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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau..

    L'excellente analyse d'Alexandre del Valle, qui explique comment les récents rapprochements tactiques entre la Grande Mosquée de Paris et les Frères musulmans montrent que l’on est encore loin de voir naître un islam de France et des “Lumières” et donc de pouvoir contrer efficacement le prosélytisme islamiste.

    Et donc de pouvoir contrer efficacement le prosélytisme islamiste qui appelle les musulmans à ne pas s’intégrer et à former une communauté séparée hostile à l’Occident...

     

    https://www.alexandredelvalle.com/single-post/l-islam-en-france-terrain-de-convoitise-des-%C3%A9tats-musulmans-et-des-organisations-islamistes-mondial

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    1. Quand Goldnadel reprend de volée un "idiot utile" de l'islamisme, Thomas Portes, qui touite :

    "La colère n’est pas retombée au lendemain du drame humain qui s’est produit à #Calais. Ce n’est pas la faute des passeurs. C’est la responsabilité collective d’un pays qui aujourd’hui fait le choix des barbelés plutôt que de l’accueil. Le sang coule sur nos mains. Terrible."
     
    On sait que l'expression "idiot utile" est de Lénine : il y a un autre mot pour désigner l'attitudes des gens qui se couchent et qui aident "les criminels mafieux" dont parle Goldnadel : "collabos" !
     
    Gilles-William Goldnadel :
    "Thomas Portes Ouvertes défend les passeurs. Les criminels mafieux qui aident à l’invasion du territoire ne sauraient être critiquables. Rien de plus dangereux qu’un idiot utile de l’islamisme."

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    Oui, bien sûr, les "passeurs" sont des criminels. Mais le sont aussi, maillon d'une chaîne immense, tous ceux qui vont du simple "idiot utile" de base, à l'Association, au parti soi disant "humaniste" (!) et au Gouvernement qui ne cesse d'alimenter les pompes aspirantes de l'invasion...

     

    2. La France, terre d'immigration ? Faux et archi-faux ! Le grossier mensonge de la caste islamo-gauchiste, de la bien-pensance des gens qui pensent mal, du politiquement correct, de l'État républicain idéologique et de son Système anti national... dénoncé calmement ici. Sous Louis XVI, nous étions près de 30 millions, nous étions "la Chine de l'Europe" et il naissait pas loin d'un million d'enfants par an... Il n'y a eu immigration (et encore, d'abord européenne, donc facilement assimilable) qu'à cause de la Révolution et de ses conséquences, qui ont brisé net la vitalité démographique extraordinaire d'un peuple français extrêmement stable, contrairement à la fable des immigrationnistes menteurs : saignées révolutionnaires (600.000 morts avec le Génocide vendéen et un million et demi avec les folles guerres napoléoniennes perdues d'avance; plus les 500.000 Français "perdus" lors de la diminution du territoire en 1815); puis un million et demi de morts en 14; puis 600.00 en 39... Presque cinq millions de Français "perdus" depuis que la France a perdu son Régime traditionnel : quel pays dit "mieux" ?

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1464281930975875113?s=20

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    3. Oui, bien entendu, et les catholiques sont les premiers "demandeurs", il faut porter le fer dans la plaie et cautériser cette horreur qu'est la pédophilie dénoncée par un rapport, sur lequel il y a - d'ailleurs - beaucoup de choses à dire et de remarques à faire... Mais de là à se focaliser sur l'Église, ne parler que d'elle comme si le problème n'existait que chez elle, et profiter, en somme, de cette horreur pour attaquer une fois de plus l'Institution, c'est une malhonnêteté. Chez Bourdin, une avocate dénonce la pédophilie, mais toute "les pédophilies", en constatant que cette horreur "pullule dans les écoles, les associations sportives, les milieux politiques et médiatiques"...

    https://twitter.com/Patrice_0311/status/1464107602296676355?s=20

     

    4. On est très loin d'être des "fans" de Laetitia Avia à lfar, mais quand elle explique la "catastrophe Hidalgo" on ne peut que reconnaître qu'elle a raison !... : "...sale, dérangé, travaux partout...pas de cohérence dans ce qui est mis en place..."

    https://twitter.com/CNEWS/status/1464344411765096460?s=20

    https://twitter.com/saccageparis

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    5. Sacré "Système" : les loups ne s'y mangent pas entre eux, et la soupe y est bon ne !... Karim Zéribi, condamné après son appel, est déjà de retour sur CNews; voici que Jean-Noël Guérini, condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, 30.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts, vient d'être autorisé à rester sénateur !

    https://www.20minutes.fr/justice/3180739-20211124-marseille-jean-noel-guerini-autorise-rester-senateur-malgre-condamnation

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    6. Dans Valeurs : "Qu'ils restent chez eux !". Le cardinal Sarah s'oppose à l'arrivée et à l'accueil des envahisseurs, rebaptisés "migrants"...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/quils-restent-chez-eux-le-cardinal-robert-sarah-soppose-a-laccueil-des-migrants/

    Et, dans Le Figaro, il appelle à travailler avec l'Afrique pour que ses enfants "restent chez eux"... :

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/migrants-le-cardinal-sarah-appelle-a-aider-l-afrique-pour-que-les-jeunes-puissent-rester-chez-eux-20211125

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    7. La Marche pour la vie, c'est le dimanche 16 janvier 2022 à Paris.

    Elle a besoin de 1000 Volontaires !

    Le lien d'inscription est ici :

    volunteo.com/fr/r/mpv2022

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    À DEMAIN !

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  • Étrangers terroristes, fichiers, décision

    Par  Xavier Raufer

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgXavier Raufer est criminologue, essayiste, expert en questions de terrorisme Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On lira avec intérêt les réflexions, informations, explications et détails évidemment intéressants, qu'il a publiés récemment. LFAR

    Par  Xavier Raufer 

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    L'appareil d'Etat français dispose de nombre de fichiers administratifs  judiciaires ou de renseignement, voués à cibler et suivre tous types de criminels, terroristes, escrocs, aliénés, etc. En vrac : STIC (système de traitement des infractions constatées), Fichier des personnes recherchées (FPR) dont les « Fiches S » sont une subdivision ; Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ; Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT), etc. 

    Répondant à divers besoins, gérés par maintes instances du continuum régalien de l'Etat, ces fichiers lui donnent la cruciale profondeur stratégique en matière de menaces et permettent le suivi d'individus problématiques ou dangereux. 

    Or ces fichiers sont immenses : FPR, environ 400 000 individus, Fiches S, 25 000, dont un peu moins de 10 000 pour les  djihadis-salafis, FSPRT, environ 20 000, etc. Ils sont aussi complexes : les fiches S comportent 16 catégories, pour autant de profils. Ainsi, le récent terroriste de Strasbourg, Cherif Chekatt, était-il fiché S11 (surveillance basse). 

    Le premier danger est donc ici de retomber dans un travers ainsi décrit, vers 1968, par des humoristes : « La France compte 20 000 gauchistes, dont 100 000 fichés par la police ». 

    FIJAIT-ELGARRETARATZEA.jpgDe plus, ceux qui garnissent ces fichiers retiennent souvent d'impalpables critères de sélection, comme la radicalisation qui, dans la tête d'un individu, va du raptus sans lendemain à l'engagement d'une vie. Il est donc délicat de décider du sort d'un individu ciblé sur la seule inscription, plus ou moins durable, dans un fichier visant d'abord à la surveillance et l'alerte, et moins ou pas du tout, à évaluer une dangerosité. Admettons cependant que le criblage fin de tous ces fichiers révèle un socle récurrent de quelques milliers de fanatiques résolus et dangereux. Qu'en faire ? 

    Deux cas de figure : ils sont Français, ou étrangers. Pour les étrangers, l'expulsion se peut, s'il y a « menace grave pour l'ordre public ». A fortiori, « très grave ». L'expulsion s'opère alors au cas par cas, et exige des preuves. Le terroriste agissant en réseau avec, par exemple, le Moyen-Orient, peut être aussi jugé en Cour d'assises pour « intelligence avec l'ennemi ». Car bien sûr, le terroriste du terrain préparant un attentat, informe son état-major (disons, al-Qaïda ou l'Etat-islamique) situé dans la zone des combats Irak-Syrie. Ou, si le terroriste est dans l'action directe, on peut le juger pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mais à titre symbolique, l'intelligence avec l'ennemi est plus redoutable et inquiétante pour le terroriste putatif. Avec l'état d'urgence, elle exprime le conflit grave, lors duquel l'Etat frappe fort et frappe large. 

    Deux obstacles en tout cas : 

     Ces divers processus sont lents et complexes ; certains comme la Cour d'assises, hors de prix. Un haut magistrat a récemment révélé au signataire qu'un procès d'assises coûtait en moyenne 600 000 euros. Ainsi, la France a expulsé vingt fanatiques étrangers - dangereux en 2018. Peut-être irait-on jusqu'à une centaine - mais des milliers, sûrement pas, dans le présent système judiciaire, inadapté et impécunieux. 

     La  justice française vit mal le collectif. Depuis un demi-siècle, la France affronte des criminalités collectives : terrorisme, crime organisé, mais la justice française s'adapte mal à ces nouvelles formes d'hostilité, de prédation ou de conflit « à basse intensité ». Faute de moyens sans doute, mais aussi, de culture criminologique et d'expérience de l'international. Exemple: au fil des ans, le signataire a fréquenté maintes conférences internationales sur le crime organisé, le terrorisme, etc. Or il n'y a croisé qu'une seule fois, un magistrat français s'exprimant couramment en anglais - ou toute autre langue. 

    Venons-en à l'obstacle crucial en matière de lutte antiterroriste : la timidité des dirigeants de la France. Depuis Charlie-Hebdo et l'Hyper-casher, on a vu des gouvernants tétanisés multiplier les actes symboliques, des rites de deuil collectif à l'empilage de lois nouvelles pas toujours utiles. Et hésiter ou renoncer, par bienséance, « antiracisme » mal placé, etc., à prendre des décisions fortes, voire brutales, prouvant à l'ennemi – car ennemi il y a bien - qu'on a fini de rire et que désormais, les coups lâchés font mal. 

    La lâcheté politique s'exprime toujours ainsi : il faut attendre, attendre encore et toujours... il manque un rapport, un article de loi... Tel dispositif est imparfait... Attendre donc, jusqu'au parfait polissage du dernier bouton de guêtre. Or bien sûr, là n'est pas la bonne voie. Mao Zedong, bourreau de son peuple mais grand seigneur de la guerre, a ouvert en la matière deux voies fécondes,  ainsi exprimées « Se lancer dans la guérilla pour apprendre à faire la guerre » et « Oser lutter, oser vaincre ».

    Partant de là, on peut sidérer l'ennemi, lui ravir l'initiative, le refouler hors des frontières.

    Faire jouer à ses dépens le ressort ultime de toute entreprise criminelle, mafieuse ou terroriste : l'effet de déplacement. Quand les braqueurs trouvent les banques trop blindées, ils ne filent pas s'inscrire à Pôle-emploi mais ciblent les supermarchés - ou les particuliers à domicile. Quand les terroristes se brûlent par trop les doigts en touchant à la France, ils ciblent un autre pays - car cette guerre-là est planétaire et donc, frapper les infidèles ici ou ailleurs, peu importe au fond. 

    C'est ainsi que, de 2015 à 2018, domine le sentiment que l'obstacle majeur sur la voie de la victoire contre le terrorisme est l'absence de décision politique forte. Or décider est l'essence même du politique. 

    Alors : expulser des fichés S, ou toute autre catégorie de fanatiques dangereux ? Chasser de France des terroristes, leurs relais logistiques ou propagandistes ? Cibler efficacement les Mohamed Merah et Chérif Chekatt en temps utile - c'est à dire, avant le bain de sang ? Bien sûr ; cela tient à un mot : décider. 

    arton782.jpgIci, pour conclure, le rappel philosophique de ce que la décision a de redoutable – surtout pour qui l'élude : «Les décisions ne s'obtiennent pas du fait de discourir à leur sujet, mais du fait qu'est créée une situation et que sont appliquées des dispositions, au sein desquelles la décision est inéluctable et où toute tentative pour l'éluder revient en fait à la décision la plus grave ». (Martin Heidegger).

    Xavier Raufer 
    Docteur en géopolitique et criminologue.
    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Lu sur OpexNews :

    "L'Arabie saoudite prête à commander 54 Rafale à Dassault Aviation !

    Riyad a officiellement demandé à Dassault Aviation de lui envoyer une proposition chiffrée pour l’acquisition de 54 #Rafale. L’avionneur a jusqu’au 10 novembre pour répondre. L’avion de combat tricolore réussirait là un coup colossal au nez et à la barbe de son rival européen, le #Typhoon du consortium #Eurofighter, considéré comme le deuxième choix de la Force aérienne royale saoudienne, après le #F15 américain."

    Il va sans dire que lafautearousseau se réjouit de cette éventualité, et souhaite que nos dirigeants, au-delà des rodomontades vaines et puériles dont ils nous abreuvent en tous temps et toutes circonstances, sauront se montrer à la hauteur de l'enjeu. 

    C'est là que l'on peut regretter, une fois de plus, l'incompréhensible départ du Ministère de la Défense - où il a excellé - de Jean-Yves Le Drian : pour ne retenir que cet aspect de la question, rappelons que, grâce à lui, les ventes d'armes à l'étranger sont passées de 4,6 milliards d'euros en 2012 à 20 milliards d'euros en 2016...

    Et nous avons souvent dit et écrit, ici-même, que Le Drian ferait un excellent Ministre de la Défense du Roi de France (comme Hubert Védrine ferait un excellent Ministre des Affaires étrangères du même)...

    Il ne reste donc qu'à espérer que ses successeurs falots/falotes sauront se montrer à la hauteur; à sa hauteur...

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    Dernière heure :

    lafautearousseau se réjouit du grand succès remportés par les Suisses anti invasion et anti islam, quel que soient les noms que leur donnent certains journaleux dépités...

    Encore une preuve du réveil de l'Europe et de ses vieilles nations historiques au bord du gouffre... Un réveil, certes, tardif, mais il n'est jamais trop tard...

    https://www.lefigaro.fr/international/suisse-la-droite-populiste-largement-en-tete-aux-legislatives-20231022

    La Suisse rejette l'immigration «de masse»

     

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    1. C'est dans Boulevard Voltaire : Bravo au Territoire de Belfort, qui vient de prendre une intelligente et courageuse décision, À L'UNANIMITÉ (y compris, donc, les élus de gauche) : il refuse la prise en charge des mineurs clandestins, ce qui est une décision sans précédent pour un département...

    https://www.bvoltaire.fr/le-territoire-de-belfort-refuse-la-prise-en-charge-des-mineurs-clandestins/?feed_id=32133&_unique_id=65338e63ed8f2

     

    2. Bravo aussi à Philippe Fontana pour son excellent article du JDD, dans lequel il dénonce la CIMADE, cette association militante qui partage les combats de l’extrême gauche :

    "TRIBUNE. Il y a dix ans, la Cimade se mobilisait contre l’expulsion de la famille de Mohammed Mogouchkov, auteur de l’attaque terroriste qui a coûté la vie au professeur Dominique Bernard. Pour l’avocat Philippe Fontana, le combat idéologique de l’association a franchi une limite dans l’innommable..."

    https://www.lejdd.fr/societe/la-cimade-une-association-militante-qui-partage-les-combats-de-lextreme-gauche-139076

     

    3. De Jean-Paul Gourévitch : "Le coût de l’AME n’a cessé d’augmenter depuis sa création..." Selon son étude pour Contribuables et associés, le coût direct de l’immigration - solde dépenses et recettes - est estimé à 53,9 milliards d’euros de déficit par an !

    Avec la sur-administration et la sur-scolarisation inutile et idéologique de la des-Éducation nationale, l'immigration est donc bien dans le peloton de tête des trois folies qui ruinent la France aujourd'hui (sans compter les autres, bien entendu...)

     

    4. Face à une situation qui ne cesse de s'aggraver et à une insécurité de fait qui croît à une allure vertigineuse, Darmanin multiplie les déclarations qui se veulent rassurantes (du genre : "Depuis le début de l'année, conformément aux instructions de grande fermeté donnée par le Président de la République, 89 étrangers radicalisés ont été expulsés du territoire, dont 8 le mois dernier.").

    Bon, mais : 89 expulsions d’étrangers radicalisés en 8 mois, qu'est-ce que cela pèse face aux 500.000 entrées recensées par an, depuis... ?

    il est plus que grand temps de dire :

    Stop immigration - 50 exemplaires - Librairie de Flore

     

    4 BIS. Non, mais : il est sérieux, là ? :

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    Allez, Gérald ! Encore un effort ! Plus que 69.999 (pour ne parler que des tchétchènes, puisqu'il paraît - source BFM - qu'ils sont 70.000 en France).

    Après viendra le tour des autres : bon courage, Gérald !!!!!

     

    6. (Source : OpexNews) D'accord avec le Député PS Philippe Brun, qui propose un amendement "visant à nationaliser temporairement les entités stratégiques" du groupe Atos. Dans le détail, il s'agirait des activités liées aux téléphones sécurisés des armées, aux clés de cryptage pour systèmes sécurisés, aux logiciels de surveillances urbains, aux logiciels de gestion des services d'urgence, au portail des douanes, au Système de Combat Scorpion pour les armées (SICS), aux logiciels de communication et de combat pour la marine, aux connectiques pour le Rafale, à la production de supercalculateurs, au logiciel de recherche du renseignement intérieur. Mais aussi aux « logiciels de gestion des centrales nucléaires », aux logiciels de gestion des réseaux, aux « logiciels de suivi et de gestion sur l'ensemble de la chaîne de valeur énergétique », aux "divers logiciels de gestion informatique de service publics et parapublics (Linky, CNAM, SNCF...)"...

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    7. Le "saccage Paris" continue, encore et toujours ! Ils appellent "ça", "végétaliser" !!!!!

    PARIS BOBO,

    PAR'HIDALGO,

    PARIS PAS BEAU !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Le Président vulgaire, voyou, insulteur est de retour !

    "Là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie.", déclare, dans son entretien au Parisien, notre pauvre semble-Président, en réalité, président diviseur, président fractureur, président "de guerre civile"... 

     Le 23 décembre 2018, Luc Ferry avait mené une charge virulente contre Macron, élu l'année précédente : "...On a mis un gamin à L'Elysée et on va le payer très cher... Il ne comprend absolument rien à ce qu'il se passe en France. Ce n'est pas un mauvais homme, il n'est pas bête, mais il n'a absolument pas le sentiment de la France qui permet à un président de la République d'être président de façon légitime..."

    Une charge que beaucoup, même à la rédaction de lfar, trouvaient malgré tout un peu excessive, peut-être. La suite devait donner raison à Luc Ferry, dont la charge est, finalement, très en-deçà de la bien triste réalité. Macron aura donc insulté des Français (les "illettrées" de Gad s'en souviennent encore !); se sera moqué de leur difficultés à trouver ou conserver un emploi ("je traverse la rue et je vous trouve un emploi" !); se sera discrédité lors de son voyage aux Antilles avec deux très jeunes garçons peu vêtus et fort transpirants, chacun lançant à l'autre des regards équivoques, gestes obscènes de la part des deux jeunes à l'appui; employant les mots de "fainéants, cyniques, extrêmes" et débordant même la cadre national, insultant des pays amis, parlant de leur saine réaction de défense de leur identité comme d'une "lèpre" et d'eux comme des "lépreux" etc... etc...

    Lorsqu'il fut giflé lors d'un déplacement, nombreux furent les observateurs et commentateurs à dire que, finalement, ayant à ce point abaissé la fonction présidentielle, il ne faisait que récolter ce qu'il avait semé.

    Et donc, aujourd'hui, alors que sa gestion de la crise sanitaire (et celle de son gouvernement) sont cataclysmiques, depuis le premier jour; alors qu'il a supprimé 17.000 lits depuis le début de son quinquennat malfaisant; alors qu'il mène une incompréhensible stratégie perdante du "tout vaccinal", qui aboutit à un "tout répressif"; alors qu'il navigue à très courte vue, entre incohérences, contradictions, ordres et contre-ordres... il ne trouve rien de mieux que de vouloir "emmerder" des Français !

    "Un Président ne devrait pas dire cela", c'est le titre du livre de François Hollande, le prédécesseur lui aussi cataclysmique de Macron (alors, son ministre). La réponse des Français, vaccinés ou pas, sera dans les urnes, au printemps prochain. Nous n'avons aucune confiance dans le Système, nous savons très bien qu'il n'y a rien de bon à attendre si l'on met le doigt dans l'engrenage des jeux du Pays légal : c'est une Chambre aux deux tiers royalistes, élue en 1871, qui a laissé stupidement instaurer la République en 1875; et, après la Chambre Bleu horizon de 1919, on a eu le Cartel des gauches... Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, il faut bien s'accommoder du fait établi qu'est la république idéologique. Il y aura, au printemps, une élection qui permettra, peut-être, d' "emmerder" notre actuel président indigne, en le faisant sortir de ce Palais de l'Élysée dans lequel (Luc Ferry avait raison), il n'aurait jamais du entrer...

    Qu'on se le dise !

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    Des Français ne seraient plus des citoyens ?...

    Pourront-ils voter au printemps ?

    Doivent-ils encore payer des impôts ?...

    etc... etc...

    1. Non au Passe Vaccinal ! D'accord avec Jean-Frédéric Poisson... :

    Jean-Frédéric Poisson
    "Débat sur le passe-vaccinal à l’Assemblée nationale : #OlivierVeran invoque "l’humanisme et l’éthique". C’est un peu comme si un faussaire parlait de l’histoire de l’art : mensonger et insupportable."

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    1 BIS. ... et d'accord aussi avec le toujours excellent docteur Gérald Kierzek : "Il faut supprimer le passe sanitaire..."

    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/interview-dr-gerald-kierzek-le-pass-sanitaire-est-a-jeter-a-la-poubelle_475381 

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    3. Et, pour une fois, lafautearousseau d'accord avec LFI et ce que dit ici François Ruffin, que nous disons et redisonssans cesse ici-même : "l'Argent avant les gens", c'est exactement ce que fait le Système issu de la Révolution, laquelle, en assassinant le Roi, a laissé place libre à... l'Argent-Roi !...

    "C'est de vous qu'il faut protéger l'hôpital... En 2017 vous avez fermé 4900 lits, en 2018 4200 lits, en 2019 3100 lits, en 2020, 5700 lits fermés, vous battiez votre record en pleine année"

    (extrait vidéo 1'55)

    https://twitter.com/LCP/status/1478055481314840577?s=20

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    Leur contradiction insurmontable : critiquer l'Argent, la finance, le fric... (que l'Action française appelait "la fortune anonyme et vagabonde") sans percevoir que c'est leur sacro-sainte et adorée Révolution, puis la République idéologique mise en place en 1875, mais fondée sur cette Révolution, qui, en supprimant le Roi, a mis, de fait, l'Argent au pouvoir...

    Maurras parlait de la lutte entre le Sang (le Roi, les Traditions, les Héritages culturels, spirituels...) et l'Or (le matérialisme moderne) : révolutionnaires, les gens de LFI combattent le premier sans se rendre qu'ils font le jeu du second, qu'ils vomissent en parole...

    Insurmontable contradiction !

     

    4. La banlieue et "les enfants de la République" (dixit Chirac, en parlant des jeunes immigrés !)a la rescousse de Macron ! Yassine Belattar lance un "parti anti-Zemmour" !...

    https://www.bvoltaire.fr/yassine-belattar-lance-un-parti-anti-zemmour-la-banlieue-a-la-rescousse-de-macron/

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    6. 

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui - en pensant à notre ami Bock-Côté et à tous les Québécois... - en lisant le "J'accuse" venu du Québec, de Jean-Jacques Crèvecoeur...

    https://fr.sott.net/article/39089-Covid-19-J-accuse-de-Jean-Jacques-Crevecoeur-1er-janvier-2022

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    VIVE LE QUÉBEC LIBRE !

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Comment ce Système pourri traite les hommes libres !

    Mais le public, le Peuple, lui, ne s'y trompe pas : le Professeur Perronne s'est rendu devant le Conseil de l'ordre au milieu d'une haie d'honneur que bien des mengeurs et corrompus qui prospèrent aujourd'hui, dans ce Système pourri, aimeraient bien avoir ! :

    https://twitter.com/POISSENOT/status/1569957255533178880?s=20&t=_F6CbxaoEjIjrK71RRNnhw

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    1. Quand Nicolas Vanier revient, d'une façon pertinente, sur la déconnexion des écologistes dogmatiques, qui n'ont jamais mis un pied en forêt, en campagne, dans la  "ruralité", et qui voient la nature depuis le prisme déformée de leur écran de téléphone, les niaiseries de Greenpeace ou le visage de Greta Thunberg !...

    (extrait vidéo 1'17)

    https://twitter.com/ChapuisCamille/status/1569641313880113152?s=20&t=_F6CbxaoEjIjrK71RRNnhw

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    2. Et encore un scandale, une "affaire" à La France Insoumise ! Après Bouhaf, Coquerel, c'est Adrien Quattenens...

    https://www.bfmtv.com/police-justice/main-courante-contre-adrien-quatennens-le-depute-accuse-d-acces-de-violence-par-son-epouse_AN-202209130682.html

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    "Ça" dénonce la soi-disant violence des policiers ("la police tue", disent-ils, alors que c'est la racaille, qui tue !...) mais "ça" lève allègrement la main sur sa femme ! Ou "ça" regarde lourdement leur physique... mais, surtout, et imperturbablement, "ça" donne des leçons de morale en continu à la terre entière !

     

    3. Édifiant et révélateur ! Jean Philippe Tanguy pose une question au directeur de Shell France :

    " "Pas de réponse !" Voilà ce que me répond le directeur de Shell France sur le refus de sa multinationale de payer des impôts sur 18 milliards de bénéfices… Tout est dit !"

    (extrait vidéo 1'03)

    https://twitter.com/JphTanguy/status/1569758979735134209?s=20&t=_F6CbxaoEjIjrK71RRNnhw

     

    4. Professeur agressée à l'arme blanche : Alexandre Devecchio parle, comme l'avait fait Fikielkraut, de "dé-civilisation"...

    "On tue comme on volerait un bonbon. L’autre devient un objet, et ça, ça pose une question sur ce qu’est en train de devenir notre société, l’éducation, les repères élémentaires minimum"

    (extrait vidéo 0'59)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1569797244311707648?s=20&t=ZUUqrh2IMqNzABAkt3pJJA

     
    Posons le problème au fond : ces sauvages, ces "dé-civilisés", ce sont les enfants de Jules Ferry et de son école "sans Dieu et sans roi". Ils ont été amputés de tout ce qui est transcendant, seuls restent alors - puisque la Nature a horreur du vide - les nouveaux "dieux et maîtres" : l'argent -devenu Argent-Roi - le sexe, la violence et la force brute, le matérialisme dans tous ses aspects, les drogues en tous genres. Bref, uniquement de "l'horizontal", puisque l'école républicaine idéologique et sa Nouvelle Religion ont amputé les petits Français de tout ce qui les "tirait vers le Haut". Nous en avons parlé souvent; nous en reparlerons...
     

    5. Pénurie(s), restrictions ? Oui, ce que dit Macron est "un gigantesque mensonge": oui, Macron se défausse de SES responsabilités, de ses fautes, de ses errreurs... Il faut le rappeler sans cesse, comme le fait ici François-Xavier Bellamy :

    "Quand Emmanuel #Macron cherche à nous faire croire que les coupures d'électricité qui se dessinent pour cet hiver et que l'explosion des factures d'énergie sont le prix de nos valeurs et de la guerre, c'est un gigantesque mensonge." 

    (extrait vidéo 2'04)

    https://twitter.com/GaucheMafia/status/1569575457133060097?s=20&t=ZUUqrh2IMqNzABAkt3pJJA

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    6. Attaque de l'Arménie par l'Azerbaïdjan : d'accord avec Jean-Christophe Buisson...

    "Je suis sidéré de lire comment certains politiques, diplomates et confrères présentent la situation en #Armenie : des "combats frontaliers". Non. Il s'agit d'1 attaque d'1 pays, l'Azerbaïdjan, contre un autre, l'Armenie. Dire autre chose, c'est utiliser le langage de l'agresseur."
     
    L'Azerbaïdjan et la Turquie veulent assassiner l'Arménie

     

    7. Et, pendant qu'on nous demande de nous restreindre et qu'on nous prône la sobriété... la CAF atteste qu’une famille du Bas-Rhin, composée d’un couple et de leurs DIX enfants a bien reçu 5789,53 euros de diverses allocations sociales au mois d’août !...

    Alors, n'oubliez pas : baissez bien le chauffage cet hiver ! Le papa aux dix enfants, lui, n'aura sans doute pas ce besoin-là !!!!!

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    À DEMAIN !

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  • JT de France2 : quelques secondes de mauvais esprit anti-royaliste à partir d'un fondement historique erroné...

    Le radeau de la méduse au Louvre

     

    par François Davin

     

    Mardi soir [28 juin], David Pujadas clôt son Journal sur un petit reportage, assez bien fait, d'ailleurs, sur le tableau Le radeau de La Méduse. On aime ou on n'aime pas Géricault, mais, au début, « la voix » se cantonne à l'art lui-même : bon; peu à peu, on sent que l'arrière-fond politique va arriver, les allusions montent, « la voix » s'extasie sur le fait que Géricault ait mis un noir au centre et au sommet du tableau : « c'est lui, le héros du tableau », dit « la voix », à laquelle il ne manque que le sanglot, et qui ne se rend évidemment pas compte - dans la plus parfaite bonne conscience qui caractérise, justement, les « bonnes consciences » auto-proclamées... - qu'elle fait du racisme inversé, aussi misérable que l'autre.

    Mais le pire est à venir : In cauda venenum, ce sont les dernières paroles qui se veulent assassines : l'affaire se passait sous la Restauration, le commandant du navire ne naviguait plus depuis vingt ans, et il était royaliste; vive donc le grand, l'immortel Géricault, bon républicain, lui, qui dénonce le fait, dans son tableau, non moins immortel (du moins, pour « la voix »).

    Fermez le ban, la messe est dite (pardon, Robespierre !), les méchants et mauvais royalistes sont sonnés, renvoyés dans les cordes par « la voix » : tout est bien qui finit bien, nous sommes en République et nous vivons dans le meilleur des mondes : ouf, on a eu très peur mais ces temps-là sont révolus, on est sauvés !

    Sauf que...

    Sauf que cette pauvre « voix » omet de parler du « tout », du contexte, ce qui est le devoir le plus élémentaire de tout historien, fût-il d'art.

    Et, si l'on replace ce fait divers tragique dans son ensemble, on est bien obligé d'admettre une vérité fort dérangeante pour le Système établi, qui trouve ses fondements dans la Révolution (cf le préambule de notre actuelle Constitution). Car cette funeste Révolution a déstabilisé tout un pays - la France - et même tout un continent - l'Europe -, pendant plus de vingt ans. En France, même, elle a fait environ huit cent mille victimes (avec le Génocide vendéen), auxquels elle a ajouté le million et demi de jeunes Français morts - pour rien - pendant les inutiles guerres napoléoniennes.

    Charette.jpgComment voudrait-on que cette monstrueuse saignée humaine - inédite dans l'Histoire - n'ait pas produit un grand nombre de dégâts collatéraux, privant le pays d'un très grand nombre de citoyens qualifiés, dans tous les domaines, et notamment dans la Marine : l'exemple peut-être le plus frappant étant, bien sûr, celui du chevalier de Charette (ci contre) entré au Gardes Marines en 1779, lieutenant de vaisseau à l'âge de vingt-quatre ans, et comptant onze campagnes à son actif en à peine trois ans (Amérique, Mer du Nord, Russie, Barbaresques...). Roi de la Vendée, « laissant percer du génie » - comme le disait Napoléon - il sera misérablement fusillé à Nantes, en 1796.

    La Révolution a ainsi décapité tous azimuts, et le peuple de France et ses élites, Bonaparte continuant le travail jusqu'en 1815. Comment voudrait-on qu'une telle folie sanguinaire n'ait pas eu de conséquences ? Et que l'on n'ait pas manqué de cadres lorsque, enfin, les Bourbons revinrent sur le trône ?

    Certes,  l'épisode du naufrage de La Méduse n'est pas glorieux, et aurait pû, et dû, être évité. Mais Louis XVIII avait tant à faire - et il le fit si bien - qu'il est malhonnête, comme l'a fait « la voix » du JT de France2 d'étendre aux royalistes le choix malheureux d'un homme qui certainement, dans des conditions normales, n'aurait pas été choisi pour commander un navire, quel qu'il soit.

    1865194233.jpgQu'est-ce que j'en sais ? Ceci : avant la Révolution, la France de Louis XVI est maîtresse absolue des mers. Elle vient de vaincre les Anglais et sur terre et sur mer, ce qu'aucun roi de France n'avait fait jusqu'alors, pas même Louis XIV, le plus grand roi du monde. La Royale vient de faire traverser l'Atlantique - aller-retour - à toute une armée française, au nez et à la barbe des Anglais, qui n'en purent mais. Et les Etats-Uniens d'aujourd'hui savent très bien que c'est cette armée qui, débarquée sur le sol américain, vainquit les Anglais, ce qui aurait été impossible aux Insurgents, réduits à leurs propres forces.

    Et, à peine quinze ans après, ce pauvre Napoléon fut incapable de faire traverser à son armée les malheureux trente kilomètres séparant, par la Manche, la France de l'Angleterre.

    Que s'était-il donc passé, pour expliquer un tel retournement de situation ? Oh ! rien : la Révolution. Puis l'auto-sabordement par une République d'incapables de notre flotte, maîtresse des mers, en deux temps-deux désastres : Aboukir (où nos bateaux non coulés furent tout simplement recyclés dans la Royal Navy !...), puis Trafalgar, où le reste de notre puissance descendit au fond de l'eau, laissant pour plus d'un siècle la suprématie mondiale aux Anglais.

    terreur ou la mort.gifAlors, c'est bien beau de ne pas apprendre l'Histoire aux Français; c'est bien beau, même, de leur en raconter une mensongère et travestie - quand d'aventure on leur en parle. Il n'empêche : les faits sont les faits, et ni Géricault, ni le mauvais esprit, ni les mensonges n'y changeront rien. Si la France a perdu son rang, c'est à la Révolution qu'elle le doit, puis, depuis 1875, à l'instauration de la funeste République, malheureusement devenue son Régime, un Régime dégénérant en un monstrueux Système, qui - tel un virus - poursuit son oeuvre de déconstruction nationale encore aujourd'hui... 

  • CONDAMNE, MELENCHON S'ESTIME ”DECORE POUR REBELLION ” : FAUX ! LE VRAI REBELLE, LE VRAI DECORE, C'EST MAURRAS !

    "Je porte ma condamnation pour rébellion comme une décoration", déclare Mélenchon, qui a oscillé entre le pitre et l'énergumène dans cette grotesque affaire qui lui a valu ses trois mois de prison (à peine). Et avec sursis, encore !

    Et il se prétendrait "décoré" ? Il se croirait "rebelle" ?

    Allons donc !

    Le seul vrai rebelle contre le Système, celui qui a mis sa liberté au bout de ses idées, et qui est mort loin de chez lui, libéré pour "grâce médicale" mais, de fait, mort en prison, c'est Maurras, qui, lui, a dénoncé dans ses fondements idéologiques le Système qui nous déclasse, où l'Argent est Roi : "de l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée".

    Voilà la vraie rébellion, dénoncer l'Argent-Roi, et non pas , comme Mélenchon, être élu depuis 1983, Sénateur depuis 1986 et, donc participer à la vie de ce Système qui nous tue, tout en profitant, évidemment, de ses nombreux avantages !

     

    lafautearousseau

  • Aux Mercredis de la NAR : #3 - Emmanuel TODD pour son livre ”Où en sommes-nous ? - Une esquisse de l'histoire humaine”..


    Mercredi 11 octobre, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Emmanuel Todd pour son livre “Où en sommes-nous ? - Une esquisse de l'histoire humaine ”.

    Historien et anthropologue, Emmanuel TODD avait publié « Le Rendez-vous des civilisations » en 2007, avec Youssef Courbage, « Après la démocratie », en 2008 et « L’Origine des systèmes familiaux » en 2011, trois ouvrages qu’il nous avait présentés. Il revient avec une “brève histoire de l’humanité” qui est une récapitulation de son œuvre et une tentative magistrale de compréhension du désordre du monde.

    Emmanuel Todd s’efforce de saisir la dynamique de longue durée des systèmes familiaux, l’articulation de ces systèmes avec la religion et l’idéologie, d’explorer les ruptures induites par le progrès éducatif pour comprendre l’effet de divergence qui affecte les nations avancées : le paradoxe d’un “homo americanus” simultanément innovateur et archaïque, le phénomène Trump, le manque de réalisme des volontés de puissance allemande et chinoise, l’efficacité russe, la renonciation japonaise, les récentes métamorphoses de l’Europe et le Brexit…

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [2]

     

    Mur-bleu gds.jpg1. Comme son « père » Hollande, la première visite de Macron sera pour l'allégeance à la chancelière allemande. L'entretien aura lieu hors caméras, et en anglais : double symbole de l'abaissement de la France par le Système mortifère qui la déclasse inexorablement depuis 142 ans...

    2. Et les autres, et par exemple Mélenchon ? Eh ! bien, Mélenchon s'est parachuté à Marseille dans une circonscription facile, pas dans les quartiers Nord face à Ravier. Insoumis mais pas fou, Mélenchon !

    Et puis, il nous bassine avec sa « France insoumise » : la vraie France insoumise, c'est l'Action française ! Et si vous voulez un vrai insoumis, ne prenez pas Mélenchon pour guide, prenez Maurras !

    Mélenchon ne veut que « tourner la page » du Parti socialiste ; nous, c'est du Système que nous voulons « tourner la page » parce que, les vrais révolutionnaires, c'est nous. Mélenchon n'est qu'un pâle partisan du Système, mainteneur du « chaos figé des conservateurs du désordre. » 

  • Un nouveau Premier ministre pour rien ? Pourquoi la France a plus besoin d’une vision assumée que d’un En-Même-Temps au

    Source : https://www.atlantico.fr/

    Tous les nouveaux chemins mènent à Rome... ou nulle part

    Jean Castex incarne-t-il le tournant politique annoncé par Emmanuel Macron au moment du déconfinement et attendu par les Français ? Le "En même temps" s'observe-t-il d'avantage dans la méthode de gestion politique que dans la vision politique qui est censée l'accompagner ?

    Atlantico.fr : Le nouveau Premier ministre choisi par Emmanuel Macron, Jean Castex, incarne-t-il le tournant politique annoncé par le président au moment du déconfinement et attendu par les Français ? 

    Edouard Husson : Emmanuel Macron est face à plusieurs contradictions. L’une est liée à sa personne: le président de la République doit être, d’une manière ou d’une autre « l’homme de la nation »; or le président, fondamentalement, est mal à l’aise avec les électeurs français; d’où son besoin de premiers ministres apparemment plus proches des électeurs: Jean Castex, comme Edouard Philippe, est un élu local. La deuxième contradiction est liée au refus, qu’il partage avec ses prédécesseurs, d’assumer le modèle gaullien: l’homme de la nation devait, selon le modèle institué par le Général de Gaulle, vérifier régulièrement qu’il avait la confiance des Français. La crise des Gilets Jaunes a été une telle secousse qu’il était indispensable, à moins d’abimer encore un peu plus le système politique français, de provoquer des élections législatives ou une présidentielle anticipée. On dit d’ailleurs qu’Emmanuel Macron a joué avec ces deux idées depuis la fin du confinement; pour finalement proposer juste un changement de Premier ministre. La troisième contradiction, elle aussi partagée avec ses prédécesseurs - y compris le Général de Gaulle - vient du refus de l’importance des partis pour structurer la vie politique française. De Gaulle pensait avoir réintroduit l’héritage de la monarchie dans la République: le président devait être au-dessus des partis; mais dès l’élection de 1965, on a vu que l’élection présidentielle tend à polariser la vie politique française. Et il aurait fallu aller au bout de cette logique. La tradition anglo-saxonne sait bien qu’il n’y a pas de vie démocratique sans des partis solides pour canaliser l’opinion populaire, la polariser en mimant la guerre civile, pour mieux la résoudre. La Constitution de la Vè République permet de stabiliser la vie politique française, enfin, loin du rêve de l’unanimisme (comme si la monarchie n’avait pas été traversée de luttes de factions terribles) comme de l’émiettement de ce que de Gaulle appelait « système des partis ». C’est bien ainsi que les choses ont commencé sous Pompidou, Giscard et Mitterrand. Mais la cohabitation, pensée par Giscard et réalisée par Mitterrand, a cassé une véritable alternance à la française. On est entré dans une République hybride, où les petites manoeuvres au centre s’accompagnent d’une présidence forte et de l’exclusion d’une partie de l’opinion de la représentation (le Rassemblement National) au gouvernement. Voilà où en est Macron, qui finit par concentrer les dysfonctionnements de la Vè République, les caricature, avec son autoritarisme, d’une part, et ses manoeuvres au centre pour casser LR, d’autre part.

    Mathieu Mucherie : Je n’en sais rien ; je ne soupçonnais pas l’existence de cet individu jusqu’à cette semaine. Comme Edouard Philippe avant le printemps 2017, en fait. Je ne sais pas bien quel est son métier, et comme il n’a pas publié grand-chose, allez savoir. Il parait qu’il est à la fois haut fonctionnaire et élu de terrain, sarkoziste et gaulliste social, et macronniste, en même temps, dans la même journée. Il existe aussi des poissons volants, même si ce ne sont pas les plus nombreux de l’espèce.

    On en revient toujours aux mêmes problèmes avec Macron : a/ le manque d’épaisseur du banc (en lien avec une victoire volée en 2017), les difficultés RH en dépit d’une cour pléthorique, un vivier qui n’est qu’un marigot, b/ étant donné le manque total d’idées, la sur-communication sur les questions de personnes, mais en contradiction entre elles, et en contradiction avec le point a/. Le simple fait d’avoir eu Castaner de Toulon au ministère de l’intérieur donne une idée du vide et du danger. Heureusement pour Macron, la droite classique et lettrée, conservatrice ou libérale, n’existe plus vraiment dans le pays : elle a été remplacée par une élite managériale complètement débile ; sans quoi il serait soumis à une pensée critique et à de vrais contrôles (je n’appelle pas contrôle un Conseil d’Etat qui annule de justesse une grave menace contre la liberté d’expression ; ça c’est le minimum).

    Etant donnée la situation des finances publiques, de la sécurité publique et du débat public après 3 années de macronneries diverses, il faudrait un premier ministre légitime, une figure, une autorité susceptible d’équilibrer un gamin narcissique et de remettre un peu d’ordre dans la pagaille des conflits d’intérêts (dans le secteur de la santé, et au-delà), et capable de peser suffisamment dans les arbitrages pour ne pas avoir à créer un caca-nerveux compensatoire comme les 80 km/h par exemple. Un choix aux antipodes vient d’être effectué, avec un personnage qui n’a pas de consistance politique propre ; ce qui m’incite à penser que le but du jeu est de gérer vaguement le pays, et d’éviter au passage toute concurrence interne potentielle, pour préparer les seules choses qui comptent, les élections en 2022. Une présidence de classes prépas, de bout en bout, nous le disions il y a quelques temps dans ces colonnes ; sans priorités, puisque tout y est prioritairement prioritaire. 

    Ce n’est pas un tournant, c’est le tournis. Et les chaises musicales, dans l’indifférence générale. La toupie Macron continue, protégée par des institutions dont le but d’origine était de protéger la décision, non l’indécision. On a eu droit à la convention citoyenne toute truquée, on aura peut-être droit à un référendum à choix multiples (mais sans sanction : gaullisme de pacotilles), et à des initiatives pseudo-vertes contre notre pouvoir d’achat et contre nos libertés, mais on n’aura pas le droit à un vrai moment de vérité démocratique (des législatives anticipées, ou mieux : des présidentielles sans trop d’intrusion du parquet socialiste financier), ou à de vrais choix publics assumés (discours plus vert que vert, subventions à Airbus, Renault et Air France… ; statues indéboulonnables, mais pas vraiment).  

     

    Le "en même temps" si cher à Emmanuel Macron s'observe-t-il d'avantage dans la méthode de gestion politique que dans la vision politique qui est censée l'accompagner ? Emmanuel Macron sait-il où mène le chemin qu'il souhaite tracer ? 

    Edouard Husson : Il y a plusieurs composantes dans le radical-socialisme autoritaire de l’actuel président. Nous venons de voir comment la Vè République a évolué loin du point d’équilibre qu’elle aurait dû atteindre après l’élection de François Mitterrand, celui d’une vraie alternance entre la droite et la gauche. Il y a aussi la composante personnelle. Emmanuel Macron est un enfant de 1968. Il est victime de l’effondrement du système d’éducation et du système scolaire consécutif à la poussée hyperindividualiste des années 1960. Le « en même temps » est fils du « Il est interdit d’interdire ». On ne doit pas faire de choix car le choix exclut en choisissant un des termes aux dépens des autres. Les soixante-huitards ont adhéré à l’Europe sans frontières et à la domination de la finance car cela permettait d’assouvir tous les désirs. Emmanuel Macron est un concentré de volonté de puissance, mais non pas celle qui construirait pour un dessein plus grand que lui. Non, il ne veut rien, au fond, pour la nation; il n’est pas non plus un constructeur d’empire. Il veut assouvir une ambition purement personnelle, qui ne mène nulle part. Le « en même temps » et le gouvernement au centre sont une manière de tout attirer à lui, de vampiriser le système politique. Le président est beaucoup plus habile pour détruire le système politique existant qu’en construire un nouveau. Il sait détruire LR, progressivement. En revanche il n’a rien construit avec LREM, qui reste un assemblage hétéroclite. 

    Mathieu Mucherie : Macron trace un chemin, le sien. Mais c’est un chemin assez sinueux, plus un typhon qu’une voie à suivre. La question vers 2017 était : cette toupie du Touquet qui ne manque pas de toupet va-t-elle agréger assez de monde assez longtemps ? et puis : pour faire quoi, au juste ? Les éléments de réponse commencent à apparaitre de plus en plus clairement (ils étaient très clairs pour moi dès le départ…) : en trichant un peu avec une formule de Churchill : Macron, c’est comme Christophe Colomb, en beaucoup moins bien ; il sait où il voudrait aller (a) mais il ne sait pas vraiment où il se trouve, et quel est le bon chemin (b), il en est fier, et tout cela se fait avec l’argent du contribuable (c).   

    a/ il sait où il voudrait aller : la République eurolandaise franco-allemande. Un machin encore en vogue chez nos énarques de centre-droit et de centre-gauche, qui se figurent que c’est la dernière chance pour eux de peser un peu dans les affaires du monde ; alors qu’en réalité l’Europe féfédérale ne se fait pas, et quand elle se fait c’est à Francfort et à Luxembourg, sur des bases très peu avouables. Dans les faits, l’Allemagne n’en fait qu’à sa tête (depuis 20 ans, on ne parle plus du « couple » que dans les médias parisiens), et 25 peuples sur 30 n’ont pas l’air franchement enthousiastes, et Macron lui-même flirte depuis quelques semaines avec des notions souverainistes et protectionnistes pratiquement à chaque phrase, en contradiction totale avec ses discours d’il y a moins de trois ans !   

    b/ il ne sait ni où il est, ni quel est le bon chemin : comme un navigateur qui débarquerait aux Bahamas en pensant trouver la Chine (mais il a moins d’excuses que le Génois), Macron débarque dans une contrée en crise (un pays qu’il connait mal, et un pays peu estimable en plus, puisque selon lui coupable de crime contre l’humanité en Algérie !), pays qu’il confond un temps avec une start-up ; et il commence son œuvre par une loi de moralisation de la vie publique sans rien faire contre le pantouflage, sujet qu’il connait pourtant par cœur ; puis il se dit que la seule façon d’aligner de faire converger cette meute de réfractaires avec les donneurs de leçons germaniques est de moderniser les entreprises françaises depuis l’Elysée (contre-sens total : c’est l’Etat qu’il faudrait réformer en France !) ; le plus drôle est qu’il n’a aucune chance d’atteindre son but tant que les allemands garderont la même mentalité (et la même constitution, comme nous l’a rappelé la Cour de Karlsruhe début mai), a fortiori depuis notre confinement raté. Drôle en effet, sauf qu’il met tous ses échecs sur le compte de l’équipage, ou du gros temps, sans jamais trop se poser des questions dérangeantes ni sur la fiabilité de sa boussole, ni sur la compétence de ses officiers de bateaux-lavoirs (c’est toutefois assez logique de sa part : quand Amélie de Montchalin parle de Macron, on croirait qu’elle a vu le Christ), 

     c/ et tout cela se fait avec l’argent du contribuable : Toutanmakron lâche des milliards aux classes moyennes face aux gilets jaunes (là où il ne coutait rien de se débarrasser de dizaines de lois liberticides et vexatoires, là où il coûtait très peu de remettre une partie de leurs dettes issues du crédit revolving à l’âge des taux « bas »), en contradiction avec sa « stratégie allemande », puis il lâche tout le budget de 180 dynasties égyptiennes pour réparer ses erreurs épidémiologiques face au coronavirus (le confinement le plus absurde du monde, des gens verbalisés sur des plages désertes en plein vent, plusieurs points de PIB perdus bêtement), en attendant de nouvelles bacchanales budgétaires et réglementaires pour les besoins de la triangulation plus-vert-que-moi-tu-meurs-de-chaud (en contradiction, bien souvent, avec le « redressement » des entreprises françaises ; passons). Après tout, pourquoi pas diront les cyniques : les taux d’intérêt sont nuls ou négatifs, et il faut bien arroser en vue d’une qualification du chef au 2e tour de 2022. Mais alors, par pitié, pas dans le cadre le plus hypocrite jamais vu depuis au moins Toutmosys III : en déclarant tous les jours qu’on ne montera pas les impôts (!), mais que, dans le même temps, la BCE n’annulera jamais les dettes placées à son bilan (!!) ; et puis quoi encore, se dit le bas peuple, qui épargne donc logiquement en vue du choc fiscal dans 24 mois. 

    Ce n’est donc pas que Macron n’a aucune vision politique, c’est que cette vision est si datée et contradictoire (et impossible à financer durablement) qu’elle en devient ridicule et comme inexprimable. Il lui faut désormais avancer masqué (je veux dire, encore plus que d’habitude), et colorer son « action » des dernières modes, le vert et le néo-souverainisme politiquement correct en ce moment, et tout ce qui passera à hauteur à peu près mainstream d’ici 2022, le tout « en même temps ». Il va suivre le mouvement et feindre de l’organiser, comme les français font semblant de consommer et comme les parlementaires font semblant d’auditionner Buzyn ou Bachelot. Je le vois bien demander une commission d’enquête internationale sur le virus en Chine, et nommer Benjamin Stora ambassadeur du FLN à Paris, si ce n’est pas déjà fait. Puis en 2022 il demandera à être jugé sur ses intentions, pas sur ses réalisations. Et il continuera, au maximum, à faire du bruit en présentant de multiples facettes. C’est le destin de la toupie de continuer tant qu’il lui reste de l’énergie, et même si cela n’a plus aucun sens. 

    Alors qu'Emmanuel Macron renforce ses responsabilités présentielles par la nomination de Jean Castex au poste du chef de gouvernement, peut-il proposer aux Français la vision dont ils ont besoin ?

    Edouard Husson : Emmanuel Macron ne sait pas ce qu’est la France. Il est capable un jour d’aller célébrer Jeanne d’Arc à Orléans et quelques jours plus tard d’expliquer en Algérie que la colonisation française est un « crime contre l’humanité ». Le président attend de Jean Castex que, mieux encore qu’Edouard Philippe, il s’occupe des Français pour que lui-même puisse se projeter sur la scène européenne et mondiale - au moins en paroles. C’est pourquoi je crois plutôt qu’il va laisser un espace à son nouveau Premier ministre, exactement comme pour Edouard Philippe. Il faut bien quelqu’un pour s’occuper des Français ! Emmanuel Macron ne s’intéresse pas aux Français. Il a été élu par effraction, suite au suicide de LR (lorsque Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se sont entendus pour tuer François Fillon) et il entend profiter de ce cadeau inattendu de la « droite la plus bête du monde » pour rester au pouvoir coûte que coûte, alors même que sa façon d’être, une arrogance assumée, et ses centres d’intérêt européistes et mondialistes, devraient le mener tout droit à la défaite. Jean Castex est un système de réassurance pour un Emmanuel Macron qui se préoccupe moins de la vision des Français que de sa propre projection sur la scène internationale. Si tout se passe comme le président de la République l’espère, il finira son second mandat à l’âge de cinquante ans ! Au même âge, Giscard était au début de son septennat et aucun des autres présidents de la Vè République n’avait été élu. Il serait en position de choisir le poste qu’il veut dans la gouvernance mondiale qu’il appelle de ses voeux. La réélection en 2022 vaut bien un Jean Castex. 

    Édouard Husson est historien. Professeur des universités, il est ancien directeur général de l’ESCP Europe. Il a été élu en 2009 professeur d’histoire contemporaine à l’université de Picardie puis en 2018 à l’université de Cergy-Pontoise.

    Mathieu Mucherie est économiste de marché à Paris, et s’exprime ici à titre personnel.

  • Frédéric Rouvillois au Figaro : « Le mot ‘République' est à la fois vide et sacré »

     

    Dans Être (ou ne pas être) républicain, Frédéric Rouvillois,  professeur de droit et historien, décortique les sens contemporains d'un mot dont Le Figaro nous dit qu'il est de plus en plus galvaudé dans le discours politique et médiatique. Le débat sur la République, sur ses valeurs, sur la pertinence de la forme républicaine de l'Etat, sur la dialectique république ou monarchie, semble en effet devoir se prolonger et s'approfondir ... A vrai dire, cette sorte de contestation de la République, de ses valeurs, et même de ses fondements les plus essentiels par la remise en cause des Lumières, semble être devenue latente, voire banale, dans le débat politique français. Après tout, les déclarations Macron de cet été pointant l'incomplétude de notre démocratie et constatant qu'il manque un Roi n'ont peut-être été qu'un épiphénomène d'une tendance plus lourde. Souhaitons-le à la France.   Lafautearousseau

             

    frederic-rouvillois.jpgQu'est-ce que la République : un régime, une période de l'histoire de France, un mythe ?

    Mon livre n'est pas un traité de philosophie politique qui partirait de Platon, passerait par Rome et traverserait l'Atlantique pour analyser la constitution américaine. C'est une réflexion sur l'utilisation compulsive dans le discours public du mot « République ». Un recueil établi par Marianne au lendemain du 11 janvier sur les grands textes au sujet de la « République » illustrait à merveille ce fourre-tout qu'est le mot « république » : on y trouvait des écrits allant de Platon, chez qui la République est une utopie totalitaire, à Jean-François Kahn, en passant par Élisabeth Badinter et Charles de Gaulle qui était monarchiste !

    Selon l'article 89 alinéa 5 de notre Constitution, « la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision.» Mais personne ne sait au juste en quoi consiste cette « forme républicaine » : est-ce l'absence de monarchie ? La souveraineté ? Le système de sécurité sociale mise en œuvre après la guerre ? C'est un mot sans consistance, un trou noir qui paralyse la pensée et empêche tout débat profond sur les idées politiques.

    Après les attentats de janvier, le mot « République » a retrouvé une consistance. Pourquoi en temps de crise ce mot a-t'il pris autant de place dans le discours public ?

    En moment de crise, on a besoin de se rattacher à une idole, ou à un doudou. La République est un peu les deux pour les Français déboussolés. Autrefois, on parlait de France ou de Nation, mais aujourd'hui, par européisme et « antifrontisme », on n'ose plus employer ces mots. Pourtant, la république et la France ne se confondent pas.

    En période difficile, on se tourne vers le sacré, et la République tend à devenir une religion de substitution. Lors de la première moitié du XXe siècle, le gouvernement faisait célébrer des messes pour la nation, aujourd'hui, il psalmodie l'adjectif « républicain » comme un remède miracle aux fractures françaises.

    La « République » est devenue un sacré ultime, un mot à la fois inconsistant et intouchable, qu'il suffit de lancer pour glacer les oppositions, figer le débat. C'est un mot qui n'admet pas de répliques. Un tabou. On ne peut pas ne pas être républicain. Invoquer la République, c'est donner un coup de phare au lapin qui traverse la route.

    Pourtant, sous la Troisième république, le mot semblait avoir un contenu bien précis et substantiel…

    Dans son livre sur de Gaulle, Peyrefitte raconte comment celui-ci était fasciné par la manière dont la troisième République a travaillé à imposer ce mot comme un absolu indiscutable, à travers toute un système d'ingénierie sociale : manuels d'histoire, enseignement primaire et secondaire, presse. La religion républicaine concevait l'éducation comme un système de formatage destiné à républicaniser le pays.

    La Troisième République correspond à la période de construction d'une « légende républicaine », qui est un « mythe » au sens de Georges Sorel : quelque chose dont la véracité historique importe peu, mais qui peut faire sens. Régis Debray en parle avec beaucoup de lyrisme. Ce mythe d'un pseudo âge d'or de la République et de ses libertés a été remis en cause par Jean-Pierre Machelon dans La République contre les libertés, qui montrait qu'en réalité la Troisième République était sur certains plans extrêmement liberticide, notamment en matière de liberté religieuse et éducative. Ainsi, la loi de 1901 autorise la liberté d'association mais oblige les congrégations religieuses à se faire reconnaître par la loi, ce qui arrive rarement à une époque où le Parlement est foncièrement anticlérical. Ce mythe repose aussi sur une vision tronquée de la laïcité qui était à l'époque un anticléricalisme virulent et fanatique, et non pas la simple neutralité de l'Etat. Le mythe du Progrès est aussi consubstantiel à la légende républicaine : l'idée qu'on passerait « de l'ombre à la lumière » - expression utilisée lors de l'élection de Mitterrand en 1981 - est paradigmatique du discours républicain. La thématique de l'acquis intangible et d'un effet de cliquet permanent est liée à cette vision du Progrès : on ne peut pas retrouver en arrière, un monde ante-républicain est inenvisageable.

    On associe souvent le mot « républicain » à la défense de la laïcité. Pourquoi ?

    Il n'y a pas de lien nécessaire entre la laïcité et la République. Les États-Unis sont un modèle de république où la laïcité n'existe pas. En France, la laïcité est une notion incantatoire, floue, et surtout tardive. Ce n'est qu'en 1946 qu'elle se voit reconnaître une valeur juridictionnelle. C'est un amendement communiste, déposé par le député stalinien Étienne Fajon, qui fait entrer la laïcité dans la titulature de la République française qui devient « laïque ». La Troisième République n'est pas fondée sur la laïcité. Le mot est très peu utilisé à l'époque, et n'est employé que de manière agressive, comme dans l'article de Fernand Buisson (idole républicaine de Vincent Peillon) intitulé « la religion laïque ». La laïcité y est présentée comme une contre-religion de la raison. Comme toutes religions, elle a ses rites : le baptême républicain est d'ailleurs encore pratiqué dans certaines mairies de gauche : on dépose un bonnet phrygien sur la tête du nouveau-né lors d'une cérémonie !

    La droite française a pris le nom de « Républicains »: que vous inspire ce choix  ? La République est-elle de gauche ou de droite ?

    L'utilisation du mot « républicain » dans la dénomination des partis politiques est répandu, de l'extrême gauche à l'extrême droite de l'échiquier politique, et ce depuis au moins 1890. Sous la Troisième république, le parti Franciste de Marcel Bucard, ouvertement fasciste, réclame une « forme républicaine de gouvernement ». Au début de la IVème République, le Parti républicain de la liberté est ultra conservateur, tandis que l'Union des nationaux indépendants et républicains rassemble les pétainistes, et le Rassemblement des gauches républicaines, les anciens Croix de feu du colonel de La Rocque! On le voit bien, le mot « républicain » n'a aucune signification politique et a pu se faire récupérer par la gauche comme par la droite. Que la droite ait décidé de se baptiser ainsi n'a rien d'étonnant. On peut y voir un coup de chapeau à la droite américaine, mais aussi et surtout une volonté de rassembler avec le mot le moins clivant qui soit. L'adjectif « patriotes » est par exemple beaucoup plus marqué.

    On oppose souvent la République au communautarisme, mais la république n'est-elle pas une forme de communauté ?

    Il y a une affinité historique et sémantique entre la République, au sens de res publica, la chose publique, et la communauté, ce qui rassemble. La République française, telle qu'elle a été mythifiée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle prétend dépasser les communautés dans une religion de substitution. Mais dès l'Ancien régime, on parlait de « républiques » pour désigner les communautés régionales. On peut tout à fait définir la République comme « communauté ». Henri IV et François 1er parlaient de « République française ». Maurras parlera dans le même sens de la « République de Martigues ». Mais un autre usage du mot « république » est celui qui le lie à la souveraineté. C'est le sens que lui donnait Jean Bodin en 1576 dans son livre Les Six livres de la République. Il définit la république par la souveraineté, et l'identifie à l'État, c'est-à-dire l'appareil qui s'exerce sur une population définie dans un lieu donné, par un pouvoir souverain, c'est-à-dire qui n'a personne au-dessus de lui. C'est dans ce double sens, de communauté ou de souveraineté, qu'on l'a utilisé jusqu'à la Révolution, et sa mythification en religion de substitution.

    Vous dites que le mot « républicain » paralyse actuellement le débat public. Vous parlez même d'archaïsme castrateur. Pourquoi ?

    On parle d'« exception française ». On devrait plutôt parler d'une forme d'« autisme républicain ». On utilise ce mot en refusant de prendre en compte le fait qu'on ne sait pas ce qu'il veut dire, en s'interdisant de voir le reste du monde (où la monarchie britannique est plus garante des droits et des libertés que la République de Corée), et en oubliant qu'il y a eu une France avant la République. Charles Péguy l'avait bien compris, qui tentait de faire comprendre que la France n'était pas née le 14 juillet 1789, et encore moins le 22 septembre 1792 (date de proclamation de la République). Ce qu'exprime sa formule devenue célèbre « La République, notre royaume de France ».   

    9782204105439-5617d14d3d0a1.jpgFrédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'Invention du progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS Éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011) et Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion. Son dernier livre Être (ou ne pas être) républicain est publié aux Editions du Cerf (240 p, 14 euros). 

    Entretien réalisé par Eugénie Bastié            

  • 27 juillet 1914, Journal de Jacques Bainville : Jamais la situation n'a été aussi grave...

    1914-le-destin-du-monde-de-max-gallo-927903138_ML copie.jpgJamais la situation n'a été aussi grave, parce que jamais on n'était encore arrivé aussi près d'une opposition  complète des deux systèmes d'alliances : Triple-Entente et Triplice, en tant que systèmes d'alliances. Mais par quelle folie aussi avait-on pu s'imaginer qu'une Europe constituée en deux groupes de puissances formidablement armées et rivalisant d'armements offrait à la paix des bases solides ! Il apparaît aujourd'hui, et peut-être bien tard, que l'équilibre européen par la Triple-Entente et par la Triplice n'était qu'un mot, un mot qui cachait la réalité des choses et dont les ministres et les orateurs du gouvernement de la République auront dangereusement abusé.  

    800px-Alliances_militaires_en_Europe_1914-1918-fr_svg copie.jpg

    * Journal de Jacques Bainville (1901/1918) - Tome I - Plon 1948

     

  • Sagesse de Thibon, folie du Sysème et de son ”harcèlement textuel”...

    C'est avec intérêt que l'on entend Gustave Thibon dire : "la société qui me paraît la meilleure, ou la moins mauvaise, c'est celle qui comporte le maximum de moeurs et le minimum de lois..."

    Car, il est bien connu que notre actuel Système "républicain idéologique" entrave, étouffe, corsette la volonté et l'esprit d'entrependre sous un carcan ahurissant de plus de 400.000 textes, lois, et règlements.

    Et, qui plus est, ce "harcèlement textuel" change tout le temps, d'où, en plus de l'inextricable fouillis, le deuxième fléau d'une insécurité juridique permanente qui s'ajoute au premier !

    Tout est dit : notre Société (?), façonnée par ce Système, n'est ni la meilleure, ni la moins mauvaise...  

  • De Depardieu

     

    “Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, comme MM. Hollande, Ayrault, Sapin et quelques millions d'autres, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit à minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot Egalité, ni d'exiger des autres fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même”

     

  • ”J'ai deux amours... (air connu)” : CAÏMANS (les îles) et PARADIS (fiscaux) sont les deux mamelles des requins du PS...

    ...espèce en voie de prolifération accélérée et incontrôlable ! 

    Les autres Partis n'étant pas en reste, c'est l'ensemble du Système qui est touché au coeur, gangrené jusqu'au trognon, corrompu jusqu'à la moelle...

    Quand une telle corruption rencontre une telle crise, l'issue ne peut être que cataclysmique
    et, au sens propre du terme apocalpytique : "révélation". Révélation, au grand public et au grand jour, de l'échec total de ce Système intégralemnt vermoulu, de sa décomposition, de son effondrement...

    A nous de proposer, intelligemment, l'alternative, le recours : comme le dit Bainville, "le remède est à côté du mal"...