UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De la relativité... des prévisions

 

La relativité des prévisions, c'est sans-doute ce que nous rappelle de plus clair le scrutin d'hier. Personne n'est aussi défait, personne n'est aussi victorieux qu'on ne l'avait cru et le parti dont on nous dit qu'il l'a été - plus ou moins - n'est pas celui qui était prévu... Décidément, le suffrage universel reste plus conservateur que révolutionnaire.

Suivant les apparences et suivant les commentaires, le premier tour de ces élections départementales ne serait pas tout à fait, pour le parti au pouvoir, la bérézina qui était annoncée. A l'opposé, la vague F.N. n'a pas eu l'ampleur que les instituts de sondage avaient pronostiquée. Complaisamment ? Par tactique ? Gilbert Collard le donnait à entendre, hier soir, sur les plateaux de télévision, rappelant que, jusqu'à présent, la tendance des sondages avait toujours été, plutôt, de sous-évaluer les scores annoncés pour le Front National... La tactique inverse a peut-être eu son effet ...

Il sera temps, pour les partis, de dresser dans les jours qui viennent - en fait, au soir du second tour - l'état de leurs pertes ou de leur gains. En sièges, en présidences et ... en ressources financières, ce qui n'est pas le moindre de leurs soucis et sera, en tout cas, l'objet de tous leurs calculs. Domaine, d'ailleurs, où dans l'affaire la gauche sera seule lourdement perdante. 

Il reste que le P.S. ne représente pas 20% des votants et que, dans sa totalité, toutes tendances confondues - confondues mais en guerre ! - la gauche totalise péniblement 37% des voix.  Suivant le vote d'hier, elle ne représenterait guère plus qu'un tiers des Français.

Quelle que soit la réalité des partis et la vérité des hommes politiques, sur lesquels personne ne se fait plus beaucoup d'illusions, la France est aujourd'hui à droite, et comme le répand Houellebecq, clairement à droite. 

Peut-être parce qu'il se considère, si l'on nous passe l'expression, comme un peu retiré des affaires, Jean-Marie Le Pen, impayable et souverain, a pris les résultats d'hier soir avec une admirable philosophie. Il a constaté pour commencer que « Le Front National n'est pas le premier parti de France » et a ajouté pour finir, à la façon du patriarche dont le regard porte au loin : « Nous préparons l'arrière-petit-fils pour 2037 ».

Mais là, nous sortons de l'esprit et du temps démocratiques. Et ce n'était vraiment pas la philosophie du scrutin d'hier.  Lafautearousseau  •

 

Commentaires

  • a droite toute ,,,,,,,,,,, il faut virer la racaille!!!

    cordialement

Les commentaires sont fermés.