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Le burqini n’est pas francais !, par Sabrina Medjebeur.

Avec la saison estivale, revenons sur le burkini ou burqini, un vêtement nautique couvrant la totalité du corps féminin qui permet à des femmes de confession musulmane de se baigner en conformité avec la pudeur islamique.

2.jpgDérivé de la burqa, il s’est implanté partout dans depuis sa création, en 2003, par la styliste australienne d’origine libanaise Aheda Zanetti. En France, existant depuis des années, il est l’expression d’un recul de la mixité par la progression de l’ de la société et de son rigorisme sexiste.

Ce marqueur vestimentaire significatif trouva sa spectaculaire expression en mai 2019. À l’appui de l’association collaborationniste Alliance citoyenne, l’association islamiste Lallab mena sa première action revendicative « burqini » dans une piscine municipale de Grenoble. Aujourd’hui encore, par un courrier adressé au Premier ministre, le 18 juin 2021, le maire collaborationniste Éric Piolle préfère s’interroger sur l’hygiénisme plutôt que sur la dérive civilisationnelle de ce gonfalon.

À l’instar de cette interrogation, rappelons que le 26 août 2016, le Conseil d’État a rendu une ordonnance qui a invalidé l’arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet interdisant le burkini sur ses plages, fondé sur l’article L2212-2 du CGCT [Code général des collectivités territoriales, NDLR], rapportant la possibilité pour le maire de faire cesser les troubles à l’ordre public qui n’étaient pas caractérisés en l’espèce.

L’État de droit avalise donc le religieux, certes, mais il n’en demeure pas moins que sa visibilité dérange les mœurs françaises. Un CNews paru le 24 juin 2021 démontre que 7 Français sur 10 sont favorables à son interdiction. Pire, encore : il est interdit au Maroc et en Algérie !

Le burqini n’a, en effet, pas sa place dans le kaléidoscope historique et culturel français. Les Françaises, jusqu’à récemment, ont su s’affranchir du joug patriarcal par le vêtement notamment, marqueur prépondérant de l’identité sociale.

Si l’on oppose une grille de lecture sur l’histoire du vêtement français, on peut considérer que de Gabrielle Chanel à Madeleine Vionnet en passant par Paul Poiret ou Yves Saint Laurent, tous ont contribué à la du corps féminin en le décadenassant de ses fonctions de fécondité et de domesticité primaires pour être dirigées vers une émancipation sociale et citoyenne réelle.

Or, le burkini vient heurter notre héritage culturel, nos valeurs civilisationnelles et nos mœurs civiques simplement parce qu’il est le patrimoine vestimentaire de l’islam radical, orthodoxie qui signe le packaging du substrat absolu de la femme aux injonctions patriarcales et communautaires.
L’islamisme, par cette combinaison nautique, montre par ce biais qu’il est ce monstre liberticide qui décide d’envelopper dans une seconde peau le corps féminin dans un linceul mobile à perpétuité.

Alors oui, le burqini n’est pas français car il n’est ni l’hérédité de la mode française, ni un symbole de , ni un marqueur de l’universalisme français.

 

Sabrina Medjebeur

Ecrivaine et cheffe d’entreprise

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