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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La revue Universelle à 100 ans !, par Christian Franchet d’Espérey, (rédacteur en chef).

    Après les numé­ros excep­tion­nels de la Nou­velle Revue Uni­ver­selle sur Pierre Bou­tang et Pierre Debray ; après celui sur le nou­vel âge du maur­ras­sisme, le der­nier numé­ro aborde la pro­blématique  » De Gaulle – Maur­ras, Influences, dis­cor­dances, confluences ». Ce numé­ro marque l’an­ni­ver­saire des 100 ans de la Revue Uni­ver­selle.

    D’avril 1920 à juin 1940, la Revue uni­ver­selle sor­ti­ra tous les 15 jours. Après six mois d’interruption, une deuxième série paraî­tra de jan­vier 1941 à juillet 1944. 

    À l’initiative d’Etienne Mal­noux, une troi­sième série, tri­mes­trielle, sera publiée de 1974 à 2005. 

    Enfin, la qua­trième série, en cours, éga­le­ment tri­mes­trielle, lan­cée par Hilaire de Cré­miers en 2005, fête cette année son 15e anni­ver­saire. Le navire reste en eaux pro­fondes, affron­tant les tem­pêtes en cher­chant à en ana­ly­ser les causes – là est sa voca­tion –, sous l’œil tuté­laire et bien­veillant de son fon­da­teur, Jacques Bain­ville.

    Il ne s’agit pas pour les rédac­teurs actuels de « répé­ter », ce qui fut dit, ce n’aurait aucun sens, mais de nous ins­pi­rer d’une expé­rience aus­si convain­cante. Tout en le sachant per­ti­nem­ment, il ne suf­fit pas d’avoir rai­son, il faut encore savoir faire entendre rai­son…

    Aujourd’hui, les pro­blèmes à résoudre sont, pour une large part, iden­tiques, mais dans un contexte radi­ca­le­ment dif­fé­rent. Face à l’aggravation accé­lé­rée de la crise de civi­li­sa­tion, la Nou­velle Revue uni­ver­selle a pris conscience de la néces­si­té de réac­ti­ver ses racines maur­ras­siennes. Ce qui sup­pose, compte tenu de la réduc­tion du mou­ve­ment et de son influence, de mettre au jour (c’est notre « aggior­na­men­to ») toutes les traces de « maur­ras­sisme » pré­sentes dans la socié­té fran­çaise. 

    Le pro­chain numé­ro com­por­te­ra un dos­sier Jacques Bain­ville avec la par­ti­ci­pa­tion d’his­to­riens et d’u­ni­ver­si­taires.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Retrouver la plénitude d’être Français, par Pierre Le Vigan.

    Mme Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, déclarait récemment (CNews, 30 octobre), en critiquant le communautarisme musulman quand il met la religion au-dessus de l’appartenance à notre nation, que certains Français sont juifs, d’autres catholiques, d’autres protestants, et que d’autres Français « ne sont rien ».

    0000.jpgIl est bien évident que cette formule doit être remise dans le contexte d’une discussion spontanée dans laquelle on ne trouve pas tout de suite le mot le plus juste. Mais c’est l’occasion d’aborder une question très importante.

    « Ne sont rien » veut dire qu’ils ne se réfèrent à aucune religion. Leur seule identité est d’être Français. Et c’est là tout le problème : être uniquement Français, quand on était athée comme Alain ou agnostique comme Maurras, était une situation tout à fait tenable, il y a 70 ans. Cela ne voulait pas dire que l’on sonnait creux. Les athées avaient une morale, et une vision du monde et de l’homme, souvent aussi exigeante que les morales religieuses, et ils étaient Français par toutes leurs fibres. Et être agnostique n’empêchait pas de comprendre et d’aimer Jeanne d’Arc.

    Les temps ont changé. « Être Français » ne veut plus dire grand-chose. Une France définie uniquement par les « valeurs de la République » – mot creux – et par la laïcité – ce qui est à peu près la même chose – ne donne pas des raisons de vivre, et encore moins des raisons de mourir pour la France. Être Français, qui était quelque chose de sacré jusque dans les années 1960, ne veut plus rien dire de noble. C’est un simple papier administratif. Qu’est-ce que « être Français aujourd’hui » ? Pour beaucoup d’entre nous, y compris « de souche », c’est un mot vide de sens. Être Français est devenu un simple rattachement administratif. Être catholique est un plein, être musulman est un plein, être Français est un vide. Pourquoi ? Parce que nous avons laissé s’installer ce vide. Parce que nos élites ont laissé s’installer la détestation de soi, qui est toujours plus facile que l’exigence critique vis-à-vis de soi.

    Dans cette situation où la France ne propose plus aucun « exercice d’admiration », soit on accepte ce vide, et on vit dans le non-espoir et la lecture des catalogues des supermarchés, soit on le remplit par autre chose, d’où des conversions de Français de souche à l’islam, qui sont bien entendu une impasse, comme l’a montré l’expérience des « pieds-rouges » en Algérie. L’urgence est donc de redonner de la plénitude à « être Français », d’étendre le champ de la francisation aux âmes, à la perception, à l’esthétique. De faire en sorte qu’« être Français » soit plus qu’une identité, ce qui suppose quelque chose de statique, mais soit une identification, ce qui implique une dynamique, une impulsion, un mouvement, une projection. La France est un projet toujours matinal, ou elle n’est pas. Être Français doit redevenir une plénitude, une émotion, cela doit être ce qui ouvre un horizon.

    Pierre Le Vigan

    Écrivain, journaliste, juriste
  • Livre : Refaire un peuple. Pour un populisme radical, de Julien Langella, par Aristide Leucate.

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    À une époque où les repères se troublent, s’effacent et finissent même par disparaître, il est opportun, voire urgent, que des livres – si tant est qu’ils soient lus, ne serait-ce que par un petit nombre qui, répondant aux imprécations de leurs auteurs, ne craindra pas ensuite de chevaucher dans l’orage et d’affronter les éléments les plus impétueux – exhortent à revenir aux racines.

    6.jpgL’opus de Julien Langella est de ces livres qui claquent, fouettent, giflent et laissent KO debout tous les timorés, les pusillanimes et autres bourgeois capitulards et faisandés.

    Julien Langella est aussi le cofondateur de récemment dissous par décret en Conseil des sinistres –, porte-parole d’Academia Christiana et chroniqueur au quotidien catholique Présent.

    Dans ce livre de plus de trois cents pages, l’auteur s’élance, sabre au clair, à l’assaut des ennemis du peuple. Il avertit : son livre est un manifeste « d’idées brutes et sans concessions » destiné à « extirper les racines du mal ». Il défend le peuple et en tient pour un populisme « radical » contre le « populisme de contrefaçon » ou la « camelote populiste ». Le tout sous les auspices décapants de Dominique Venner, José Antonio Primo de Rivera, , Gustave Thibon, Karl Polanyi… Du brutal !

    Les bonnets de nuit et autres siroteurs de tisanes vespérales trouveront certainement à redire devant cette fougue explosive d’une jeunesse indocile, insolente, impétueuse et impavide. Mais nous l’aimons comme cela, cette jeunesse, parce qu’en faisant le pari courageux et himalayen de conserver l’héritage reçu indivis de nos aïeux, elle se porte aussi au secours, sans atermoiement, de « la petite fille Espérance », « car on ne travaille jamais que pour les enfants », rappelait Charles Péguy dans un beau texte célèbre de 1912. « Qui tient la jeunesse tient l’avenir ! » assenait Léon Daudet.

    Servi par un style vigoureux et un humour pince-sans-rire alternant avec de caustiques sous-entendus, l’essai est une petite bombe à fragmentation qui explose à chaque page. Natif de la décennie quatre-vingt-dix, Langella fustige, néanmoins, quarante années de compromissions en tous genres, d’abandons multiples, d’idéologies mortifères, d’amoralisme et de corruption politique, de forfaiture, de turbo-capitalisme de prédation, de libéralisme laxiste, de dévoiements libertaires, de bouleversement anthropologiques, de marchandisation du monde, de paupérisation et de tiers-mondisation de notre Vieux Continent, d’abêtissement et d’avachissement intellectuel et moral, de déspiritualisation, de déracinement, de haine de soi, de cancel culture

    Langella, comme tous ceux de sa génération, a été sacrifié sur l’autel de cette idéologie orwellienne qui embrasse tous ces maux : le , soit cette équation infernale du progressisme, du transfrontiérisme et du christianisme messianique déthéologisé. Mais il n’existera jamais de Nuremberg des crimes de la modernité contre la civilisation, l’identité et les communautés naturelles.

    Toutefois, notre nouveau du Gesclin, ne se laissant pas aller à l’aboulie ni au défaitisme, s’empare à bras-le-corps des problèmes du moment et suggère de reconquérir nos libertés en menant une authentique révolution populiste. « Soyons des éveilleurs de peuples », exhorte-t-il ; réinvestissons du sens dans nos vies et nos choix du quotidien. L’auteur plaide pour une éthique du radicalisme, seule manière de sauver le peuple. Il faut créer les mythes mobilisateurs et désigner les ennemis.

    Un essai revigorant et roboratif. En un mot, révolutionnaire-conservateur.

     

     

    Aristide Leucate

    Docteur en droit, journaliste et essayiste

    5.jpgRefaire un peuple : Pour un populisme radical (Français) Broché – 18 février 2021

     

     

     

     
     
  • Donald Trump, comme l'oncle Picsou ...

     

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    Aux Américains Macron a lancé : « Le nationalisme, c'est la guerre ».

    Mais de quoi parle-t-il ? Quel sens donner à ce propos ? Il est des nationalismes pacifiques et raisonnables comme il en est des guerriers et même déments. C'est comme de tout.  Il est des pacifismes qui attirent la foudre comme personne. C'est d'ailleurs ce qui nous est arrivé dans les années 30. En ce sens le pacifisme de Blum et consorts porte une responsabilité bien plus grande dans le déclenchement de la deuxième guerre mondiale que le nationalisme de Maurras, qui à vrai dire n'en porte aucune.

    Sans-doute faut-il d'abord ramener la portée de cette affirmation de principe prononcée dogmatiquement par Emmanuel Macron dans l'effervescence de son voyage américain à sa valeur contextuelle : Macron à Washington s'occupe entre autres choses des droits de douane sur l'acier et l'aluminium - chinois et secondairement européens - que Trump entend mettre en place, tout bêtement parce qu'il veut mettre fin aux importations excessives qui créent des chômeurs chez lui, font fermer des usines, affaiblissent l'industrie américaine et, accessoirement, creusent la dette des Etats-Unis, déjà abyssale depuis bien longtemps. Macron appelle cette politique étatsunienne nationalisme et guerre commerciale.

    Mais lui, Macron, tente seulement d'éviter ces taxes aux Européens parmi lesquels la France, ou de les minorer le plus possible, parce que naturellement moins d'importations américaines de notre acier et de notre aluminium créerait chez nous des chômeurs, ferait fermer des usines, affaiblirait (si c'est encore possible) notre industrie, donc notre économie et notre puissance. Etc. Il ne raisonne guère autrement que Trump. L'un attaque, l'autre se défend. C'est tout comme. Nationalisme d'attaque ou de défense, nationalisme tout de même !

    Mais Macron a sûrement pensé que lui aussi (la France) et les autres Européens pourraient tout aussi bien affecter de taxes douanières l'acier et l'aluminium chinois ce qui favoriserait les nôtres, compenserait peut-être la baisse des achats américains et favoriserait notre production domestique. Après tout, donner priorité chacun chez soi à la production domestique, ce ne serait rien d'autre qu'appliquer le principe de subsidiarité.

    Chacun sait que les Chinois dont l'économie reste fortement dirigée ont produit d'énormes stocks d'acier invendus qu'ils écoulent à prix cassés comme une entreprise en faillite brade ses stocks ... Les Chinois protesteraient, répliqueraient, etc. si nous les taxions. Un autre nationalisme s'activerait.

    Trump connaît le monde, mais il ne pense pas avoir en charge autre chose que les intérêts de son pays. Même si dans son cas ils sont mondiaux.  America first ! S'il s'intéresse aux autres ce n'est que dans cette perspective assumée. Il n'a de vision planétaire qu’à ce prisme.

    Alors, le jeune Macron lui fait la morale au nom des grands principes, de l'OMC et autres, du libre-échange non comme instrument circonstanciel de développement mais comme un dogme pour tous les temps et tous les lieux. Il nous reste à espérer pour lui et surtout pour nous qu'il n'y croie pas trop.

    Il serait très bien au contraire selon nous que les chefs d'État de ce monde en crise deviennent plus modestes, moins fumeux, moins planétaires, plus locaux ; qu'ils se remettent à gouverner leurs peuples selon une conception que nous aurions grand avantage à restaurer : « en bons pères de famille », plutôt qu'en acteurs du business mondialisé et en visionnaires planétaires. Les familles sont ouvertes aux autres mais, au moins, ne prétendent pas à l’universel. Un nationalisme ainsi fondé n'est pas guerrier, il est d'essence pacifique ...

    Malgré ses folies, ses vulgarités, son imprévisibilité, Donald Trump, à sa manière et celle de son pays, nous donne au moins l’exemple d’une forme de réenracinement que nous ferions bien de suivre. Comme l'oncle Picsou, il compte les sous de l'Amérique.  

     

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Quand l'islamo gauchisme tombe le voile... : une fois de plus, un excellent "édito politique" de Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1, chez Dimitri Pavlenko :

    "La gauche radical chic nous disait que l'islamo- gauchisme n’existait pas, LFI fait la preuve du contraire. Samedi, les masques sont tombés. Le gauchisme anticlérical se fait le compagnon de route du clergé chiite et l’antiracisme devenu woke s’accommode de l’antisémitisme..."

    (Maurras, lui, reste "interdit de tout" pour cause - soi-disant ! - d'antisémitisme !...)

    (extrait vidéo 3'19)

    https://x.com/vtremolet/status/1711271305633206423?s=20

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    1. Le "masque officiel" tombe aussi : avec sa politique insensée, mais parfaitement assumée et voulue, qui a fait entrer en France quinze millions d'étrangers en moins de cinq décennies, le Système se retrouve aujourd'hui avec une part importante de ces nouveaux venus (pas tous, évidemment...) susceptible, à tout instant et partout sur le territoire national, de "s'embraser" et basculer du côté du terrorisme islamiste, important chez nous des causes et combats qui ne sont pas directement les nôtres...

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    Question à un centime d'euro : quels risques, et posés par qui ?

     

    2. On savait que des gens pareils tenaient des propos pareils, mais ce court extrait vidéo (1'26), proposé par Florence Bergeaud-Blackler (sur tweeter) vient le rappeller opportunément (et cela vaut, bien sûr, partout en Europe : en Grande-Bretagne ou en France...) :

    #Berlin#frerisme "Nous appliquerons la charia en Allemagne." "Nous prendrons l'Allemagne par la force dès que nous aurons une majorité." "Les homosexuels seront jetés d'une montagne." "Si les Allemands n'acceptent pas le régime islamique, il y aura de la violence."
     

     

    2 BIS. De la même Florence Bergeaud-Blackler, cette réponse cinglante au CNRS :

    "L’« islamogauchisme » n’est pas une réalité scientifique ». Il faut virer votre community manager @CNRS et financer d’urgence des études sur cette alliance mortifère bien réelle."

    On se permettra juste de faire remarquer à Florence Bergeaud-Blackler qu'en bon français, le terme exacte est "animateur de groupe"...

     

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    4. Le scandale de l'AME, c'est comme "le grand air de la calomnie" : cela enfle, enfle, enfle et grandit, encore et toujours, de plus en plus, pendant que les Français se serrent la ceinture, de plus en plus aussi (repas, soins...)... De l'Observatoire de l'immigration et de la démographie :

    5. (Source : Le Figaro) Élections chez nos ennemis allemands : lourde défaite de la coalition de centre gauche du chancelier Olaf Scholz dans deux élections régionales en Bavière et en Hesse, nette progression de l’AfD... :

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/allemagne-lourde-defaite-de-la-coalition-de-scholz-dans-deux-elections-regionales-l-extreme-droite-progresse-20231008

     
     

    6. La voiture électrique est une arnaque, c'est aussi un doux rêve de doux dingue !... De Nicolas Meilhan (sur tweeter) :

    "Le chiffre du jour : alors que les voitures électriques représentent 20% des voitures en circulation en Norvège, la consommation d'essence & de diesel n'a baissé que de 10%. Autant vous dire qu'avant 2030 il ne faut pas espérer grand chose chez nous vu qu'ils ont 7 ans d'avance..."

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en relayant l'appel de Marion Maréchal à la dissolution de "Musulmans de France" (ex UOIF) :

    "Trois jours après le début de l’attaque terroriste du Hamas, on ne trouve aucune condamnation de l’organisation « Musulmans de France » (ex-UOIF) sur le meurtre de 700 civils israéliens ou encore les enlèvements d’enfants et de personnes âgées. « Musulmans de France » (ex-UOIF) est le visage français des Frères musulmans tout comme le Hamas en est l’expression palestinienne. Ce silence est un éclairage supplémentaire sur la dangerosité de cette mouvance islamiste, alors même que « Musulmans de France » reste un interlocuteur de l’Etat et bénéficie de la complaisance de nombreux élus. Il est grand temps que le ministre de l’Intérieur en prenne toute la mesure et procède clairement à l’interdiction des Frères musulmans en France - comme l’a fait l’Autriche en 2021, en commençant par dissoudre « Musulmans de France » et toutes ses ramifications."

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Philippe de Villiers n'y va pas de main morte : il a raison, il fait bien...

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    1. Débat entre Marion Maréchal et Marie Toussaint : Marie Toussaint, "KO debout" lorsqu'elle avoue - complètement "larguée" - qu’elle défend le lycée islamiste Averroes des frères musulmans…

    (extrait vidéo 0'26)

    https://x.com/DamienRieu/status/1777021953804484702

    Marion Maréchal (@MarionMarechal) / X

    2. Que voulez-vous, cent cinquante ans de République (idéologique), cela se paye ! (pour paraphraser Maurras). D'Amaury Brelet (Rédacteur en chef de Valeurs :

    "La cité chrétienne de Saint-Denis n'est plus. Après un siècle de communisme, la pauvreté, le communautarisme et l'islamisme, voici la secte de la Scientologie. Le sort s'acharne. Restent la basilique et sa nécropole des rois de France. Tragique et symbolique."

    (extrait vidéo 1'03)

    https://x.com/AmauryBrelet/status/1776921239744925991

    Pour les amoureux de la France, notre Album La basilique de Saint Denis, nécropole des Rois de France (50 photos)

    Paris : Basilique Saint-Denis, histoire et secrets d'une nécropole royale -  Les clefs essentielles d'une visite - Paris la douce, magazine parisien,  culture, sorties, art de vivre

     

    3. Évidemment d'accord avec Vincent Trémolet de Villers, dans son édito politique :

    "En France le travail n’est plus central, les loisirs sont plus importants... Évidemment, l’activité doit être plus rémunératrice que l’indemnité. La France a plus de 350 000 emplois non pourvus, plus de deux millions de chômeurs et nous projetons de faire venir des immigrés par milliers pour pallier ces manques. C’est une politique absurde et couteuse..."
     
    (extrait vidéo 3'53)
     
     
     

    4. Parlez-vous le Aya Nakamura ? Si la réponse est non, voilà pour vous aider :

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    lafautearousseau a adoré ce "commentaire" posté sur tweeter par Mackowiak Rey :

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    5. Ce qui rend notre Caesar le plus sûr et le meilleur canon au monde, avec  "un taux de survie plus élevé que pour certains autres systèmes automoteurs ou remorqués"... : 

    https://www.defensenews.com/global/europe/2024/04/02/in-ukraine-shoot-and-scoot-tactics-helping-caesars-survive/

     

    6. C'est peu de dire qu'on n'aime pas Libération, à lafautearousseau. Cependant, lorsqu'on y dit quelque chose de vrai... : 

    "...Lors de sa nomination à Bruxelles, #ThierryBreton vend ses titres #Atos au prix fort, autour de 65€ (elle en vaut 1,88€ aujourd'hui). Jackpot : 40M€ brut. Sans compter cette retraite chapeau qu'il demande à lisser chaque année dans le bilan financier et à toucher à l'issue de son mandat de commissaire, pour éviter les scandales. Elle est, selon Le Monde, gérée par Axa, pour un montant d'environ 14M€ brut. Portrait de "l'Alain Delon du business"; qui "vit dans une bulle, avec son chauffeur, qui habite chez lui, ouvre les portes, tend les blazers. Il est abonné à une compagnie de jet, fait un saut dans son loft de New York, son Sénégal adoré (où il a racheté la maison de Léopold Sédar Senghor), un peu de farniente sur le yacht de Bernard Arnault..."

     

    7. Paris : NON AU SACCAGE DU BOULEVARD RICHARD LENOIR ! D'accord avec Dominique Dupré-Henry :

    "STOP DESTRUCTION Ces #jardins de la promenade Richard Lenoir, #Paris11, sont très bien conçus et adaptés à des usages très variés. Ils répondent parfaitement aux demandes des habitants du quartier dont ils font la joie. NON, on ne peut pas se résoudre à leur destruction !"
     
    (extrait vidéo 0'32)
     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Royal baby : pourquoi un tel engouement ? Les réponses de Frédéric Rouvillois à Figarovox

    La Galerie des Rois au portail de Notre-Dame : 28 statues figurant les rois de Juda

     

    Qu'ils les idolâtrent ou qu'ils les critiquent, les Français, de façon générale - y compris les royalistes - n'entendent pas grand chose aux monarchies étrangères, aux systèmes politiques et sociétaux qu'elles incarnent. Leurs jugements sont presque toujours sommaires et se font, la plupart du temps, par simple comparaison avec le système français actuel ou avec ce que fut, ou ce que pourrait être, la monarchie française. L'illustration ci-dessus montre que l'archétype du Roi ne date pas d'hier; qu'il traverse, sous des formes toujours diverses, les temps et les lieux. Y compris les nôtres ce que Frédéric Rouvillois développe ici de façon très pertinente. A noter qu'il sera l'un des intervenants au colloque « Dessine-moi un roi » qui se tiendra à Paris, samedi prochain, 9 mai. 

    frederic-rouvillois.jpgFIGAROVOX. - La famille royale britannique s'est agrandie ce vendredi, avec la naissance du deuxième enfant du Prince William. Pages Facebook dédiées à l'évènement, paris sur le prénom, centaines de journalistes venus du monde entier massés devant la clinique, merchandising lié à la nouvelle petite princesse… Comment expliquer un tel battage médiatique ?

    Frédéric Rouvillois. - Plusieurs causalités se combinent pour faire de cette naissance un évènement de portée internationale.

    La plus visible réside dans le caractère people que revêt cette naissance. Cette fascination envers les célébrités est, au fond, très ancienne : elle correspond à la fascination éprouvée par le « bon peuple » envers ceux d'en haut, qu'il s'agisse de princes et de princesses ou actuellement de certains artistes à la mode. Chanteurs, comédiens et acteurs se sont, d'une certaine manière, substitués à la haute aristocratie et jouent le même rôle dans l'imaginaire populaire. Un peu de snobisme s'y rajoute d'ailleurs très probablement. 

    Cette fascination envers les people, qui existe depuis toujours, a été démultipliée par le développement de l'image et des médias. L'utilisation de la photo, notamment dans les journaux, a ainsi accentué le phénomène : un journal comme Point de vue s'est lancé grâce à de nombreux reportages photographiques. Les innombrables modes de diffusion actuels de l'image donnent ainsi un retentissement inouï aux événements, qui prennent une dimension planétaire.

    Dans le cas de cette naissance, la fascination exercée est accentuée par l'image renvoyée par le jeune couple, qui conjugue une histoire d'amour de cinéma à une dimension princière. L'effervescence médiatique s'explique donc en partie par cette fascination envers les people et tout particulièrement envers la monarchie anglaise qui est l'une des dernières à conserver véritablement ses us et coutumes.

    Mais l'intérêt suscité par cet heureux évènement contient également une dimension de psychologie politique. Dans un monde où les repères disparaissent, il est rassurant de constater qu'il existe des choses qui perdurent. La naissance de la fille du Prince William sera célébrée un peu de la façon que fut célébrée celle d'Elisabeth II ou de la reine Victoria en 1819. Dans une société qui évolue vite, et même trop vite pour la plupart des gens, de tels éléments de stabilité complète servent de cadres et de bases pour des individus qui en manquent cruellement. A l'instar de la principauté de Monaco, la monarchie anglaise donne le sentiment qu'il y a une pérennité des institutions qui se traduit par le principe monarchique. À chaque fois que celui-ci se trouve rappelé par une naissance, c'est alors le monde entier qui se réjouit, ce qui est assez sympathique ! 

    Cela traduirait-il une aspiration à une préservation des traditions ?

    Cela traduit probablement le fait que ces traditions nous manquent, que leur absence serait plutôt ressentie comme une lacune. Certains d'entre nous ont certainement envie de les préserver ou de les reconstituer tandis que d'autres ne le souhaitent pas. Ce qui est sûr, c'est que cette effervescence autour des naissances royales traduit quelque chose : il n'y a pas de fumée sans feu. En l'occurrence, ce feu est celui de quelque chose qui a disparu et que l'on aimerait retrouver.

    La tour de communication de Londres a affiché «it's a girl», une étude de la London School of Marketing indiquait que les retombées économiques de la naissance royale se solderaient à plus de 300 millions de livres. Finalement, ne serait-ce pas juste une histoire de communication et de « gros sous » ?

    Les « gros sous » en sont la conséquence et non la cause. C'est parce que le public se passionne pour cet évènement que des hommes d'affaires avisés l'utilisent pour développer leur business. Autrement, cet enthousiasme aurait été présent pour chaque naissance princière. Or cela n'a pas été le cas pour des monarchies européennes toutes aussi importantes, comme les monarchies espagnole, hollandaise ou scandinave.

    Comment expliquer une telle popularité de la famille royale britannique ?

    Avec Monaco, elle est l'une des seules à avoir maintenu pleinement les rites de la royauté, à « jouer encore le jeu », où les institutions traditionnelles sont encore présentes. 

    Que ces monarchies qui ont préservé leurs traditions suscitent un tel enthousiasme, non seulement local mais aussi mondial, fait réfléchir… Petits garçons et petites filles aiment les princes et princesses, et ils apprécient que ces princes et princesses continuent à ressembler à des princes et princesses. On ne s'ampute pas en quelques instants de siècles d'histoire et de coutumes.

    La monarchie anglaise a ainsi su conserver pleinement les apparences - ça n'est pas la Reine d'Angleterre qui prend les décisions prises en son nom. Et ce sont ces apparences auxquelles sont attachés les gens qui ne manifestent, en général, que peu d'intérêt pour les rapports de force politiques.

    À propos d'apparence, dans Le roi au-delà de la mer, Jean Raspail dénonce les « princes de magazine » de notre époque, cantonnés à une fonction de représentation. Le rôle des monarchies européennes est-il devenu seulement symbolique ?

    Ces apparences ne sont pas nulles et sans portée car elles ne sont pas de simples illusions : dans le domaine politique, au sens large du mot, les symboles conservent une immense importance. Ainsi, quand bien même il ne s'agirait que de monarchies d'apparence, celles-ci conserveraient leur intérêt dans le sens où ces symboles, c'est déjà, c'est encore quelque chose. Ils sont des éléments de stabilité, et la présence de tels repères - même s'ils sont en partie effacés et en partie illusoires - ne sont pas négligeables, comme le souligne leur succès dans les médias. Les monarchies signifient encore quelque chose pour les gens. Certains d'entre eux qui possèdent une famille royale à la tête de leur pays ont d'ailleurs le sentiment de faire un peu partie de cette famille. Cette idée est particulièrement présente en Angleterre. 

    Un tel scénario aurait-il pu être possible en France ?

    La France n'est pas indifférente envers son passé monarchique. En 1957, quand l'actuel Comte de Paris s'est marié, le général de Gaulle - qui n'était plus au pouvoir - avait envoyé une lettre étonnante au père du marié et au marié lui-même, dans laquelle il expliquait que ce mariage qui allait avoir lieu était un événement très important pour la France et pour tous les Français. Sous la IVe république l'un des Français les plus importants du XXe siècle a ainsi souligné l'importance que revêtait l'union d'un descendant des rois de France. De même, lorsque le prince Jean d'Orléans, futur représentant de la Maison de France s'est marié, il y a eu une certaine médiatisation de la cérémonie.

    Mais il faut prendre en compte le degré de médiatisation exercé. Si le prince Jean développait davantage sa communication personnelle, la naissance de ses enfants ne serait peut-être pas aussi médiatisée que celle de la petite princesse anglaise mais pourrait renouveler cette histoire d'amour des Français avec la famille qui les a gouvernés pendant plusieurs siècles. 

    Frédéric Rouvillois est né en 1964. Il est professeur de droit public à l’université Paris Descartes, où il enseigne le droit constitutionnel et s’intéresse tout particulièrement à l’histoire des idées et des mentalités. Après avoir travaillé sur l’utopie et l’idée de progrès (L’invention du progrès, CNRS éditions, 2010), il a publié une Histoire de la politesse (2006), une Histoire du snobisme (2008) et plus récemment, Une histoire des best-sellers (élu par la rédaction du magazine Lire Meilleur livre d’histoire littéraire de l’année 2011).

  • Sur le site du GAR : LES BANLIEUES, UN CHAOS TYPIQUEMENT RÉPUBLICAIN

    Lors d’un entretien fait pour le Figaro en mars 1888, voici ce qu’Émile Zola disait de la république en France :

    « Je n’en veux pas chercher d’autre preuve que dans le spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances que nous ont offert ces dix-huit dernières années et qui est bien fait pour désespérer un observateur, même indifférent et patient, bien fait surtout pour désespérer la foule. » (Émile Zola – Figaro le 29 mars 1888)

    Il s’agissait à cette époque de la toute jeune Troisième république. Celle qui est née de défaite de 1870 pour finir dans la poche de Dunkerque en 1940 ! Qu’en est-il à ce jour de ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances ? Force est de constater que 135 ans après les propos d’Emile Zola, la république, qui arbore sa cinquième version, nous offre toujours ce même spectacle en bien pire…

    Depuis quelques jours, la France revit le chaos qu’elle a connu en 2005, après le soulèvement des banlieues suite à la mort de deux adolescents, Zyed et Bouna, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique, alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police. Les banlieues s’embrasèrent un peu partout en France du 8 au 17 novembre 2005. Ce fut l’une des plus belles démonstrations de l’échec d’intégration des populations immigrées, mais également la conséquence du laxisme de la pseudo justice républicaine.

    Qu’ont retenu les élites républicaines depuis ? Tout simplement RIEN ! Dix-huit ans plus tard, avec la mort du jeune Nahel, la république replonge la France dans le même chaos qu’en 2005, parce que l’oligarchie républicaine incarne toujours à ce jour, ce même spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances !

    Imprégné de toutes ces idéologies néfastes, comme ce pseudo antiracisme qui empêche aux hommes politiques d’appeler un chat, un chat ! Toutes ces années à pratiquer un stockage de population immigrée (si possible africaine) dans des tours de cités, et les laisser pour compte, en y laissant s’y développer une délinquance qui est la seule à s’y être enracinée. Toutes ces années à interdire aux policiers d’intervenir dans ces cités, devenues des zones de non-droits pour la plupart. Toutes ces années à pratiquer un laxisme sans faille à l’égard des délinquants qui, au fil du temps, ont très vite compris qu’ils n’avaient plus rien à craindre, ni de la Police, encore moins de la « justice ».

    Toutes ces années à financer des rappeurs qui chantent leur haine de la France. Toutes ces années à s’abstenir d’assimiler ces populations immigrées et leur enseigner l’amour de la France… Mais qu’attendre à ce niveau de la part d’une élite qui, elle-même, déteste la France et n’a de cesse de vouloir la détruire ?

    Ce qui se passe à l’heure actuelle en France a été voulu. C’est le fameux Ordo ab Chao si cher aux mondialistes. Il ne faut rien attendre de la république en France. Les émeutes des banlieues n’ont rien à voir avec un phénomène qui se joue au détriment de la république. Ces émeutes, sont le résultat de ce que sont la république et ses élites. La haine anti-française qui s’exprime dans la violence des casseurs n’est que l’expression concrète de celle qui s’exprime dans la pensée de l’oligarchie, qui n’a que le mot « république » à la bouche, à défaut de la France.

    Ils nous parlent d’« ordre républicain », hissant cet oxymore comme le fer de lance de la reconquête républicaine, d’une paix future, qui ne sera qu’une énième accalmie pour préparer le terrain à des futures émeutes, qui seront de plus en plus virulentes au fil des années.

    Non ! Pour que cesse définitivement ce spectacle d’erreurs, de bêtises et d’impuissances qui se joue sur tous les niveaux de la politique, il faut mettre un terme définitif à la Vè république. De toutes les républiques que la France dut subir depuis l’avènement de ce régime en 1792, la Cinquième est de loin, la plus destructrice de notre civilisation multiséculaire. Destruction de notre agriculture, de notre système d’éducation, de notre indépendance, de notre identité, de la famille et du mariage, de notre architecture, du monde du travail, de notre histoire et même de notre futur !

    Nous devons mettre un terme à cette Vè république destructrice de notre civilisation. Hors de question d’envisager une VIè ou VIIè ou VIIIè république, car tant que le système de valeurs sur lequel repose ce régime ne changera pas, le résultat sera toujours le même : la destruction de la France et des Français !

    Nous avons conscience que l’avenir n’est pas serein avec un tel régime destructeur. Nous ne pouvons que souhaiter vivement son abolition, et tout faire dans la mesure de notre possible pour doter la France de son seul régime viable et salvateur. Agissons plus que jamais, pour Dieu, la France et le Roi !

    P-P Blancher

  • Jean d'Orléans et les principes capétiens, par Frédéric de Natal

    Jean d'Orléans et les principes capétiens. « Il faut que celui qui incarne cette politique confirme ou affirme sa légitimité par son entier dévouement à la patrie et par l’inflexible rigueur de ses choix. Nous sommes une nation de personnes libres et responsables que l'Etat doit gouverner et non régenter » Depuis deux ans, il est le prétendant au trône de France. Le prince Jean d’Orléans fait régulièrement la couverture des médias. Alors que la France est plongée dans l’incertitude et fait face à une pandémie de grande ampleur mêlée à une double crise identitaire et politico-économique, le descendant de Louis-Philippe Ier incarne tous les espoirs des monarchistes qui rêvent de renverser la république et de prendre une revanche sur cette Histoire qui a écarté ses derniers capétiens du pouvoir depuis presque deux siècles. Avec le 21 janvier qui se profile, date de commémoration de la mort tragique de Louis XVI, le comte de Paris profite de son désaccord avec la fondation Saint-Louis qui gère le patrimoine de sa famille pour aller la rencontre des français dans le Sud de la France.

    Copyright@
    Frederic de Natal

    « Il faut que celui qui incarne cette politique confirme ou affirme sa légitimité par son entier dévouement à la patrie et par l’inflexible rigueur de ses choix. Nous sommes une nation de personnes libres et responsables que l'Etat doit gouverner et non régenter » Depuis deux ans, il est le prétendant au trône de France. Le prince Jean d’Orléans fait régulièrement la couverture des médias.  Alors que la France est plongée dans l’incertitude et  fait face à une pandémie de grande ampleur mêlée à une double crise identitaire et politico-économique, le descendant de Louis-Philippe Ier incarne tous les espoirs des monarchistes qui rêvent de renverser la république et de prendre une revanche sur cette Histoire qui a écarté ses derniers capétiens du pouvoir depuis presque deux siècles.  Avec le 21 janvier qui se profile, date de commémoration de la mort tragique de Louis XVI, le comte de Paris profite de son désaccord avec la fondation Saint-Louis qui gère le patrimoine de sa famille pour aller la rencontre des français dans le Sud de la France. 
     
    2.jpg« Si les Français le veulent, nous renouerons le pacte historique et nécessaire entre la Nation et la Famille royale. Ensemble, nous nous efforcerons d’assurer l’unité de la France, sa grandeur et sa prospérité, l’ordre intérieur, enfin la paix dans le monde». Lorsqu’il assume son rôle de chef de la Maison royale de France, le prince Jean d’Orléans est porteur de tous les espoirs pour les monarchistes qui « rêvent de chasser la gueuse » de son piédestal. Depuis 1870, la France est une république qui a subi de nombreux tumultes en deux siècles d’existences. En 1848, une révolution a renversé le dernier roi des Français, Louis-Philippe d’Orléans, obligé de partager en Angleterre le destin de son cousin Charles X qu’il avait chassé lui-même dix-huit auparavant. Les monarchistes n’ont pas disparu des livres d’histoire et loin de tout archaïsme caricatural, ils ont même contribué à faire l’histoire de France que ce soit au sein du parlement, dans la rue ou le maquis de la résistance. Jean d’Orléans, qui a la reconnaissance des têtes couronnées et de la majorité des royalistes français (divisés entre deux mouvances bien distinctes l’une de l’autre) entend désormais aller à la rencontre des français après avoir fait de nombreuses couvertures médiatiques et contribué à la réconciliation entre la France et l’Italie sous le regard d’une république peu reconnaissante et qui en a oublié ses promesses.
     
    3.jpg« J’avais prévu de me rendre dans plusieurs villes de France pour célébrer avec vous cette unité autour de Jeanne d'Arc. Les circonstances m’ont empêché de le faire, mais je vous assure de mes pensées particulières dans ce tournant que prend le destin de notre pays ». Jean d’Orléans tient à inscrire le passé dans le présent. La crise sanitaire qui prévaut dans le pays ne lui a pas permis de se déplacer comme il le souhaitait et entamer la reconquête de ce terroir qu’il défend. Résidant jusqu’ici au château de Dreux, un désaccord avec la fondation Saint-Louis, qui gère le patrimoine de sa famille, le comte de Paris et sa famille ont aménagé dans le Sud de La France. C’est d’ailleurs en Ariège, que cette année, le prince va commémorer le souvenir de Louis XVI, victime tragique  en 1793 de la folie révolutionnaire. Aucune polémique, le prince Jean a mis les choses au point concernant Philippe Egalité, père de Louis-Philippe et un des votants de la mort de son cousin. Cela ne lui fera pas pour autant échapper à la guillotine lui-même. Le chef de la Maison royale de France assume le crime de son ancêtre mais rappelle que les fautes du duc d’Orléans ne sauraient lui être imputées aujourd’hui. Et de la révolution française, le prétendant au trône fait ce simple constat : « (Elle) devait lutter contre les inégalités : 200 ans après c'est pire » déclare Jean d’Orléans qui en profite pour condamner la montée des communautarismes quelqu’ils soient. 
     
    4.jpg« La crise sanitaire que nous vivons révèle la profonde fragilité de notre pays dans une économie mondialisée. Nos secteurs stratégiques ne peuvent être laissés aux mains de stricts intérêts économiques. Il faut s'interroger sur la délocalisation de pans entiers de notre économie » affirme Jean d’Orléans qui s’inquiète des dérives liberticides du gouvernement actuel. « Je pense enfin aux chefs d’entreprises, entrepreneurs, artisans, commerçants, professions libérales, qui devront se battre (...)  pour maintenir à flot ces entreprises qui font la fierté de notre pays «  renchérit le prince qui est un aficionado des réseaux sociaux. Instagram, Facebook, Twitter, Jean d’Orléans démontre comme ses prédécesseurs avant lui que la monarchie a su s’adapter en tous siècles. Avec plusieurs rencontres avec l’ambassadeur de Russie tout au long de l'année dernière, des prises de positions sur les événements aux Etats-Unis au plus fort des manifestations du Black Lives Matter ou encore son soutien affiché aux Libanais durement touchés par une explosion qui a ravagé une partie de Beyrouth, le prince souhaite aposer son empreinte sur l'échiquier international. « Il faut que celui qui incarne cette politique confirme ou affirme sa légitimité par son entier dévouement à la patrie et par l’inflexible rigueur de ses choix. Nous sommes une nation de personnes libres et responsables que l'Etat doit gouverner et non régenter » prévient le prince à qui la rumeur populaire prête une volonté de se présenter aux français à un moment ou un autre.  

    5.jpg« Couronner la république », un vieux rêve caressé par une partie des monarchistes mais rejeté par d’autres qui soutiennent un second prétendant plus conservateur, le prince Louis de Bourbon, et qui prônent au retour d’un modèle fantasmé d’Ancien régime. « Si retour de la monarchie, elle sera constitutionnelle »  assure Jean d'Orléans sur les ondes d'Europe 1. Aux royalistes qui seront présents, anonymes ou curieux de passage dans la cathédrale de Saint-Maurice, à Mirepoix, le prince Jean va tenter de les rassurer. « Soyons unis et la France, comme toujours, se relèvera » affirme simplement le comte de Paris qui entend incarner plus que jamais ces principes capétiens qui lui sont chers.

    Copyright@Frederic de Natal

    Source : https://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

  • Xavier Raufer : “Gérald Darmanin est paralysé”.

    Xavier Raufer fait le bilan sécuritaire de quatre ans de macronisme, mais aussi de l’action de son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Analyse sans concession du fonctionnement de ce ministère et de la lutte (dérisoire) contre le trafic de .


    Nous sommes à un an des . S’il est peut-être trop tôt pour tirer un bilan de la macronie, toutefois on peut tirer un premier bilan de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur. Entre choc et action relative, Gérald Darmanin est-il un bon ministre de l’Intérieur ?

     

    Même s’il avait l’étoffe pour l’être, le facteur temps l’écrase complètement. Par conséquent, il ne peut pas l’être. La machine gouvernementale et ministérielle la plus lourde et la plus intraitable de toute la République française est celle du ministère de l’Intérieur. Ce sont trois ministères en un. C’est le ministère de la Sécurité, de l’administration territoriale et le ministre des Cultes. Un seul de ces ministères serait déjà beaucoup pour les épaules d’un seul homme, alors trois ensemble…

    De plus, ce ministère n’a jamais été réformé. Les couches se sont superposées depuis des décennies. On ne touche pas au ministère de l’Intérieur en France. Ce ministère de l’Intérieur est non seulement difficile à piloter, très lourd et lent, mais en plus il est fragile. Il suffit d’avoir un ou deux ministres de l’Intérieur, moyens, médiocres et le ministère ralentit et menace de s’arrêter.

    Imaginez la succession de toquards que nous avons eus comme ministres de l’Intérieur.

     

    Avec qui a commencé la des toquards ?

     

    La série des toquards a démarré avec l’arrivée de Cazeneuve. C’est un petit roquet qui aboie et un lâche. Il engueule les grands cadres du ministère de l’Intérieur et les grands flics, mais lorsqu’un flic lui dit que ça ne va pas se passer comme cela, il disparaît. Ce n’est donc pas un héros.

    Par la suite, Castaner est arrivé. Ce dernier est un authentique pitre. Lorsqu’on a une succession comme celle-ci au ministère de l’Intérieur, le successeur a un énorme travail à faire. Il lui faudrait un an et demi à deux ans avant de reprendre la boutique en main.

    J’ai connu un préfet socialiste chargé de la sécurité de Michel Rocard. Il était sympa et n’était pas sectaire Selon lui Sarkozy au ministère de l’Intérieur a dû faire redémarrer la machine. Darmanin a hérité d’un ministère de l’Intérieur dans lequel on avait inventé des calembredaines qui ne tiennent pas la route. Des âneries comme celles-là les unes après les autres font que Darmanin n’a pas la tâche facile. Quand on s’attaque à une tâche très dure, le bas de la courbe tombera juste au moment de la présidentielle. Il est donc paralysé et par conséquent ne peut faire que du show-biz. Il pourrait faire du show-biz intelligent, mais le sien ne l’est pas.

     

    Lutter contre le trafic de drogue consiste à vider l’océan avec une petite cuillère. L’année dernière, 96 tonnes de cannabis ont été saisies en France. La France consomme chaque année entre 30 et 35 tonnes de cannabis par mois. Saisir 96 tonnes sur 4500 tonnes relève à prélever sur le trafic un impôt de 25 à 26 %. C’est moins que l’impôt sur les sociétés. Lorsque vous êtes dans la tranche supérieure de l’impôt sur les sociétés, vous payez 33 % d’impôt. Quand on sait que le trafic de stupéfiants a en moyenne un taux de profit de 50 %, chaque année, les narcos se mettent dans les poches à peu près 1,2 à 1,4 milliard d’euros par an.

    La deuxième erreur conceptuelle est le fait de s’en prendre au point de deal. Si Darmanin prétend qu’il y en a 4000 en France, c’est qu’il en a déjà fermé 1000. C’est absurde. Ce ne sont pas des supermarchés en dur avec des portes, des caisses enregistreuses et des caissières. Ce sont des caves, des couloirs et des entrées d’immeubles. Récemment, le président de la République a montré qu’il était là et qu’il se battait pour la ville. Il a été sur le point de deal du quartier de la Paillade à Montpellier et a dit que le trafic de drogue était fini. Les habitants ont dit à un journaliste du Figaro que les types avaient été 100 mètres plus loin et qu’ils ne s’étaient pas arrêtés de dealer pendant que Macron faisait son discours.

    Quand on essaie de réprimer la criminalité, on la déplace. La criminalité est fondée sur l’effet de déplacement. Si je ne peux pas attaquer les banques, je vais attaquer les chambres fortes des supermarchés. La criminalité de s’arrête pas lorsqu’on la réprime, mais elle se déplace. Manifestement, monsieur Darmanin ne le sait pas. A l’heure actuelle, il excite des gens et ne calme rien.

     

    Comment faire pour stopper cette criminalité ?

     

    Si elle ne fait que se déplacer, il faut voir d’abord où elle se trouve le plus fréquemment, pour reprendre la célèbre formule philosophique « d’ordinaire et le plus souvent ». Comment repère-t-on où sont les criminels d’ordinaire et le plus souvent ? Deux critères permettent de le faire.

    Tous les criminologues le savent, je ne suis pas en train de vous révéler un grand secret.

    Les criminologues savent qu’il faut repérer, si on peut utiliser l’image, quand l’animal s’agite. Il suffit de faire remonter les bonnes informations. La police le sait, mais comme on ne leur demande pas trop, naturellement ils gardent cela pour eux. Quand par exemple un trentaine de types font des guets-apens,  jettent des cocktails molotov et tirent des balles dans un certain nombre de métropoles ou dans la périphérie des grandes villes comme à Grenoble, Lyon ou Bordeaux. Cela ne se produit pas à Marseille puisque le contrôle criminel sur les quartiers nord-est tel qu’ils n’ont plus personne à chasser puisque plus personne ne les gêne. Cela se produit partout ailleurs où il y a cette espèce d’agitation anti-flic.

    Nous avons fait une grande étude l’année dernière à partir de notre base de données et nous avons comptabilisé en France 187 nuits avec une ou plusieurs émeutes. C’est à dire une nuit sur deux en 2020. On peut établir et prouver qu’au moins dix jeunes gens cagoulés ont tiré des mortiers d’artifice sur des flics ou des .

    Si vous voulez savoir où se trouvent les endroits de deals, il suffit de regarder là où les mâts de vidéos surveillances sont abattue par les dealers avec des disqueuses. Ces vidéos surveillances ne seront bien entendu pas tronçonnées sur les Champs-Elysées, mais dans certains quartiers.

    Avoir cette carte-là vous donne avoir la carte de France des endroits où les voyous sont chez eux.

    Une fois que vous savez tout cela, en croisant le critère émeute et le critère abatage de mats de vidéo surveillance, vous allez chercher les voyous et vous les arrêtez. C’est aussi simple que cela.

    Darmanin ne peut pas le faire. Ces chers petits anges ne vont pas se rendre en mettant les poignets en avant en disant « arrêtez-moi, j’ai pêché ». Pendant qu’ils se débattront, cela ira un peu plus mal avant d’aller mieux et là ce sera juste au moment où Macron expliquera que c’est le plus grand, le plus beau et qu’il a tout réussi.

     

    Xavier Raufer

    Docteur en géopolitique et criminologue
    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)
  • Synergies royalistes ! Entre Parisiens, Bretons, Provençaux, Languedociens, Lorrains, Lyonnais et tous les autres ...

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    Merci à nos amis de l'Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire d'avoir signalé et explicité, dans leur site, ce que nous avons voulu faire en créant le site Grands auteurs ou acteurs de l’Histoire. Voici ce qu'ils en disent :  

     

    [A découvrir] Grands auteurs ou acteurs de l’Histoire

     

    On ne le dira jamais assez : c’est en redécouvrant et en faisant découvrir aux jeunes générations la beauté de l’Histoire et Culture françaises que le souci du Roi renaîtra, que les Français comprendront l’impérieuse nécessité d’une véritable Restauration Nationale autour du Roi. Nos amis de La Faute à Rousseau l’ont bien compris et ont développé, parallèlement à leur quotidien virtuel, une plate-forme fournie et très intéressante qui répond au nom de : Grands Auteurs ou Acteurs de l’Histoire, à découvrir sans modération ici.

    N’hésitez pas à le découvrir et à profiter de cette belle pépite culturelle, à partager sans modération !

    «  Décidément il existe chez tout républicain une conviction fort malheureuse, à savoir que le mot de « république » suffit à tout et qu’il n’y a qu’à dire que le pays est une République pour que son bonheur soit assuré de l’éternité. Tout ce qui arrive de fâcheux à la République, on l’attribue à des circonstances extérieures gênantes, à des prétendants, à des ennemis perfides. Pas une fois on ne songe à la ténuité des racines qui unissent la République au sol français. »

    Dostoïevski, Journal d’un écrivain, 1877 u

     

    Publié dans Patrimoine le 3 septembre 2014

     

  • La France ne sait que faire de son Nobel d’économie. Par François Thalloy*

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    L’attribution, le 13 octobre, du prix Nobel d’économie à un Français est une plaisante ironie du sort. Non que le choix de la Banque royale de Suède soit le moins du monde contestable : Jean Tirole figurait depuis une dizaine d’années sur la liste des possibles récipiendaires. Son influence dans le monde universitaire s’explique par l’intérêt qu’il a toujours porté à l’économie industrielle, alors même qu’une majorité de chercheurs se consacrait à la théorie des marchés financiers. En cela, il incarne une tradition typiquement française de la pensée économique, liée au développement des grands opérateurs de réseaux (énergie, transports, communication). Fidèle à cette tradition, Jean Tirole a consacré l’essentiel de ses travaux à la compréhension des oligopoles : comment, dans un secteur nécessitant des investissements colossaux, éviter que quelques mastodontes dominant le marché ne rançonnent le consommateur ? Comment, à l’inverse, s’assurer que les règles qui leur sont imposées ne les empêchent pas de se développer et d’investir ?

    Mais cela va plus loin : par son parcours même, Jean Tirole résume un pan de notre histoire intellectuelle récente. Polytechnicien et ingénieur des Ponts, il a très tôt quitté la France pour les États-Unis. C’est au Massachusets Institute of Technology qu’il soutint sa thèse et mena la première partie de sa carrière d’enseignant. Tout comme lui, nombre de Français ayant reçu une formation mathématique poussée se sont expatriés aux États-Unis pour devenir économistes. Contrairement à Gérard Debreu (prix Nobel 1983) qui ne quitta jamais sa chaire de Berkeley, Jean Tirole a fini par revenir en France pour diriger l’école d’économie de Toulouse (Toulouse School of Economics, en bon français), qui est aujourd'hui reconnue comme un des meilleurs centres de recherche au monde. Avant ce retour, il avait largement contribué à attirer dans les universités américaines toute une génération de jeunes économistes particulièrement prometteurs (Thomas Piketty, avant sa métamorphose en prophète auteur de best-sellers, était du nombre). C’est là que se révèle toute l’ironie de l’histoire : si notre récent Prix Nobel n’a jamais affirmé de préférences politiques, la quasi-totalité de ces brillants cerveaux sont catalogués comme étant « de gauche ».

    Pour un esprit formaté par les faux débats que notre presse produit en série, il y a là un mystère inexplicable. Un économiste – à plus forte raison s’il enseigne et publie avec succès aux États-Unis – ne peut être qu’un infâme libéral. Avec un chauvinisme que l’on croyait réservé aux commentaires sportifs, les médias français se sont d’abord félicités de voir nos immenses mérites enfin reconnus, mais le réflexe pavlovien ne s’est guère fait attendre. Bien forcés de lui laisser un peu la parole, ils ont été forcés de constater que Jean Tirole professait des opinions peu conformes à la doxa. Rappelant, avec la candeur du savant véritable, que la situation du marché de l’emploi dans notre pays est « assez catastrophique » (on appréciera la nuance), notre prix Nobel a ainsi réitéré sa proposition de fusionner CDI et CDD en un contrat de travail unique. Sa conclusion : « à force de trop protéger les salariés, on ne les protège plus du tout ». On se réjouit de voir les chaînes d’équations justifier les conclusions du gros bon sens.

    Si le jury du prix Nobel d’économie avait été composé de Français, Jean Tirole aurait dû attendre sa récompense encore longtemps. ♦

     

    Source : Politique magazine 
  • D’un concert l’autre

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Alpha Diallo est, si l’on en croit sa biographie, un « chanteur français d'origine guinéenne » connu sous le pseudonyme poétique de Black M (M pour Mesrimes, contraction de « Mesrines », en son temps ennemi public numéro un, et « rimes»). S’adressant à ses parents, il dit dans un de ses couplets sur la France : « J´me sens coupable - Quand j´vois tout ce que vous a fait ce pays kouffar » (« Désolé », chanson du groupe de rap Sexion d’Assaut, 2010). M. Diallo ne peut ignorer que ce terme, « kouffar » (en arabe le pluriel de « kafir »), signifie « mécréant » et, par glissement sémantique, est devenu chez nous - chez lui, donc - « cafard ». On appréciera par là les sentiments qu’il éprouve à l’égard de « son » pays. 

    Et on s’étonnera quand même qu’il ait pu être invité à se produire en concert, le 29 mai prochain, à Verdun, en marge des cérémonies commémoratives du centenaire de la bataille. Avant que la mairie ne renonce, M. Diallo assumait son rôle avec une certaine inconscience : « on va s’amuser » répondait-il ainsi au journaliste de L’Est Républicain qui l’interrogeait sur la polémique suscitée par sa venue. M. Ménard dénonçait en effet dans « cette idée d'un concert de rap » à Verdun « le reflet d'une réécriture de l'histoire de France que met en place l'idéologie de gauche depuis des années sous la pression des lobbys immigrés » (Europe 1) et protestait contre ce qu’il appelait une « profanation de la mémoire et, symboliquement, [un] viol de l’histoire. » M. Hazard, maire socialiste de Verdun, se défendait en présentant le chanteur comme « un enfant de la République » (Le Parisien) au succès commercial immense. L’alternative était simple : ou c’était voulu ou c’était pur opportunisme. Dans les deux cas, c’était grave et intolérable. 

    syrie-concert-d-un-orchestre-symphonique-russe-a-palmyre_V001_MMV884432_TFR.jpgUn concert d’un tout autre genre s’est tenu le 5 mai à Palmyre, en Syrie. Un chef d’orchestre, un vrai, un grand, le Russe Valéri Guerguiev, a dirigé dans l'amphithéâtre de la ville antique, l'orchestre symphonique du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. Bach, Prokofiev, Chtchedrine. Ni bruit, ni haine. De la musique. Tout simplement magnifique. Le concert, retransmis en direct par la télévision publique russe, a été salué comme un "extraordinaire acte d'humanité" par le président russe M.Poutine qui a voulu y voir un acte fort pour « la renaissance de Palmyre » et contre « le terrorisme international ». L’initiative étant russe, ce concert a bien évidemment été critiqué par la grande majorité de la presse française, au motif qu’il s’agissait d’une opération de communication. L’objectivité eût consisté à dire que ce concert a effectivement constitué, en dehors de sa qualité artistique incontestable, ou plutôt grâce à elle, une remarquable publicité pour la Russie. On nous dit aujourd’hui que les combattants de l’Etat islamique menacent toujours Palmyre. Espérons n’avoir jamais à regretter que le concert de Palmyre ait été le dernier. 

    « Hommes, ici n'a point de moquerie » : l’avertissement de François Villon, (« Ballade des pendus ») pourrait concerner Verdun autant que Palmyre. Mais là aurait pu s’arrêter, en ce mois de mai, leur égalité « tragique ». Un rappeur à Verdun, Jean-Sébastien Bach à Palmyre : tout était dit. Mais, finalement, le rappeur ne viendra pas et c’est tant mieux.

     

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : René Bousquet ou le grand arrangement.

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    En DVD : René Bousquet ou le grand arrangement, un film de 2007 réalisé par Laurent Heynemann, avec Daniel Prévost (René Bousquet), Philippe Magnan (son frère et son avocat), Ludmila Mikaël (la femme) et Macha Méril (Evelyne Baylet).

    guilhem de tarlé.jpgUn film-procès à charge contre René Bousquet. Ce « biopic » se substitue à un 2ème procès qui n’a pas eu lieu puisque le présumé coupable a été assassiné, quelques jours avant, en 1993, de 5 balles à bout portant.
    Qui sait ce qu’auraient jugé les magistrats, plus de quarante ans après les faits, saisis d’une plainte de Me Serge Klarsfeld en application de la loi de 1964 instituant de façon rétroactive l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité ?
    Le premier procès a eu lieu en 1949, et le prévenu  a été condamné par la Haute Cour de Justice à la peine minimum de 5 ans de dégradation nationale, peine aussitôt annulée pour services rendus à la Résistance.

    Préfet de la Marne, puis préfet de Champagne, en 1940-1941, René Bousquet est nommé par Pierre Laval Secrétaire général du ministère de l’Intérieur pour la police en 1942.
    Durant l’été de la même année, il passe un accord avec le général SS Oberg, commandant supérieur nommé en France par Hitler pour toutes les questions de police. Afin de préserver, autant que faire se peut, la souveraineté de l’Etat, il refuse que la police française, en zone occupée, soit aux ordres de la police allemande, mais il accepte de faire exécuter, après négociations, des tâches prescrites par l’occupant. Il sera donc accusé d’avoir participé aux rafles et déportations de Juifs, notamment celle du Vel’ d’Hiv’, organisée les 16 et 17 juillet 1942 par la police parisienne à l’encontre de Juifs étrangers.
    En 1994, François Mitterrand dira de lui qu’il n’était pas un « vichyssois fanatique » et, de fait, il a été révoqué à la demande des autorités du Reich en décembre 1943 avant d’être arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne..

    Le film est globalement à charge allant même rechercher le témoignage d’un officier nazi ; il condamne avec nos yeux d’aujourd’hui et la connaissance que nous avons des camps de concentration, mais René Bousquet peut légitimement répliquer  : « si c’était à refaire, dans les mêmes circonstances, je le referais, mais évidemment pas en sachant ce que je sais actuellement » ;
    de même, toujours avec Bousquet, on peut interroger « qu’est-ce qu’ils auraient fait dans les mêmes circonstances ? »

    C’est trop facile de juger l’Histoire à contretemps…. Et la question est d’une brûlante actualité quand on condamne Colbert en raison du Code noir, quand on veut interdire des conférences sur Napoléon, déboulonner ou décapiter les statues comme celle de Christophe Colomb, débaptiser l’avenue Bugeaud, etc.

    On aurait pu craindre que la Haute Cour de 1949, composée d’anciens Résistants, manquât de sérénité et soit animée d’un esprit de vengeance. Elle prononça au contraire une condamnation symbolique, sans doute parce que ces juges avaient une expérience directe de la guerre, ayant vécu la même période et subi les mêmes événements que l’accusé, sachant ce qu’il avait fait  et conscients de ce qu’il n’avait pas fait.
    le réalisateur, qui est né après ces événements, en 1948, et qui n’est pas historien, est-il mieux placé, derrière sa caméra et 60 ans plus tard, pour en juger ?

    J’ai fait, nous dit encore Bousquet, « ce que je croyais être mon devoir »… et l’on sait que le plus difficile n’est pas de « faire son devoir », mais de savoir où il se trouve.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : en attendant la réouverture des salles, un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

  • La nouvelle loi sur les squats n’a rien réglé : la main reste aux préfets et à la justice, peu favorables aux propriétai

    La n’a jamais guéri de la Révolution. Elle est, depuis des siècles, rongée par un désir viscéral d’« égalité », un mot flatteur pour cacher un mal qui s’appelle l’envie.

    3.jpgEn découlent de pseudo-vertus portées en bannière par tous ceux qui se revendiquent de la gauche morale, celle du cœur ; la gauche sociale, celle du partage ; celle pour qui l’ s’écrit en noir et blanc – pardon, en Bien et Mal –, considérant que tout patron est un salaud et tout propriétaire aussi. Celle qui milite pour le revenu universel et la spoliation des propriétaires au nom de l’équité et du partage. Celle qui veut supprimer l’héritage, celle qui affirme que le est un droit, l’enfant également.

    Plusieurs scandales ont éclaté, l’automne dernier, mettant en lumière ce que tant de gens ont ou ont eu à affronter, pour peu qu’ils soient propriétaires d’un logement : l’arrivée de squatteurs.

    C’est une spécialité française, là encore : il suffit qu’un petit malin s’installe chez vous pendant que vous êtes chez la tante Agathe et le tour est joué. Passé 48 heures, il est chez lui, et à vous les procédures pour tenter de l’en déloger.

    On a tous, ou presque, de ces histoires à raconter, entre « bail zaïrois » (une spécialité des années 1990), locataires spécialistes de l’impayé qui accumulent sur leur dos les procédures de propriétaires ruinés mais sont à jamais insolvables…

    La France est ainsi faite. Depuis les caricatures de Daumier,la chose est entendue : tout bailleur est un salaud et le locataire indélicat ou, mieux encore, le squatteur ne font que compenser une injustice sociale. Ils reçoivent, d’ailleurs, pour cela le soutien d’associations très actives qui, elles, ne sont jamais poursuivies…

    Les scandales de l’automne ayant entraîné une certaine prise de conscience, une loi a été votée en décembre qui prévoit de faciliter l’expulsion des squatteurs : en 72 heures, quand les procédures prenaient jusqu’ici deux à trois ans en moyenne. Toutefois, toute expulsion doit être accompagnée d’une solution de relogement.

    Les enquêteurs d’« Envoyé spécial » (France 2, le 24 juin) ont voulu savoir si la loi tenait ses promesses. Ils ont suivi Martine qui, à 75 ans, s’est retrouvée à la rue avec son chien alors qu’elle est propriétaire d’une maison près d’Avignon. « Son locataire qui ne paie plus ses loyers refuse de quitter le logement », nous dit-on, alors Martine « a dû être hébergée d’urgence par la mairie ». L’affaire est allée en  : elle autorise Martine à « récupérer le premier étage de son logement, celui qu’elle n’avait pas loué », mais que le locataire squattait… Qu’importe, il n’est pas expulsé du rez-de-chaussée. La Justice contraint donc la propriétaire à « cohabiter avec le squatteur qui l’a délogée de sa propre maison ».

    2.jpg

    En février dernier, Guillaume Errard (spécialiste de l’ pour Le Figaro) expliquait comment la France, « à trop vouloir défendre le droit au logement », en est arrivée à ces situations aberrantes, par exemple faire bénéficier les squatteurs de la trêve hivernale alors qu’elle est réservée aux occupants légaux ! Or, la nouvelle loi, qui laisse toute la responsabilité d’expulsion aux préfets, risque de ne rien régler. Il peut, par exemple, invoquer l’intérêt général, et plus précisément le maintien de l’ordre public. Enfin, « actuellement, les peines pour un squatteur sont de 1 an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende » quand, pour les propriétaires qui « se feraient justice, c’est-à-dire expulseraient eux-mêmes les squatteurs, ils encourent 3 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende » !

    Députés et sénateurs ont tenté d’alourdir les sanctions contre les squatteurs, mais pour l’instant, ça n’a toujours pas été voté.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/