À la découverte du fonds lafautearousseau (66) : 1784 : Le jeune Bonaparte reçoit son brevet de "Cadet gentilhomme"
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : 1784 : Le jeune Bonaparte reçoit son brevet de "Cadet gentilhomme"...
(tiré de notre Éphéméride du 22 Octobre)
(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :
À la découverte du "Fonds lafautearousseau")
1784 : Le jeune Bonaparte reçoit son brevet de "Cadet gentilhomme"
De Jacques Bainville, Napoléon (pages 23/24):
"...Il n'est pas sûr que l'élève de Brienne ait eu une idée arrêtée sur l'arme à laquelle il se destinerait, lorsque Reynaud de Monts le désigna avec la mention "artilleur" pour passer au corps des cadets-gentilshommes à la grande École militaire de Paris. Ses bonnes notes en mathématiques lui avaient valu ce choix. Sa qualité de Corse ne lui avait pas nui. L'inspecteur ne s'était arrêté qu'aux aptitudes et aux mérites... Sous le règne de Louis XVI, l'artillerie était depuis plusieurs siècles l'arme savante (ci contre, le "Gribeauval" des armées de Louis XVI, ndlr). Ne l'était-elle pas avant l'invention de la poudre à canon ? Les "cataphractes" formaient déjà un corps de combattants scientifiques chez les Romains.
À la veille de la Révolution, l'artillerie française, de l'avis général, était la meilleure de l'Europe. Sous la direction de Gribeauval (voir l'Éphéméride du 9 mai), elle avait encore accompli des progrès. Napoléon aurait d'excellents maîtres pour apprendre le métier d'artilleur. Il ne faut pas oublier plus qu'il ne l'avait oublié lui-même qu'en somme il sortait de l'armée royale et qu'il lui devait ce qu'il savait. C'était le maréchal de Ségur, ministre de la Guerre, qui, le 22 octobre 1784, avait signé son brevet de cadet-gentilhomme. Seize ans plus tard, le premier Consul donnait une pension au vieux soldat de la monarchie, et, le recevant aux Tuileries, lui faisait rendre les honneurs par la garde consulaire. C'était comme un salut à la vieille armée..."
L'École militaire de Brienne...
Dans notre Album Drapeaux des Régiments de France, voir les douze photos de la partie II (Après les vieux corps et les petits vieux), consacrée à l'apparition des Régiments d'artillerie, notamment celle-ci ("Bonaparte au Régiment de La Fère") :