne de Roumanie. Jamais, au fond, l'Allemagne ne s'est résignée à voir ses souverains se nationaliser. Elle a toujours prétendu les tenir sous sa coupe, même avant le racisme. Ils lui ont échappé toujours. Elle ne les reprendra pas par la bombe et le poignard. Mais on voit trop se dégager, dans cette partie de l'Europe, sous l"emblème et le prétexte de l'antisémitisme, l'intrigue servie par la terreur.

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (26)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : "Chimiquement pure... l'idée de la table rase"

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    Patrice Gueniffey est interrogé par Pascal Perrot
    Illustration : tête de Robespierre reconstituée



    - Quelle place Robespierre occupe-t-il dans la mémoire républicaine ?

    Le consensus républicain sur la Révolution française, au début de la IIIe République, s'est fondé sur l'exclusion de Robespierre du Panthéon des grands hommes de la décennie 1789-1799. Cette interprétation, forgée par les Thermidoriens dès le lendemain de la chute de Robespierre, a été popularisée par les manuels scolaires canoniques (Lavisse, Malet et Isaac) de la Belle Epoque. La IIIe République acceptait tout de 1789 à la chute des Girondins (juin 1793), et triait dans la période qui commence en juin 1793. Elle acceptait Danton et Carnot, qui représentaient la défense nationale, et refusait Robespierre, qui incarnait la guerre civile et la Terreur. Par ailleurs, le culte de l'Etre suprême cher à l'Incorruptible était suspect aux yeux de ces anticléricaux. C'est à l'occasion du centenaire de la Révolution, en 1889, qu'est érigée la statue de Danton place de l'Odéon à Paris. Le représentant de cette sensibilité parmi les historiens de l'époque, c'est Alphonse Aulard.

    - Pourtant, Clemenceau et Jaurès revendiquaient "l'Incorruptible" ?

    Oui, mais l'un était radical et l'autre socialiste, donc beaucoup plus à gauche que les "pères fondateurs" de la IIIe République (Jules Ferry, Jules Grévy, Jules Simon, etc.). Après eux, le PCF va batailler pour réintégrer Robespierre dans la mémoire glorieuse de la Révolution. L'historien Albert Mathiez est l'interprète de cette thèse à l'université. Il célèbre l'Incorruptible en raison même de la Terreur, instrument, à ses yeux, de l'égalité sociale projetée par Robespierre. Et il est vrai que celui-ci préconisait un impôt progressif sur le revenu, idée qui révulsait jusqu'aux Montagnards respectueux de la propriété privée.

    - Les pétitionnaires qui demandent une rue Robespierre à Paris reprennent donc une revendication classique des communistes ?

    En effet, mais sans l'assumer. Le PCF, du temps de sa puissance, réclamait une rue Robespierre à Paris (il y en a, et même une station de métro, dans les anciens bastions communistes) en se fondant sur son action, laquelle incluait la Terreur. Aujourd'hui, leurs épigones demandent une rue Robespierre en alléguant qu'il n'était pour rien dans la Terreur. C'est le paradoxe: ces pétitionnaires rabaissent le rôle historique de l'Incorruptible afin de le défendre. Ils le rapetissent pour le rendre plus présentable. En somme, c'est une réhabilitation de la Terreur qui n'ose pas se revendiquer comme telle, avec des arguments sommaires. Une sorte de Nuit Debout appliquée à l'interprétation de la Révolution.

    - Sur le fond, Robespierre était-il responsable de la Terreur ?

    Robespierre est l'un des responsables, parmi d'autres, de la Terreur qui a débuté en 1793. A l'époque, d'autres (Fouché, Tallien, Barras), envoyés en mission en province, sont beaucoup plus directement responsables de massacres. En revanche, Robespierre est le principal responsable de la Terreur pendant la période qui va de l'exécution de Danton en avril 1794 à sa propre chute en juillet. La loi du 22 Prairial (10 juin 1794), la plus terroriste de la Révolution, est son œuvre et inaugure la Grande Terreur. Elle supprime les rares garanties procédurales encore accordées aux accusés. Et le tribunal révolutionnaire n'a qu'une alternative: l'acquittement ou la mort. Dès lors, la guillotine fonctionne à une cadence exponentielle. Jusqu'alors, les partisans de la Terreur l'avaient justifiée par les circonstances exceptionnelles (la nécessité de punir les ennemis intérieurs et extérieurs). À partir de Prairial, et par la volonté directe de Robespierre, la Terreur devient consubstantielle à la Révolution. La Terreur n'a plus d'objectif précis ni de fin assignée. Son objectif est de paralyser toute opposition, mais elle multiplie aussi les adversaires de Robespierre, qui ont peur pour leur tête. C'est une période où il n'y a plus ni lois ni règles. Le seul enjeu, pour les conventionnels, c'était de rester en vie.

    - Diriez-vous que la Grande Terreur a été une expérience proto-totalitaire ?

    Oui, cette période a vu l'invention du phénomène idéologique tel qu'on le verra ensuite dans d'autres révolutions. Du reste, Lénine s'en est inspiré pour élaborer sa théorie de la conquête du pouvoir et de la terreur comme instrument au service de la révolution. Pour que l'hécatombe se transforme en un massacre sans exemple dans l'histoire, il ne manquait rien: il y avait une idéologie, une rhétorique du bouc émissaire, la paranoïa révolutionnaire, le culte du chef (l'Incorruptible), des comités, des tribunaux d'exception, un système de surveillance et de délation généralisé. Il ne manquait qu'une chose: le parti. Les jacobins, malgré leurs efforts, n'ont jamais réussi à former un parti homogène et centralisé. Heureusement. Ce qui fait le grand intérêt de Robespierre, c'est précisément la responsabilité, en grande partie, de la Terreur. Il incarne, d'une façon presque "chimiquement" pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase.

     

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  • La Guerre de Libération nationale qui vient...

    Photo tirée du compte Facebook non authentifié de Larossi Abballa, FACEBOOK / AFP 

    par François Davin

    Une réaction sur laquelle on pourra débattre

     

    JBD Résolution 150.jpgAujourd'hui, en France, l'une de ces milliers de taupes, qui attendent le message (c'était « on y va » pour les assassins du 13 novembre) vient de passer à l'action, tuant à l'arme blanche un commandant de police et son épouse, travaillant elle-même dans la police : il s'agit de Larossi Abballa, et l'assassinat a été revendiqué par Daech.

    On sait que cette horreur n'est pas la première : il y a eu Mohammed Merah, Sid Ahmed Glam, la décapitation de Saint Quentin Falavier, Mehdi Nemouche, les frères Kouachi, la bande du 13 novembre (Abaoud, les Abdeslam, Abrimi..) et d'autres encore.

    Tous ont, à leur façon, obéi à Abou Mohamed al Adnani, le porte-parole de Daech, qui a appellé au meurtre de civils français et américains : « Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le...»

    Mais, à chaque fois, on nous bassine avec des « c'est un Français », « ils sont tous Français », expression dans laquelle le crétinisme le plus pur le dispute au mépris le plus absolu du public : non, il ne s'agit pas de « Français », mais de « français de plastique », titulaires d'un petit rectangle plastifié, appelé CNI dans le jargon technocratique. Cette Carte Nationale d'Identité, le Système, dans sa haine insensée de notre passé (« du passé faisons table rase ! ») et dans sa volonté de défranciser la Nation, la distribue dans l'inconscience la plus stupéfiante, depuis les Décrets Chirac de regroupement familial de 1976 *.

    Français, ils ne l'ont jamais été, ils ne le sont pas et ne le seront jamais, d'abord, et tout simplement parce qu'ils ne veulent surtout pas l'être. Ce qu'ils veulent, c'est que le monde - en général - et la France - en particulier - deviennent musulmans. Ce qu'ils veulent, c'est étendre le « Dar el Islam » (le monde gouverné par l'Islam) dans tout le « Dar el Harb » (le reste du monde, l'ensemble des pays où la guerre contre les mécréants - koufars - est juste et nécessaire, afin de les faire devenir musulmans) : et, s'ils arrivent à leur but, ces bons apôtres de « la religion de paix et d'amour » (mon oeil ! lisez le Coran, vous serez servis en termes de haine et de violence...) nous feront vivre à "leur" façon.

    Ces gens-là n'auraient jamais dû venir naître en France, et encore moins devenir - légalement, certes, mais pas légitimement - Français. Maintenant que le mal est fait, il faut le réparer. Mais, il ne faut pas se leurrer : ce n'est certes pas du Système, qui a créé ce problème, que viendra la solution. Au point où les choses en sont arrivées, les solutions classiques, qui sont connues**, ne suffiront même plus. Il faut avoir la lucidité et le courage de regarder les choses en face, et d'appeler les choses par leur nom : ce vers quoi nous nous dirigeons, c'est :

    soit la prise du pouvoir lente, puis de plus en plus rapide (voir Houellebecq) du pouvoir, en France, par l'Islam. Alors ne nous resteront que les trois possibilités offertes (!) aux non-musulmans en pays d'Islam :

    1. nous convertir à l'Islam,

    2. ou être tués par les nouveaux maîtres,

    3. ou devenir des « dhimmis », c'est-à-dire des citoyens de seconde zone, aux droits très fortement restreints, quand il leur en reste (à titre d'exemple, voyez le sort des Coptes, en Egypte...)

    soit, enfin, une réaction décisive du peuple de France, une insurrection, en vue de reconquérir notre territoire, de le libérer de  ces populations allogènes dont nous n'avons jamais souhaité la présence chez nous et qui sont comme un corps étranger dans le pays.

    Bref, ce sursaut, ce sera une guerre de Libération nationale; une guerre de Libération du territoire. Une de plus, dans notre Histoire déjà longue. Et peut-être pas la plus facile, mais il faut savoir ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas; ce que l'on veut devenir et ce que l'on ne veut pas devenir. Et agir en conséquence. Aujourd'hui, c'est clair, les choses ayant empiré pour en arriver au point de rupture où nous en sommes, nous devons nous préparer mentalement et moralement car ce ne sont pas des vacances au soleil qui nous attendent. 

     

    * Le « regroupement familial » est une décision suicidaire prise par le Décret du 29 avril 1976 : à partir de ce jour-là, et de ce décret là, le regroupement familial fut rendu légal, et institutionnalisé. Dans les circonstances présentes, il est clair que le regroupement familial doit être suspendu.

    ** En vrac, quelques unes de ces « solutions classiques » :

    arrêter d'abord immédiatement toute arrivée nouvelle d'étrangers en provenance notamment d'Afrique du Nord ou subsaharienne (300.000 entrées par an à l'heure actuelle...);

    • changer et durcir nos lois, afin de déchoir de la nationalité française tout individu ayant le moindre lien avec le terrorisme islamique, et l'expulser immédiatement du territoire national; et donc aussi vider nos prisons des 50, 60, 70 voire 80% d'étrangers ou de naturalisés - dans certaines - qui s'y trouvent pour acte(s) lié(s) de près ou de loin au terrorisme musulman...;

     examiner tous les dossiers de naturalisation depuis les scélérats "décrets Chirac" de 1976, et annuler tous ceux dans lesquels on trouvera le moindre vice de forme, déclaration insincère ou autre fausse information...

    déchoir aussi toute personne dont on saura qu'elle vit en dehors de nos lois (polygamie, excision...), comme on le sait par le genre de vidéo suivante, scandale révélé par David Pujadas au JT de France2, à 20heures : folies de la republique ideologique.wmv

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    TOUS DERRIÈRE YANNICK MOREAU, LE COURAGEUX ET ÉNERGIQUE MAIRE DES SABLES D'OLONNES !

    C'EST EN AGISSANT AINSI, EN NOUS MOBILISANT, EN CESSANT DE TOUJOURS "TOUT LAISSER FAIRE" QUE NOUS MAINTIENDRONS NOTRE FRANCE FRANÇAISE, QUE LA FRANCE RESTERA LA FRANCE !

    Yannick MOREAU 
     
    "Retour en images sur la « Saint Michel 2022 » aux Sables d’Olonne. La pluie et la pénurie de carburants n’auront pas douché notre enthousiasme à défendre notre #patrimoine commun. #SaintMichel : Notre #statue restera devant l’église, place et quartier St Michel"

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/YannickMOREAU/status/1581359438249619456?s=20&t=4eqX-zbdPHMQdCEazLWEqg

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    CONTRE CE SYSTÈME PERNICIEUX, MALFAISANT ET MORTIFÈRE

    QUI NOUS MUTILE ET VEUT NOUS AMPUTER DE NOS RACINES

    POUR NOUS DÉTRUIRE...

    SURTOUT, SUR TOUT,

    VIVE LA FRANCE !

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    1. Toujours sur cette "affaire" des Sables d'Olonnes, justes paroles de Naïma M’Faddel, sur CNews :

    "Il n’y a pas pire aujourd’hui que d’assister à une autodestruction de ce qu’est la France".

    (extrait vidéo 1'43)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1581236644681687040?s=20&t=rtJTCtCp2zXpPR1ufLK9Ew

    Il faut juste rappeler que cette auto-destruction a commencé avec la Révolution, son Génocide vendéen et ses 600.000 morts de mort violente et barbare (guillotinés, noyés dans la Loire, "cannonés" à Lyon, égorgés ailleurs...) et le tiers de notre Patrimoine artistique détruit. Puis, elle se prolonge depuis l'instauration de la République en catimini, en 1875, la date la plus triste de notre Histoire : depuis cette date, le Système mène "une guerre d'extermination" - selon le mot du très sectaire et haineux Viviani en 1906 - contre le catholicisme en particulier, toutes nos Racines en général (gréco-romaines et judéo-chrétiennes). C'est en débarrassant la France de ce Système anti-Français qu'on lui rendra un avenir, qu'on lui permettra de poursuivre "l'aventure France" car, sinon, si nous restions dans ce Système, il y aura toujours un pays et des gens à l'endroit où furent la France et les Français, mais ce ne serait plus la France ni les Français. Tel est le sens profond de notre VIVE LE ROI ! :

    mener une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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    2. "Vivre ensemble", avec ces adeptes d'une "religion de paix et d'amour" ? Vraiment ? Non, mais, là, il faut "consulter" !... En Tchétchénie, deux ans après la décapitation de Samuel Paty, le père du tueur dévoile une fresque faisant de son fils un héros : "Abdoullakh Anzorov s'est adressé à Allah pour défendre l'honneur du Prophète Mahomet en donnant sa vie ! Ô Allah, nous te demandons d’accepter la shahadah d’Abdoullakh Anzorov !". Le père d’Abdoullakh estime que la décapitation de Samuel Paty "a remboursé la dette de tous les musulmans".

    Des "voisins" comme "ça" ?

    MERCI, MAIS... NON MERCI !!!!!

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    3. Jean-Christophe Buisson continue inlassablement son beau travail d'alerte et d'information pour défendre l'Arménie :

    J-Christophe Buisson
     
    "Aliev refuse la mission d'observation envoyée par l'UE à la frontière . Sans doute pour ne pas avoir à évacuer ses troupes des 50km2 de territoire #armenien occupés depuis 1 mois. Ou à reconnaître les violations de cessez-le-feu. La balle est donc dans le camp de  et UE..."
    • "Autre raison pour laquelle Aliev refuse la mission d'observation de l'UE à la frontière  : elle constaterait que les communiqués azéris prétendant chaque jour ou presque que les soldats #armeniens ont tiré sur des positions azéries sont faux. Alors que l'inverse est vrai..."

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    Le rêve génocidaire d'épuration ethnique des nazéris (et des Turcs, et des Islamistes...) expliquée par une simple carte : l'océan turco-musulman veut effacer et submerger la petite île "Arménie chrétienne"...

     

    4.                                                            

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    On l'a déjà dit, et il faut le redire jusqu'à cela soit fait : cette révélation/aveu doit entraîner la réintégration immédiate de tous les personnels suspendus et le versement rétroactif de leurs salaires, avec les intérêts, évidemment...

     

    5. Hydraulique, énergie... Oui, il faut se révolter contre "Bruxelles" !

    (extrait vidéo 2'08)

    https://twitter.com/Genesis1063/status/1580708410487541760?s=20&t=loJhuGVanQLipVRsBNxISQ

     

    6. Et encore un coup de couteau dans le dos, un !, de nos ennemis allemands du quatrième Reich, "costard cravate et sans salut nazi" mais avec la même morgue pangermaniste et le même expansionnisme germanique destructeur de tout ce qui n'est pas lui (c'est-à-dire, nous, entre autres...) : Berlin rallie quatorze pays de l’OTAN à l’achat d’un bouclier antimissile, au grand dam de Paris. La France est restée à l’écart du projet, composé de systèmes allemands, américains et possiblement israéliens, car elle développe son propre bouclier avec l’Italie...

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/15/berlin-rallie-quatorze-pays-de-l-otan-a-l-achat-d-un-bouclier-antimissile-au-grand-dam-de-paris_6145891_3210.html

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    7. Et, puisque la CGT prolonge la grève, on prendra la chose du bon côté, avec un petit sourire !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le scandale de FR3 qui appelle à voter La France Islamiste : Jean-Claude Bourdin a, au moins, sauvé l'honneur...

    "Pour la première fois de l'histoire de la Cinquième République, la société des journalistes d'un média public, France 3, soutient un parti politique, le Front Populaire. Je ne comprends pas. L'honneur du journalisme c'est la neutralité..."

    (sur Sud Radio, extrait vidéo 0'41)

    https://x.com/SudRadio/status/1804051706746998946

    La SDJ de France 3 appelle à un “front commun des médias” contre le RN

    La SDJ de France 3 appelle à un “front commun des médias” contre le RN...
     
    Il faut en finir avec ce "sévice public", payé par l'argent de tous les Français, monopilisé par l'ultra minoritaire ultra gauche terroriste...
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    DERNIERE MINUTE :

    Les cinq journalistes coupables/scandaleux ont été "mis en retrait"... jusqu'au 5 juillet !

    C'est trop, ou trop peu : 

    • soit ils n'ont rien fait de mal, et alors, pourquoi les "mettre à pied", fût-ce temporairement ?

    • soit ils ont commis une faute professionnelle lourde, et alors il faut les renvoyer, carrément !

    mis en retrait

     

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    LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • La guerre civile à La France Islamiste...

    Commentaire ironique de L'Action française Nantes

    "J'aime tellement le Front Populaire que je préfère qu'il y en ait deux"

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    • l'enragé Caron (de La France Islamiste) et sa proposition démente : interdire aux incultes de voter !!!!!

    Oui, nous disons bien qu'une telle proposition est démente, et, cependant, nous l'approuvons : car, si cela devenait le cas, il ne resterait pas grand monde, dans la boutique de l'enragé et des siens !!!!!

    (extrait vidéo 0'32)

    https://x.com/Corleone040480/status/1804034207804489928

    Accueil - Groupe Cinglé

    • Hypocrisie, mauvaise foi, tartufferie partout !...

    Peut être une image de 1 personne et texte

    Allô, Sy ? Allô, MBappé...

    Répondeur : "Il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez demandé"...

     

     

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    1. Dans La Croix, la très bonne réponse de Guillaume de Premare à une tribune fort contestable, publiée il y a peu dans le même La Croix, et que nous avions durement critiqué...

    "Dans cette tribune @LaCroix en réponse à « l’appel de 6 000 chrétiens contre l’extrême droite », je défends l’idée que souhaiter une politique migratoire plus ferme ne trahit pas l’Évangile et mérite un examen sérieux plutôt qu’un oukase moral et religieux..."

    https://www.la-croix.com/a-vif/on-ne-trahit-pas-l-evangile-en-voulant-mettre-un-terme-au-desordre-migratoire-20240621

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    2. Galouzeau de Villepin - (in)digne héritier et continuateur de Chirac, dont il est et reste "la voix de son maître", malgré sa mort - fait voter La France Islamiste pour faire barrage au Rassemblement national. Goldnadel en donne l'une des raisons, avec ce magistral "pan sur le bec" : Galouzeau, KO debout ! :

    "Il m’étonnerait qu’un jour je reçoive un prix et un chèque du Qatar. C’est ce qui vous est arrivé. Vous avez des liens avec le Qatar c’est votre droit le plus strict, mais cela laisse penser que vous n’êtes pas indépendant."

    (extrait vidéo 0'53)

    https://x.com/FilFrance/status/1804140926735876555

    Israël-Hamas : vifs échanges entre l'ex-Premier ministre Dominique de  Villepin et Gilles-William Goldnadel

     

    3. De Observatoire de l'immigration et de la démographie : Nicolas Pouvreau-Monti répond aux questions de Dimitri Pavlenko, sur Europe 1 :

    "Le stock des titres de séjour en cours de validité (concernant les immigrés hors-UE) est aujourd'hui supérieur de 30% par rapport à 2017, 50% par rapport à 2012 et 70% par rapport à 2007."
     
    (extrait vidéo 2'02)
     

     

    4. Dans ce court passage, l'anti-démocrate Sophie Binet jette le masque : en cas de victoire du RN, elle appelle les fonctionnaires à se rebeller et à ne pas appliquer les décisions du gouvernement Bardella. La CGT appelle donc à la désobéissance civile. Prochaine étape : le coup d’Etat ?

    On pense à la réplique de Jean Rochefort envers l'un de ses subordonnés, dans l'un de ses films : "Vous êtes un cas, Binet !"

    (extrait vidéo 0'44)

    https://x.com/DestinationTele/status/1804222783515431326

    Sophie Binet (CGT): "Jamais le RN ne défend et ne défendra les  travailleuses et les travailleurs"

     

    5. La fin du pétrodollar est-elle proche ? Intéressante question, intéressant article de Atlantic Council :

    (l'article est en anglais, mais une fenêtre s'ouvre, en haut à droite, permettant la traduction en français)

    https://www.atlanticcouncil.org/blogs/econographics/is-the-end-of-the-petrodollar-near/

    De Nikola Mirkovic :

    "La part du PIB mondial des Etats-Unis est passée de 40% en 1960 à 25% aujourd’hui. La part du $ dans les réserves mondiales est passée de 71% en 1999 à 58% aujourd’hui. L’Empire américain s’atrophie et nous entraine dans sa chute. Il est temps de nous en émanciper."

    6. Dans Le Figaro : "Une catastrophe sociale" : le dernier fabricant de jantes alu en France placé en liquidation judiciaire... :

    https://www.lefigaro.fr/societes/une-catastrophe-sociale-le-dernier-fabricant-de-jantes-alu-en-france-place-en-liquidation-judiciaire-20240620

     

    7. IN MEMORIAM... Proposée par Le Fascisme Islamiste dévoilé, sur tweeter, cette vidéo de 2'18, en hommage à elles, à eux... ces compatriotes assassiné(e)s par l'armée barbare d'invasion :

    https://x.com/IslamismeFrance/status/1804408984914530813

     

     

    À demain !

     

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  • Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris.

    hélie de saint marc

    Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, 89 ans, a reçu des mains du président Sarkozy les insignes de Grand’Croix de la Légion d’Honneur, à l’occasion de la traditionnelle prise d’armes d’automne, ce 28 novembre.

            Voici le texte intégral du bel hommage - amplement mérité... - que lui a adressé le Général CA Bruno DARY, Gouverneur Militaire de Paris.

            Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie ! Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d’entre nous en effet n’a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ? La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l’histoire est souvent une tragédie ; ils m’ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :

    "Quant à savoir, si tout s’est passé de la sorte, Si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, / Si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !"

            Et pourtant, aujourd’hui, il n’est pas besoin d’interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd’hui qu’elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ; ils sont heureux pour vous, pour l’honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré ! Alors, permettez-moi d’être leur porte-parole et d’essayer d’exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement. Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d’un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d’Afrique du Nord. Comme je ne peux les citer tous, j’évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l’honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan

            Parmi ceux qui se réjouissent aujourd’hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d’hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d’aujourd’hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie. Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie ! Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grade,  les sans-nom, les oubliés de l’histoire ! Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts ! Ceux qui montent à l’assaut sans hésitation, ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et ceux qui sont tombés sans un cri ! Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang. Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l’histoire,  ceux qui, une nuit d’avril 1961, vous ont suivi d’un bloc parce que vous étiez leur chef ! Quand j’exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l’égard de la Légion d’avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort ! Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d’armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation. Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances. 

    hélie de saint marc,dary

     

            Sont heureux aujourd’hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d’espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!

            Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ‘‘non’’, fatigués des scènes d’horreur, des années d’occupation et des humiliations répétées. Contre toute logique, contre l’air du temps, contre l’attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d’autres ont suivi et habitent encore ici, dans l’aile opposée des Invalides, celle d’Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d’armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.

            Se réjouit aujourd’hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d’un enfant ou d’un petit-enfant, le sourire d’une femme, la fraternité d’armes des camarades, l’union des âmes des compagnons.

            Vous rejoignent aujourd’hui dans l’honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l’être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ? Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2eREP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d’honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l’un d’eux : « Mais, si ce n’est pas indiscret, vous n’auriez pas connu la prison? »  Et, malgré son anonymat,  il vous répondit que c’était bien le cas…

           Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n’y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l’horreur ; ceux qui ont douté qu’il pût exister un Dieu d’amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu’il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole,  ou qu’il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures.  Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n’est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l’avenir est plein d’espoir, que si l’oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c’est ce que vous avez appelé : ‘‘l’Aventure et l’Espérance’’

            M’en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l’on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d’homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent. Je me permettrais d’évoquer la première d’entre elles, Manette, qui comme elle s’y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu’aujourd’hui elles soient à la joie ! 

    hélie de saint marc,dary

    la cuvette de Diên Biên Phu - Nord Tonkin -
    par la route venant de la frontière chinoise.

     

     

            Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d’honneur ! Car l’étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l’honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains ! Et aujourd’hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l’honneur. Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d’un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara : ‘‘ Choisissant la discipline, j’ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d’un abandon ! Et pour ceux, qui, n’ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !’’. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, à travers l’honneur qui vous est fait, il semble que l’Histoire soit sur le point de rendre son verdict !

            Mon ancien, vous arrivez aujourd’hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l’heure où l’on voit les ombres s’allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d’être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n’est pas qu’une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l’imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s’est répandue dans la vallée, le soir monte, et l’on voit s’éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l’on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l’horizon dans le calme et la paix du soir. Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l’histoire : ‘‘Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !’’ 

    hélie de saint marc,dary 

  • Escapade à Prague, par Danièle Masson, dans Réseau Regain

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    On pourrait dire de Prague ce que Rainer Maria Rilke disait de Rome: elle jouit et souffre de la « multitude de ses passés ». 

    Débarqués à l’aéroport – Vaclav Havel bien sûr – après vingt kilomètres de campagne et de banlieue, Prague nous apparaît comme un bijou solitaire, qui concentre en lui toute l’histoire et la beauté tchèques, si bien que la plupart des touristes de la République tchèque, ne connaîtront qu’elle. Pourquoi Prague ? 

     

    Pour comprendre comment la capitale du baroque – baroquissime, dit Borek Sipek – peut-être aussi terre élue de Mozart qui la préférait à Vienne, patrie de Kafka, et, après 6 années d’occupation nazie et 40 ans d’occupation communiste, demeurer « la ville d’or aux cent tours», comme intacte. 

     

    En arpentant Prague à pied – mais nous usons aussi gratuitement, privilège de l’âge ou souvenir du communisme, des transports en commun, et c’est un vrai plaisir, traversant la ville en tramway, d’apercevoir ses clochers, ses palais, ses ponts, ses coupoles – nous sommes submergés par l’histoire et l’entrechoc des passés.

     

     

    Prague baroque

    Notre première visite est pour l’église Saint Nicolas de Malá Strana (la ville mineure). En bas de la tour Saint Nicolas – un escalier de 215 marches conduit à son sommet – on peut lire: « depuis le début des années cinquante jusqu’à la chute du régime communiste, c’était un observatoire de la Police secrète d’Etat qui observait d’ici les murs dans les ambassades des pays de l’Ouest ».

    Quant à l’église – Mozart joua sur les 2 500 tuyaux de son orgue – nous en admirons la grandiose tempête de stucs et de dorures, exemple triomphant de la Contre – Réforme et du baroque qui l’accompagne, en écoutant un de ces multiples concerts dont la publicité assaille le touriste. En 1625, les jésuites, chargés de recatholiciser Prague largement acquise au protestantisme, reçoivent de Ferdinand II de Habsbourg, une église gothique fondée en 1283. En 1653, des architectes italiens restructurent ce qui est devenu le joyau du baroque pragois.

    Le pont Charles relie Malá Strana à Stare Mesto (la vieille ville). C’est le lieu géométrique du tourisme. Avec ses musiciens et ses artistes proposant aux passants portraits et caricatures, il a un faux air des ponts de Paris ou de Montmartre. S’y mêlent des Tchèques qui touchent pieusement la statue de Népomucène, un des saints patrons de la ville, les inévitables Japonais, peu d’Allemands et de Français, beaucoup d’Italiens, et quelques couples exotiques avec des femmes entièrement voilées. Ils ne trouveront ici ni mosquées, ni subsides dont à l’évidence ils n’ont pas besoin, mais se mêlent à la foule des touristes. Le pont Charles est chargé d’histoires. En 1357, Charles IV pose la première pierre, et sa statue majestueuse et puissante trône à l’entrée de la vieille ville. Qui est-il ce Charles IV ? Roi de Bohême, premier à recevoir la couronne de Rome et le titre d’empereur, il se retrouve à la tête de toute la chrétienté d’Occident, et fonde l’université de Prague, qui atteint alors son apogée culturel. Le pont, gothique, est comme adouci et ennobli par une galerie de sculptures à ciel ouvert, statues baroques du XVIIe siècle réunies comme en conclave sur la Vltava. Trente-trois statues dont celle de Sainte Luitgarde, voluptueux pastiche du Bernin, et celle de Jean Népomucène, qui, en 1393, fut torturé et jeté du pont Charles pour avoir refusé de dévoiler au roi Venceslas IV une confession de la reine.

     

    La place de Stare Mesta est à son tour une leçon d’histoire tchèque en plein air. Vingt-sept croix blanches gravées au sol symbolisent les protestants exécutés en 1621 après la bataille de la Montagne blanche qui transforma la Bohême en province autrichienne et la soumit aux Habsbourg catholiques. En 1948 Klement Gottwald y proclama le « coup de Prague » communiste, et 42 ans plus tard, Vaclav Havel y annonça le retour de la liberté. Le centre de la place est occupé par un immense monument en bronze dédié à Jean Hus, brûlé vif en 1415 comme hérétique, et dont les sermons enflammés contre l’Eglise et le pape, entre 1402 et 1412, annonçaient le protestantisme. Une église s’impose sur la place : Notre Dame de Tyn, d’abord édifice roman, puis église gothique au XIIIe siècle, elle devient au XIVe siècle la principale église hussite de Prague. Pour qui n’essaie pas de décrypter ici l’histoire tragique de Prague, la place est paisible et belle, dédiée aux tavernes débordantes de « pivos » - la bière, boisson nationale – et cernée d’anciennes demeures bâties au Moyen-Âge, et revues et corrigées dans les styles gothique puis baroque. Si Prague fut «baroquisée » à son corps défendant, elle a su intégrer l’art de l’envahisseur et le transmuer en son génie national.

     

     

    Du ghetto juif à Kafka

    Prolongeant Stare Mesto, l’ancien ghetto de Prague est devenu Josefov, en l’honneur de l’empereur Joseph II qui fit abattre ses murs pour le réaménager et l’assainir. Kafka y vécut et vit disparaître le ghetto : « la vieille ville juive malsaine qui est en nous est beaucoup plus réelle que la nouvelle ville hygiénique autour de nous». On nous fait payer grassement les billets qui permettent l’accès aux synagogues et au cimetière juif. 

    Il est vrai que « Staronova » est le dernier exemple de synagogue médiévale d’Europe, que le cimetière, pittoresque amas de pierres, avec ses 12000 pierres tombales pour plus de 100000 personnes enterrées, sépultures superposées en raison de l’exiguïté de la place disponible, impressionne, et que la synagogue Pinkas, avec son monument commémoratif des 77297 noms à la mémoire des victimes juives du nazisme, et les dessins d’enfants de Terezin, camp de rassemblement transitoire, « porte de la mort », est émouvante. Avec un gouvernement en exil, la Tchécoslovaquie a été soumise, entre 1941 et 1943, au protecteur du Reich, puis à Heydrich, général des SS, dans un pays proclamé «Protectorat de Bohême – Moravie », où se sont appliquées pleinement les lois antisémites.

     

    C’est peut-être au château, sur les hauteurs de Malá Strana, que l’on pressent le mieux Kafka. D’abord rotonde Saint Guy, entreprise au Xe siècle par Venceslas duc de  Bohême, assassiné puis vénéré comme martyr, « le château » comprend maintenant l’immense cathédrale Saint Guy, que Charles IV, élevé à la cour de France, fit construire au XIVe siècle sur le modèle des cathédrales françaises – et où l’on admire ou s’étonne du sarcophage rococo de Saint Jean Népomucène qui nécessita deux tonnes d’argent pour sa réalisation au XVIIIe siècle – et la Palais royal, qui fut la résidence des rois de Bohême puis des Habsbourg. Ce château a-t-il inspiré Kafka pour son roman du même nom, et la cathédrale dépeinte dans Le procès est-elle celle de Charles IV ? À vrai dire, même si Prague l’inspire, il la transforme en topographie imaginaire et labyrinthique qui symbolise notre époque, si bien que le mot «Kafkaïen» est un de ces mots que le monde actuel a choisis pour se décrire lui-même. Juriste au service de la bureaucratie austro-hongroise, Kafka se donne à la littérature comme au seul espace de libération. Se définissant comme «exemplaire typique d’un juif occidental », il écrit peu avant et après la Première guerre mondiale, et dévoile la nature hallucinante de ce que nous appelons la réalité : «La guerre, écrit-il, nous transporte dans un labyrinthe de miroirs déformants… nous tombons d’une oubliette dans une autre, passant à travers tous ces miroirs comme à travers des trappes ». On a voulu voir dans le monde des tribunaux évoqué dans Le procès un présage des régimes totalitaires à venir. Ce qui est sûr, c’est que la publication tchèque de ses œuvres a été empêchée par le putsch communiste de 1948, que le communisme a frappé d’interdit son œuvre et les études dont il faisait l’objet, et que « la révolution de velours » l’a intégré à la culture tchèque, le proclamant même « un des pères du Printemps de Prague en 1968 ».

     

     

    Les stigmates du communisme

     

    Contrairement à la Russie où l’on peut voir des statues de Lénine et des gratte-ciel staliniens, la Tchécoslovaquie a gardé peu de vestiges de l’ère communiste. Le monument à Staline, qui était aussi sa plus grande représentation au monde – 15,5 mètres sur 22 – a été détruit en 1962, et il n’en reste que le socle de marbre. Discret mais émouvant, au bas de la colline de Pétrin, un monument aux victimes du communisme représente le même personnage à différentes phases de la déstructuration provoquée par le communisme ; au sol on lit les chiffres du bilan entre 1948 et 1989 : 205 486 jugés coupables, 248 exécutés, 4500 morts en prison, 327 tués en tentant de franchir la frontière, 170938 exilés. 

     

    Les vestiges du communisme, il faut les aller chercher au musée du communisme, qui nous accueille avec une matriochka relookée aux dents carnassières. On y trouve des affiches de propagande communiste, des reconstitutions d’intérieur, des statues géantes de Marx, Lénine, Staline. On y a pris le parti de la dérision plutôt que de l’horreur. A Nove Mesto (la ville nouvelle), la place Venceslas est un concentré d’histoire. Sous la statue équestre de Saint Venceslas, une plaque avec l’inscription « aux victimes du communisme » fait office de mémorial pour l’étudiant Jan Palach qui s’est immolé par le feu en janvier 1969, pour protester contre l’invasion soviétique d’août 1968. C’est sur cette place aussi que la première République fut programmée en 1918, que fut défié l’occupant nazi en 1938, et que fut déclenchée, à la suite d’immenses grèves et manifestations, la révolution de velours. 

     

    Près du Pont Charles, nous voyons, exposition temporaire en plein air devant le musée Kampa, des sculptures monstrueuses et noires de bébés aux visages transformés en codes-barres, signés David Cerny. On lui doit aussi, au passage Lucerna, la statue de Venceslas sur un cheval à l’envers. En 2009, Cerny avait représenté les 27 de l’Europe selon des clichés : une banderole annonçant « grève » pour la France. Sous le régime communiste, seuls les artistes des Beaux-Arts avaient le droit d’exposer. À sa chute, tout le monde peut se déclarer artiste. D’où les extravagances de Cerny. D’où, peut-être, cette «maison qui danse », «Ginger et Fred », dont la forme torsadée évoque la silhouette dansante d’un couple enlacé. À la fin de la Première guerre mondiale, l’indépendance de la Tchécoslovaquie est proclamée, et Thomas Masaryk, dont on voit la statue à l’entrée du château, devient président de la République, remplacé en 1935 par son disciple et compagnon Edouard Bénès, qui conclut avec l’URSS un pacte dirigé surtout contre l’Allemagne. Les Tchèques n’avaient pas considéré la Première guerre mondiale comme la leur. En 1938, ils mettaient leurs espoirs dans les alliés, mais les accords de Munich scellent le destin de la Tchécoslovaquie sans qu’elle soit consultée, et le traumatisme issu de cette défaite sans bataille, suivi de l’occupation allemande, explique l’alliance tragique, en décembre 1943, entre la Tchécoslovaquie et l’URSS, par laquelle elle lie son destin à la Russie communiste comme garante suprême, croit-elle, de son indépendance. Malgré, dans les années soixante, l’âge d’or de la culture tchèque – avec, entre autres, Milan Kundera, Vaclav Havel, Milos Forman – malgré le répit d’Alexandre Dubcek, qui redonne la liberté d’expression, malgré la charte des 77 initiée par Vaclav Havel en 1977, il faudra attendre 1989 pour que se réalise la révolution de velours, et que Vaclav Havel soit élu président de la République.

     

    Aujourd’hui, après l’arrivée au pouvoir de Vaclav Klaus, ultralibéral et eurosceptique, c’est un président social-démocrate et pro-européen, Milos Zeman, qui est élu en 2013. La République tchèque est entrée dans l’Union européenne en 2004 et prévoit de  troquer la couronne tchèque contre l’euro pour 2015. Membre de l’OTAN comme la Hongrie et la Pologne, elle participa à «l’opération» du Kosovo, malgré une opinion publique défavorable, marquée depuis le XIXe siècle par une sympathie pro-serbe. Il n’est pas sûr que de ces allégeances elle sorte grandie.  Danièle Masson  u

     

     

    Source : Réseau Regain

  • Communiqué du Carrefour des Acteurs Sociaux : Le professeur Gabor Hamza à Paris vendredi 20 juillet 2012

    Le professeur Gabor Hamza sera pour quelques jours à Paris fin juillet 2012. Nous le rencontrerons à l’occasion d’un dîner le 20 juillet à 20 heures dans un restaurant parisien. Les personnes désireuses de s’y associer sont priées de se signaler.....

    Me Maryse Caussin Zante, secrétaire générale adjointe de l’IDEF (Institut du Droit d’Expression Française) sera présente ainsi qu’un représentant qualifié de la communauté hongroise de France. L’Ambassade de Hongrie sera représentée par M. Marton Sulyok. Seront notamment présent, M. Christophe Jussac, membre du comité directeur de « La Fédération », président de la communauté franco-polonaise et Jacques Nicolas de Weck, président du cercle Oudinot.

    Nos abonnés juristes y sont particulièrement invités. Ce sera l’occasion de relancer le « manifeste pour le français, langue juridique de l’Europe » initié par Maurice Druon, Mario Soares, Otto de Habsbourg et Siméon de Bulgarie.  

    Nous évoquerons également notre action au sein de l’Union Paneuropéenne Internationale.  

    Gabor Hamza est Professeur de Droit, Titulaire de Chaire, Membre de l’Académie des Sciences Hongroise, Professeur de Droit comparé, Droit romain et système juridique des Pays d’Europe de l’Est, Président du Centre des Etudes Européennes.

    Merci de vous inscrire en téléphonant au 06 16 58 06 00 le plus rapidement possible.

  • Les 21 Janvier 2012 en France... : Le 21 Janvier à Paris en photos....

    (le lundi 23, nous lancions un appel afin que l'on nous transmette des photos et/ou des informations sur les 60 Messes et manifestations que nous avions recensées pour toute la France. Voici aujourd'hui le récit - par les organisateurs - de l'une de ces manifestations, à Paris.)

           Le 21 Janvier, les Parisiens ont répondu présents en grand nombre à l’appel de l’Action Française, tant à la Messe à Saint-Germain-l’Auxerrois, en présence de Mgr le Comte de Paris, qu’à la Galette et, comme le montrent les photos ci-dessous, au Cortège à la Chapelle expiatoire où le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme nous a fait l’honneur d’une allocution.

            Le Prince est également venu nous saluer au Banquet dont le succès fut tel que nous avons failli refuser du monde !
     
     
            Quelques photos .....

    * Le Cortège

     

     

     

    * A la Chapelle expiatoire

     

     

    Olivier Perceval

    Le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme et Marc Savina

     

    * Au banquet

     

    L’arrivée du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme

     Une partie de la salle