Nouvelle Calédonie : la France confrontée à la question de la puissance, par Philippe Germain.
A l’approche du dernier référendum sur l’indépendance de la nouvelle Calédonie , nous avons reçu du DIRCAS, cette contribution analytique de premier plan de Philippe Germain.(NDLR)
Le 12 décembre 2021 aura lieu le troisième et dernier vote sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Ce processus de pacification entre les indépendantistes kanaks et lescaldoches finalisera les signatures des accords de Matignon-Oudinot de 1984 et de Nouméa de 1998. Les tensions sont toujours vives et rien ne semble réellement apaisé.
Entre fin 2020 et début 2021, les partis et syndicalistes indépendantistes se sont violemment opposés au projet de rachat d’une usine de transformation du nickel. Ces actions ont fait craindre la résurgence « des évènements » qui ont marqué la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988.
D’autre part les relations politiques sont tendues et la position des indépendantistes n’a pas changé dans son rapport avec la France. Le 2 octobre 2020, Roch Wamytan, indépendantiste et président du Congrès de Nouvelle-Calédonie déclarait « Nous n’avons pas peur de la Chine. C’est la France, pas elle, qui nous a colonisés. Elle ne nous gêne pas outre-mesure…… Nous ne nous tournons pas que vers l’Europe, elle est loin d’ici, on ne va pas faire aujourd’hui comme si la Chine n’existait pas » (Le Monde, 2 octobre 2020).
Toutes les concessions et compromis signés avec les accords de 1984 et 1988 prouvent la réelle volonté de la France d’aboutir à l’établissement d’une cohésion entre tous et d’un rééquilibrage des richesses. La France n’intervient plus dans la gouvernance de la Nouvelle-Calédonie, sa position s’apparente davantage à une « politique du chéquier » par les aides directes qu’elle octroie pour développer l’île et ne présente plus une posture coloniale encore soutenue par les indépendantistes calédoniens en 2021.
Après 37 ans de politique adaptée à la Nouvelle-Calédonie, la France est loin des résultats escomptés et est en difficulté dans cette région tant convoitée du Pacifique. C’est un constat d’échec.
La question calédonienne
Dans les années 1960, la Nouvelle-Calédonie est devenue essentielle à la France pour ses ressources minières en nickel (7 % des réserves mondiales, p102) qui répondent à la demande industrielle hexagonale des Trente Glorieuses. Les richesses appartiennent majoritairement aux caldoches et l’émergence de mouvements communistes se développe au sein de la population kanake.
Les Accords d’Evian avec Algérie en 1962 actent l’arrêt des essais nucléaires dans le Sahara et imposent à la France de trouver de nouvelles solutions pour poursuivre le développement de l’arme atomique. La Nouvelle-Calédonie facilitera l’accès logistique à la Polynésie Française et en juillet 1966 le premier tir nucléaire sera ordonné. La Nouvelle-Calédonie aura donc à partir de cette date un double rôle stratégique pour la France : l’accès aux minerais et l’indépendance militaire nucléaire.
Dans les années 1980, encore en pleine guerre froide, les premières négociations seront conditionnées par ces enjeux pour l’État français et par des forces politiques calédoniennes aux objectifs très divergents. Pour les caldoches, il s’agit de préserver leurs intérêts économiques, leur niveau de vie et pour les indépendantistes kanaks de bénéficier de ces richesses en revendiquant le « droit de la terre ». Les négociations à trois avec des intérêts aussi divergents aboutissent fatalement à des déceptions.
A partir de 1989, le monde soviétique se disloque et l’influence communiste sur les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie semblent ne plus représenter un danger pour l’occident.
Les Forces en présence
Les évènements sociaux de 1968 en France apportent la pensée communiste en Nouvelle-Calédonie. Ce mouvement trouve un écho favorable auprès de la population kanak. De 1970 à 1980, les revendications prennent de l’ampleur et portent sur le foncier pour récupérer leurs terres, la reconnaissance de l’identité, la participation à la vie politique et économique, l’accès à la formation et sur une relation d’autonomie-partenariat avec la France.
Les indépendantistes
Leader de l’UC – Union Calédonienne, Jean-Marie Tjibaou fédèrera autour de lui la plupart des mouvements d’extrême gauche trotskistes et marxistes (UMNC, UPM, PALIKA) pour donner naissance en 1984 au FLNKS – Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste. Certains mouvements plus radicaux feront sécession et sont encore actifs aujourd’hui. Le CPK – Congrès Populaire Kanak, dont la branche mère s’est rapprochée en 1984 de la Libye pour y envoyer des « stagiaires », prône la lutte armée. Les indépendantistes en 1984 seront affiliés à l’extrême gauche de l’échiquier politique français.
En 2020, malgré le développement de l’île et un revenu moyen par an et par habitant à 31 000 €, un des plus élevé de l’outre-mer français (celui de la métropole est de 35 000€), le taux de chômage de 30% dans la Province Nord et les Îles Loyauté est encore élevé par rapport à la Province Sud beaucoup plus développée.
Le sentiment d’exclusion, le coût de la vie et l’endoctrinement politique sont le préalable au maintien de ce mouvement. 50 ans après son arrivée en Nouvelle-Calédonie, le communisme est toujours le moteur de la pensée indépendantiste kanake aux positions radicales.
Les mouvements anti-indépendantistes – loyalistes
Ce mouvement ne peut pas être dissocié de la famille Lafleur, emblématique de la réussite caldoche en Nouvelle-Calédonie. Henri Lafleur fait fortune dans l’activité minière du nickel et crée en 1969 la SMSP qui sera cédée à la Province Nord avec les Accords de Matignon. Henri Lafleur devient Sénateur avec l’EDS – Entente démocratique et sociale et c’est son fils Jacques Lafleur qui est artisan de la création en 1977 du RPCR – Rassemblement pour la Calédonie dans la République avec l’appui de Jacques Chirac en 1978. Le RPCR sera le fruit des forces historiques politiques loyalistes, autonomistes non-indépendantistes (l’UD – Union démocratique, les mouvements gaullistes et non gaullistes). Ces mouvements sont majoritairement liés aux partis politiques de la métropole. Les loyalistes en 1984 seront affiliés à la droite de l’échiquier politique français.
Les retombées négatives de la politique intérieure française
L’élection de François Mitterrand à la présidence de la République le 10 mai 1981 est favorisée par le soutien des communistes et l’absence de consignes de report de voix de Jacques Chirac à son rival politique Valéry Giscard d’Estaing. La Nouvelle-Calédonie s’est positionnée à droite et le secrétaire d’État aux Départements et territoires d’outre-mer Henri Emmanuelli se rapproche des indépendantistes calédoniens. Les kanaks voient dans ce changement de politique majeur l’espoir que leurs revendications seront entendues.
Les violences entre caldoches et kanaks s’enchaînent sur l’île et en juillet 1983, le nouveau secrétaire d’État chargé des départements et territoires d’outre-mer, Georges Lemoine, déclare que les kanaks ont un « droit inné et actif à l’indépendance ». En parallèle, des attentats surviennent en mai en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à Paris.
La France reproche officiellement aux indépendantistes de nouer des relations avec l’Union Soviétique et la Libye de Kadhafi. L’Australie et la Nouvelle-Zélande soutiennent également la cause indépendantiste kanake.
La France est de plus en plus contestée dans ses territoires et départements d’outre-mer. L’affaire du Rainbow Warrior le 10 juillet 1985 finit de discréditer la France sur la scène internationale et dans la Pacifique. Les fuites organisées dans les journaux français par le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe contre son ennemi politique, Charles Hernu alors ministre de la Défense, est le symbole flagrant de la négligence et de l’abandon des intérêts supérieurs de l’État au bénéfice de manœuvres politiques de la métropole. La cause indépendantiste calédonienne et ses alliés sauront profiter de cet affaiblissement. La zone du Pacifique est déclarée dénucléarisée par les états du Pacifique mais les essais nucléaires français continuent.
La crise de la grotte d’Ouvéa
Les élections présidentielles de 1988 marquent la fin de la cohabitation politique entre un président socialiste François Mitterrand et un premier ministre de droite Jacques Chirac. C’est cet évènement politique important que vont choisir les indépendantistes pour monopoliser en métropole le débat politique des élections. Le 22 avril, veille de scrutin du premier tour, commence la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa. Jacques Chirac, pour assurer son élection au second tour, veut imposer son autorité, celle de l’État et sa capacité à gouverner. Le 3 mai la libération des otages du Liban est obtenue et le 4 mai l’assaut est donné pour libérer les 24 gendarmes retenus. Ce dernier épisode sera controversé. Les kanaks ne souhaitent plus négocier et dénoncent le comportement « assassin » du Premier ministre Jacques Chirac et de Bernard Pons, alors ministre des Départements et Territoires d’outre-mer.
Jacques Chirac ne sera pas élu, la Nouvelle-Calédonie dans la tourmente et le premier ministre Michel Rocard nommé par François Mitterrand voudra se démarquer de la politique de son prédécesseur en finalisant en moins de 4 mois, le 20 août 1988 les Accords de Matignon-Oudinot. Les indépendantistes obtiennent la libération des prisonniers kanaks, l’organisation d’un scrutin d’autodétermination dans les 10 ans (1998) et la création de trois provinces en Nouvelle-Calédonie : la Province Sud à majorité européenne souhaite majoritairement rester attachée à la France (75% des habitants), la Province Nord à majorité kanake, principalement indépendantiste (18% des habitants) et enfin les Îles Loyauté à majorité kanake également, mais totalement indépendantiste (7% des habitants). Ce découpage ne sera pas sans conséquence par la suite.
Les caldoches refusent à 70% de voter cet accord, Lafleur est contesté par son électorat et un an plus tard le 4 mai 1989 Jean-Marie Tjibaou est assassiné par un membre du FULK, branche indépendantiste radicale d’extrême gauche (CPK actuel).
Les Accords de Matignon ont été négociés dans l’urgence mais le calme est revenu et soldent 20 ans d’absence de réelles recherches de solutions dans le dossier calédonien.
Le débat biaisé sur la question coloniale
Contrairement à l’Algérie, où les pieds-noirs ne représentaient que 10,4 % de la population totale vivant dans ce pays en 1959, la situation de la Nouvelle Calédonie est totalement différente. La population mélanésienne ne représente qu’une partie de la population de l’île. Selon l’Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie, équivalent local de l’Insee, la population mélanésienne est passée entre 2009 et 2014, de 99 100 à 104 958 personnes et la population européenne de 71 700 à 73 199 personnes. Lors du recensement effectué entre le 26 août et le 22 septembre 2014, les personnes interrogées avaient la possibilité de déclarer une appartenance communautaire.
Plutôt que de se définir en fonction de tels critères, 46 000 personnes (8,7%) ont affirmé être Calédoniens ou n’appartenir à aucune communauté. Une proportion sensiblement égale – 8,6% – a revendiqué appartenir à plusieurs communautés. Il est donc difficile de plaquer sur la Nouvelle Calédonie la grille de lecture classique appliquée à celle de la colonisation. Dans les pays colonisés, la proportion de colons était très minoritaire. Même en Afrique du Sud qui fut un des pays où fut enregistré une des plus fortes proportions de colons, la communauté blanche sud-africaine représentait d’après le recensement de 2011, 8,9 % de l’ensemble de la population.
Le cas de la Nouvelle Calédonie est donc l’exception qui confirme la règle et sa problématique doit être traitée comme telle.
La vision à courte vue du pouvoir politique français
En 1997, le Président Chirac en procédant à la dissolution de l’Assemblée fait à nouveau revenir un gouvernement socialiste dirigé par Lionel Jospin. L’assassinat du préfet Erignac en 1998 en Corse précipite (même si il a été contre-productif pour le FLNC) la volonté de la France de solder le dossier calédonien. La France ne peut pas se permettre d’avoir deux dossiers d’émancipations territoriales à gérer. Le communisme ne fait plus partie des préoccupations du monde occidental et aux yeux du gouvernement français ne représente plus un danger pour la Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes auraient logiquement perdu leurs soutiens historiques.
Les Accords de Matignon prévoient des négociations entre les partis politiques de l’île pour la construction de ses futures relations avec la France, sa gouvernance et aussi pour le rééquilibrage des disparités économiques et sociales. Dans ce cadre, Jacques Lafleur propose en 1994 que le vote d’autodétermination ne se fasse plus en 1998, comme prévu, mais à partir de 2018. Les indépendantistes profitent de ce non-respect des Accords de Matignon pour bloquer le processus avec le « préalable minier » de 1996. Les discussions peuvent reprendre pour aboutir aux Accords de Nouméa le 5 mai 1998.
La Nouvelle-Calédonie devient une Collectivité d’outre-mer à statut particulier, les institutions de sa gouvernance sont uniques. L’État Français ne conserve que les affaires régaliennes (ordre public, sécurité, monnaie, immigration), toutes les autres fonctions sont assumées par le Congrès et le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie. L’instauration d’une citoyenneté néo-calédonienne avec la création de statistiques communautaires pour limiter l’accès au droit de vote lors des référendum sur l’autodétermination sont également prévus. Á noter que seule la Nouvelle-Calédonie bénéficie en France de telles statistiques. De plus, les référendum seront au nombre de trois si le « Non à l’autodétermination » l’emporte deux fois !
Un dernier point est à soulever et avec le recul historique interroge. Les provinces Nord et des Îles Loyauté, toutes deux majoritairement indépendantistes, bénéficient de 41 % des sièges du Congrès pour 25.2% de la population. Celles-ci se retrouvent ainsi sur-représentées par rapport à la Province Sud. Cette proportionnalité acceptée par le gouvernement Jospin a amené pour la première fois en 2019 à la présidence du Congrès un indépendantiste, Rock Wamytan, figure historique de l’UC – Union Calédonienne, marxisme « modéré ». Depuis le 8 juillet 2021, le président du gouvernement, Louis Mapou est un indépendantiste d’extrême gauche.
C’est ainsi que le 5 mai 1998, Lionel Jospin engage l’avenir de la France avec la Nouvelle-Calédonie accordant aux indépendantistes des concessions aux conséquences lourdes pour la France en 2021.
En 1986, avec le soutien de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, l’ONU a placé la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser. Les historiens nous révèleront peut-être un jour quels rôles directs ces puissances ont eu auprès des indépendantistes kanaks.
A cette époque, la communauté internationale, comme la France, vit dans la naïveté vis-à-vis de la Chine et n’a absolument pas tenu compte du rôle de cette puissance et de son influence dans la région du Pacifique.
La doctrine chinoise du « Going-out policy » n’est édictée par Pékin qu’un an plus tard en 1999 et vise aussi les ressources du Pacifique. La Nouvelle-Calédonie se trouve dans la mire de la Chine, patiente et maître incontestée du jeu de go.
La menace chinoise modifie la donne
La position géostratégique extraordinaire de la Nouvelle-Calédonie positionnée entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, incite la Chine à se positionner de manière significative dans cette zone-clé de l’océan Pacifique. Il est remarquable de noter qu’en 2021 la présence de la France en Nouvelle-Calédonie est souhaitée par les deux pays anglosaxons hostiles jadis à la colonisation française, car ces derniers seraient extrêmement exposés à une implantation chinoise dans leur zone d’influence directe.
Avec la création de l’Association « Amitié sino-calédonienne » le 3 novembre 2016, la Chine est officiellement présente en Nouvelle-Calédonie par son Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger(APCAE). La représentante de cette association a été Directrice de Cabinet du Président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie Mr Rock Wamytan pendant 1 an en 2019, a travaillé dans une filiale de la Sofinor (Province du Nord) et occupe maintenant le poste de vacataire à l’Université de Nouvelle-Calédonie (l’université dépends pourtant de l’État Français et cette personne identifiée…). Cet exemple et les nombreuses visites d’officiels Chinois en Nouvelle- Calédonie indiquent l’intérêt que représente ce territoire pour la Chine qui importe 70% du nickel calédonien.
Il ne fait aucun doute que la Chine joue un rôle essentiel auprès des indépendantistes depuis la disparition de l’Union Soviétique et que son influence indirecte est importante.
Les limites du mode de pensée française sur les problématiques de puissance
La succession de cinq gouvernements français aux points de vue divergents, associés à des egos politiques importants, n’ont pas permis d’apporter une position claire et constante sur la conduite à tenir. Les accords de Matignon et de Nouméa sont la conséquence de cette inconstance politique qui de plus, n’a pas tenu compte ou sous-estimée, le rôle crucial de la pensée communiste et de ses relais étrangers au sein de la réalité locale calédonienne.
Aucune force à Paris ne s’est donné les moyens de se pencher sur la guerre économique systémique qui se déroule dans cette région du monde. La finalité de la question calédonienne est indissociable de l’importance croissante de l’accès aux ressources (minerais : cobalt, chrome, scandium, or, plomb, cuivre, zinc et halieutiques).
Il a fallu attendre le choc provoqué par l’annulation du contrat Naval Group sur les sous-marins pour que le gouvernement français prenne la mesure du changement de contexte géostratégique dans cette région du monde. Appuyé par la Grande Bretagne et suivi par l’Australie, les Etats-Unisd’Amérique imposent une partenariat militaire tripartite – baptisée Aukus – pour contrer les ambitions chinoises dans la région Indo-Pacifique. La nouvelle équipe à la Maison Blanche, présidée par Jo Biden, ne fait pas confiance à la France pour faire face à la menace chinoise. Les forces militaires françaises sont symboliques et les tergiversations de Paris sur l’avenir de la Nouvelle Calédonie font craindre à Washington une accélération de l’entrisme chinois au sein des milieux indépendantistes calédoniens.
Si le 12 décembre 2021, la Nouvelle-Calédonie exprime son souhait de rester attachée à la France, Paris devra redéfinir sa propre grille de lecture. Surtout si elle veut se donner les moyens de jouer un rôle pertinent au sein de ce nouveau centre de gravité mondial du XXIème siècle. Mais rien n’indique que le choix démocratique sera accepté, les anti-indépendantistes craignent à juste titre de perdre beaucoup et les kanaks eux, ne veulent plus rester une « colonie » de la France. Autrement dit, il faut s’attendre à la recrudescence des opérations d’influence des puissances étrangères auprès des différentes composantes de la population de la Nouvelle Calédonie.
Sources :
Antoine BONDAZ, « Le déclassement stratégique français et européen en Asie-Pacifique », 4 février 2015.
Robert D.BLACKWILL and Jennifer M.HARRIS, “War by other Means : Géoéconomics and Statecraft”, Presse de l’UniversitéHarvard, 2016.
Rapport » de l’IRSEM sur la « stratégie d’influence » de la Chine, septembre 2021.
Sites web :
Nouvelle-Calédonie : 165 ans d’une histoire mouvementée | CNRS Le journal
L’Economie de la Nouvelle-Calédonie : https://www.mncparis.fr/uploads/economie-02 – 2020_1.pdf
La Stratégie de la France dans l’Indopacifique : https://www.elysee.fr/admin/upload/default/0001/10/c3852600ccbecbccb2fa05ecf147fa307a79ac17.pdf
IRIS : Les Enjeux du Processus d’Indépendance en Nouvelle-Calédonie : Bastien VANDENDYCK
Microsoft Word – Asia Focus 15 – Nouvelle Calédonie – janv2017.docx (iris-france.org)
Source : https://www.actionfrancaise.net/