Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Thérèse, la petite sainte de Lisieux.
A la télé : Secrets d’Histoire : Thérèse, la petite sainte de Lisieux, un film de Stéphane Bern.
Deo gratias, « Messire Dieu, premier servi », comme le disait Ste Jeanne d’Arc, que j’ai plaisir à citer à l’occasion de ce film sur Ste Thérèse de Lisieux puisqu’elles sont, l’une et l’autre, « patronne secondaire de la France ».
Deo gratias, donc, et Merci aussi à France 3, à la Société Européenne de Production, à Jean-Louis Remilleux (Président du Conseil de surveillance) et au réalisateur Stéphane Bern de nous avoir gratifiés, le lundi 4 mai, d’un magnifique Secret d’Histoire : Thérèse, la petite sainte de Lisieux…
Oui, vraiment, un tel documentaire, en ces temps de pandémie et de confinement, nous rend Plus belle la vie, bien davantage que la série éponyme de cette même chaîne qui fait à longueur d’émission la promotion du libertarisme dans tous ses aspects.
« Que pourra-t-on dire de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus après sa mort ? Elle n’a rien fait »… Cette réflexion d’une de ses consœurs carmélite, nous est venue « réactualisée » à la fin du film… Comment Stéphane Bern a-t-il pu nous intéresser deux heures durant avec cette religieuse qui « n’a rien fait » ?
J’avoue ne pas savoir répondre à cette question mais, pourtant, c’est ainsi !
Née en 1814 et morte de la tuberculose à 24 ans en 1897, « elle n’a rien fait », peut-être, mais elle a prié et elle a surtout écrit sur l’Amour. Saint Pie X a dit d’elle en 1914 : « c’est la plus grande sainte des temps modernes ». Pie XI la proclama « patronne des missions » en 1927 et St Jean-Paul II l’a nommée « Docteur de l’Église » en 1997.
Sans doute me faudrait-il lire son Histoire d’une âme pour m’initier à son mysticisme qui m’est totalement étranger. J’aime néanmoins sa définition de la mort qui est à la fois celle de la vertu d’Espérance : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ».
Dans notre société qui se détourne de Dieu et de la Loi naturelle, qui subit le Covid 19 comme le Déluge au temps de Noé, comment ne pas évoquer Ste Thérèse qui voulait « passer (son) ciel à faire du bien sur la terre », persuadée, « comme (elle) n’a rien refusé au Seigneur sur la terre, (qu’)il ne pourra rien (lui) refuser dans le ciel ».
Encore Merci
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
Pour mémoire : Pourquoi ne pas profiter de ce confinement cinématographique avec un nouveau tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier
Titre |
Réalisateur |
appréciation |
genre |
nationalité |
Date de sortie |
Dark Waters |
Todd Haynes |
Je recommande |
Biopic, drame |
américain |
Février 2020 |
Le cas Richard Jewell |
Clint Eastwood |
Je recommande |
drame |
américain |
Février 2020 |
La fille au bracelet |
Stéphane Demoustier |
Je recommande |
Drame, justice |
Français |
Février 2020 |
de Gaulle |
Gabriel Le Bonin |
Un bon film, mais hagiographie |
Histoire |
Français |
Mars 2020 |
Une vie cachée |
Terrence Malick |
Un bon film, discutable |
Faits réels |
Américain/allemand |
Décembre 2019 |
Scandale |
Jay Roach |
Un bon film |
Biopic |
Américain |
Janvier 2020 |
Sympathie pour le Diable |
Guillaume de Fontenay |
Un bon film |
Biopic/documentaire |
Français |
Novembre 2019 |
La communion |
Jan Komasa |
Un bon film |
Drame |
Polonais |
Mars 2020 |
Sol |
Jézabel Marques |
Une bonne soirée |
Comédie |
Français |
Janvier 2020 |
Noura rêve |
Hinde Boujemaa |
Un très bon film |
Drame |
Tunien |
Novembre 2019 |
Commentaires
Sainte Thérèse de Lisieux n'est pas née en 1814 mais le 2 janvier 1873 à Alençon, 9 ème et dernier enfants du couple Zélie et Louis Martin. Elle décède de la tuberculose après des mois d'une terrible agonie le 30 septembre 1897 au Carmel de Lisieux où elle est entrée le 9 avril 1888 à l'âge de 15 ans.