UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Toute ressemblance avec... ne serait que fortuite ! Par François Schwerer

    466px-Death_of_Marat_by_David.jpgQuand Marat fut assassiné, fallait-il que le peuple entier défile, clergé en tête, avec une pancarte au bout d’une pique proclamant « Je suis l’Ami du peuple » ?

    Que les prêtres, assermentés ou non, aient prié pour le repos de son âme et que le peuple se soit associé à leurs prières très bien. L’ont-ils fait ? Que l’on prie encore aujourd’hui pour lui – et pour Charlotte Corday – est même un acte de charité. Si l’on croit à la communion des saints, cela est même un devoir.

    Mais cela doit-il nous conduire à considérer que Marat incarnait, à lui tout seul, la Liberté ? Qu’en tuant Marat, Charlotte Corday a assassiné la liberté de penser ?

    Certes, Charlotte Corday est aussitôt monté sur l’échafaud, mais les amis de Marat y sont montés aussi… plus tard ! Et ce ne sont pas les amis de Charlotte Corday qui les y ont fait monter. 

    Il est vrai que l’on n’apprend plus l’histoire. Mais, ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte ou trop sélective devraient méditer la leçon. 

  • Famille de France • Le Prince Jean de France invité du « Libre journal » de Jacques Trémolet de Villers

     

    fonds-ecran-hd_05.jpgLes lecteurs de Lafautearousseau en ont été informés en temps utile : Jeudi 22 septembre, le prince Jean de France, duc de Vendôme, était l’invité de l’émission « Le Libre journal de Jacques Trémolet de Villers » à laquelle participaient aussi Dominique Paoli et Hilaire de Crémiers. Cette libre émission est diffusée sur Radio Courtoisie.

    Durant cette émission consacrée à la Famille de France,  l’héritier de la Maison royale de France, s’est exprimé longuement [de 18 à 21h] sur de nombreux sujets, tant politiques que sociologiques et sur l’histoire de la Maison de France.  Un entretien exceptionnel, où le  prince a une fois de plus, exprimé toute sa sagesse et la hauteur de vue Capétienne, héritées de ses ancêtres les rois de France. 

    Pour écouter ou réécouter cette émission on se reportera sur le site La Couronne qui en diffuse l'enregistrement intégral en trois parties.   

    La Couronne, le blog de soutien à la famille royale de France

     
     
  • Zemmour : « Le foot, c'est la guerre »

     Police et supporters, samedi 11 juin à Marseille

     

    « Les hooligans - qui ne sont pas tous anglais - se voient comme les derniers chevaliers d’une époque matérialiste et dévirilisée », note Éric Zemmour, pour qui « il y a un classement chez les hooligans comme à la sortie de l'ENA ou chez les joueurs de tennis ». Zemmour est catégorique : « Le foot, c’est la guerre. Il en a toujours été ainsi. La guerre symbolique. La guerre sublimée. La guerre par d’autres moyens ». Même si la guerre sur le terrain débouche parfois sur une vraie guerre (Cf. le conflit entre le Honduras et le Salvador à la fin des années 60).

    « Il y a une trentaine d’années, le foot a été arraché aux classes populaires. Il est devenu le temple du fric », regrette Éric Zemmour, pour qui tout est représentation et spectacle. « La violence des classes populaires n’est plus canalisée, incarnée sur le terrain ni dans le stade. Elle s'exprime dans la rue », conclut-il. 

     

     

    Après écoute de ce billet où Zemmour dit tout en peu de temps et peu de mots de l'histoire, de la sociologie du football et de sa réalité d'aujourd'hui, lire aussi ...  

    L’Euro-guerre par Louis-Joseph Delanglade [Lafautearousseau 13.06]

     

  • A propos des critiques de certains milieux catholiques envers Maurras et l'Action française

    Juin 2002 - Les Baux de Provence - Le prince Jean avec les jeunes du service d'accueil

     

    Trente-trois rassemblements royalistes se sont tenus en Provence, à partir de 1969, chaque mois de juin, en l'absence d'un quelconque contact  - du moins, public - avec le Chef de la Maison de France d'alors, feu Monseigneur le comte de Paris. A deux ou trois exceptions près toutefois, dont nous aurons sans-doute l'occasion de reparler.

    La venue au rassemblement royaliste des Baux de Provence de 2002, du prince Jean de France accompagné de son frère, le prince Eudes,  lui-même venu avec son épouse, la princesse Marie-Liesse et leur toute jeune petite fille, la princesse Thérèse, constituait donc un événement. Perçu de tous comme tel. Événement dans la suite des rassemblements de Montmajour et des Baux de Provence, mais surtout dans l'histoire du royalisme français. Joie, émotion, espérance et projets ... Ce fut le lot de cette journée autour des Princes accueillis par Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut, Gérard Leclerc et  Jean Sévillia. Grand repas à l'ombre des pins, discours, intervention du prince Jean, remerciements et conclusion du prince Eudes,  Coupo Santo : ce fut en bref le déroulement de cette journée.

    Elle s'est terminée par une rencontre-dialogue entre le prince Jean et les jeunes du service d'accueil, une canette de bière à la main, ce que nous avons évoqué, dans Lafautearousseau dimanche dernier [05.06]. A propos, modestement, des tee-shirts que tous portaient, ce jour-là.

    Tout ceci pour introduire le commentaire émouvant et significatif que nous avons reçu à la suite de cette publication - commentaire dont nous croyons utile que nos lecteurs aient connaissance. Le voici :

    « Valentin Dulac

    Chers amis de La faute à Rousseau,

    Pour la petite histoire, parmi les jeunes du service d'accueil présents a l'occasion de la venue du Prince Jean aux Baux cela intéressera peut être vos lecteurs de savoir que trois d'entre eux (dont l'un est d'ailleurs présent sur la photo), sont désormais jeunes prêtres dans le Diocèse de Nice, un autre est Diacre en vue du sacerdoce pour le Diocèse de Bordeaux et qu'une d'entre eux est religieuse chez les Soeurs de la Consolation à Draguignan.

    Tous étaient à l'époque membres actifs du Cercle royaliste du Comté de Nice. Et tous sont restés des fidèles du Prince.

    Dieu et le Roi !...

    PS : ce petit commentaire contredit d'ailleurs les propos incroyablement violents et injustes de Denis Tillinac tenus dans un numéro de Famille Chrétienne mi mai contre Maurras (entre autre attaque, « le maurrassisme est la pire des insultes à l'encontre de l'Eglise catholique » ...) On peut en l'occurrence se demander pourquoi ces jeunes tous formés pendant des années à l'école de l'AF ne se sont pas détournés de la foi et de l'Eglise ? !....»

    Commentaire qui a été suivi de deux autres que voici encore :

    « LUC

    Magnifique commentaire qui, en effet, réduit à néant les critiques de certains milieux catholiques envers Maurras et l'Action française.

    Rien à voir, bien-sûr avec « la petite histoire ». C'est au contraire une grande et belle histoire qui devrait être portée à la connaissance du Prince, s’il l’ignore.

    Décidément, Tillinac est bien léger en regard d’un tel récit.

    MERCI ! »

    « François Davin

    Avec ce genre de propos, Tillinac, à qui il arrive souvent de dire de belles et bonnes choses, s'est très largement discrédité. Il parle manifestement d'un sujet qu'il ne connaît pas, et sur un ton qui ne convient pas. C'est triste, pour lui...»

    Faut-il commenter davantage ? Lafautearousseau  •

    Lire aussi ...

    Symboles & Traditions • Les tee-shirt du service d'accueil des rassemblements royalistes en Provence

  • Pourquoi pas la France ?

     

    par Hilaire de Crémiers

    L'éditorial du numéro d'été de Politique magazine - encore à paraître, avec un dossier très attendu sur les royalistes français aujourd'hui. Naturellement, nous y reviendrons.  LFAR

     

    157e493dd19d0d2ee135205f081739f9_Hilaire.jpgLe 24 juin 2016 restera dans les annales européennes. Le peuple anglais a manifesté sa liberté. Comme toujours. C’est le vrai fond du peuple anglais qui a parlé ; les médias, surtout en France, ont bien insisté et avec tout ce qu’il fallait de mépris sur le caractère profondément enraciné de ce vote : un vote de bouseux et de petites gens. Toute personne un tant soit peu cultivée et de simple bon sens a parfaitement compris ce qui s’est passé : l’Angleterre historique, celle qui refuse de sortir de l’histoire, s’est exprimée. England for ever. Personne ne lui dicte sa loi ; elle se la donne à elle- même ; c’est la règle de son histoire, une constante à travers les siècles. Ni des rois trop étrangers, ni Napoléon, ni Hitler, ni l’Europe apatride et donneuse de leçons n’en sont venus à bout.

    Depuis la Grande Charte, c’est ainsi. L’Angleterre d’aujourd’hui demeure encore et toujours l’Angleterre. Son vote est culturel et historique. En dépit de toutes les menaces, elle a tenu bon. Même le chantage au « fric » n’a pas marché, dans cette nation de commerçants et de banquiers. Eh bien, il nous est bon pour nous Français qu’elle nous surprenne. Si elle pouvait nous réveiller !

    Et pourtant ! Aussitôt ce fut un déferlement de haine et de prédictions apocalyptiques. Principalement de la part des Français, de nos dirigeants, de nos commentateurs patentés, avec cette morgue insupportable qui est leur marque de fabrique à tous. Ils allaient jusqu’à plaindre les Anglais, à récuser le principe de ce référendum. Maintenant c’était un devoir de les châtier, et vite, pour qu’ils comprennent, pour l’exemple aussi, pour que leur faute – leur péché ! – ne donnât point de mauvaises idées aux autres élèves indisciplinés de la classe européenne dont Hollande se considère – ça fait rire tout le monde – comme le « magister » : il a le savoir et il détient la baguette et le bonnet d’âne ! Du moins le croit-il.

    Avec son air affecté de « prof d’école », sa rhétorique hésitante de « faux curé », il faut le voir et l’entendre distribuer les bons et les mauvais points. Il va même, tout en parlant de renvoi nécessaire et immédiat, jusqu’à suggérer à l’Angleterre de venir à résipiscence, au motif qu’il y aurait des réactions à Londres, en Écosse et en Irlande. Bien sûr, mais, là aussi, c’est typiquement historique et l’Angleterre, elle, connaît tout ça et depuis longtemps. Elle a le temps devant elle ; elle est une monarchie. Donc, là encore, elle prendra son temps. David Cameron l’a lui-même annoncé à son dernier conseil européen du 28 juin.

    Ce n’est pas le ridicule Hollande qui lui dictera son agenda. Les Anglais agiront à leur façon, quand ils voudront, selon les possibilités et les circonstances, et selon surtout leur intérêt le plus pragmatique, comme ils l’ont toujours fait. Ils étaient déjà dans l’Europe comme n’y étant pas et avaient obtenu toutes les dérogations qu’ils avaient réclamées. Ils continueront sur la même voie. Pourquoi se gêneraient-ils ?

    C’est la France qui devrait avoir peur. Les affaires françaises vont très mal. Hollande aura beau dire, son « ça va mieux » n’a aucun sens. Il est incapable de diriger chez lui ; ses lois sont toutes contestées. Il épuise la nation. L’état lamentable de ses finances le met à la merci des moindres secousses politiques, diplomatiques, économiques, sociales et financières avec les risques d’un terrorisme omniprésent. Il en est réduit à courir après Merkel, faisant de l’Europe allemande la seule issue à son euromanie par laquelle il compte rebondir en grand défenseur de l’Europe pour la prochaine campagne électorale.

    Tout lui sert. Pro-Europe, anti-Europe, voilà sa dialectique. Il s’est trouvé ainsi ses adversaires, il polit son argumentaire, il choisit son angle d’attaque, indécrottable politicien, semblable à tous les autres, ses concurrents ! Est-ce cela la tradition française ? Cet abject système qui broie la France ? Ah non ! Tous ceux qui en vivent veulent nous le faire croire. Or, rien n’est plus opposé à notre génie. Nous aussi, nous Français, autant que les Anglais, plus qu’eux peut-être, nous avons une histoire et qui porte, elle aussi, sa leçon d’éternelle reviviscence. Elle est nationale, elle est royale.

    Il en est qui s’en souviennent. Le dossier de Politique magazine de cet été les présente. Et si la France voulait bien chercher dans cette direction, ne pourrait-elle pas avec intelligence et force, après le désastre annoncé, renouer avec son histoire pour se préparer un meilleur avenir ? 

  • Les mouvements royalistes • Activités • Nouvelles annonces

    Pour plus de détails, cliquez ICI 

    Nouvelles annonces : 

    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale) 

    PARIS
     
    Mardi 9 juin 2015 à 20h, salle Henry de Seilhac de l’ASIEM  6, rue Albert de Lapparent à Paris 7ème, conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine. Hilaire de Crémiers, délégué général de la Restauration Nationale et Georges Rousseau, président de la Fédération Royaliste d’Ile-de-France, traiteront  - en matière politique et économique - du thème : « Pour un redressement de la France ». Participation aux frais. 
     
    Suivez ces informations, qui sont régulièrement mises à jour. Pensez à nous transmettre les annonces de vos activités importantes. Cette rubrique est destinée à les faire connaître ! 
  • La guerre du vocabulaire. Ou comment réapprendre à parler sans se soumettre aux censeurs

     

    Par  Mathieu Bock-Côté

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [19.09], Mathieu Bock-Côté traite des interdits qui pèsent sur certains mots du vocabulaire de notre famille de pensée. A chacun d'eux, il restitue sons sens vrai ; il montre les réalités profondes que ces mots proscrits recouvrent et saisit l'occasion pour rappeler quelques vérités essentielles et profondes. Qui valent dans son Québec natal, comme elle valent en France et en Europe. Mathieu Bock-Côté finit toujours par aller à l'essentiel, par le faire découvrir. Et c'est, pour l'esprit, une joie vraie.  En reprenant nombre de ses publications, tout simplement, nous la faisons partager. LFAR

     

    501680460.5.jpg

    De bons amis, soucieux de notre bonne réputation, disent souvent aux nationalistes québécois: n'utilisez pas le mot « identitaire » lorsque vous parlez de votre vision du Québec, il est contaminé par les groupuscules qui le revendiquent. Identitaire serait un mot toxique, à proscrire.

    Ces mêmes amis nous disent : n'utilisez pas le mot « conservateur », il vous fera passer pour des nostalgiques de Stephen Harper. Il témoigne d’une psychologie du repli sur soi, presque antimoderne.

    Ces mêmes amis poursuivent : ne vous dites pas « nationalistes», ce mot, en Europe, est associé à l'extrême-droite.

    Et il arrive même que ces amis nous disent : souverainiste, c'est un mot qui laisse croire que vous êtes fermé à la mondialisation. À tout le moins, en France, on en fait un symbole de fermeture.

    À ce rythme, nous finirons par ne plus rien dire. 

    Certes, le langage est l'objet d'un débat politique. Chacun cherche à imposer son vocabulaire à l'adversaire : on veut survaloriser ses propres mots et dévaloriser ceux du camp d'en face. C’est ainsi depuis toujours et cela ne changera pas demain.

    Mais je constate que ceux qui sont attachés à la cause nationale se laissent intimider par ceux qui cherchent chaque fois à disqualifier leur vocabulaire. Ils se laissent piéger. Ils ne savent plus trop comment parler.

    Retrouvons le sens premier de ces mots.

    Identitaire ? On réfère ainsi à la part existentielle de la communauté politique. On rappelle qu’elle n’est pas un pur artifice juridique et qu’elle s’est nouée dans la culture et l’histoire. On rappelle qu’un corps politique est nécessairement historique et qu’aucune nation ne saurait durer sans le souci de sa singularité, sans le désir de persévérer dans son être.

    Conservateur ? Le conservatisme est une philosophie de l’enracinement, qui rappelle que l’homme est un héritier, et qu’il doit s’inscrire dans une histoire particulière pour accéder à l’universel. Le conservatisme incite aussi à se méfier des fausses promesses de la modernité et de ses dérives, ce qui ne veut pas dire qu’il la congédie en elle-même.

    Nationaliste ? Ce mot est inscrit dans notre histoire. Il désigne une fidélité première au Québec et rappelle que jamais notre existence nationale ira sans combat en Amérique. Je veux bien croire qu’il change de signification en traversant l’Atlantique mais on ne saurait pour cela abolir la culture politique québécoise qui rend compte des singularités de notre aventure collective.

    Souverainiste ? Lui aussi est inscrit dans l’histoire politique du Québec : c’est ainsi qu’on a nommé la quête d’indépendance depuis la Révolution tranquille. Quand on nous invite à utiliser un autre terme parce que celui-là, en Europe, serait connoté à droite, on en vient encore une fois à dissoudre la singularité québécoise dans un contexte qui n’est pas le sien.

    On me répondra : ne nous disputons pas pour des mots. Et pourtant il faut le faire. Parce qu’à bannir sans cesse des mots, c’est la possibilité d’exprimer certaines idées qu’on en vient à censurer. À force de se soumettre à la police du langage, on développe un très fort réflexe d’autocensure, on ne parvient plus à parler librement, et à terme, on en vient à penser contre soi, de peur de heurter les gardiens de la rectitude politique.     

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Danger

     

    PAR HILAIRE DE CRÉMIERS

     

    maxresdefault.jpgL'homme qui est à la tête de la France, n'aime pas son pays. Au mieux, il fait semblant. Pour lui, la France est une nation dépassée. L'Europe seule compte dans son esprit. Il ne cesse de le dire. « Je suis venu vous parler d'Europe, a-t-il déclaré à la Sorbonne. Encore, diront certains. Ils devront s'habituer parce que je continuerai. Et parce que notre combat est bien là, c'est notre histoire, notre identité, notre horizon, ce qui nous protège et ce qui nous donne un avenir. »

    Voilà ce que pense le président de la France. Et il suffit de l'écouter pour se rendre compte que déjà, dans sa conception, la France n'existe plus en tant que nation ; elle n'est plus qu'un legs du passé. Peu lui chaut que les industries françaises disparaissent. Pour lui l'échelle nationale est devenue obsolète et inefficace ; il n'y a plus rien à faire à ce niveau. C'est sa conviction profonde. « La bonne échelle, dit-il, c'est l'échelle européenne ». Tout est dit. Qu'importe qu'Alstom soit récupéré par Siemens. Au contraire ! Il n'y voit aucun inconvénient. Comprenons bien : l'histoire de France, c'est aussi bien l'histoire de l'Allemagne que l'histoire des autres peuples d'Europe. Le seul mal qui les a entachés, c'est le nationalisme. L'identité est commune, commun l'horizon. Tous les programmes qu'il définit à longueur de discours, n'ont de sens que dans ce cadre européen, voire mondial. Il ne conçoit de développement que dans cette vue. Pourquoi des réformes institutionnelles en France ? Pour mieux l'intégrer dans l'Europe, pardi ! Pourquoi des réformes institutionnelles en Europe ? Pour mieux la renforcer et la doter de toutes les prérogatives de la souveraineté !

    Il se dit l'héritier des pères fondateurs. Il en a l'esprit, affirme-t-il ; il veut rompre avec les frilosités et les peurs. Il n'a qu'un ennemi multiforme et qu'il ose nommer : « nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli... ». Il se voit à la tête d'un grand mouvement libérateur ; il anticipe les prochaines élections européennes ; il donne des dates. Tout doit être achevé en 2024. La nouvelle gouvernance européenne sera en place, pense-t-il ; les grands projets, du numérique à la transition écologique, des nouvelles dispositions européennes sur l'enseignement aux techniques les plus avancées du travail, seront dans leur vitesse de croisière ; et la France se sera enfin mise à l'heure de l'Europe. Macron aura rempli son rôle. Il lui restera sans doute à assumer la suite : il n'est pas difficile de deviner de quoi il s'agit. Car il faut bien présider, n'est-ce pas ?

    Le problème, c'est que rien ne se passe comme prévu. Macron aime se comparer à Napoléon. Et, en effet, il a le même défaut. Bainville écrit dans son remarquable Napoléon : « On voit l'idée naître, grandir, s'emparer de l'esprit de l'empereur jusqu'à ce que, selon un penchant qui s'aggrave chez lui, il regarde comme fait ce qui peut et doit se faire puisque sa raison l'a conçu ». Il s'agit de la campagne de Russie. Macron raisonne en politique de cette même façon et, lui, depuis le début ! Il s'obstinera, il le dit. C'est là le danger, le grand danger.

    Les Allemands ont voté ; l'Allemagne n'est plus la même. Macron rêve d'un traité de l'Élysée renforcé quand il n'y a déjà plus de couple franco-allemand. Macron s'imagine que l'Angleterre - il l'a dit - allait revenir dans l'Europe quand le Brexit va devenir définitif. Macron fustige les nations quand l'Espagne se bat pour survivre et que l'Europe attise les divisions. En un mot, Macron est en pleine utopie, comme tous ses prédécesseurs mais plus qu'eux encore, s'imaginant résoudre les impossibles problèmes de leur République en les projetant dans une Europe idéale qui n'a. jamais existé et qui existera de moins en moins. Terrible vérité politique : Macron, sentant la légitimité de son pouvoir déjà se dérober sous ses pieds, part en quête obsessionnelle d'une légitimité « autre », nouvelle, grandiose, imaginée dans un « ailleurs » qu'il façonne en idéal rationnel et enthousiasmant. Patatras ! Le revers sera cinglant. Fasse le ciel que le pire ne survienne pas !

    À quand le chef de l'État dont la légitimité sera suffisante pour n'avoir à aimer, d'abord, que la France. Les autres aussi, mais après.

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le couple franco-allemand s'éloigne ... Et l'Europe avec lui 

  • Le multiculturalisme menace-t-il notre civilisation ?

    "Les éveilleurs" nous a adressé, ce jeudi, le message suivant. Nous "donnons" volontiers cette vidéo, extrêmement intéressante, qui dure un peu plus de deux heures. Ceux qui l'avaient déjà écoutée (ou qui étaient dans la salle) l'écouteront sûrement de nouveau, et avec plaisir; et ceux qui n'en avaient pas eu connaissance apprécieront sûrement, aussi, de l'avoir "en réserve", quitte à l'écouter en plusieurs fois...

    La Rédaction

    Les Éveilleurs

    Chers Éveilleurs,

    Le 15 décembre 2017, nous recevions Michel DE JAEGHERE, Directeur du Figaro Histoire, et Mathieu BOCK-COTE, essayiste québécois, venus analyser les ressorts et effets du multiculturalisme sur nos sociétés occidentales, en proie à une immigration massive depuis plusieurs décennies, à la lumière notamment d'un précédent historique, la disparition de l'empire romain.

    Un échange passionnant entre ces deux érudits à voir et revoir !

  • Tout ce qui est Racines est bon ! Jusqu'à dimanche, le 49ème Festival Interceltique de Lorient...

    Ce 49ème Festival met à l'honneur, cette année... : la GALICE !

    https://www.festival-interceltique.bzh/actualites/

     

    Avec les Fêtes de Bayonne, de la semaine dernière, ce magnifique Festival constitue le début de notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France : tout simplement parce que les Basques constituent le premier peuplement connu de notre cher et vieux pays; et, aux Basques sont venus se superposer les Celtes : au moment où le Système, aux ordres d'une mondialisation qui veut effacer toutes frontières, toute Histoire et toutes Traditions, afin "d'organiser" la Terre entière en vue seulement du profit de "la fortune anonyme et vagabonde", il est bon de s'en souvenir...

    Comme le disait Maurras : "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

  • A Dreux, au Parc Louis-Philippe...

    Les écoliers de l'école Saint-Exupery ont planté des chênes dans le parc Louis-Philippe en présence de Jean D'Orléans, Comte de Paris, et Gérard Hamel, maire de Dreux.

    84980332_2743581579042390_665482981829246976_o.jpg

    Et ce commentaire, lu avec intérêt et plaisir sur la page de Frédéric de Natal :

     

     

    Lors de l'interview que j'ai réalisé avec le comte de Paris,le 21 janvier, le prince Jean d'Orléans était revenu sur l'importance de l'accompagnement des enfants dans leur éducation afin qu'il se réapproprie leur 'histoire, l'art, le patrimoine la terre de France, "cette force", "s'émerveillant de la curiosité des plus jeunes". Manifestement, loin d'être que des paroles, le descendant du roi Louis-Philippe Ier d'Orléans,connu aussi pour son investissement dans la cause environnementale place l'action dans les mots. Hier; il est accompagné du maire et président de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux, Gérard Hamel, et des écoliers de l'école de Saint-Exupery venus planter des chênes dans le nouveau parc qui porte le nom du dernier roi des Français.

  • Aux Mercredis de la NAR : #59 - Olivier Dard pour le livre “Dictionnaire des populismes”.

    Mercredi 20 novembre, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Olivier Dard pour le livre “Dictionnaire des populismes ” auquel il a collaboré. Agrégé de sciences politiques, professeur à Paris-Sorbonne, Olivier DARD a dirigé, en compagnie de Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, le “Dictionnaire des populismes” qui accueille les contributions d’une centaine d’auteurs de douze nationalités différentes, spécialistes d’histoire ou de littérature, de philosophie, de droit public, de science politique… qui permettent de recenser les personnalités, les partis, les mouvements et les thématiques qui relèvent peu ou prou du phénomène. Les polémiques récurrentes sur le populisme et l’attitude plus ou moins bien expliquée de ses tribuns occultent trop souvent les questions majeures que soulèvent les mouvements et les aspirations populistes : la démocratie, la souveraineté populaire, la dialectique du pouvoir et du peuple, et la forme qu’elle prend lorsque le pouvoir politique est accaparé par une fraction de l’élite. Nous avons repris ces problématiques avec notre invité, afin de mieux éclairer l’actualité.

  • Il y a un siècle naissait Karol Wojtyla, par Gérard Leclerc.

    Saint Jean-Paul II (1920-2005)

    CC by-sa : Dennis Jarvis

    Il y a un siècle naissait Karol Wojtyla, qui deviendra pape en 1978 et dont l’avènement va marquer une véritable révolution historique. Son pontificat, l’un des plus longs de l’histoire de la papauté, va marquer profondément l’Église à tous points de vue.

    Hier matin, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape a célébré une messe en l’honneur de saint Jean-Paul II dont on fête le centenaire. En effet, c’est 18 mai 1920, dans la petite ville polonaise de Wadowice, non loin de Cracovie, que naquit Karol Josef Wojtyla, celui que le collège des cardinaux devait élire successeur de saint Pierre le 16 octobre 1978, et que son deuxième successeur, le pape François, devait canoniser le 17 avril 2014.

    gerard leclerc.jpgImpossible, le temps d’un bref éditorial, de donner une idée exhaustive de l’importance historique du pontificat et de la personne de Jean-Paul II. Tout de même, quelques indications pour rappeler comment en 1978, notre histoire a brusquement changé son cours.

    J’ai toujours gardé en mémoire le récit de mon ami André Frossard, présent dans la délégation française à la cérémonie d’ouverture du pontificat. Tout le monde pleurait autour de lui : « Je ne sais si l’on a déjà vu des diplomates pleurer en service commandé, c’était un phénomène que la météorologie a rarement l’occasion d’observer. Je pleurais aussi, comme tout le monde, sans trop savoir pourquoi. J’avais le sentiment d’assister à un événement rare : la conjonction manifeste, et qui se laisse bien peu souvent prendre sur le fait, d’un dessein providentiel et d’un moment d’histoire humaine. » Est-il possible de faire comprendre la signification d’une telle scène, plus de quarante ans après, aux nouvelles générations ? Un sérieux effort de contextualisation s’impose. Le monde a tellement changé ! L’idée de ce qu’on appelait un rideau de fer, séparant l’Europe en deux, est-elle seulement pensable à ceux qui n’ont pas vécu les événements qui vont de l’avènement de Jean-Paul II à la chute du mur de Berlin ?

    Un poète polonais de la grande génération romantique, Slowacki, avait prophétisé la venue d’un pape slave : « Il va balayer les nefs des églises et nettoyer leurs parvis. Et montrer Dieu dans la création du monde : clair comme le jour. » L’homme qui, en 1979, sur la place de la Victoire à Varsovie, devant 300 000 personnes, déclare : « Nul ne ne peut exclure le Christ de l’histoire de l’Homme, en quelque partie du globe », oui cet homme là a contribué à changer la face du monde. Cela ne veut pas dire que le cours futur de l’Église sera facile, que d’autres épreuves redoutables ne s’annonceront pas. Mais la preuve a été faite, que par l’étonnante force spirituelle d’un disciple du Christ, l’impossible s’est trouvé défié.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 mai 2020.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Thérèse, la petite sainte de Lisieux.

    1.jpg

     

     

     

    A la télé : Secrets d’Histoire : Thérèse, la petite sainte de Lisieux, un film de Stéphane Bern.

    guilhem de tarlé.jpgDeo gratias, « Messire Dieu, premier servi », comme le disait Ste Jeanne d’Arc, que j’ai plaisir à citer à l’occasion de ce film sur Ste Thérèse de Lisieux puisqu’elles sont, l’une et l’autre, « patronne secondaire de la France ».
    Deo gratias, donc, et Merci aussi à France 3, à la Société Européenne de Production, à Jean-Louis Remilleux (Président du Conseil de surveillance) et au réalisateur Stéphane Bern de nous avoir gratifiés, le lundi 4 mai, d’un magnifique Secret d’Histoire : Thérèse, la petite sainte de Lisieux…

    Oui, vraiment, un tel documentaire, en ces temps de pandémie et de confinement, nous rend Plus belle la vie, bien davantage que la série éponyme de cette même chaîne qui fait à longueur d’émission la promotion du libertarisme dans tous ses aspects.

     

    « Que pourra-t-on dire de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus après sa mort ? Elle n’a rien fait »… Cette réflexion d’une de ses consœurs carmélite, nous est venue « réactualisée » à la fin du film… Comment Stéphane Bern a-t-il pu nous intéresser deux heures durant avec cette religieuse qui « n’a rien fait » ?

    J’avoue ne pas savoir répondre à cette question mais, pourtant, c’est ainsi !

    Née en 1814 et morte de la tuberculose à 24 ans en 1897, « elle n’a rien fait », peut-être, mais elle a prié et elle a surtout écrit sur l’Amour. Saint Pie X a dit d’elle en 1914 : « c’est la plus grande sainte des temps modernes ». Pie XI la proclama « patronne des missions » en 1927 et St Jean-Paul II l’a nommée « Docteur de l’Église » en 1997.

    Sans doute me faudrait-il lire son Histoire d’une âme pour m’initier à son mysticisme qui m’est totalement étranger. J’aime néanmoins sa définition de la mort qui est à la fois celle de la vertu d’Espérance : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ».

     

    Dans notre société  qui se détourne de Dieu et de la Loi naturelle, qui subit le Covid 19 comme le Déluge au temps de Noé, comment ne pas évoquer Ste Thérèse qui voulait « passer (son) ciel à faire du bien sur la terre », persuadée, « comme (elle) n’a rien refusé au Seigneur sur la terre, (qu’)il ne pourra rien (lui) refuser dans le ciel ».

     

    Encore Merci

     


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : Pourquoi ne pas profiter de ce confinement cinématographique avec un nouveau tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

  • En vente à la Librairie de Flore.

    3834054413.50.jpgPour rendre à Jeanne, au-delà de la place qu'elle occupe dans l'Histoire, un peu son humanité et de sa fragilité, Philippe de Villiers est parti sur ses traces : il a visité et revisité Domrémy, Chinon, Orléans et Compiègne, Le Crotoy et Rouen.

    Il a longé la Loire, refait la route du Sacre et celle de la capture. Il s'est imprégné de l'air qu'elle a respiré, a renoué avec sa langue, son univers, les saisons de son enfance. Il a relu les dernières minutes du procès et s'est laissé habiter par la force unique de cette guerrière.

    Avec le style et le panache qui ont fait le succès du Roman de Charette et du Roman de Saint Louis, Philippe de Villiers dessine ici le portrait d'une Jeanne loin des stéréotypes, celui d'une âme simple et portée par la grâce, tout entière vouée à la sincérité de son combat - à l'amour de son pays, la France.

     

    https://www.librairie-de-flore.fr/…/le-roman-de-jeanne-dar…/