Gaëtan Matis persiste et signe dans l’islamo-gauchisme, par Iris Bridier.
Face au tollé qu’il a provoqué, ce week-end, sur les réseaux sociaux, Gaëtan Matis est finalement déprogrammé du théâtre dans lequel il devait jouer. Condamnant « sans ambiguïté » les propos de l’humoriste, le théâtre du Point-Virgule a annoncé, sur Twitter, qu’« il est hors de question d’exposer les équipes du Point-Virgule à ce déferlement de haine ». La haine étant, bien sûr, du côté des indignés…
Le comédien aux 2.408 abonnés sur Insta pensait-il s’appuyer sur la notoriété d’Éric Zemmour pour faire parler de lui ? Il a réussi. On comprend aisément que l’illustre inconnu aux blagues douteuses – un petit aperçu, c’est cadeau : « Ce qu’il y a de bien, quand tu fais l’amour par 40 degrés, c’est qu’une fois mise à l’intérieur, t’as l’impression d’avoir ta bite au frais. Ce qui est assez exceptionnel, comme sensation, sauf pour les nécrophiles » – ait eu besoin d’un marchepied pour se hisser. Le niveau ne volait pas bien haut.
Alors, dépassé par la tournure que prenait la polémique sur sa déclaration ignoble, l’humoriste pas drôle a déclaré, sur Insta, devoir faire « une p’tite mise au point ». Il prend donc « acte que cette blague était de mauvais goût » et se veut rassurant car il ne connaît aucun terroriste et n’a pas de machine à remonter le temps. « Il n’y a pas lieu de faire polémique », conclut-il. Et c’est encore là que le monsieur a dû manquer cruellement de jugement. Est-ce encore une de ses mauvaises blagues ? On hésite. La légèreté avec laquelle il tente de balayer ce coup de com’ est plus que gênante. À aucun moment il ne présente ses excuses à Éric Zemmour et ses sympathisants, pourtant ciblés par cette déclaration d’une violence inouïe. À aucun moment, non plus, lnstagram, qui avait pourtant censuré le compte d’Éric Zemmour, l’été dernier, ne semble suspendre celui de Gaëtan Matis. Il faut croire que les GAFAM ont un sens de l’humour à géométrie variable. Et pourtant, l’humoriste n’en est pas à sa première « vanne » sur les terroristes :
Connu pour ses « blagues » sur les juifs ou le privilège blanc, et maintenant le Bataclan, l’humoriste versait déjà dans l’islamo-gauchisme en se moquant de Mila qui, selon lui, « aimerait dire de la m…. sans conséquences ». Sera-t-il poursuivi pour incitation à la haine ? La journaliste Christine Kelly remarque que, dans cette affaire, « le silence des pouvoirs publics est assourdissant. Un État de droit en parfait état… »
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