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  • Le numéro 24 de la Nouvelle Revue universelle vient de paraître...

     

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           Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de professeurs d’universités, d’intellectuels...

                Au sommaire de ce numéro 24 (avril-mai-juin 2011) :    

         nouvelle revue universelle

                Hilaire de Crémiers pose d'abord la Question de régime, rappelant que la crise est devant nous, qu'elle est avant tout consubstantielle au régime républicain, qu'aucun  "moi, le sauveur" n'est crédible, et que l'Etat ne peut être qu'un "nous" royal et souverain. Et la Revue rend un hommage appuyé au Général Pichot-Duclos (ci dessus). 

    nouvelle revue universelle 

                 Yvan Blot (ci dessus) traite de L'Europe pharisienne contre les droits des citoyens et aussi de La démocratie directe italienne, un exemple méconnu. Yves-Marie Laulan interroge : Faut-il supprimer le Conseil constitutionnel ? François Reloujac propose un Conte politique : Le songe du législateur. Claude Fouquet signe Le retour de Keynes, et Gilles Varanges Tunisie, Egypte, Libye : mirage et châteaux de sable.      

    nouvelle revue universelle

              Xavier Walter (ci dessus) étudie Chine et religions du "Grand Occident". Claude Wallaert propose L'étrange histoire  de Samuel d'Aprecain - écrit par Bernard Abel, en route vers la Bretagne et aussi la Chanson de pélerin. Enfin Bruno de Chergé, neveu du Prieur du monastère de Tibhirine répond à l'article d'Henri Buttin, Tibhirines des martyrs ?, paru dans le précédent numéro (23) de la Revue. Et Philippe de Saint-Robert (ci dessous) intitule Louis-Philippe le réparateur la note de lecture qu'il consacre au Louis-Philippe, le dernier roi des français, d'Arnaud Teyssier. 

    nouvelle revue universelle

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    La mort de Stéphane Hessel :

    1. Ce qu'en pense Jean-François Mattéi, dans Le Figaro d'hier... : Mattei hessel.jpg

    2. Ce qu’écrivait Askolovitch le 1er Janvier 2011 dans le JDD ... Assez loin des gémissements du Point avant-hier “La France entière pleure Hessel” ! : http://www.lejdd.fr/Chroniques/Claude-Askolovitch/La-chronique-de-Claude-Askolovitch-250345

     

    1. Remplacement ethnique au Tibet, comme en France : Les Tibétains meurent en silence (sur Boulevard Voltaire) : http://www.bvoltaire.fr/patrickweber/les-tibetains-meurent-en-silence,12362

    2. La revue de presses des Echos du 21 février 2013 : DOC210213-21022013224633.pdf

    3. Il va falloir interdire le Coran en France (sur Boulevard Voiltaire) : http://www.bvoltaire.fr/christinetasin/il-va-falloir-interdire-le-coran-en-france,12768?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=8e73a1a2bc-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

    4. Le scandale alimentaire qui s'annonce, par Fabrice Nicolino (dans Le Monde) : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/25/le-scandale-alimentaire-qui-s-annonce_1838402_3232.html#xtor=AL-32280515

    5. Sur RTL, le Père Zanotti est reçu par Yves Calvi : http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/pere-michel-marie-zanotti-sorkine-je-crois-plus-en-la-continuite-qu-en-la-rupture-7758810921 

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin...  

    1. Mariage et loi (dans France catholique) : http://www.france-catholique.fr/Ou-donc-se-sont-perdues-les-voix.html

    2. Il est toujours très cocasse de lire des commentaires qui annoncent l’intégration prochaine des musulmans dans notre pays. Comme les rêveries du promeneur malheureusement pas solitaire. Voir ce lien d’une page dans les Echos de lundi : http://www.lesechos.fr/journal20130225/lec1_enquete/0202578184168-quand-la-religion-s-invite-dans-l-entreprise-541553.php

    Les mêmes commentateurs ne nous disent pas dans quel sens va se faire l’intégration !
    Des salles de prière en entreprise. L’étape suivante sera l’interruption aux heures de prière comme à Djeddah et au Caire.

  • Paris : Notre-Dame ”sonne” à nouveau comme au temps de Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...

    Le 23 juillet 1793, un Décret de la Convention ordonne la fonte des cloches de toutes les églises de France, afin d'en faire des canons : eh oui, on est pour la "fraternité" mais on déclare la guerre au monde entier ! On est pour la "liberté" mais on interdit aux chrétiens de pratiquer leur culte et on détruit ou saccage leurs sanctuaires ! On est pour "l'égalité", mais une seule religion à désormais droit à l'existence : la NRR, la nouvelle religion républicaine...

    Une seule cloche devra rester dans les clochers, afin d'avertir la population, en cas de danger : c'est cette restriction à un Décret stupide qui - si l'ensemble des cloches de Notre-Dame sera bel et bien perdu, pour toujours - sauvera malgré tout le bourdon Emmanuel (dans la Tour Sud) dont l'histoire mérite d'être brièvement retracée... 

    EMMANUEL.jpg

    Le bourdon Emmanuel, seul rescapé de l'ensemble initial des cloches de Notre-Dame...

    La "grande cloche" – Jacqueline - dont parle François Villon dans son Grand testament, daté de 1461, avait été donnée en 1400 à la cathédrale Notre Dame par Jean de Montaigu. On refondit  Jacqueline une première fois en 1680, puis une nouvelle fois en 1682, et enfin en 1685, son installation définitive ayant leiu en mars 1686 : la cloche reçut alors les noms d’Emmanuel-Louise-Thérèse en l’honneur du roi Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse d’Autriche. 

    Le bourdon Emmanuel se trouve dans la tour sud de Notre Dame : il pèse 13 tonnes, son battant pèse 500 kilos, et il sonne en fa dièse ainsi qu'en atteste ce récit d'Ernest Laut, extrait du Petit Journal Illustré, du 19 avril 1908.

    Au XIXème siècle, lorsqu'on restaura Notre-Dame, on y remit (en 1856) un ensemble de cloches, mais qui fut "râté" : il sonnait faux, l'alliage des cloches étant de mauvaise qualité, et le son de l'ensemble n'était plus du tout conforme à ce qu'il était "avant" la tourmente révolutionnaire.   

    notre dame cloches.jpg

    2 février 2013 : les nouvelles cloches sont arrivées... 

     

    Mais la roue tourne. Il fut enfin décidé de remettre les choses en l'état, et que tout serait installé en 2013, à l'occasion du 850ème anniversaire de la cathédrale Notre-Dame.

    Et ce qui fut décidé fut fait... Si bien que, ce 23 mars 2013, à 17 heures, veille des Rameaux, eut lieu la première sonnerie du nouvel ensemble campanaire – huit cloches et un bourdon – à l'unisson du gros bourdon Emmanuel, resté en place, lui, depuis 1686.

    Et les Parisiens, les Français, les touristes, tout le monde peut, désormais, entendre le son qu'entendirent Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...

    http://www.notredamedeparis2013.com/projets/nouvelle-sonnerie-de-cloches/ 

    Pour écouter la reconstitution de la sonnerie des tours à la fin du XVIIIème siècle, cliquez ici.

  • Aux amis de Gens de France, les vœux du prince Jean pour la nouvelle année

    2013-1.jpgChers Amis de Gens de France, 

    Au seuil de cette nouvelle année permettez nous à la Princesse et à moi-même de vous souhaiter une très heureuse Nouvelle Année 2013 ; qu’elle vous soit propice ainsi qu’à tous les vôtres proches et moins proches. L’année qui s’est écoulée a été plutôt chargée, autant qu’elle peut l’être pour une famille avec deux enfants en bas âge. Grâce à la générosité de votre soutien, nous avons pu continuer à favoriser la relation entre les personnes autour de notre famille, ce qui est l’action propre de Gens de France. C’est ainsi que notre association a vu un changement d’équipe autour de sa nouvelle présidente, ce qui a déjà impliqué la présence de la princesse dans un certain nombre d’actions et d’évènements.  

    Le-Prince-Jean-et-sa-famille.jpg

    Dans une période où la famille et la vie sont plutôt mises à mal, nous avons eu la joie d’accueillir à Vienne la naissance de notre fille Antoinette, nous nous sommes rappelés la mémoire de mes grands parents à Dreux et nous avons développé les relations avec les autres familles royales. Les actions déjà existantes autour du patrimoine naturel et culturel sont restées au centre de nos préoccupations : le Musée Louis-Philippe à Eu, le prix redouté au Lude, ou encore les 100 du Comité des Forêts en Suisse. Les engagements publics n’ont pas manqué non plus. Je me suis rendu à Orléans pour fêter les 600 ans de Jeanne d’Arc, et nous étions tous les deux aux côtés du Prince Gundakar de et à Liechtenstein et de la Princesse Marie à L'abbaye Heilligenkreuz pour défendre la liberté religieuse. Je suis allé à Biarritz pour le colloque sur la vie. Dans le cadre des actions menées par Gens de France pour favoriser l’accès à l’histoire, je me suis engagé auprès des étudiants du Collège Stanislas et des jeunes du Patronage Notre Dame du Bon Conseil. A Dreux, la Princesse et moi-même sommes intervenus de nombreuses fois auprès des enfants qui venaient visiter la Chapelle Royale à l'occasion de leurs sorties de classe. A l’étranger, j'ai tenu une conférence au Cercle Gaulois de Bruxelles sur le Management Capétien et je me suis rendu à Londres pour la sortie du livre « Louis-Philippe, Unsung Hero. » 

    Les perspectives seront, je l’espère, tout aussi riches et variées. Nous continuerons à rayonner à partir de Dreux autour de thèmes qui nous sont chers : la famille, les activités autour de l’histoire et du patrimoine, les engagements publics et les activités sociales. Gens de France reste une association liée à la générosité de ses adhérents. Nous continuerons à avancer comme par le passé à petits pas mais sûrement, par le discours mais surtout par l’engagement, témoignage de la présence de notre famille au cœur de la vie du pays. 

    Jean de France, Duc de Vendôme

    Philomena de France, Duchesse de Vendôme 

    http://princejeandefrance.fr/

  • Succès du Colloque du Cercle de Flore : ingérence et politique étrangère

    (Compte-rendu des organisateurs)

    Si le temps avait été plus clément, certainement aurions-nous dû refuser du monde ! La péniche du Blues Café, samedi après-midi, avait en effet fait le plein de monde. Il est vrai que le thème était à la fois important et tombait en plein actualité, au lendemain du début de l’intervention française au Mali et que, d’autre part, les invités étaient prestigieux. 

     

     

     

     Une assistance nombreuse et attentive

     Elie Hatem, avocat à la cour, enseignant à la faculté libre de droit, d’économie de Paris, membre du comité directeur du CRAF (Centre Royaliste d'Action française) a su avec son brio habituel, camper la situation internationale actuelle et les orientations de notre politique étrangère, avant de laisser la parole à SAR le prince Sixte Henri de Bourbon-Parme, qui a rappelé les conditions géopolitiques et historiques d’une politique étrangère indépendante, et dénoncé les dérives de la politique actuelle.

    Siwar Al Assad, écrivain (il a publié A Cœur perdu en 2012) et cousin germain du Président Bachar Al Assad, témoignage vivant de l’amitié franco-syrienne, est venu nous dire à la fois son amour pour la France et la langue française, dans laquelle il écrit, et sa confiance dans une solution syro-syrienne à la guerre civile actuelle qui est alimentée de l’étranger.

     Philippe de Saint Robert, écrivain, acteur des relations internationales, ancien Commissaire Général à la langue française, a su rappeler les errements de la politique extérieure française depuis de trop nombreuses années

     Michèle Guillaume-Hofnung, professeur à l’Université de Paris XI, médiatrice, est venue nous présenter la médiation, qui n’est ni l’arbitrage ni la conciliation, mais la recherche du dialogue en amont afin de désamorcer les conflits ou sa reprise, en aval, afin de reconstruire les liens qui ont été déchirés.

     Le général Jacques Berger a tenu à préciser les notions d’ingérence et d’intervention avec une grande précision juridique tout en déplorant le chaos mondial.

     Olivier Perceval, Secrétaire Général du CRAF (Centre Royaliste d'Action française), rappelant la démarche bainvillienne de l’Action française, a rappelé les conditions d’une politique étrangère cohérente et ferme : indépendance de l’Etat vis-à-vis de tous les groupes de pression et affirmation de sa souveraineté vis-à-vis de l’extérieur. Encore faut-il un pouvoir qui ne soit dépendant ni de l’élection ni de l’étranger... Ce que n’est pas la République.

    * M. Jean-Charles Marchiani, ancien préfet, nous a fait l’amitié de sa venue.

    * M. Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l’ONU, M. Gérard de Villiers, écrivain et journaliste et Mme Anne –Marie Lizin, présidente d’honneur du Sénat de Belgique et vice- présidente de l’Assemblée plénière de l’OSCE, bloqués par la neige, nous ont envoyé des messages d’amitié pour dire leur regret de ne pouvoir être parmi nous.

  • Au hasard de la navigation sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

    1. Boston : coup de massue de la réalité sur l’idéologie dominante, par Aymeric Chauprade : http://www.realpolitik.tv/2013/04/coup-de-massue-de-la-realite-sur-lideologie-ambiante/

    2. Christiane Taubira n'a pas le temps de s'occuper de son ministère... Pauvres Juges, par Philippe Bilger : http://www.philippebilger.com/blog/2013/04/pauvres-juges-.html 

    3. La réponse des « Mariannes » à Jean Sévillia : http://www.bvoltaire.fr/mariannepourtous/bonnets-phrygiens-a-nous-les-symboles-de-la-gauche,2043  

    Et la réponse de Jean Sévillia à leur réponse… : http://www.bvoltaire.fr/jeansevillia/mariannes-plus-jolies-avec-un-autre-couvre-chef,20558?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=103a5a655e-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email 

    4. "Mur des cons" : l'indignation de Philippe Schmitt : MUR DES CONS SCHMITT.jpg 

    5. Les Eveilleurs, par Aymeric Pourbaix : FC EVEILLEURS.jpg 

    6. Du Cercle Algérianiste, sur l'hospitalistaion de Bouteflkika en France : Communiqué 29_04_2013.pdf

     

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Quand madame Le Pourhiet s'exprime, les choses deviennent simples et claires. À classer dans vos archives ! : http://www.causeur.fr/loi-taubira-mariage-gay,22214 

    "Le culte néolibéral du no limit, commun à la gauche paillettes et à la droite bling-bling, achève ainsi son entreprise de démolition des repères et de sabotage des valeurs communes. La prochaine initiative du gouvernement, après le changement de genre à l’état-civil sur simple déclaration à la mairie en présence de deux témoins, sera sans doute l’ouverture du droit à l’avortement pour les hommes et  l’interdiction pour ceux-ci d’uriner debout à l’instar du « modèle suédois » cher à Madame Belkacem. Le pourtoussisme a vaincu ! Les nouvelles valeurs de la République : subjectivisme, relativisme, mercantilisme. (Anne-Marie Le Pourhiet). 

    2. Sur l'affaire Cahuzac, Dalongeville (ex-maire PS, condamné) "balance" : Déclarations de Dalongeville à Valeurs Act_.pdf

  • De la relativité... des prévisions

     

    La relativité des prévisions, c'est sans-doute ce que nous rappelle de plus clair le scrutin d'hier. Personne n'est aussi défait, personne n'est aussi victorieux qu'on ne l'avait cru et le parti dont on nous dit qu'il l'a été - plus ou moins - n'est pas celui qui était prévu... Décidément, le suffrage universel reste plus conservateur que révolutionnaire.

    Suivant les apparences et suivant les commentaires, le premier tour de ces élections départementales ne serait pas tout à fait, pour le parti au pouvoir, la bérézina qui était annoncée. A l'opposé, la vague F.N. n'a pas eu l'ampleur que les instituts de sondage avaient pronostiquée. Complaisamment ? Par tactique ? Gilbert Collard le donnait à entendre, hier soir, sur les plateaux de télévision, rappelant que, jusqu'à présent, la tendance des sondages avait toujours été, plutôt, de sous-évaluer les scores annoncés pour le Front National... La tactique inverse a peut-être eu son effet ...

    Il sera temps, pour les partis, de dresser dans les jours qui viennent - en fait, au soir du second tour - l'état de leurs pertes ou de leur gains. En sièges, en présidences et ... en ressources financières, ce qui n'est pas le moindre de leurs soucis et sera, en tout cas, l'objet de tous leurs calculs. Domaine, d'ailleurs, où dans l'affaire la gauche sera seule lourdement perdante. 

    Il reste que le P.S. ne représente pas 20% des votants et que, dans sa totalité, toutes tendances confondues - confondues mais en guerre ! - la gauche totalise péniblement 37% des voix.  Suivant le vote d'hier, elle ne représenterait guère plus qu'un tiers des Français.

    Quelle que soit la réalité des partis et la vérité des hommes politiques, sur lesquels personne ne se fait plus beaucoup d'illusions, la France est aujourd'hui à droite, et comme le répand Houellebecq, clairement à droite. 

    Peut-être parce qu'il se considère, si l'on nous passe l'expression, comme un peu retiré des affaires, Jean-Marie Le Pen, impayable et souverain, a pris les résultats d'hier soir avec une admirable philosophie. Il a constaté pour commencer que « Le Front National n'est pas le premier parti de France » et a ajouté pour finir, à la façon du patriarche dont le regard porte au loin : « Nous préparons l'arrière-petit-fils pour 2037 ».

    Mais là, nous sortons de l'esprit et du temps démocratiques. Et ce n'était vraiment pas la philosophie du scrutin d'hier.  Lafautearousseau  •

     

  • LIVRE • Etonnant Benoît Rayski

     

    par Anne Bernet

    Nous avons aimé cette excellente recension d'Anne Bernet. Nous préciserons simplement que Benoît Rayski est aujourd'hui collaborateur régulier de Causeur. LFAR

     

    anne bernet.pngVoici l’un des livres les plus inattendus, et les plus réconfortants, de cet automne.

    Fils d’Adam Rayski, responsable des MOI, mouvement communiste regroupant les immigrés, pendant l’Occupation, journaliste de gauche, Benoît Rayski, et il n’y a aucune raison de le lui reprocher, a assumé toute sa vie ses origines juives et polonaises, ainsi que ses engagements rouges. Il les a assumés avec « bonheur », « vanité ». Ces choix entraînaient le rejet d’une France « réactionnaire », catholique, nostalgique de son passé royal, avec laquelle il ne se prétendait aucun lien. Il n’y avait pas de raison que cela change.

    Jusqu’au jour où Benoît Rayski a découvert que l’antisémitisme qu’il n’avait cessé de combattre refleurissait effectivement en France, mais pas dans ces milieux dits d’extrême droite qu’il avait appris à détester. Et que cet antisémitisme-là ne devait sous aucun prétexte être dénoncé ni stigmatisé, quelles que fussent les atrocités dont il se rendait coupable. Alors, parce que, par tempérament, il est de ceux qui se battent au lieu de ramper, une saine et sainte colère l’a envahi devant les hypocrisies, les mensonges, les calculs, les lâchetés et les veuleries du pouvoir, des intellectuels, des médias, de tous ceux qui s’étaient appropriés les rênes du pays depuis des années et désormais baissaient la tête, déjà soumis, face à un Islam de plus en plus menaçant. Et soudain, Rayski a découvert ce qu’il se cachait depuis son enfance : il aimait la France, celle de Brocéliande et de Viviane, de Rocamadour et de la Vierge Marie, de tous ces lieux où souffle l’esprit, et il la défendrait.

    Il faut du courage pour confesser ses erreurs, ses fourvoiements, avouer une admiration trop longtemps tue pour les bâtisseurs de cathédrales, Jeanne d’Arc, Louis XIV, Barrès, Maurras, Venner, tendre la main à ceux qu’hier, l’on prenait pour des adversaires irréconciliables. Du courage, Rayski n’en manque pas, d’intelligence non plus. Face au péril commun, il va à l’essentiel, dans une langue superbe, parfois imprécatoire. Son livre lui vaudra des ennemis implacables parmi ses compagnons de route d’hier, mais, en le refermant, ému, l’on a envie, du fond du cœur, de lui dire merci. 

    Comment je suis devenu un sale Français, de Benoît Rayski, Le Rocher, 160p., 16,90 euros.

  • CULTURE • Institut Iliade, de l’histoire à l’identité, par Louis Anders*

    Nous mettrons en ligne, demain dimanche, deux heures d'interventions et de débats en hommage à Jean-François Mattei, à l'occasion de la parution de son ouvrage posthume, L'Homme dévasté. En publiant la note qui suit sur les activités et réflexions de l'Institut Iliade, nous n'oublions pas que Jean-François Mattei avait aussi écrit un précédent livre intitulé « Le regard vide, essai sur l'épuisement de la culture européenne » (Flammarion, 2007) Le dit épuisement était, en effet, l'un de ses soucis majeurs. Nos lecteurs que cette note sur le denier colloque de l'Institut Iliade aura intéressés pourront suivre, demain, la vidéo de la table ronde d'hommage à Jean-François Mattei, que nous venons d'évoquer. L'une et l'autre sont dans un même ordre de préoccupations. LFAR     

     

    « A Brocéliande, on ne se balade pas (…) ; c’est la forêt qui entre en vous »… Ce pourrait être un vers de poète, mais c’est une conférence de Marie Monvoisin, spécialiste des traditions bretonnes, qui explique l’univers esthétique au temps des tribus celtes. En fond, sur un grand écran, défilent des photos supportant le propos. Sur les côtés de l’estrade, deux grandes tapisseries de six mètres encadrent les participants.

    Pour son deuxième colloque, l’institut Iliade a fait les choses en grand et loué la Maison de la Chimie le temps d’un après-midi pour décrire « l’univers esthétique des européens ».


    Européenne, la réunion l’est, avec les interventions de l’écrivain belge Christopher Gérard, du penseur espagnol Javier Portella, de l’éditeur serbe Slobodan Despot ou d’un universitaire allemand. S’y ajoute des philosophes féconds comme Alain de Benoist (qui parlera de l’art européen comme celui de la représentation) ou Jean-François Gautier (qui fera un cours sur la polyphonie).

    Nouveau venu dans les milieux dits de droite, l’institut Iliade représente un courant historique et identitaire, celui de feu Dominique Venner. Crée il y a neuf mois, il compte développer une activité historique et culturelle, en proposant notamment des colloques annuels et en dispensant une formation de dix-huit mois à ceux qui le souhaitent.

    La demande est là : samedi 25 avril, plus de 600 personnes se pressaient au colloque, dont un nombre conséquent de jeunes. Les livres proposés sur les ateliers sont partis comme des petits pains. A l’heure où le ministère de l’Éducation nationale raye de la carte l’histoire des peuples de France, à l’heure où l’ancien directeur de l’Institut national de la recherche archéologique préventive – nommé par le gouvernement – conteste les lointaines origines indo-européennes (cf http://www.seuil.com/livre-9782020296915.htm), les Français se pressent pour reconnaître leurs racines. « Connais-toi toi-même », était-il écrit à l’entrée du temple de Delphes dans la Grèce ancienne. Dont acte. 

    *   - Politique magazine

     

  • Marion Maréchal Le Pen : Réarmer psychologiquement et moralement les Français ...

    Marion Maréchal Le Pen, député du Vaucluse, tête de liste du Front national aux élections régionales en région Provence-Alpes-Côte d’Azur

     
     
    Pour Boulevard Voltaire, Charlotte d’Ornellas a rencontré Marion Maréchal Le Pen pour un tour d’horizon de l’actualité. D'où le vidéo-entretien qui suit, dont nous recommandons l'écoute.
     
    Nous avons évoqué plusieurs fois ici ce que Gérard Leclerc appelle « la personnalité singulière de Marion Maréchal Le Pen » dont il estime qu' « elle est sans doute une des mieux structurées intellectuellement et spirituellement dans son organisation ».
     
    Il reste que Marion Maréchal Le Pen persiste dans sa critique de la référence sempiternelle, lancinante à la république, qualifiée d’obsession, et que la jeune élue ose rappeler que la France ne s’identifie pas à la république et prévaut sur elle.  
     
     
     
     

    Portrait de Marion Maréchal Le Pen dans Politique magazine de novembre 2015

    Elle est la figure qui monte, qui monte. Marion Maréchal-Le Pen est tombée toute petite dans la marmite politique. À l'âge de deux ans, elle posa avec son grand-père Jean-Marie sur une affiche électorale pour les... régionales de 1992. Passée par l'école Saint-Pie X de Saint-Cloud, une institution de l'ouest parisien, elle décroche un Master de droit public, en 2012, l'année de son élection à l'Assemblée nationale. Elle devient ainsi, à 22 ans, la plus jeune députée de l'histoire de la République. Ses débuts au Palais Bourbon sont logiquement un peu compliqués, mais elle se fait progressivement sa place, affirmant ses convictions tout en assumant son destin : « Il y a une forme de descendance, un peu comme dans ces familles de militaires où l'un des enfants se retrouve haut gradé à 3o ans sans que personne n'en soit étonné. La politique, je l'ai vécue avec mon père, ma tante, mais aussi ma mère et, bien sûr, mon grand-père », explique-t-elle un jour à un journaliste de L'Express qui la qualifie « d'effrontée nationale ». De l'avis de son entourage, elle est idéologiquement plus proche de son grand-père que de sa tante. Celle qui se définit comme « conservatrice, libérale et croyante », cosigne ainsi une proposition de loi sur la reconnaissance du génocide vendéen et participe, quand elle le peut, au pèlerinage de Chartres.

    Elle n'a pas hésité, lors d'une université d'été du FN, à réciter le bénédicité en latin... Mais qu'on ne s'y trompe pas. Derrière les manières courtoises et la douceur apparente de Marion Maréchal-Le Pen, se cache un caractère bien trempé. « Je l'ai déjà vue coller un mec contre un mur en cinq phrases », sourit Marc-Etienne Lansade, maire FN de Cogolin (Var). Pour le député écologiste François-Michel Lambert, elle serait même une femme « cassante », qui « nous parle comme si nous étions des demeurés » Parce qu'elle représente à la fois la tradition et la jeunesse, parce qu'elle incarne sans complexe une certaine conception de la France que la droite et la gauche ont depuis longtemps abandonnée, Marion Maréchal-Le Pen intrigue. Et agace. On n'a sans doute pas fini d'entendre l'« effrontée nationale », valeur montante du FN et de la scène politique française. 

  • Histoire • Le « Abdelkrim » de la reine Victoria...

    Victoria et son secrétaire indo-musulman

     

    Par Péroncel-Hugoz 

    On croit tout savoir du plus célèbre des monarques britanniques, la reine Victoria (1819-1901), mais un nouveau film de Stephen Frears, en 2017, nous montrera sans doute que nous avons encore des choses à apprendre sur le plus long règne anglais…

     

    peroncel-hugoz 2.jpgBien que Victoria ne soit jamais allée en terre d’islam, nul ne s’étonne de la voir parfois entourée de personnages en turban et caftan. Ne fut-elle pas « impératrice des Indes » à partir de 1876 ? En principe, pour remplacer le dernier Grand Moghol, déposé par Londres après la révolte des Cipayes (1857), ces soldats musulmans (ou hindous) de l’armée coloniale. La reine voulut alors autour d’elle des représentants de ses sujets ultramarins, et pas seulement comme serviteurs. 

    Fils d'un militaire

    C’est ainsi qu’apparurent à partir de 1886, autour du Trône anglican, de « jeunes mahométans des Indes », en général vêtus d’éblouissants costumes exotiques. Parmi eux, Si Mohamed Abdelkrim (ou Abdoulkarim), né en 1863, fils de Haj Mohamed Ouazireddine, ancien combattant lors d’un conflit anglo-afghan. Parlant anglais, le jeune homme fut bientôt élevé au rang de « secrétaire indien de sa Gracieuse Majesté », « Mounchi » en ourdou, idiome des musulmans des Indes et, de nos jours, langue du Pakistan. 

    Abdelkrim (dit Abdoul), quasi homonyme de Mohamed Ben Abdelkrim, chef des insurgés nationalistes du Rif (1921-1926), devait servir et entourer la reine Victoria durant les quinze dernières années de son existence. La souveraine apprit même les rudiments d’ourdou sous la direction d’Abdoul. Dans des lettres intimes, Victoria ne tarit pas d’éloges sur son Mounchi. A telle enseigne qu’après le décès royal, en 1901, de méchantes langues, sans doute jalouses de la faveur dont le « secrétaire mahométan » avait bénéficié à la cour britannique, firent circuler des ragots sur leurs rapports, étroits sans doute mais toujours chastes, selon des témoignages inverses de témoins dignes de foi. La reine avait près d’un demi-siècle de plus qu’Abdoul… Et elle se voulut toujours u ne veuve vertueuse, demeurée fidèle à son mari, le prince Albert, décédé en 1861. 

    Saisie des papiers

    De retour aux Indes, l’ex-secrétaire royal, après avoir mené bonne vie au milieu d’un essaim féminin de choix dans son bungalow, mourut jeune encore en 1909. Londres récupéra tous ses papiers, comme cela avait déjà été le cas en Angleterre après la disparition de Victoria. Cela fit bien sûr jaser… Jusqu’à notre époque où certains commentateurs en quête de comparaisons osées n’ont pas manqué de rappeler les liaisons de feu l’ex-princesse Diana de Galles avec un Pakistanais puis avec un Egyptien… 

    Attendons de voir la version cinématographique de cette exceptionnelle histoire Victoria et Abdoul que nous donnera cette année le cinéaste Stephen Frears, auteur entre autres d’un très grand film La Reine (The Queen) sorti en 2006, sur Elizabeth II et ses tumultes familiaux ; une oeuvre à la fois réaliste, minutieuse et profondément monarchiste. 

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 10.02.2017

  • Europe et dénatalité

    Les conjoints des chefs d'Etat au sommet de l'OTAN, le 25 mai 2017  

     

    Par Péroncel-Hugoz

    Informé par des statisticiens chrétiens des Etats-Unis, notre chroniqueur s’est penché sur le phénomène de «dénatalité» constaté récemment parmi le haut personnel politique en Europe occidentale.

     

    peroncel-hugoz 2.jpgL’élection cette année à la présidence française d’Emmanuel Macron (39 ans, né en 1977), le plus jeune chef d’Etat français depuis Napoléon Bonaparte (Premier consul à 30 ans, en 1799) a suscité l’attention de chercheurs catholiques nord-américains, dont le journaliste Phil Lawler, connus pour investiguer dans les affaires intimes de leurs contemporains. Ils en ont déduit, par exemple, que si le président Macron reste marié à son épouse actuelle, Brigitte Trogneux (née en 1953, 64 ans, mère de trois enfants par son mariage précédent avec un certain M. Auzière qu’on donne pour «financier»), il n'aura pas de postérité. 

    Sur cette lancée, la curiosité démographique de nos chrétiens anglo-saxons les a conduits à dresser la liste des grands dirigeants d’Europe occidentale, mariés ou « en couple » - mais sans le moindre enfant. Cette liste est longue ; en voici « les stars » : la chancelière allemande, la Première ministre britannique ainsi que les chefs de gouvernement hollandais, suédois, écossais, italien, etc. Le Grand-Duché de  Luxembourg bat, si l’on ose dire, tous les records avec le tout-puissant président en exercice de la Commission européenne, marié sans postérité, et son compatriote le Premier ministre du minuscule Etat luxembourgeois, époux…d’un autre homme. Cette union officielle entre personnes de même sexe est légale depuis 2015 dans cette monarchie catholique créée en 1867 sur une base historique plus ancienne. 

    Lors du sommet du Pacte atlantique, ce printemps, à Bruxelles, les téléspectateurs du monde entier ont pu voir, avec stupéfaction pour pas mal d’entre eux, la photo des « premières dames » dont les époux participaient à ce sommet. A côté de la reine des Belges et de la « compagne » du Premier ministre belge, on notait la présence de Mme Trump en grand décolleté, de Mme Macron en robe courte, de Mme Erdogan, empaquetée en bleu, et enfin celle du « mari » du chef du gouvernement luxembourgeois… 

    Ce que ces chrétiens américains, férus de statistiques matrimoniales européennes, n’ont pas relevé, c’est le contraste abyssal entre la dénatalité en Europe occidentale, symbolisée par cette photo qu’on n’ose plus guère appeler de « famille » et le grand nombre d’enfants animant la plupart des cours européennes (Danemark, Norvège, Suède, Angleterre, Hollande, Belgique, Luxembourg, Liechtenstein, Monaco, Espagne) mais aussi la plupart des familles royales seulement prétendantes (Portugal, Italie, Grèce, Bulgarie, Allemagne, France, etc.). 

    Un constat s’impose : les couples politiques ne voient guère plus loin que leur propre vie ou carrière tandis que les couples princiers, ayant l’habitude héréditaire de la continuité nationale, essaient, eux, de se projeter dans l’avenir.

    Rendez-vous dans 50 ou 100 ans ! 


    Lire : Philippe d’Edimbourg - Une vie au service de Sa Majesté, par Philippe Delorme, Tallandier, Paris, 2017. 300 p. avec cahier de 24 photos

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 7.07.2017

  • Action française • Paris 7 & 8 mai, week-end de Jeanne d'Arc : colloque et cortège traditionnel

     

    SAMEDI 7 MAI

    COLLOQUE D’ACTION FRANCAISE : « JE SUIS ROYALISTE, POURQUOI PAS VOUS ? » 

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    Rendez-vous le 7 MAI 2016 à 14h au forum de Grenelle, 5 rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris. M° Cambronne

    Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? Telle est la question que nous discuterons avec nos invités, des « républicains intelligents » qui ont accepté de confronter leur point de vue avec le nôtre. Dans un premier temps, nous établirons les constats et l’analyse des causes de la crise du système actuel. L’Homme révolté de 1789 a-t-il accouché d’un Homme libre ? La crise anthropologique est-elle irrémédiable ? Peut-on vivre la « fraternité » dans une société qui a tué le(s) père(s) ? Puis nous tenterons de définir les fameuses « valeurs républicaines » si souvent invoquées mais jamais expliquées. La République a-t-elle trahi les espoirs la Révolution française ? Devons-nous sauver la République ou la France ? Que reste-t-il des « droits de l’Homme » et de la devise républicaine ? Enfin, nous imaginerons comment restaurer la France. Le changement de régime est-il possible ? Est-il souhaitable ? Le réenchantement de la politique peut-il passer par le retour du Roi ? Un Roi pour quelle monarchie ? Finalement, la monarchie n’est-elle pas la meilleure des républiques ?

    Retrouvez toutes les informations sur le colloque du 7 mai sur le site internet de l’événement !

    Présentation, programme, plan d’accès, accès en streaming aux interventions, réservation de vos places...Vous n’avez aucune excuse !

    Pensez à acheter votre place pour le colloque ! 

    Liste non-exhaustive des intervenants

    Pierre de Meuse  Jean-Philippe Chauvin  Robert Ménard  Pierre-Yves Muller  Benoît Dakin  Yvan Rioufol  Guillaume de Premare  Frédéric Rouvillois  Charles de Meyer  Guillaume Bernard  Paul-François Paoli  Marion Maréchal - Le Pen  Yves-Marie Adeline   Antoine de Crémiers  Gérard Leclerc  François Marcilhac
     
    Accès au site internet de l’événement !
    Cliquez sur l'image ci-dessous

     
    Bande-annonce colloque
     

     

    DIMANCHE 8 MAI

    DEFILE DE JEANNE D'ARC

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    Chaque année, depuis près d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

    Rendez-vous le 8 MAI 2016 à 10h Place de l’Opéra - 75009 Paris.

    Famille, amis, connaissances, camarades de classe, d’amphi, collègues, soyons présents pour ce grand moment patriote ! 

    Bande-annonce Cortège traditionnel de Jeanne d'Arc
     

    Repris du site Action française

  • Colloque à Marseille : Election présidentielle, la défaite du peuple ?

     

    « Il existe visiblement en Provence un groupe de jeunes intellectuels d'Action française et une capacité militante qui sont gages d'avenir et de réussite. Il est bon que cela soit dit et que cela se sache à l'Action française et au delà de l'Action française. »  Lafautearousseau

     

    Le samedi 4 mars, le colloque de l'Action française Provence à Marseille a réuni 130 participants sur le thème de l'élection présidentielle. Des intervenants de tous âges et de différentes convictions se sont efforcés de poser des mots sur les maux, en s'interrogeant sur l'incompréhension grandissante entre, d’un côté, les représentants politiques et, de l’autre, le peuple français.

    A la suite d'une analyse poussée des discours et des programmes des candidats à la magistrature suprême, ainsi que d’une critique détaillée du fonctionnement des institutions républicaines, la nécessité d'une restauration du politique s’est naturellement imposée pour faire face aux idéologies de la déconstruction de l'homme et de la cité.

    Une réflexion riche qui a laissé place à un moment de convivialité autour d’un buffet préparé par les militants. Le succès de ce colloque est le signe encourageant des progrès de notre conspiration à ciel ouvert ; conspiration par laquelle « nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté. » 

     

    Images alternées des tables rondes, de l'assistance et des moments de pause et de convivialité 

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    Photo 1 à 5 : Première table ronde avec (de gauche à droite) Antoine de Crémiers, Elie Davy, Charles de Meyer, David L'Epée - Photo 6 : moment de pause et de convivialité entre les deux tables rondes - Photos 7 à 10 : seconde table ronde avec (de gauche à droite) Hilaire de Crémiers, Rémi Soulié, Jean-Baptiste Collomb, Philippe Mesnard - Photos 11 et 12 moments de détente après les débats et avant le buffet - Photo 13 : l'équipe féminine sans qui, comme toujours, rien ne serait possible : (de gauche à droite) Prune, Julie, Marie, Léa, Mathilde, Anastasia.  

  • L’affaire Fillon, l’arbre qui cache la forêt 

    Penelope et François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017

     

    Par Raphael

    La République, le Système, vus et décrits par un militant d'Action française de 22 ans ...

     

    La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).

    En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot - sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.

    L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu'à présentelle ne s'était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » - lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public - a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.

    Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile - l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !

    Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !

    Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays.  •