Au cinéma : L'odeur du vent, par Guilhem de Tarlé
Art et Essai : L’Odeur du vent, un film iranien de Hadi Mohaghegh, avec lui-même dans le rôle de l’électricien.
Si les films d’action se caractérisent par un rythme trépidant, je parlerais en l’occurrence d’un film d’inaction.
L’Odeur du vent… un titre énigmatique pour une heure et demie de contemplation, mais je ne suis pas un contemplatif ; un long-métrage sur le dévouement mais je n’ai ni l’empathie ni la charité pour y éprouver une quelconque émotion. L’acteur principal est la lenteur, le second, les ennuis, les obstacles, qui arrivent en rafale jusqu’à me faire rire – à tout le moins sourire, mais ce n’est pas une comédie. Sans doute faut-il citer un troisième personnage, à savoir le paysage iranien, qui ressemble parfois à un décor.
Hadi pourrait fredonner avec Charles Aznavour :
J’ai travaillé
(…)
Sans répit,
Jour et nuit
(…)
En oubliant
Mes amis, mes amours… mes emmerdes.