Merci à Catoneo pour son commentaire sur "l'affaire australienne"... qui ne fait que commencer !
Les USA au centre (Biden) entourés de leurs vassaux : l'Anglais, à gauche de la photo, et l'Australien, à droite...
L'affaire ne fait que commencer...... en Australie.
La classe politique et l'opinion publique n'avalisent pas la rupture nucléaire avec la Nouvelle-Zélande pas plus que l'enrôlement des forces australiennes dans le défi américain, sachant que la Chine populaire pèse un poids considérable dans l'économie australienne.
Aller mourir dans le Détroit de Taïwan dans une affaire sino-chinoise (de leur point de vue) n'est dans l'idée de personne.
En plus, Scott Morrison est le Bolsonaro austral qui relance le charbon et l'extraction minière à défaut de forêts à abattre, affiche son scepticisme quant au dérèglement climatique et déteste les homosexuels et l'Accord de Paris, ce qui n'est pas raccord avec les moeurs en vogue.
Comme le fit Hollande à Sarkozy dans l'affaire des Mistral russe, Scott Morrison jubile de défaire le plan de renouvellement de la flotte submersible qu'avait monté non sans mal son prédécesseur Malcolm Turnbull (qui était d'un autre niveau).
PS: Aucun État du Commonwealth australien n'accepte d'enfouir des déchets médicaux radioactifs ! On imagine la suite pour les installations de grand carénage des sous-marins nucléaires à Adélaïde.
Commentaires
Merci de cette exposition en fenêtre du blog La Faute à Rousseau.
Royal-artillerie a commis deux articles sur l'affaire. Le premier titré "AUKUS" analyse le changement de pied australien dans l'axe d'endiguement de la Chine populaire :
https://royalartillerie.blogspot.com/2021/09/aukus.html
Le second titré "Aukus, et maintenant ?" tente de cerner les capacités de rétorsions françaises :
https://royalartillerie.blogspot.com/2021/09/aukus-et-maintenant.html
Espérons que les feux de contre-batterie seront calculés à froid parce que nous avons peu de moyens libérés de nos alliances qui soient à notre disposition en pleine souveraineté. Il faut compter sur la colère de Jean-Yves Le Drian, doublement humilié en tant que ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères, pour franchir un pont trop loin.
La réserve montrée jusqu'ici par l'Elysée suggère qu'on réfléchit en haut lieu à ne pas faire de bêtise irréparable (la liste serait longue).