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  • Notre page quotidienne ”Activités militantes dans toute la France” a trouvé son public, et c'est très bien ainsi !...

    lfar flamme.jpgLa synergie ! voilà une des choses qui manque le plus aux royalistes en France, aujourd'hui.

    Beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, mènent des actions de qualité, font des interventions de qualité à la radio, proposent des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passe souvent peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, sont tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se fait en France : lancée le 2 septembre dernier, notre Page annonçait 20 activités le 9 octobre, elle en annonce 24 aujourd'hui : les activités "tournent", évidemment, des annonces disparaissent, remplacées par d'autres; au total, ce sont déjà plus de quatre-vingt manifestations de tous ordres qui y ont été annoncées :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    A chaque fois, nous envoyons un court message de sympathie et de "bonne chance" aux organisateurs, qui nous répondent presque tous par un court message, toujours très amical lui aussi.

    Ainsi, à travers toute la France, se tisse un réseau d'amitié et de sympathie entre lafautearousseau, d'une part, et tous les groupes actifs, d'autre part, dans un "gagnant-gagnant" encourageant et prometteur : lafautearousseau se fait de nouveaux amis parmi les jeunes de tout le pays et ceux-ci trouvent, avec leur présence  sur notre quotidien, le moyen de démultiplier leurs louables efforts, de se faire connaître bien davantage; ils gagnent en visibilité (comme on dit aujourd'hui à la télé !)...

    Nous avons également ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" (treize, aujourd'hui, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans, Compiègne, Île de France...)

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans ce "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

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  • Notre page quotidienne ”Activités militantes dans toute la France” a trouvé son public, et c'est très bien ainsi !...

    lfar flamme.jpgLa synergie ! voilà une des choses qui manque le plus aux royalistes en France, aujourd'hui.

    Beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, mènent des actions de qualité, font des interventions de qualité à la radio, proposent des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passe souvent peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, sont tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se fait en France : lancée le 2 septembre dernier, notre Page annonçait 20 activités le 9 octobre, elle en annonce 29 aujourd'hui : les activités "tournent", évidemment, des annonces disparaissent, remplacées par d'autres; au total, ce sont déjà plus de quatre-vingt manifestations de tous ordres qui y ont été annoncées :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    A chaque fois, nous envoyons un court message de sympathie et de "bonne chance" aux organisateurs, qui nous répondent presque tous par un court message, toujours très amical lui aussi.

    Ainsi, à travers toute la France, se tisse un réseau d'amitié et de sympathie entre lafautearousseau, d'une part, et tous les groupes actifs, d'autre part, dans un "gagnant-gagnant" encourageant et prometteur : lafautearousseau se fait de nouveaux amis parmi les jeunes de tout le pays et ceux-ci trouvent, avec leur présence  sur notre quotidien, le moyen de démultiplier leurs louables efforts, de se faire connaître bien davantage; ils gagnent en visibilité (comme on dit aujourd'hui à la télé !)...

    Nous avons également ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" (treize, aujourd'hui, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans, Compiègne, Île de France...)

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans ce "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

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  • Villeurbane : et si on demandait le droit pour les Français d'avoir 19 ans, chez eux, sans être assassinés ?

    L'assassin de Villeurbanne est  un demandeur d’asile afghan, nommé Sultan Marmed Niazi; il a tué un jeune homme de 19 ans et a grièvement blessé trois autres personnes, toujours entre la vie et la mort. Selon un témoin direct de l’agression cité par Le Progrès, l’auteur aurait « fait part d’une allusion religieuse au moment des faits » : « Ils ne lisent pas le Coran. »

    Mais, attention ! PADAMALGAM ! Il faut attendre, comme Gérard Collomb, le maire : « Il faut attendre les conclusions de l’enquête et rester très prudent. »

    Prudent, comme ne le sont pas nos gouvernants dans le contrôle de l’immigration, de l’asile, du développement de l’islamisme... Sils étaient prudents, nos dirigeants, ils prendraient immédiatement une mesure toute simple, gratuite et facile : les demandeurs d'asile (dont 80% sont déboutés, rappelons-le tout de même...) font leur demande chez eux (en l'occurrence, à Kaboul) au lieu de venir la faire chez nous. Puisque on sait très bien que, une fois entrés, ils ne ressortent plus.

    Le Système préfère laisser les étrangers à problème(s) s'entasser en France, avec les conséquences que l'on voit...

    A-t-on le droit d’être islamophobe ? débattait-on, ces jours-ci, sur CNews et d'autres chaînes radio/télé. 

    On pourrait répondre : A-t-on (encore) le droit d'avoir 19 ans, aujourd'hui, en France, et de se balader dans les rues sans être assassiné par un demandeur d'asile, qu'il soit afghan ou autre ?

    PS : le débat d'hier soir, dimanche, sur CNews, a battu des records de "politiquement correct", particulièrement écoeurant, jusqu'à la nausée. Tous et toutes, ligués contre le représentant du Rassemblement national, l'ont accablé de "nauséabond" et autres insanités, y compris le journaliste présentateur, qui a confondu allègrement sa carte de presse avec la carte du parti "politiquement correct"... Julien Odoul a quand même bien résisté, et a proposé ce que les Français attendent : un référendum sur l'immigration, puisque le droit d'asile est totalement dévoyé, et que le sentiment d'exaspération devant l'immigration massive et ses conséquences semble partagé par deux tiers des Français, si ce n'est plus...

  • Le point sur la PMA/GPA : on se dirige vers la ”PMA pour toutes”, cheval de Troie de la GPA et du transhumanisme...

    La polémique sur la PMA/GPA prend en quelque sorte, mais sur le plan de la bioéthique, la suite d'un été caniculaire, et semble nous promettre une rentrée et un automne aussi chauds !

    On a entendu Ludovine de la Rochère - qui se dépense sans compter - expliquer très intelligemment le désastre vers lequel on court; on apprend que Marion Maréchal participera à la Manif du 6 octobre (que nous annonçons sur lafautearousseau depuis le mois de juin !...); mais, à l'inverse, et jour après jour, on entend sur les radios/télés permanentes X ou Y venir plaider, soi-disant, pour "le désir d'enfant", et cela, bien sûr, au nom de "l'égalité"...

    Ces personnes se moquent éperdument de faire naître des "orphelins de père" : pourtant, dans la comédie musicale Bernadette de Lourdes, qui connaît un grand succès, on chante "Sans un père on est personne..." !

    Un propos intéressant est à relever du côté du grand rabbin de France, Haïm Korsia.

    Lors de son audition devant l'Assemblée nationale, le grand rabbin a étonné son auditoire, en proposant une image titrée d'une parabole du Talmud : plusieurs passagers sont dans une barque, lorsque l'un d'entre eux se met tout d'un coup à faire un trou sous son siège; on est en pleine mer, et les autres passagers, affolés, lui demandent d'arrêter; "c'est ma place, je fais ce que je veux". Le grand rabbin, avec cette "histoire", a parfaitement cerné la contradiction insoluble entre désir individuel et souci collectif...

     

    lafautearousseau rappelle la Marche contre la PMA du 6 octobre prochain à Paris, que nous annonçons depuis le mois de mai ! :

    https://www.nouvelobs.com/societe/20190724.OBS16351/des-associations-anti-pma-annoncent-une-manifestation-en-octobre-a-paris.html

    https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-pma-on-va-demultiplier-les-besoins-en-gametes-masculins-alors-que-nous-n-en-avons-pas-suffisamment-selon-la-manif-pour-tous_3592389.html

     

     

     

  • Où Mathieu Bock-Côté parle du « multiculturalisme comme religion politique ». A écouter sans modération !

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgC'est depuis trois ans que nous suivons avec une attention et une empathie particulières les publications de Mathieu Bock-Côté. Dans le Figaro, sur Causeur ou sur son blogue du Journal de Montréal. C'est le 5 mars 2015 que nous avons commenté et repris pour la première fois l'un de ses articles qui traitait du terme Français de souche. Bien d'autres articles ont suivi depuis, qui constituent un corpus intellectuel de grande qualité, face à la crise des sociétés modernes. Nous y avons toujours trouvé non seulement matière à accord mais aussi, pour nous, de puissants éléments de réflexion et d'enrichissement. Mais qui était ce Québécois intellectuellement si sympathique ? Jusqu'à récemment, nous ne l'avions pas rencontré. Or, nous semble-t-il, Mathieu Bock-Côté est l'un de ces penseurs, de ces auteurs, qu'il faut non seulement lire, mais aussi entendre et écouter. En voici une occasion pour les lecteurs de Lafautearousseau surtout accoutumés à le lire. Dans la vidéo qui suit, Mathieu Bock-Côté parle avec fougue, passion, humour et chaleur de son dernier livre et, il nous semble qu'il y donne en même temps un condensé de sa pensée. Un grand moment, à ne pas rater !  Lafautearousseau   

     

     

    Conférence de Mathieu Bock-Côté,sociologue, enseignant et essayiste, sur son livre « le multiculturalisme comme religion politique », à l'occasion de la fête du livre organisée par Renaissance Catholique à Villepreux le dimanche 4 décembre 2016. 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Société • D'accord avec Gérard Leclerc : les réseaux sociaux ne sont que des machines à décerveler les esprits !

     

    par Gérard Leclerc
     

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    Décidément, les fameux réseaux sociaux se permettent tous les culots.

    Je trouve sur ma boîte mel une véritable injonction de la part d’un organisme spécialisé dans l’activisme pétitionnaire. Je ne sais qui s’est permis cette intrusion et comment elle s’est produite. Mais aujourd’hui, je la trouve inadmissible et insupportable. Je lis : « Gérard, une nouvelle pétition prend de l’ampleur sur change.org, nous pensons que vous pourrez peut-être la signer. Adressée à ordre des médecins. Que le docteur Bertrand de Rochambeau soit démis de ses fonctions. Signez cette pétition d’un seul clic. » L’olibrius qui a rédigé ce texte inconcevable devrait être lui-même banni de ses fonctions, parce qu’il ne comprend même pas le texte censé avoir provoqué son courroux. En l’espèce, le docteur Bertrand de Rochambeau n’a pas demandé la suppression du droit à l’avortement. Il a simplement eu le courage d’affirmer qu’en conscience, il ne lui était pas permis d’accomplir un acte abortif qui supprime une vie.

    arton22931-9c303.pngLe texte pétitionnaire vaut son pesant de mauvaise foi ou d’inintelligence caractérisée. Je lis encore : « Intolérable ! À l’heure où la France manque de gynécologues, à l’heure où les patientes dénoncent des sévices sexuelles de la part de leurs praticiens, à l’heure où nous faisons entrer Simone Veil au Panthéon, nous devons sauvegarder ce droit (qui n’en déplaise à ce cher monsieur) est toujours légal en France. » J’arrête la lecture de ce pataquès invraisemblable qui aurait déjà reçu plus de 17 000 approbations.

    Le véritable scandale, c’est que l’on puisse lancer dans l’opinion une opération qui brave les lois élémentaires de la raison, et même du bon sens. Et cela dans le but d’abolir tout simplement la liberté de conscience et la liberté d’expression de ses convictions. En ce qui me concerne, je ne veux plus entendre parler de change.org et je me désinscris sur le champ de cette machine à décerveler les esprits. ■ 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 septembre 2018.

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le « scandale Facebook » - dit aussi « scandale des données »

  • Macron et l’unité de la nation, par Gérard Leclerc.

    © Service de presse du Président de la Fédération de Russie

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Le discours prononcé par le président de la République au Panthéon, à la date symbolique du 4 septembre [1], s’inscrivait dans une pleine actualité, alors même qu’il évoquait l’être historique de la France, donc son existence dans la durée.

    gerard leclerc.jpgOn se souviendra notamment de son affirmation : « La République ne déboulonne pas de statues, car on ne choisit pas simplement une part de l’histoire. Car on ne choisit pas une part de la France, on choisit la France. » Voilà qui avait une allure gaulienne. N’est-ce pas le général qui, prenant possession de l’Élysée, ne craignait pas de rappeler « depuis 1000 ans, l’État français ». Dans la terminologie gaulienne, la République ne renvoyait pas à un contenu idéologique, elle signifiait une continuité historique à travers les âges.

    Mais du même coup, Emmanuel Macron semblait prendre quelques distances avec une des affirmations hasardeuse, et disons-le malheureuse, de sa campagne présidentielle : « Il n’y a pas de culture française. » Si, il y a une culture française, qui s’affirme d’abord dans le génie d’une langue. C’est à juste titre que le président s’est référé à l’ordonnance de Villers-Cotterêts de François Ier du 1er août 1539. C’est cette ordonnance royale qui a fixé définitivement le français comme langue du droit et de l’administration, à la place du latin et des langues régionales.

    Emmanuel Macron a fustigé le séparatisme, contre lequel une loi est préparée par Marlène Schiappa et Gérald Darmanin. Peut-on parler de retour à l’idée d’assimilation à une culture commune, condition de l’unité nationale ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 7 septembre 2020.

  • Créolisation ?, par Gérard Leclerc.

    Jean-Luc Mélenchon vient de lancer un nouveau terme dans le débat public.

    © Cancillería del Ecuador / CC by-sa

    Jean-Luc Mélenchon, qui ne manque ni de talent ni de force rhétorique, vient de proposer une nouvelle thématique dans le débat politique actuel. Serait-ce pour contrer l’offensive du pouvoir à l’encontre du séparatisme islamiste ? Il se lance dans une louange exaltée de « la créolisation de la société ». Créolisation qui serait déjà une réalité, un fait nouveau, dont il ne faudrait surtout pas avoir peur : « On avance, on bouge, on respire, on vit » assène le leader des Insoumis.

    gerard leclerc.jpgCe faisant, il repousse implicitement les reproches qui lui sont faits d’avoir plus que de l’indulgence pour les périls sécessionnistes, que même François Hollande a dénoncés. Prompt à vilipender ce qu’il appelle l’islamophobie, il entend ouvrir un nouvel espace idéologique. En un mot, il s’oppose à la rétractation sur une identité qui serait figée, pour proposer un autre mode du lien social.

    D’où cette emploi du terme de créolisation, dont on devine qu’il signifie un dépassement de la France d’hier pour une ouverture à une autre France. D’ailleurs la France, dit-il, n’est pas une nation « ethnique », ce qu’on peut lui accorder aisément, non sans s’interroger sur ce qu’elle est alors. D’autres concepts peuvent être proposés. Notre pays n’est-il pas une communauté historique, qui s’est forgée au cours des temps pour aboutir à une forme originale d’existence collective ? N’est-elle pas aussi une civilisation avec tout ce que le mot connote de patrimoine intellectuel et spirituel ? Certes, tout cela évolue, bouge, s’enrichit. Du moins peut-on l’espérer.

    Faut-il envisager une autre étape, celle de la créolisation. Les premières recherches que j’ai esquissées pour mieux cerner le concept m’ont amené à rentrer dans une complexité dont je doute qu’elle rende vraiment opératoire la proposition de Jean-Luc Mélenchon. Mais il faudra approfondir ce concept dans l’intérêt du débat à venir.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 septembre 2020.

  • Une Amérique déchirée, par Gérard Leclerc.

    On me pardonnera d’évoquer aujourd’hui la campagne présidentielle américaine alors que je rédige cette chronique avant que n’ait eu lieu cette nuit le débat tant attendu entre les deux candidats. Faut-il dire les deux champions ? Peut-être bien, parce que ce débat, par avance, ressemblait à une sorte de pugilat.

    gerard leclerc.jpgOn connaît trop bien la personnalité pour le moins clivante du président Donald Trump avec ses outrances verbales, sa propension à traiter son adversaire sans la moindre courtoisie. Et l’on sait aussi que Joe Biden, même s’il n’est pas doué des mêmes talents oratoires, déteste autant son adversaire qu’il est détesté par lui.

    On pourrait donc attendre le pire de cet affrontement des deux personnalités. Mais au-delà du spectacle, la question se pose de l’avenir prochain de la première puissance mondiale. On doit certes aborder le sujet avec prudence, lorsqu’on n’est pas soi-même spécialiste des États-Unis. Mais la lecture suivie de nos journaux, avec leurs envoyés spéciaux, suffit à susciter une sorte d’intérêt supérieur de notre part, parce que nous pressentons que c’est notre destin commun qui se trouve engagé et parce que nous mesurons à quel point l’évolution de notre propre société est liée à ce qui se passe Outre-Atlantique. J’ai pu, ici-même, évoquer une contagion intellectuelle dans le domaine universitaire que je trouve inquiétante, avec ses prolongements en politique.

    Un universitaire américain, Joseph Bottum a fait part récemment à Laure Mandeville du Figaro d’un diagnostic qui ne peut que nous retenir : « Si Trump gagne, pour les gens qui sont dans la rue, ce ne sera pas le triomphe des Républicains mais celui du mal. » Pourquoi ? Parce que le conflit politique a une saveur de conflit religieux entre le bien et le mal. Dès lors que les électeurs de Trump sont perçus comme « déplorables », pour reprendre l’expression de Mme Clinton, la compétition dépasse les clivages habituels et nous fait entrevoir une Amérique déchirée.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 30 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • L'ordre royal de l'étoile et de notre Dame du Mont-Carmel (1ère partie) (21), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le vingtième-et unième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    Un Ordre de Chevalerie des temps modernes qui puise ses racines royales au 11e, 14e et 16e siècle avec les Rois Robert II le Pieux, Jean II le Bon et Henri IV...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/131/750d635c-e77d-4284-96fa-dd2fcecf0e3d.mp3

    L’Ancien Ordre Royal et Souverain de l’Étoile et de Notre-Dame du Mont Carmel est l’un des ordres de chevalerie français les plus prestigieux.

    Aujourd’hui, l'Ordre, association de Loi 1901, se consacre à la sauvegarde du patrimoine chrétien en France, aux activités spirituelles traditionnelles (prières, cérémonies, veilles de reliques) et au rayonnement spirituel et culturel de la France.

    Comme tous les ordres chevaleresques, il est doté d’une Règle et il est dirigé par un Grand Maître assisté d’Officiers. Vivre sa Foi en suivant la voie chevaleresque et œuvrer au rayonnement du patrimoine chrétien en France, telle est sa mission.

    Refondé par le Prince Henri, Comte de Paris, Duc de France, il reste toujours sous la protection du Chef de la Maison Royale de France.

    RETROUVEZ SON HISTOIRE DANS L’ÉMISSION DE RADIO QUE NOUS AVONS PREPAREE CI-JOINTE.

    A voir aussi son site: texte du lien ici

    Et des photos sur sa page facebook: texte du lien ici

    Ainsi que dans un livre -qui lui est consacré- du Comte Pascal GAMBIRASIO D'ASSEUX:

    "LA CHEVALERIE - L´Ancien Ordre Royal et Souverain de l´Étoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel"

    aux Editions APOPSIX

  • Tour de France et écologie Qui est l’extraterrestre ?, par Gérard Leclerc.

    Le Tour de France est-il si éloigné de l’imaginaire écolo ?

    © Jacqueline Macou / Pixabay

    Le Tour de France, arrivé hier dans la capitale est toujours aussi populaire. Il fait partie de notre patrimoine et de notre imaginaire. Gare à ceux qui voudraient le supprimer !

    Notre dimanche de fin d’été a été marqué par l’arrivée du Tour de France sur les Champs Élysées. N’en déplaise au maire écologiste de Lyon, le succès populaire était, une nouvelle fois, au rendez-vous. Et cela, en dépit des conditions exceptionnelles de cette année très particulière, en dépit de son déroulement en ce mois de septembre.

    gerard leclerc.jpgC’est toujours un moment de bonheur, de « joie de vivre », comme on l’a opposé fort justement à Gregory Doucet. L’intéressé, pourtant, roule à vélo et entend que la capitale des Gaules soit « à 100 % marchable et cyclable ». Mais il est vrai que le Tour de France s’inscrit dans un autre espace, un autre imaginaire. Est-il pour autant si éloigné de l’imaginaire écolo ? Je n’en suis pas persuadé, mais il est vrai qu’il met en évidence des qualités viriles. Est-ce du machisme ? On en disputera, mais il serait peut-être judicieux de demander leur avis à nos compagnes. Détestent-elles cette compétition hors norme, la plus grande course du monde ? Sûrement pas, même si Grégory Doucet reçoit l’appui d’une minorité féministe agressive.

    Si le Tour disparaissait, il est vrai que ce serait un signe particulièrement frappant d’un changement de civilisation. Le mot est peut-être fort, mais il ne me semble pas inapproprié. D’ailleurs, le maire de Lyon est intimement persuadé que le défi, qui est le sien et celui de ses amis, concerne une bataille gigantesque qui oppose, pour reprendre ses mots « les terrestres » et les « non-terrestres ». Ce qui le fait un peu moquer par certains, les non terrestres évoquant d’étranges petits hommes verts. Mais même en restant sur le terrain le plus solide du souci écologique, il est possible de soutenir que nos héros du Tour ressemblent plus à d’authentiques terrestres qu’à des extraterrestres. Et attention, M. le maire au risque que les bonnes gens vous prennent, vous-même, pour un extraterrestre…

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Une idéologie coupable de crimes de masse, par Gérard Leclerc.

    Rassemblement place de la République après des attentats à Paris© Citron / CC BY-SA 3.0

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Le procès des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher devrait être l’occasion d’importantes mises au point. L’islamisme est une idéologie responsable de crimes de masse et elle met en danger une partie de la population en proie à des problèmes identitaires.

    gerard leclerc.jpgLe procès des attentats de janvier 2015, qui s’est ouvert hier à Paris, constitue un événement de premier ordre, eu égard à la gravité des crimes poursuivis et de la menace persistante du terrorisme islamiste. La justice doit accomplir sa tâche sans faiblesse. Répondra-t-elle à tout ce qu’on est en droit d’attendre d’elle ? Avant même que le procès ne commence, la journaliste Zineb El-Rhazoui, qui appartenait à la rédaction de Charlie Hebdo, s’interrogeait dans un entretien au Figaro, sur une absence au banc des accusés : « L’idéologie qui a conduit à cet attentat », car « il n’est pas possible de considérer les crimes terroristes comme des crimes de droit commun, mais des crimes politiques et idéologiques ». Il s’agit de bien cibler la cause de ces attentats monstrueux, ceux de 2015 et tous ceux qui ont suivi. L’islamisme doit être identifié comme une idéologie coupable de crimes de masse.

    La conviction de notre consœur est qu’il existe chez nous un refus d’envisager nettement cette menace islamiste et son pouvoir de contagion sur toute une partie de la société française, dès lors qu’elle comporte une forte minorité musulmane. « Le fait que cette minorité soit de plus en plus en butte à des problèmes identitaires la rend très vulnérable et poreuse aux pires idéologies de l’islamisme. » Et Zineb El-Rhazoui de déplorer amèrement l’abandon de l’assimilation à la française, qui a logiquement laissé toute sa place au multiculturalisme. C’est aussi désigner les dérives qui touchent notre intelligentsia et notre université avec l’utilisation des études post-coloniales et la promotion d’un certain indigénisme.

    Oui, le procès des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher doit être l’occasion d’une sérieuse mise au point.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 3 septembre 2020.

  • Le Liban et nous, par Gérard Leclerc.

    Moins que jamais, la solidarité franco-libanaise ne devrait se relâcher. Le Liban souffrant a besoin de notre aide. Ce qui est à sauvegarder au pays du Cèdre conditionne notre propre avenir.

    gerard leclerc.jpgEst-il besoin de rappeler qu’entre le Liban et la France, il existe des liens historiques qui persistent au-delà de toutes les épreuves, et que moins que jamais il devrait être question d’abandonner ce peuple qui nous est cher entre tous ? Ce serait un crime, alors que le sort ne cesse de s’acharner sur lui. Que notre président ait tenu à se rendre à Beyrouth par deux fois récemment, nul chez nous ne devrait le lui reprocher. Le soupçon d’une ingérence autoritaire ne pèse guère eu égard aux obligations que nous avons pour ce pays, qui doit se reconstruire et que nous devons, à tout prix, aider à se garder du désespoir. Un désespoir qui risque de pousser à l’exil une large partie de sa population, surtout chrétienne.

    L’explosion qui a détruit le port de Beyrouth n’a pu qu’accélérer un processus en marche, notamment au travers de la guerre civile, qui, à partir de 1975, a contribué à désagréger l’équilibre de ce pays singulier du Proche Orient. Singulier, à cause de la cohabitation qui existait entre musulmans et chrétiens. Un esprit de tolérance, inconnu ailleurs, avec une telle liberté de pensée, s’est trouvé brisé, à tel point que pour désigner le risque d’éclatement d’un pays, on s’est mis à parler de « libanisation ». Nous autres Français, serions aussi menacés de « libanisation » à travers ce que le pouvoir actuel appelle « le séparatisme ».

    Et pourtant, un bel élan de générosité à l’égard de nos amis libanais montre que beaucoup ne renoncent pas à sauvegarder ce qui pourrait survivre du miracle du pays du Cèdre. C’est notre propre équilibre qui est en jeu. Jean-René Van der Plaetsen a bien raison d’affirmer qu’abandonner le Liban, « ce serait créer les conditions d’un chemin qui pourrait devenir notre propre calvaire » [1].

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 14 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Qu’est-ce qu’être Français ?, par Gérard Leclerc.

    Sainte Jeanne d’Arc, miniature.

    Cette rentrée est marquée par une crise de confiance, eu égard à la pandémie qui se prolonge et aux effets économiques du confinement. Le pouvoir est à la recherche d’un langage adéquat pour rassurer et rassembler autour d’une identité nationale.

    gerard leclerc.jpgQui aurait pu prévoir au moment de la campagne présidentielle française, les évolutions qui se produiraient à l’échelle du pays et de la planète elle-même ? Nul ne pouvait prévoir, d’évidence, la crise sanitaire qui se prolonge au-delà de cette rentrée, avec ses effets économiques, mais aussi psychologiques et moraux. Déjà, la révolte des Gilets jaunes, qui ne figurait dans aucun agenda politique, avait considérablement modifié le climat social, en remettant en cause les différents marqueurs idéologiques. Toujours est-il que, face à une opinion troublée, inquiète, le pouvoir se doit de trouver non seulement les bonnes décisions, mais aussi le langage adéquat, capable de rassurer et de fédérer.

    Il se dit, de ce point de vue, qu’à l’Élysée les choses bougent, avec un président qui arbitre entre les différents courants qui peuvent coexister au Palais, et dont certains semblent en déclin. Notamment le courant progressiste, celui qui était dominant lors de la montée en puissance du macronisme. S’oppose à lui un courant que l’on pourrait jusqu’à dire « identitaire », si le mot n’était en butte aux controverses. Selon Le Monde, ce serait l’ancien journaliste Bruno Roger-Petit, qui serait responsable de l’infléchissement de la ligne élyséenne. Reste à approfondir la pensée qui préside à ce retour à certains fondamentaux. Les querelles autour du passé colonial et de l’esclavage ne sont pas étrangères à la recherche d’un langage approprié quant à l’identité française. Être Français, c’est d’abord participer d’une civilisation et d’une culture. Et ce n’est pas à coup de simple surenchères verbales qu’on règle des questions de civilisation et de culture !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 15 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Un Dieu intempestif ?, par Gérard Leclerc.

    Dieu serait-Il de retour ? Par des voies imprévisibles, parfois redoutables comme celle de l’islamisme, mais qui nous obligent à réfléchir à sa véritable nature. Même la revendication pour la messe qui le font envisager par certains comme un intrus. Mais un intrus qui nous réveille pour notre plus grand bien.

    gerard leclerc.jpgPourrait-on dire que, décidément, Dieu est de retour dans notre bel aujourd’hui ? Malheureusement, pourrait-on ajouter. Que ce soit à cause du terrorisme islamiste n’a rien de rassurant. Qu’est-ce que ce Dieu qui exige la mort de celui qu’on qualifie d’impie ? Les vrais connaisseurs du sujet avancent que, précisément, le propre des islamistes est de ne pas avoir de théologie au sens direct du terme. La théologie consiste en un discours sur Dieu, sur la connaissance que nous pouvons avoir de sa nature et sur ses relations avec nous. Or, pour les islamistes, il est l’inconnu. Sans doute, Dieu est-il le Tout-Autre. Il n’est pas la projection de nous-mêmes au risque que nous l’approprions. Mais ce Tout-Autre est aussi celui qui se révèle à nous. Du moins, c’est ce que nous enseigne la Bible. Et saint Augustin va jusqu’à écrire dans ses Confessions que Dieu est intimior intimo meo, plus intime que ma propre intimité. Paul Claudel a traduit : « Un Dieu qui soit plus moi-même que moi. »

    Est-ce vraiment cette figure qui ressort de notre actualité ? On peut aussi envisager la question avec la revendication pour la messe, que certains déclarent injustifiable eu égard au droit commun. D’une certaine façon, oui, c’est Dieu qui s’impose à la République. On peut le trouver dérangeant et incommode. Mais en même temps, ne nous oblige-t-il pas à sortir de nos conformismes pour lever la tête au-delà de l’immédiat ? Dans un excellent papier du Figaro, Benoît Schmitz, montre comment la revendication pour la messe est libératrice : « Le vrai culte libère de l’idolâtrie, il mine la tyrannie plus efficacement qu’une révolution. Par la célébration du culte, César, Pharaon, Créon, Macron sont remis à leur juste place. » Il faut prendre cela avec une dose d’humour bien sûr, mais en pensant que ce Dieu-là pourrait être vraiment notre libérateur.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 19 novembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/