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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Nouveauté BD, de ce week-end ....

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     Alexandre l’Epopée

    Nous sommes en 336 avant Jésus Christ. Le roi Philippe II de Macédoine vient de mourir. Son fils, le jeune Alexandre qui n’a que 20 ans est appelé à lui succéder. Il va régner sur un vaste royaume qui, sous l’impulsion de son père, s’est étendu jusqu’à la Grèce classique. C’est l’armée, réunie à Pella capitale de la Macédoine, qui acclame et proclame Alexandre roi. Deux de ses proches amis, Karanos et Méléagre assistent à son couronnement. Ils sont chargés de veiller sur Pyrrhus et Eurydice qui ont les faveurs d’Alexandre. Mais Pyrrhus et Eurydice se sont vus dépouillés de leurs titres et de tous leurs biens par feu le roi Philippe II…

    Assassinats, complots et manipulations vont alors entrer en jeu pour déstabiliser le jeune monarque, qui se voit contraint et forcé d’éliminer tous ses rivaux potentiels. Le trône est à ce prix…

    Superbement dessiné, ce péplum historique est très documenté, peut-être un peu trop parce que le non initié à l’histoire antique peut se trouver dérouté et parfois un peu perdu dans le flot d’informations qu’il doit engranger. Certes le lexique en fin d’album se révèle utile, éclairant le lecteur sur les expressions précises. De même l’album contient une carte de référence qui permet d’appréhender l’étendue du royaume d’Alexandre entre sa prise de pouvoir (-336) et sa disparition (-323).
    Il n’en reste pas moins que le scénario aurait mérité d’être un peu plus simple, moins alambiqué même si l’on image bien que la succession de Philippe II n’a pas été de tout repos pour Alexandre.
    Et même si l’imagination permet de suppléer à une vérité historique qui fait cruellement défaut par certains moments, ce premier tome s’affirme comme un opus d’une grande qualité. Il faut simplement prendre le temps de le lire, de s’en imprégner et au préalable, de réviser ses cours d’histoire ! u 

    Alexandre l’Epopée –Tome 1 – « Un roi vient de mourir » – Chauvel/Le Galli/Java – Editions Glénat – 64 pages – 14,95 euros

     

    Source : Site de Politique magazine - Par 16 septembre 2014

     

  • Cinéma : Courageux, par Raphaël de Gislain*

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    Il faut saluer le courage de la réalisatrice Cheyenne Carron qui s’aventure avec L’Apôtre en terrain miné. L’histoire est celle d’Akim, musulman appelé à devenir Imam qui rencontre le christ et se convertit à la foi catholique. Il eût été certainement moins « clivant » de raconter une conversion inverse… La jeune femme avoue avoir rencontré bien des résistances pour obtenir les autorisations de tournages, les craintes venant surtout des Chrétiens : « La peur d’être taxé d’islamophobe », explique-t-elle… Un comble. On se doute, bien sûr, que le film a été fait sans argent, ni aide du CNC ni d’aucune région, on ne saurait pour cette raison lui tenir rigueur de sa grande faiblesse technique, même si le choix d’une caméra portée qui bouge à en avoir le mal de mer aurait dû être limité.

    L’Apôtre est avant tout une immersion dans la vie d’une famille musulmane intégrée de la banlieue parisienne, où l’islam est vécu profondément. Le cheminement d’Akim bouleverse les espérances familiales. Le voir basculer du côté des « mécréants » est une douleur pour chacun, selon chacun, et c’est dans l’exploration de cette perception relative que réside l’intérêt du film. Certains réagissent par la violence, comme Youcef, le frère, incarnation d’un islam binaire qui gangrène une frange de la jeunesse des cités. L’accent est mis sur un dialogue interreligieux parfois factice, avec un curé qui tourne en boucle un « Dieu n’est qu’amour » agaçant. Malgré tout, L’Apôtre est fait avec le cœur et son message de foi pourra toucher.  u  

    L’Apôtre, de Cheyenne Carron. En salles le 1er octobre

     

     

    Laurent Dandrieu, critique Cinéma à Valeurs Actuelles dit aussi les raisons de voir ce film, L’Apôtre. On y découvre l’histoire d’Akim, un jeune musulman pratiquant. Des circonstances tragiques vont lui faire découvrir le catholicisme. Contre l’avis de sa famille, il décide de s’y convertir.  

     
     
  • 7 Octobre 1914 ... L'impératrice Eugénie vit encore...

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    Nous apprenons la mort d'Albert de Mun. Je le revois encore, quinze jours peut-être après l'ouverture des hostilités, entrant au ministère de la Guerre, si droit, une flamme dans les yeux... Sur le champ de bataille, et hors du champ de bataille, les morts vont vite en  ce moment. Les émotions sont violentes, et il est des physiologies que les émotions abattent aussi sûrement qu'un éclat d'obus. Qui sait si Albert de Mun n'a pas succombé à l'anxiété que trahissait son dernier article ? Les nouvelles étaient un peu moins bonnes, le jour où il est mort. Nous paraissions avoir éprouvé un échec aux mines d'Arras, et les Allemands faisaient un effort désespéré pour se dégager de l'étreinte de notre aile gauche et, en même temps, s'emparer d'Anvers. Le mot suprême qu'il a tracé sur le papier, c'était "pessimisme". L'effort qu'il faisait pour se défendre lui-même contre une impression de pessimisme et pour conserver au public le ton de confiance où, pendant les plus mauvais jours, son éloquence l'avait maintenu aura tué Albert de Mun. Ainsi le clairon dont le cœur se brise pour avoir trop longtemps sonné la charge...

    Albert de Mun aura une page dans l'histoire de cette guerre. Il est celui qui aura le mieux donné, le mieux marqué le tonus national.  

    Et la pensée va vers ceux qui seront morts avant d'avoir vu ces grands évènements : la revanche peut-être obtenue demain par la force des choses, sans que personne en France l'ait expressément voulu. Ce sont surtout les survivants de l'Empire qui paraissent, au milieu de cette réparation de 1870, comme des personnes choisies et protégées par le destin. Emile Ollivier est mort l'an dernier au mois d'août. Mais l'impératrice Eugénie vit encore...

    On me rapportait, à son sujet, ce souvenir. Après le congrès de Berlin, où fut semé le germe de dissentiment entre la Russie et l'Allemagne, l'empereur Alexandre, ayant rencontré l'impératrice Eugénie, lui baisa la main en pleurant. "Puissé-je réparer la faute que nous avons commise en 1870 en laissant écraser la France !" s'écria le tsar.

    Avec le temps, le vœu d'Alexandre aura été exaucé. Mais quelle vision shakespearienne des responsabilités pour les grands acteurs de l'histoire à qui la longévité permet d'assister au déroulement de la chaîne d'airain où s'attachent les effets et les causes.  u

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  • 20 septembre 1914 ... Mort héroïque au champ d'honneur de Charles Péguy et destruction de la cathédrale de Reims

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    Nous avons appris presque en même temps la mort héroïque au champ d'honneur de Charles Péguy et la destruction de la cathédrale de Reims.

    Ce Péguy !

    Il était avant-hier une espèce de dreyfusard tout à fait vulgaire, un professeur radical-socialiste qui faisait une littérature forcenée. Il ressemblait à Jean-Jacques Rousseau par l'insociabilité, par la farouche vertu.

    Et puis la mystique du nationalisme l'avait saisi. Il s'était retrouvé paysan de France, tout près de la terre, de la glèbe, du sillon. Cet universitaire s'était mis à vénérer Sainte Geneviève et Sainte Jeanne d'Arc avec la ferveur et la simplicité d'un homme du Moyen-Âge. Il était devenu un des mainteneurs et un des exalteurs de la tradition. Il a été de ce mouvement profond, de ce mouvement de l'instinct qui, dans les mois qui ont précédé la guerre, a replié les Français sur eux-mêmes, a conduit l'élite intellectuelle et morale de la nation à des méditations, souvent d'un caractère religieux, sur les origines et l'histoire de la nation...

    Chose étrange que Péguy soit mort d'une balle au front au moment où commençait à brûler la cathédrale où Jeanne d'Arc, pour le sacre de Charles VII, avait mené son oriflamme à l'honneur.

    La guerre de 1914 a fait de beaux symboles. Péguy aura dans notre histoire littéraire et nationale la place de ces poètes soldats de l'Allemagne d'il y a cent ans qui tombaient dans la guerre d'indépendance

    En s'acharnant contre la cathédrale de Reims, les Allemands savent bien ce qu'ils font. Nul peuple n'a plus qu'eux l'esprit historique et le sens de la symbolique historique. Détruire la cathédrale où étaient sacrés les rois de France, c'est une manifestation de même nature que la proclamation de l'Empire allemand dans le palais de Louis XIV à Versailles.   u   

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  • L'Echo républicain : « Une association pour soutenir Jean de France dans ses projets »

    La princesse Philomena fait vivre le projet de Jean de France à travers cette association qu’elle préside. - Agence DREUX
     
     
    L'Assemblée générale de l'association Gens de France s'est tenue à Dreux, au Domaine royal, le mardi 8 décembre sous la présidence de la princesse Philomena. Et, naturellement, en présence du prince Jean de France. L'Echo républicain en a publié le surlendemain le sympathique compte-rendu que nous reprenons ici, à l'intention des lecteurs de Lafautearousseau. 
     
    250px-Echo-2011.pngL’association Gens de France est forte de 250 adhérents d’horizons divers. Ils permettent au descendant des Orléans de tendre la main à la jeunesse.

    Ces gens qui aident le prince

    Certains viennent de Grenoble, de Marseille, d'autres de Toulouse, les plus jeunes arrivent de Paris… Ils sont une cinquantaine, mardi soir, dans le petit salon de la famille du prince Jean d'Orléans, au fond du parc de la chapelle royale.

    Ils forment l'association Gens de France présidée par la princesse Philomena et sont venus pour l'assemblée générale.

    250 membres

    L'occasion pour la princesse de remercier ces fidèles à la famille de France : « Ils nous soutiennent et nous permettent de poursuivre un projet cher au c'ur de Jean de France. Celui de tendre la main à la jeunesse. »

    Le prince Jean, depuis son retour en terre drouaise, cherche à ouvrir les portes de la chapelle royale et à transmettre le goût de l'histoire de France aux jeunes. « Il a déjà reçu huit classes de collégiens et des classes de l'Institut Saint-Pierre pour des visites guidées. »

    Le prince Jean se plaît à faire la visite lui-même et à raconter l'histoire de Louis Philippe. Un goûter est offert ensuite à son domicile aux jeunes visiteurs.

    « Pour financer ces visites, le concours de l'association et ses 250 membres est essentiel », poursuit la princesse ravie du bon accueil que Wassim Kamel, le sous-préfet, a réservé à ces initiatives pédagogiques et culturelles.

    L'idée du prince Jean et de l'association Gens de France n'est pas d'aller frapper aux portes des établissements scolaires.

    « Nous avons fait savoir que nous proposions ces visites. On répond aux sollicitations mais on ne les impose pas. »

    Valérie Beaudoin

  • Civilisation • Une Nation sans héros ne peut pas survivre

                 

     Par Marc Rousset

     « Ainsi périrent plusieurs civilisations du passé, lorsque leurs défenseurs naturels renoncèrent à la lutte et à l’effort. Ce ne fut jamais l’abaissement de l’intelligence qui causa la ruine des peuples, mais celui de leur caractère »

    G. Le Bon, Psychologie du Socialisme-, Paris - Alcan, 1899 

    « La force de la Cité n’est pas dans ses remparts ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes »

    Thucydide 

    464995803.jpgAu début du XXI° siècle dans les sociétés occidentales, les héros sont une race  en voie de disparition. Nous vivons l’époque du remplacement du militaire par l’humanitaire, du héros par la victime, de la conviction par la compassion, du courage par l’art de plaire, de la virilité par la féminité.

    Le chroniqueur médiéval italien, Giovanni Villani, écrivait déjà : « L’Empire romain entra dans sa décadence quand, comme une ruine, le nom de César tomba sur la Cité » précisant encore : « La Cour impériale accueillait les hommes vils au lieu des forts, les flatteurs au lieu des hommes d’action, et le passage des gouvernements aux mains des plus mauvais entraîna peu à peu la ruine de l’Empire »

    Si l’intérêt personnel individualiste est le seul fondement du pacte social, on ne voit pas ce qui interdirait à chacun d’en profiter au mieux de ses intérêts et de ses appétits, de se servir au lieu de servir. Cela d’autant plus que le discours de la société marchande, par le truchement de la publicité, fait à chacun l’obligation de jouir, plus exactement de n’exister que pour jouir. 

    La fin de l’exemple du courage et de l’héroïsme dans l’enseignement de l’histoire 

    L’homme européen ne peut vivre sans mythes et se contenter d’une forme de pensée technicienne, aride, froide, sèche.  Les héros des anciens livres d’histoire représentaient des « surmoi » propres à éveiller le courage. Au moins jusqu’à 1963, ils formèrent en France des hommes d’une vaillance très supérieure à la mollesse de nos contemporains, nonobstant l ‘appât du gain. A partir de cette date, les réformes successives de l’enseignement de l’histoire  ont chassé les figures chevaleresques. La Nation France est démâtée, emportée dans la dérive des continents par «  l’histoire connectée » qui étudie les interactions et les interdépendances. On n’enseigne plus que la Révolution française, version les droits de l’homme oublieux du citoyen, et la Shoah ! Le patriotisme est devenu ringard ; l’histoire est remplacée par la morale. L’erreur est de tout démythifier  dans un monde froid, aseptisé, hors-sol, pacifiste, technologique et numérique.

    Les Français se souviennent de la façon dont la III° République  tenta de façonner une conscience républicaine, laïque, égalitariste en droits. Elle le fit « en racontant des histoires » aux enfants du peuple. Le manuel, partout le même en France et dans les colonies, de l’école primaire  présentait une trentaine d’images  fortement « marquées » idéologiquement et accompagnées d’un court récit qui méritait pleinement le qualificatif de « mythique ». De « Nos ancêtres les Gaulois » au  « regard fixé sur la ligne bleue des Vosges », en passant par Bouvines, le panache blanc d’Henri IV, la prise de la Bastille….tout concourait à présenter l’image idéale, quasi divine, de la Nation jacobine. Dans une école sans épopée, la disparition de Bayard appelle bien au contraire  le triomphe des terroristes et des loubards. 

    La fin du dépassement de soi, d’un idéal  et de l’esprit de sacrifice 

    La plupart des Occidentaux n’ont pas vraiment de conscience nationale :  Peu importe ce qui se passe dans mon pays tant que ma vie personnelle n’est pas affectée. 

     « Toute collectivité sans cohésion sacrificielle, si efficace qu’en soit l’organisation, n’est qu’un agrégat sans volonté commune, anonyme et sans responsabilité »

    L’Académicien et poète français Pierre Emmanuel (1916-1984)

    L’homme ne peut accepter de donner sa vie que pour sa famille, une collectivité, une nation, une culture, une civilisation, une foi, une croyance, un idéal… On ne meurt pas pour des sociétés individualistes et matérialistes qui n’ont rien d’autre à offrir à leur jeunesse que le sexe et l’argent. L’histoire apprend que riches ou pas, puissants ou pas, orgueilleux ou pas, les nations, les empires et les civilisations disparaissent inévitablement sous les coups de bien moins puissants, bien moins armés, mais animés de la foi dans leur projet, fut-il- criminel. Avec un idéal et la foi chevillée au corps  des hommes décidés  peuvent déstabiliser et  renverser  un Etat, un Royaume, un Empire ! 

    Courage et héroïsme : la véritable richesse d’un pays 

    Les jeunes de 20 ans qui offrent leur vie quand la République le leur demande, méritent reconnaissance, respect et considération, même s’ils ne font pas fortune! Ces  jeunes constituent la plus précieuse des richesses de la Nation, car elle est  faite d’humanité, d’idéal, de dépassement de soi, et surtout  de chair et de sang ! 

    Aucune machine ne pourra jamais faire le métier de soldat. Les hommes sont condamnés à rester l’instrument premier du combat. Mais en trouvera-t-on encore longtemps pour porter les armes ? Rien n’est moins sûr si la France continue d’ignorer l’histoire de ses héros. Une société « fabrique » des défenseurs en les honorant, en leur offrant une place et une reconnaissance particulière pour leurs mérites, leur utilité, leur esprit de sacrifice. Elle suscite alors des vocations de volontaires qui feront le choix du métier des armes malgré des contraintes exorbitantes. Le risque pour la France de ne plus en trouver parmi ses fils, si l’on songe à la fin de l’Empire romain, n’est pas nul. 

    Les sociétés hédonistes matérialistes et d’argent considèrent les soldats-héros comme des Idiots utiles  

    Une démocratie ne peut durer si elle devient un amas d’individus égoïstes qui souhaite être défendu par un corps militaire digne et loyal, dont l’efficience et la fidélité reposent sur le sens du devoir et du sacrifice. On exploiterait alors les nobles sentiments et l’impécuniosité des militaires pour préserver le confort d’une masse de riches égoïstes sans idéal. Sans un minimum d’élévation morale partagée, tout héros mort pour la patrie ressemblerait à un idiot qui se serait fait escroquer. Nos démocraties européennes décadentes actuelles, c’est à peu près cela !

    Qui dit héros, dit gloire et modèle à imiter, dit multiplicateur d’énergies, dit capacité à se battre, à vaincre la peur, à s’imposer. En rendant un culte au héros, on favorise la cohésion et les chances de survie de la cité .

    Qui dit victime, dit mise en cause, culpabilité et judiciarisation à outrance, dit aussi atrophie des énergies, des volontés et des intelligences, dit enfin méfiance et incapacité à se battre. Endosser le statut de victime pour des soldats morts en opérations, c’est prendre le risque à terme, de ne plus trouver quiconque pour exercer correctement ce métier.

    Le service de la cité dans sa forme la plus exigeante qui est celle du métier des armes, mérite, non pas une émotion compassionnelle, ostentatoire et fugitive, mais une véritable, sincère, durable   et profonde reconnaissance empreinte de dignité et de respect. Autrement dit, doivent accéder au statut de héros, ceux qui, bravant la mort, ont fait honneur à leur pays.

    Selon Henri Hude, directeur du cours d’éthique à Saint-Cyr : « Sans un minimum d’élévation morale partagée, tout héros mort pour la Patrie ressemble à un idiot qui se serait fait escroquer ». L’esprit héroïque holiste de sacrifice du citoyen au service de l’hédonisme individualiste du consommateur relève de la quadrature du cercle et n’a donc aucune chance de perdurer à terme.   

    Marc Rousset 

    Ancien Directeur Général, Economiste, Géopoliticien, Ecrivain, Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques

    Auteur de « Adieu l’argent-roi ! Place aux héros européens ! Critique de la Civilisation de l’argent et Apologie de l’héroïsme « 500 pages - Editions Godefroy de Bouillon-2016. 

  • Livres • A lire ... De Georges Gugliotta, « L'armée de Monsieur Thiers 1871-1873 »

      

    Ce livre est le fruit de deux années de recherches dans des cartons d'archives jamais ouverts du service historique de l'armée. On pourra débattre de tel ou tel point mais non de l'intérêt historique de cet ouvrage. LFAR

    En avril 1871, une armée est réunie à Versailles par Adolphe Thiers, qui exerce les fonctions de chef du pouvoir exécutif. Cette armée est placée sous les ordres du maréchal de Mac Mahon, qui commandait les troupes françaises au début de la bataille de Sedan. Elle est constituée d’éléments des unités de la Défense nationale et d’anciens prisonniers de guerre revenus de captivité. L’armée de Versailles,  destinée à faire le siège de Paris insurgé, entrera dans l’histoire pour avoir écrasé dans le sang la Commune et pour avoir été l’embryon de l’armée de la République, qui sera celle de la Revanche. En effet, après le terrible épisode de la Commune, Thiers refonde en quelques mois un outil militaire, qui constitue en fait le chaînon fondateur d’une organisation qui perdurera jusqu’en 1940. De 120.000 hommes en 1871, l’armée de « Monsieur Thiers », qui renoue avec la conscription, passe deux ans plus tard à 500.000 hommes, sans que ces effectifs soient connus des Allemands, qui occupent encore une partie du territoire. Lorsque Thiers qui a fait le choix de la République quitte le pouvoir en mai 1873, il laisse une armée attachée au régime républicain par un lien nouveau. Avec une Assemblée et un corps des officiers majoritairement monarchistes, ce ne fut pas le moindre de ses mérites dont le plus éclatant fut celui d’être le libérateur du territoire.  • 

    GEORGES GUGLIOTTA est né à Marseille en 1948. Ancien élève du lycée Thiers, des facultés d’Aix-en-Provence et de Montpellier et ancien auditeur de l’IHEDN, il est docteur en histoire et docteur d’État de l’université Paul-Valéry, Montpellier III.

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    MAGISTRO : Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.         

    A tout un chacun

    Michel MAFFESOLI  Professeur de sociologie à la Sorbonne  Du fanatisme athée au fanatisme dévot

    Du côté des 'élites' 

    "L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime" Chateaubriand (Lettre à Madame Récamier)

    Vincent DESPORTES Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  Spécificité militaire et droit d’expression : un lien consubstantiel

    Malika SOREL-SUTTER  Ancien membre du collège du Haut Conseil à l'Intégration  "Il faut refonder l'Observatoire de la laïcité"

    Ivan RIOUFOL  Journaliste politique  Pourquoi les idéologues sont des fardeaux

    En France

    Vincent DESPORTES  Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  "Les intérêts politiciens désorganisent l'armée française"

    Gérard-François DUMONT  Géographe, Professeur d'université à la Sorbonne  La puissance de la France corrélée avec son histoire démographique

    Françoise THIBAUT  Essayiste, historienne, professeur des universités  Espace social et droit de l'Etat - "Qu'est-ce qui ferait du bien aux Français ?" 

    Avec l'Europe

    Eric ZEMMOUR  Journaliste politique  En Europe,   les nations   ne ve  ulent pas mourir 

    De par le monde

    Mezri HADDAD  Philosophe, ancien ambassadeur  "Le printemps tunisien a détruit plus qu’il n’a construit"

    Devant l'histoire

    Paul RIGNAC  Essayiste, écrivain  Made in Algéria

    Transmettez, faites suivre, partagez ...

      

  • Famille de France • Le duc de Vendôme au Liban

    Beyrouth

       

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpg« L’histoire des relations entre la France et le Liban »

    Je reviens du Liban où j’ai passé quelques jours à Beyrouth.

    C’est mon sixième voyage au pays du Cèdre que j’ai découvert en 2002. J’y suis retourné pour des visites d’agrément en 2004 et 2006 puis en 2010 avec Philomena et Gaston, et enfin l’année dernière pour mon déplacement en Syrie.

    Cette fois-ci j’étais invité par le Service de cardiologie de l’Hôtel Dieu de France et son responsable le Professeur Rabih R. Azar pour évoquer auprès de ses collaborateurs l’histoire des relations entre la France et le Liban. Une première partie plus théorique sur le rôle protecteur de la France et une partie plus personnelle évoquant les impressions de plusieurs membres de la famille d’Orléans ayant visité le pays du Cèdre, notamment le prince de Joinville en 1836 et le comte de Paris en 1860. S’en est suivi une séance de questions, avec notamment un vif échange sur la situation difficile des chrétiens d’Orient à partir d’un récent éditorial du Point de Franz-Olivier Giesbert. Le verre qui a suivi m’a permis de rencontrer les équipes du Professeur Rabih R. Azar et de continuer ces échanges de façon plus informelle.

     

    Autour de cette conférence plusieurs temps forts m’ont permis de découvrir le monde médical de Beyrouth et de revoir quelques bons amis.

    Ayant connu le Liban dans des périodes de grandes tensions, j’ai été heureux de voir un pays apaisé, sachant qu’au pays du Cèdre rien n’est jamais définitivement réglé. En tout cas les libanais gardent leurs yeux tournés vers notre pays pour lequel ils ont toujours une fidèle affection.  

     

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Domaine Royal de Dreux le 10 octobre 2017

    Le site officiel du Prince Jean de France

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L’Adieu (The Farewell).

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    A l’affiche : L’Adieu (The Farewell), un film américano-chinois de Lulu Wang,
    inspiré de l’histoire de la grand-mère de la réalisatrice.

    guilhem de tarlé.jpgNous avons été très déçus, et moi d’autant plus que j’avais entendu une bonne critique…
    Je ne sais pas si je suis allergique au virus qui vient de Chine, mais sans doute à ses films.

    Certes la question se pose d’aller ou ne pas aller voir sa grand-mère et toute parentèle dont on dit que les jours sont comptés… mais ce sujet aurait pu être mieux traité, de façon plus drolatique. Personnellement je ne suis pas rentré dans l’histoire, ou alors très tard, trop tard.

    Le seul intérêt de cette réalisation m’a paru être son aspect documentaire sur la Chine, avec ses ouvrages ultra-modernes à côté de quartiers populaires dont les immeubles n’ont rien à envier aux nôtres. Ça évite d’aller en touriste dans ce pays, mais de toutes façons, pour l’instant, on dit que ce n’est pas la saison !

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Le cas Richard Jewell

    oui

    22/02/2020

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    La Fille au bracelet

    oui

    12/02/2020

    Un bon film

    Proxima

    non

    23/02/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    j’aurais pu et dû ne pas le voir

    L’Adieu

    non

    24/02/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Séjour dans les monts Fuchun

    non

    09/02/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    S’il faut retenir un film depuis le 1er janvier

    Le cas Richard Jewell

    oui

    22/02/2020

  • Sur le blog ami de la Couronne : 11 ans de mariage pour le Comte et la Comtesse de Paris.

    Leurs Altesses Royales, le Comte et la Comtesse de Paris, célèbrent aujourd’hui leurs 11 ans de mariage (noces de Corail).

    Le jeudi 19 mars 2009, le prince Jean de France, alors Dauphin de France a épousé doña Philomena de Tornos y Steinhart en la Mairie du VIIème arrondissement de Paris. Madame Rachida Dati, Garde des Sceaux mais également Maire du VIIème arrondissement a accueilli avec courtoisie et chaleur les mariés. La Garde des Sceaux n’a pas hésité à rappeler que l’histoire de la famille d’Orléans était intimement liée à mille ans de l’histoire de France.

    Après l’échange des consentements, les jeunes mariés et leurs familles sont conviés par la Garde des Sceaux à visiter le parc de la mairie, ancien hôtel du maréchal de Villars, grand capitaine de Louis XIV. La nouvelle duchesse de Vendôme portait pour l’occasion une robe rebrodée de perles griffée Christian Lacroix et une orchidée blanche était disposée dans ses cheveux retenus en chignon. Après la cérémonie, feu le Comte de Paris, très ému, remet discrètement à son fils un précieux cadeau. Peu après les mariés quittent la mairie sous les applaudissements des royalistes rassemblés dans la cour de la mairie. Une réception privée est ensuite donnée non loin de là, en l’honneur du duc et de la duchesse de Vendôme, au domicile de la comtesse Antoine de Dreux-Brézé, fille de la princesse Isabelle de France et du comte Bruno d’Harcourt.

    Le 2 mai 2009, le mariage religieux de Leurs Altesses Royales  le Prince Jean et la Princesse Philomena (alors duc et duchesse de Vendôme) est célébré en la Cathédrale Notre-Dame de Senlis.

    Aujourd’hui, devenus Leurs Altesses Royales le Comte et la Comtesse de Paris, le couple princier incarne l’espoir et l’avenir de la France royale. Le Comte et la Comtesse de Paris, vivent depuis 2011 au sein du Domaine Royal de Dreux. Un domaine royal devenu au gré des années le terrain de jeux favori de leurs cinq enfants.

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    Mariage du Prince Jean et de la princesse Philomena le 19 mars 2009 en la cathédrale de Senlis.

  • Il y a soixante-quinze ans Auschwitz, par Gérard Leclerc

    Un forum international doit s’ouvrir demain au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, sur le thème : « Se souvenir de l’holocauste, combattre l’antisémitisme. » Il y a soixante-quinze ans, en effet, était libéré le camp d’Auschwitz. Comment ne pas reconnaître dans cet événement un point de repère capital dans l’histoire de l’humanité, qui impose une réflexion sur ce que les hommes sont capables de faire. La destruction de tous les juifs d’Europe avait été décidée par le régime nazi et son exécution organisée selon un mode industriel.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgSon souvenir nous glace. Et pourtant, depuis 1945, d’autres génocides ont eu lieu. Celui du Cambodge et celui du Rwanda ne sauraient nous cacher les horreurs qui ont été perpétrés dans la Chine maoïste, notamment au moment de la révolution culturelle. Et pourtant, les intellectuels occidentaux qui saluaient avec enthousiasme la dite révolution auraient dû intégrer déjà la leçon de la Shoah.

    Il y a nécessité de garder intacte cette mémoire de l’innommable, que rien en saurait abolir, en dépit des misérables tentatives d’un révisionnisme dont une émission de France Culture établit, ces jours-ci, la généalogie. L’historien Pierre Vidal-Naquet parlait à ce propos des « assassins de la mémoire », non sans remarquer que la disparition des derniers témoins d’Auschwitz et des autres camps d’extermination nous ferait passer à une autre phase où c’est l’histoire qui se substitue à la mémoire.

    Nous autres Français sommes aujourd’hui confrontés au risque des querelles dites mémorielles. Il y a d’évidence des enjeux politiques et idéologiques dans les travaux historiques et leur diffusion dans l’institution scolaire. Nous savons que parler de la Shoah est pratiquement interdit dans les quartiers perdus de la République. Ce n’est pas sans raison que la communauté juive s’inquiète de la résurgence de l’antisémitisme et de l’exil qui s’ensuit pour les juifs d’un département comme la Seine-Saint-Denis. Oui, la commémoration a une fonction civique, car il s’agit, pour reprendre une déclaration de l’ONU, que reste gravé pour toujours dans la mémoire collective le souvenir de la Shoah.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 22 janvier 2020.

     

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    861440796.jpgA partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 30. Le Mémorial, "évangile" malfaisant... (I/III)

    (en guise de complément, et de réponse, au très contestable Napoléon de Secrets d'Histoire, ce jeudi 15 Août...)

    Le Mémorial, "évangile" malfaisant... (I/III)

    (De "Histoire de Trois générations, avec un épilogue pour la quatrième", Chapitre I, L'évangile de Sainte-Hélène, pages 12 et 13) :

    "...Les aventures prodigieuses de la nation pendant ces vingt années de guerre s'étaient traduites en millions d'aventures individuelles, quelquefois profitables, toujours romanesques. 
    Les courses de la Révolution et de l'Empire avaient laissé la France épuisée, finalement battue et dépouillée, mais couverte de gloire militaire et ivre de cette gloire. 
    Ce roman épique avait renouvelé les destinées. 
    Les Français s'étaient divertis comme des dieux. 
    Voilà pourquoi, loin d'en vouloir à Napoléon, ils lui ont si longtemps voué un culte. 
    A défaut d'un autre empire, il leur avait légué celui de l'imagination, et ce n'est pas en vain qu'il les avait promenés à travers les cités conquises, à travers les pays du soleil et d'Orient. 
    Qui oserait jurer que, plus tard, les Allemands ne sentiront rien de pareil pour leur Empereur ?...

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX ”MAISONS DES ILLUSTRES” !

    Les 21 et 22 septembre dernier, se sont déroulées les 36ème Journées du Patrimoine.

    De nombreux lieux sont restés fermés, à cause des Gilets jaunes, à cause des Black blocs, à cause de ceci/cela...

    En Provence, à Martigues, il y a une belle maison, qui a une belle histoire, qui a un beau jardin, et qui a appartenu à un académicien français : Charles Maurras.

    Mais celui-ci est soit carrément ignoré par les médias qui fabriquent l'opinion, soit peu connu ou, pire encore, mal connu du grand public, parce que la vérité officielle, qui n'est qu'un immense mensonge officiel, a déformé son image, l'a travesti, fabriquant un faux Maurras, que, du coup, très peu de gens connaissent vraiment, et qu'encore moins ont lu... 

    Et donc, à Martigues, depuis plusieurs années, bien qu'il n'y ait pas de Gilets jaunes ni de Black blocs, une Mairie communiste sectaire jusqu'à la caricature, qui se croit encore au temps de Peppone et Don Camillo, interdit, tout simplement l'accès au lieu.

    Alors que cette très belle maison, et ce très beau jardin, pourraient devenir un Centre culturel de tout premier plan, bénéfique à la ville de Martigues, à la Provence, à la France et, surtout, à l'Intelligence et à la Culture non seulement française mais universelle, la Mairie préfère, d'une façon insensée, laisser l'ensemble "maison/jardin" fermé, et en interdire l'accès au public; et celui-ci se trouve donc comme enfermé par un invisible mais bien réel "dernier mur de Berlin d'Europe"...

    Jusqu'à ce que la maison ne s'écroule ? On peut envisager cette hypothèse...

    Nous allons voir ce qu'il est possible de faire pour sauver cette très belle demeure, puisque les élections municipales qui approchent vont nous permettre, peut-être, de braquer les projecteurs sur cette Maison de Maurras...

    Oui, il faut agir, car le temps commence à presser !

    La maison de Maurras, magnifique édifice des XVIIème et XVIIIème siècle est peu, pas ou mal entretenue; si on ne fait rien, elle s'écroulera : magnifique perspective que nous offre une très riche mairie stalinienne, qui se croit encore au temps du "génial petit père des peuples"...

    Agissons tous ensemble ! Il faut sauver la maison de Maurras, au nom de la Culture, de l'Intelligence, de l'Esprit français et aussi de l'histoire des Idées, au nom de la culture universelle, tout simplement...

  • IL FAUT SAUVER LA MAISON DE MAURRAS A MARTIGUES ! QU'ON L'AJOUTE AUX ”MAISONS DES ILLUSTRES” !

    Les 21 et 22 septembre dernier, se sont déroulées les 36ème Journées du Patrimoine.

    De nombreux lieux sont restés fermés, à cause des Gilets jaunes, à cause des Black blocs, à cause de ceci/cela...

    En Provence, à Martigues, il y a une belle maison, qui a une belle histoire, qui a un beau jardin, et qui a appartenu à un académicien français : Charles Maurras.

    Mais celui-ci est soit carrément ignoré par les médias qui fabriquent l'opinion, soit peu connu ou, pire encore, mal connu du grand public, parce que la vérité officielle, qui n'est qu'un immense mensonge officiel, a déformé son image, l'a travesti, fabriquant un faux Maurras, que, du coup, très peu de gens connaissent vraiment, et qu'encore moins ont lu... 

    Et donc, à Martigues, depuis plusieurs années, bien qu'il n'y ait pas de Gilets jaunes ni de Black blocs, une Mairie communiste sectaire jusqu'à la caricature, qui se croit encore au temps de Peppone et Don Camillo, interdit, tout simplement l'accès au lieu.

    Alors que cette très belle maison, et ce très beau jardin, pourraient devenir un Centre culturel de tout premier plan, bénéfique à la ville de Martigues, à la Provence, à la France et, surtout, à l'Intelligence et à la Culture non seulement française mais universelle, la Mairie préfère, d'une façon insensée, laisser l'ensemble "maison/jardin" fermé, et en interdire l'accès au public; et celui-ci se trouve donc comme enfermé par un invisible mais bien réel "dernier mur de Berlin d'Europe"...

    Jusqu'à ce que la maison ne s'écroule ? On peut envisager cette hypothèse...

    Nous allons voir ce qu'il est possible de faire pour sauver cette très belle demeure, puisque les élections municipales qui approchent vont nous permettre, peut-être, de braquer les projecteurs sur cette Maison de Maurras...

    Oui, il faut agir, car le temps commence à presser !

    La maison de Maurras, magnifique édifice des XVIIème et XVIIIème siècle est peu, pas ou mal entretenue; si on ne fait rien, elle s'écroulera : magnifique perspective que nous offre une très riche mairie stalinienne, qui se croit encore au temps du "génial petit père des peuples"...

    Agissons tous ensemble ! Il faut sauver la maison de Maurras, au nom de la Culture, de l'Intelligence, de l'Esprit français et aussi de l'histoire des Idées, au nom de la culture universelle, tout simplement...